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Conseil national du 5 mai 2022 | Intervention du Premier secrétaire
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Les Gauches vers les législatives (mise à jour du 5 mai)
Le Parisien - Législatives : quelles sont les 70 circonscriptions négociées entre le PS et LFI ?
Après plusieurs jours d’intenses discussions, les socialistes ont finalement signé un accord avec leurs homologues insoumis, qui doit encore être validé jeudi soir lors d’un Conseil national qui s’annonce électrique.
Accord historique pour les uns, suicide collectif pour les autres… Les socialistes ont signé leur accord avec les Insoumis après des jours de discussion. L’issue était loin d’être évidente, tant les deux camps partaient de loin, après des années de rancœur, de divergences et d’opposition frontale. Le texte signé par les deux parties prévoit que les socialistes pourront présenter leurs candidats dans 70 circonscriptions. C’est 30 de moins que ce qu’ils espéraient, mais 40 de plus que ce que leur proposaient initialement les Insoumis. Voici la liste fournie au Parisien par la direction du parti socialiste
Le Figaro - Législatives : Martine Aubry appelle les socialistes à valider l'accord avec LFI
La maire de Lille reconnaît toutefois que l'accord avec la France insoumise ne correspond pas en tout point à ses convictions, notamment sur l'Europe.
Martine Aubry propose une voix différente parmi les «éléphants» du Parti socialiste. Dans un communiqué publié ce jeudi sur Twitter, la maire de Lille appelle les socialistes à «valider la proposition d'accord» avec la France insoumise en vue des élections législatives, que le conseil national du PS doit voter ce soir à 19 heures.
Huffington Post - Union de la gauche: les subtilités de l'accord entre LFI et le PS
Union européenne, Ukraine, retraites... le texte commun dit beaucoup des âpres négociations entre les roses et les troupes de Mélenchon....
Un événement historique à gauche, qui doit encore être entériné par le vote du Conseil national du parti à la rose et au poing, jeudi soir. En attendant, les deux camps ont publié le contenu de leur alliance sur les sujets de fond. Comme prévu, la direction du PS souscrit aux principaux marqueurs de la formation mélenchoniste, de l’augmentation du Smic à 1400 euros au blocage des prix, en passant par la retraite à 60 ans ou le détricotage de tout un pan de la politique menée par le dernier président socialiste François Hollande. Un événement historique à gauche, qui doit encore être entériné par le vote du Conseil national du parti à la rose et au poing, jeudi soir. En attendant, les deux camps ont publié le contenu de leur alliance sur les sujets de fond. Comme prévu, la direction du PS souscrit aux principaux marqueurs de la formation mélenchoniste, de l’augmentation du Smic à 1400 euros au blocage des prix, en passant par la retraite à 60 ans ou le détricotage de tout un pan de la politique menée par le dernier président socialiste François Hollande.
4 mai
Alors qu’un accord a été conclu entre le PS et LFI, notre journaliste Julie Carriat répond entre 14 et 15 heures à vos interrogations sur les tractations et les compromis trouvés à gauche en vue des élections législatives.
Les socialistes voteront ensuite lors d'un conseil national, jeudi 5 mai à 19 heures, pour valider cet accord.
BFM - Législatives: la France insoumise et le Parti socialiste sont parvenus à un accord
La France insoumise et le Parti socialiste sont parvenus à un accord en vue des législatives, malgré la désapprobation d'une partie des ténors. Le deal doit être encore ratifié par le Conseil national du PS.Un accord, dans l'attente de l'approbation interne des socialistes. Après de très longues heures de négociations entamées la semaine dernière, suspendues avant de finalement reprendre, le Parti socialiste et la France insoumise sont parvenus ce mercredi à un accord pour les législatives, qui doit encore être ratifié par le Conseil national du PS.
Les discussions entre les Insoumis et les socialistes pour un accord en vue du scrutin de juin ont abouti ce mercredi. Le texte sera soumis à l’approbation du Conseil national du PS, qui se réunit ce jeudi soir.
En vidéo :
Lyon Capitale - "Nous espérons avoir six députés dans le Rhône", avance Benjamin Badouard (EELV)
Public Sénat - Sandrine Rousseau : "Nous ne participerons pas à une sortie de l'UE."
3 mai
En vidéo :
Europe 1 - Accord LFI-PS : "Nous sommes à quelques pas d'un accord historique" (Pierre Jouvet)
Regards - Raphaëlle Rémy-Leleu (EELV) : « Nous voulons être majoritaires en juin prochain »
RTL - Stéphane Le Foll : "La direction du PS se range derrière Mélenchon, le frondeur qui a réussi"
Si Jean-Luc Mélenchon devenait Premier ministre ? - #OEED 30 avril 2022
France Inter - Manuel Bompard : "On peut parler d'un accord historique"
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"Les socialistes peinent à acter les résultats de la présidentielle", selon Manuel Bompard.
Le Point - Législatives: accord en vue entre LFI et le PCF, "des points de blocage" avec le PS
n accord est mardi sur les rails entre la France insoumise et le PCF pour les législatives, mais LFI a reconnu des "points de blocage" avec le PS, qui a dit dans la matinée être "à quelques pas d'un accord historique" pour rejoindre écologistes et communistes dans l'alliance.
Invité dans le 8h30 de franceinfo, Fabien Roussel a expliqué vouloir "mettre de côté les fâcheries" entre communistes et Insoumis, pour parvenir à un accord.
La question nucléaire "ne sera pas dans le contrat de législature", annonce lundi 2 mai sur franceinfo le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, très confiant dans la signature d'un accord avec La France insoumise dans la journée. "Je suis prêt à mettre de côté les fâcheries", ajoute-t-il en référence aux sujets sur lesquels communistes et Insoumis ne sont pas sur la même ligne, notamment le montant du Smic et des retraites.
Après de longues discussions, écologistes et insoumis sont tombés d'accord pour une candidature commune aux législatives. Invité de RMC et BFMTV, Julien Bayou est revenu sur cet accord.La France insoumise et EELV ont trouvé un accord historique pour les législatives après de longues négociations. Les deux formations présenteront une candidature commune pour les élections législatives. Objectif, obtenir une majorité à l'Assemblée nationale et forcer une cohabitation.
La formation politique de centre gauche a acté ce dimanche qu’elle ne rejoindrait pas l’union de la gauche autour des insoumis pour les législatives. Le parti, qui pointe ses désaccords avec La France insoumise sur l’Europe et la laïcité, présentera indépendamment une centaine de candidats.
« À mon tour d’être un peu insoumis. » Guillaume Lacroix, le président du Parti radical de gauche (PRG) a annoncé ce 2 mai que son parti, qui a longtemps travaillé de près avec le Parti socialiste (PS), ne participerait pas cette fois à l’union de la gauche en vue des législatives. Le comité exécutif national du PRG s’est prononcé ce dimanche à plus de 90 % en faveur de candidatures indépendantes.
France Bleu - Accord LFI/EELV : quels sont les compromis trouvés par les deux camps ?
La France insoumise et Europe Ecologie - Les Verts ont conclu un accord historique dans la nuit de dimanche à lundi en amont des élections législatives (12-19 juin). Cette alliance n'a pu se faire qu'à l'issue de négociations où chaque camp a fait des compromis.
Fabien Roussel s’est dit prêt à temporiser sur le nucléaire pour favoriser un accord avec la formation mélenchoniste. Les Verts et LFI ont conclu leur alliance, au prix d’un certain flou sur l’Europe.
L’Europe, le nucléaire, les circonscriptions. Dans cet ordre ou dans un autre, trois sujets principaux ont occupé, le 1er et le 2 mai, les partis de gauche engagés dans des négociations avec La France insoumise afin de présenter un programme commun et un front uni aux élections législatives.
Des cadres du parti socialistes ne goûtent guère les négociations en cours avec la France insoumise. Des élus à la forte implantation locale veulent préparer l'après et craignent d'être absorbé par les insoumis.Un accord qui ne passe pas. Alors que la France insoumise continue les discussions avec le Parti socialiste en vue des législatives avec Olivier Faure à la manœuvre, des ténors du parti à la rose ne goûtent guère cette probable alliance.
Ministre sous la présidence de François Hollande et toujours maire du Mans, le socialiste Stéphane Le Foll fustige une possible alliance entre le PS et la France insoumise
Lyon Capitale - Législatives : accord EELV - FI, les dessous de l'alliance à Lyon
La France Insoumise et EELV ont signé un accord pour les prochaines élections législatives (prévues les 12 et les 19 juin prochains). A Lyon, les écologistes seront présents dans 3 circonscriptions sur 4.
Tard, dimanche soir, La France insoumise et EELV ont signé un accord pour les prochaines élections législatives, autour d’une bannière commune "Nouvelle union populaire écologique et sociale".
Rue 89 - Législatives : l’union de la gauche coince à Villeurbanne et Vénissieux
La France Insoumise et Europe-Ecologie-les Verts ont réussi à s’entendre pour les législatives. Le parti socialiste et le parti communiste poursuivent les négociations au niveau national pour faire partie de cette nouvelle union de la gauche. Comme on pouvait s’y attendre, sur les circonscriptions jugées « gagnables », ça crispe, autour de Villeurbanne et de Vénissieux.2 mai
Les négociations doivent reprendre, lundi 2 mai, entre le parti de Jean-Luc Mélenchon, le Parti socialiste et le Parti communiste
Après plusieurs jours de discussions, La France insoumise et Europe Ecologie-Les Verts ont abouti, dans la nuit de dimanche à lundi 2 mai, à un accord en vue des élections législatives, sous la bannière de "Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale". Une centaine de circonscriptions, sur 577 au total, sont ainsi réservées aux candidats écologistes, en attendant de possibles alliances supplémentaires avec le Parti socialiste et le Parti communiste.
UNION Les deux formations souhaitent notamment que Jean-Luc Mélenchon devienne Premier ministre. LFI et EELV espèrent maintenant s’entendre rapidement avec le PS et le PCF
Sur le chemin de l’union des gauches pour les législatives, un premier grand pas a été fait dans la nuit de dimanche à lundi. La France insoumise et Europe Ecologie-Les Verts (EELV) ont en effet conclu un accord historique pour les scrutins des 12 et 19 juin, tandis que les négociations avancent avec le PS et le PCF.
Les négociations entre le PS et La France insoumise au sujet d’un éventuel accord en vue des législatives ont été suspendues vendredi. Le premier secrétaire du Parti socialiste s’est à nouveau dit favorable à un accord, dimanche, tout en temporisant.
Le Point - Législatives : « Les conditions d’EELV sont acceptées », dit Mélenchon
Lors du défilé du 1er Mai, le leader de LFI a assuré qu’un accord avec les partis de gauche pourrait bientôt aboutir. Puis il s’est affiché avec Olivier Faure du PS.
Alors que les négociations patinent de tous les côtés, les sondeurs s'accordent à dire qu'une union des principaux partis de gauche les placerait largement en tête des intentions de vote au premier tour, même dans l'hypothèse d'une union similaire du côté de l'extrême droite.
1er mai
Le chef de file des Insoumis, qui s'exprimait avant le départ du cortège du 1er-Mai, est confiant dans l'aboutissement d'une union de la gauche en vue des législatives.
Olivier Faure à Questions Politiques en vidéo
Alors que les socialistes avaient interrompu vendredi les discussions avec les insoumis pour arriver à un accord dans le cadre des élections législatives, celles-ci reprendront dimanche, selon le Premier secrétaire du Parti socialist
L'Obs - L’ultimatum de Mélenchon pour un accord à gauche d’ici à la nuit prochaine
Jean-Luc Mélenchon a pris la parole lors de la manifestation parisienne du 1er-Mai, place de la République, dans un contexte particulier de négociations difficiles pour la gauche afin de parvenir à un accord en vue des législatives.
Olivier Faure, premier secrétaire du PS et député de Seine-et-Marne, est l'invité de « Questions politiques » ce dimanche. Une émission présentée par Thomas Snegaroff avec Carine Bécard (France Inter), Nathalie Saint-Cricq (France TV) et Francoise Fressoz (Le Monde).
IFOP - Balises d’opinion #180 – Les attentes des Français à l’égard des élections législativesMoins d’une semaine après le second tour de l’élection présidentielle, l’Ifop a réalisé pour Sud radio une enquête sur les attentes des Français à l’égard des élections législatives. Qualifiée symboliquement de « troisième tour » de la présidentielle, les Français se positionnent pour la prochaine législative majoritairement en faveur d’une majorité à l’Assemblée nationale divergente de celle d’Emmanuel Macron, en vue de lui imposer une cohabitation (67%), soit un résultat stable depuis le jour de son élection (-1 pt). Cette volonté d’entraver la liberté d’action du président fraîchement réélu est d’autant plus marquée du côté des électeurs ayant voté au premier tour pour Éric Zemmour (93%), Marine Le Pen (90%) et Jean-Luc Mélenchon (85%). En revanche, les électeurs d’Emmanuel Macron se positionnent en faveur de la majorité présidentielle (83%).
AOC - Législatives : la gauche peut-elle prendre le pouvoir ? Par Alessio Motta, Sociologue
À gauche, l’enthousiasme pour le « troisième tour » est là, mais a-t-on vraiment une chance de voir survenir une cohabitation ? Une projection décline quatre scénarios des législatives en fonction d’une union des gauches et de la mobilisation des jeunes et des classes populaires.
MélenchonPremierMinistre ? À gauche, l’enthousiasme pour le « troisième tour » est là, mais a-t-on vraiment une chance de voir survenir une cohabitation ? Après les stratégies incantatoires et la défaite de la présidentielle, il est temps de s’appuyer sur une réflexion rationnelle pour maximiser le pouvoir de la gauche dans l’Assemblée nationale qui sera élue en juin. Ce pouvoir dépendra bien entendu du nombre de sièges obtenus (une soixantaine de députés peuvent déposer une motion de censure ou saisir le Conseil constitutionnel d’un texte avant sa promulgation, 185 peuvent demander l’organisation d’un référendum et 289 permettent de gouverner).
Sur la base des rapports de forces de la présidentielle, le « bloc de gauche » apparaît en capacité de briguer les sièges de députés dans près de 300 circonscriptions.
C’est l’un des grands enseignements de l’élection présidentielle : le « bloc » des voix de gauche a pesé presque autant au premier tour (31,95 %) que les deux autres « blocs » de droite (35,76 %) et d’extrême droite (32,29 %). Nous avons rapporté les scores obtenus par chacun de ces grands ensembles aux 577 circonscriptions du pays, de façon à dessiner la carte des rapports de forces politiques et idéologiques à la veille des législatives, en additionnant les résultats obtenus par les douze candidats à l’élection présidentielle : le « bloc de gauche », constitué du total des voix des six candidats de gauche (Mélenchon, Jadot, Roussel, Hidalgo, Poutou, Arthaud) ; le « bloc de droite » (Macron, Pécresse, Lassalle) ; et le « bloc d’extrême droite » (Le Pen, Zemmour, Dupont-Aignan).
(DES)UNION Le PCF demande la tenue d'une réunion commune avec le PS, EELV et le NPA
Le PCF constate que « les propositions de La France insoumise n’ont pas permis à cette heure » de trouver un accord pour les législatives de juin, et propose des candidats en plus de leurs députés sortants, samedi dans une déclaration transmise à l’AFP.
« Après plusieurs jours d’échange avec nos partenaires, nous constatons que les propositions de La France insoumise qui a la responsabilité première de permettre ce rassemblement n’ont pas permis à cette heure » un accord, écrit le comité exécutif national du parti.
Les négociations pour une coalition électorale ont été suspendues côté PS après que plusieurs figures socialistes ont dénoncé un rapprochement "inacceptable", synonyme de "mort" pour leur parti.
Le dirigeant de La France insoumise déplore, dans un entretien avec le « Journal du dimanche », que ses partenaires politiques, avec qui il négocie une étiquette commune aux législatives, se « laissent absorber par leurs enjeux internes ».
Huffington Post - Législatives: Mélenchon répond à Hollande, ce "has been"
Le troisième homme de la présidentielle se dit "optimiste" quant à un accord à gauche entre la France insoumise, EELV, le Parti socialiste et le PCF... malgré les obstacles.
30 avril
AOC - Législatives : la gauche peut-elle prendre le pouvoir ? Par Alessio Motta, Sociologue
À gauche, l’enthousiasme pour le « troisième tour » est là, mais a-t-on vraiment une chance de voir survenir une cohabitation ? Une projection décline quatre scénarios des législatives en fonction d’une union des gauches et de la mobilisation des jeunes et des classes populaires.
DIRECT France Info - Législatives 2022 : les négociations continuent en vue d'une union à gauche
Le député La France insoumise de Seine-Saint-Denis insiste sur le fait que négocier avec "un 'nouveau Parti socialiste' ne peut pas se faire en deux réunions".
"On a bon espoir que ce week-end" les négociations finissent "par se conclure avec Europe Écologie-Les Verts, le Parti communiste, le Parti socialiste et pourquoi pas le NPA", affirme samedi 30 avril sur franceinfo Éric Coquerel, député La France insoumise de Seine-Saint-Denis. Il soutient que les discussions menées entre les partis de gauche en vue des élections législatives en juin "avancent bien".
Le chef de file de la France Insoumise n'écarte pas de s'engager lui-même dans cette bataille dans sa circonscription de Marseille.
C'est une entrée en campagne avec tambour et trompette. Dans une interview au JDD , Jean-Luc Mélenchon lance sa conquête de Matignon. Lui qui demande aux Français de «l'élire premier ministre» et de lui donner une majorité à l'Assemblée nationale lors des prochaines élections législatives, prévues les 12 et 19 juin. Si l'ancien candidat à la présidentielle respecte l'issue du scrutin et reconnaît la victoire d'Emmanuel Macron, il n'entend pas pour autant rester les bras croisés contre ce qu'il appelle «la radicalisation antisociale» du président.
Alors que les discussions entre la France Insoumise et le Parti socialiste ont été suspendues, vendredi 29 avril, huit maires socialistes de grandes villes, dont Nathalie Appéré à Rennes, ont fait part de leur soutien au rassemblement pour les législatives, mais en réaffirmant leur « attachement profond à l’idée et à la construction européennes ».
A l’issue d’une réunion qui s’est tenue vendredi matin, le PS a finalement suspendu les négociations avec LFI après avoir communiqué sur un rapprochement.
La gauche plurielle des années Jospin est-elle sur le point de ressusciter sous la bannière de La France insoumise (LFI) ? Dans une lettre de quatre pages communiquée vendredi 29 avril, le Parti socialiste (PS) a annoncé qu’il souscrivait aux propositions de LFI en vue d’un accord pour les élections législatives, avant finalement de suspendre les négociations à la mi-journée.
"Ce que demandent Jean-Luc Mélenchon et l'Union populaire, c'est en réalité qu'on se range derrière leur bannière", estime Hélène Geoffroy.
La maire PS de Vaulx-en-Velin, dans la banlieue de Lyon (Rhône), demande vendredi 29 avril sur franceinfo "un vote des militants socialistes avant toute ratification d'un accord" avec La France insoumise en vue des élections législatives. Après sa lettre écrite au premier secrétaire du PS, qu'elle accuse de "soumission", Hélène Geoffroy dénonce le "sauve-qui-peut général" et les "nombreux reniements" demandés par LFI.
La présidente de la Région Occitanie prend ses distances avec les instances nationales du Parti Socialiste après l'annonce d'un éventuel accord entre son parti et celui de Jean-Luc Mélenchon. Elle cite l'ex-Président du conseil Pierre Mendès-France et figure emblématique et historique de la gauche en France pour marquer sa différence.
Europe 1 - Pourquoi les socialistes se déchirent-ils autour de la question de l'union de la gauche ?
Rien ne va plus au Parti socialiste. Alors qu’Olivier Faure, le Premier secrétaire tente d’obtenir un accord législatif avec les autres formations de gauche, il est menacé par plusieurs frondes. Carole Delga et Anne Hidalgo, elles, refusent tout accord avec Jean-Luc Mélenchon et souhaitent empêcher l'union aux législatives.
La déclaration de 7 maires socialistes - Nathalie Appéré (maire de Rennes), Benoît Arrivé (maire de Cherbourg-en-Cotentin), Olivier Bianchi (maire de Clermont-Ferrand), Mathieu Klein (maire de Nancy), Nicolas Mayer-Rossignol (maire de Rouen), Johanna Rolland (maire de Nantes) et Cédric Van Styvendael (maire de Villeurbanne)
Regards - « On ne fait pas campagne pour Mélenchon mais pour un front populaire victorieux »
Les discussions à gauche se poursuivent autour de l’Union populaire en vue d’un accord aux législatives. Quelle place pour les communistes, partenaires historiques de Jean-Luc Mélenchon ? Guillaume Roubaud-Quashie, porte-parole de Fabien Roussel et membre de l’exécutif national du PCF, est l’invité de #LaMidinale.
Marianne - Bernard Poignant : "Amis socialistes, n'installez pas Jean-Luc Mélenchon à Matignon"
Bernard Poignant, ancien conseiller de François Hollande et ancien maire de Quimper, estime que le programme du chef de file de la France Insoumise est incompatible avec les positions pro-européennes et atlantistes des socialistes et que ceux-ci ne doivent pas se compromettre dans une alliance avec Jean-Luc Mélenchon aux élections législatives.
En vidéo
29 avril
Le live du Monde - Le Parti socialiste suspend les négociations avec La France insoumise, des discussions en cours avec EELV et le NPA : retrouvez l’actualité politique du vendredi 29 avril
La délégation du Parti socialiste a « suspendu », vendredi à la mi-journée, les négociations avec les « insoumis » en vue d’un accord aux législatives, demandant la « garantie » que le mouvement de Jean-Luc Mélenchon « rompe avec toute logique hégémonique ».
France Info - Législatives : le PS suspend les négociations avec LFI et attend plus de "pluralité"
Le Parti socialiste souhaite que La France insoumise "rompe avec toute logique hégémonique".
La délégation du Parti socialiste a "suspendu" vendredi 29 avril à la mi-journée les négociations en cours avec La France insoumise en vue d'un accord aux législatives, a écrit la direction du PS dans un message interne, dont franceinfo a eu copie.
Public Sénat - Plusieurs partis de gauche créent la Fédération de la Gauche Républicaine
La Gauche Républicaine et Socialiste, le MRC, les Radicaux de gauche, et des soutiens d’Arnaud Montebourg créent la Fédération de la Gauche Républicaine. L’Engagement, parti de l’éphémère candidat à la présidentielle, aurait retiré sa participation quelques minutes après l’annonce de la création de la fédération.
Reporterre - Législatives : Insoumis et socialistes se jaugent, les Verts hésitent
Les négociations pour les législatives entre les Insoumis et les socialistes avancent. Mais elles sont bloquées avec les Verts, qui craignent d’être « invisibilisés » au Parlement.
TV5 Monde - Législatives en France : en quête d'un accord à gauche
Un accord entre La France insoumise et ses partenaires PS et EELV en vue des législatives du mois de juin semblait se dessiner vendredi à l'approche de la date butoir. Mais la course d'obstacles n'est pas terminée, notamment avec les socialistes qui ont suspendu leurs échanges.
Le communiqué du PS sur les discussions avec LFI
Le Monde - Législatives 2022 : les négociations avancent entre le PS, EELV et LFI, le live
Le PS rejoint les conditions de LFI sur plusieurs points du programme de « l’avenir en commun ». De son côté, Julien Bayou a annoncé qu’un « accord est en vue » entre les écologistes et le parti de Jean-Luc Mélenchon pour les élections des 12 et 19 juin.
« La discussion ne fait que réellement commencer », prévient le Parti socialiste
Dans un communiqué diffusé vendredi matin annonçant sa position sur les propositions de La France insoumise, la direction du PS précise que « le texte n’est en aucun cas un accord ».
Le Parti socialiste, le Parti communiste, les écologistes et les Insoumis tentent de sceller un accord pour présenter des candidatures communes aux législatives.
C'est une première et importante étape de passée. Le Parti socialiste a indiqué vendredi 29 avril - dans un communiqué que Le Figaro a pu consulter - qu'il actait des points de convergence avec La France insoumise en vue des élections législatives des 12 et 19 juin prochains. «Faisons la démonstration de notre sens des responsabilités», a déclaré le parti. Une rencontre entre les deux formations politiques doit se tenir dans la matinée.
Dans un document rendu public ce vendredi matin, le PS ouvre la voie à un accord en vue des législatives avec LFI en validant les principaux points programmatiques du mouvement de Jean-Luc Mélenchon.Augmentation du smic à 1 400 euros nets par mois, retraite à 60 ans, planification écologique, VIe République mais aussi non respect de «certaines règles» européennes : la direction du Parti socialiste annonce vendredi soutenir les principales propositions du programme de la France insoumise en vue d’un accord aux législatives. Les discussions doivent se poursuivre dès vendredi matin.20 minutes - Législatives 2022 : L’Europe « à la carte », est-ce « la fin de l’UE » comme le dit Yannick Jadot ?FAKE OFF La désobéissance aux traités européens est devenue un point de friction entre La France insoumise et l’ex-candidat à la présidentielle d’Europe-Ecologie Les-Verts
L’Union européenne sera-t-elle le point irréconciliable qui empêchera un accord entre La France insoumise et Europe-Ecologie-Les-Verts ? Sur France Inter, mardi 26 avril, Yannick Jadot a expliqué pourquoi il ne pouvait pas soutenir la désobéissance civile aux traités de l’UE, portée par le parti de Jean-Luc Mélenchon.
Le secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts, Julien Bayou, était l'invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 29 avril au matin. Il est notamment revenu sur les discussions actuellement en cours avec LFI, en vue des LégisliativLe secrétaire national d’EELV estime qu’un accord avec LFI « est en vue » pour les législatives de juin 2022. Il pourrait être officialisé ce vendredi 29 avril.
« J’ai bon espoir que ces négociations aboutissent dans les heures qui viennent et pourquoi pas un 1er-Mai commun en soutien aux syndicats, contre cette réforme (des retraites) à 65 ans. Pourquoi pas une bannière commune l’Union populaire écologiste », a-t-il avancé sur France 2, au moment même où la direction du Parti socialiste annonçait avoir souscrit aux propositions du programme de LFI en vue d’un accord aux législatives.
Dans un document de quatre pages, la direction du PS formule ses propositions pour trouver un accord à gauche pour les législatives. Propositions qui consistent en réalité à se ranger derrière le programme porté par le mouvement de Jean-Luc Mélenchon.Dans un communiqué publié ce vendredi 29 avril, la direction du PS répond aux propositions de La France insoumise auxquelles elle souscrit, tout en ajoutant des propositions supplémentaires.
Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, était l'invité de Dimitri Pavlenko vendredi sur Europe 1. Il a réagi à l'annonce ce même jour du Parti socialiste de souscrire aux propositions de la France insoumise en vue d'un accord aux législatives. "Le travail n'est pas fini", mais "c'est une discussion sérieuse".
Presque immédiatement après la publication des propositions du PS pour les législatives, très proches des positions de LFI, la présidente de la région Occitanie a réagi sur les réseaux sociaux en citant un grand nom de la gauche française.
Premier secrétaire fédéral du Parti socialiste de la Gironde, Thierry Trijoulet assume sa volonté de "travailler à une coalition avec La France insoumise". "Il faut accepter effectivement le côté leader de Jean-Luc Mélenchon sur la prochaine séquence des législatives".
RTL - Législatives 2022 : crispation autour du parachutage du gendre de Mélenchon à Villeurbanne
À Villeurbanne, Jean-Luc Mélenchon tente de parachuter son gendre pour les législatives et souhaite une union avec les socialistes.
Lors d’une conférence de presse pour lancer officiellement sa campagne pour les législatives, le Rassemblement national a annoncé la candidature de Marine Le Pen dans le Pas-de-Calais. De leur côté, les Insoumis et le mouvement de Benoît Hamon ont annoncé avoir conclu un accord. Revivez notre direct consacré à l’actualité politique de ce jeudi 28 avril 2022.
Invité de notre matinale, Fabien Roussel est revenu sur les difficultés rencontrées par les négociations actuelles entre les forces de gauche en vue de construire une coalition pour les élections législatives. Le secrétaire national du PCF propose une réunion « à quatre », mais veut que « chacun puisse se retrouver » dans le compromis trouvé.
28 avril
Sud Ouest - Négociations LFI-PS pour les législatives : « Mélenchon tient sa revanche »
En ouvrant dans une position de force des négociations avec le Parti socialiste, « Jean-Luc Mélenchon tient sa revanche », « mais le PS n’est pas mort pour autant », relève le politologue Rémi LefebvreEn ouvrant dans une position de force avec les Insoumis des négociations avec le Parti socialiste en vue des prochaines élections législatives, « Jean-Luc Mélenchon tient sa revanche », « mais le PS n’est pas mort pour autant », relève le politologue Rémi Lefebvre, spécialiste de la gauche.
L'Huma - Législatives. Jean-Luc Mélenchon : « La lutte reprend : on peut conquérir le pouvoir »
Le candidat FI, qui a réuni 22 % des voix au premier tour de la présidentielle, appelle la gauche à bâtir une « fédération » pour remporter la majorité aux scrutins des 12 et 19 juin.
Dans l’entre-deux-tours, le candidat de l’Union populaire a lancé un appel à faire des élections législatives le « troisième tour » de la présidentielle et à l’« élire premier ministre ». Marine Le Pen désormais battue, Jean-Luc Mélenchon, qui fait « le pari qu’il n’y aura pas de prime au président si mal élu », estime nécessaire d’« unifier le maximum de forces » pour l’emporter. Alors qu’un accord est en cours de négociation à gauche (lire ici), il détaille les objectifs de la France insoumise.
Le secrétaire national d’Europe Ecologie - Les Verts, Julien Bayou, était l’invité de France Info mercredi 27 avril. Conscient de la défaite des écologistes après les élections présidentielles, le soutien de Yannick Jadot a tenu à fixer les exigences de son parti en cas d’union de la gauche pour les élections législatives.
L'ancien candidat communiste invite les différents partis à se rencontrer au plus vite.
Au tour de Fabien Roussel de faire entendre ses doutes. Alors que les négociations se poursuivent entre les différentes forces de gauche en vue des élections législatives, l'ancien candidat communiste a fait part de ses réserves sur le plateau de Public Sénat, jeudi 28 avril.
Socialistes, écologistes, Insoumis et communistes multiplient les tentatives afin de trouver un accord pour les législatives en juin. Jeudi 28 avril, le maire socialiste Cédric Van Styvendael de Villeurbanne, dans la Métropole de Lyon, s'inquiète dans Lyon Capitale du probable parachutage du conseiller régional LFI, Gabriel Amard, sur la 6e circonscription du Rhône.
Marianne - Législatives : les Insoumis sortent les rames pour défendre l’investiture de Taha Bouhafs
Condamné pour avoir insulté « d’Arabe de service » une policière, le journaliste et militant devrait être candidat pour la France Insoumise aux législatives, a contrario de la ligne prônée par Jean-Luc Mélenchon. Le leader Insoumis avait déclaré souhaiter rendre inéligibles les citoyens sous le coup d'une condamnation de justice.
C’est peut-être le nouveau boulet du « bloc populaire ». Taha Bouhafs est pressenti pour être investi candidat aux élections législatives de juin prochain sous les couleurs de la France Insoumise à Vénissieux (Rhône). Un probable parachutage pour cet Isérois, qui fait déjà couler beaucoup d’encre.
L’ancien chef de l’Etat a plaidé jeudi matin sur Franceinfo pour « que cet accord soit revu ou repoussé, de manière que le Parti socialiste puisse, avec ses partenaires écologistes et communistes, envisager une autre union. »
Alerte rouge pour le parti à la rose. Après la débâcle d’Anne Hidalgo au premier tour de l’élection présidentielle, l’avenir du Parti socialiste n’a rien d’assuré. Les élections législatives à venir, prévue pour les 12 et 19 juin, vont s’avérer décisives pour sa survie.
Tandis que Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise (LFI) sont arrivés en tête à gauche, deux lignes s’opposent au sein du PS : faut-il suivre LFI et s’y unir pour les législatives, quitte à abandonner certains points programmatiques du parti ou, au contraire, affirmer sa différence avec cette partie de la gauche et tenter de convaincre les électeurs sur le terrain ?
L’ancien président socialiste plaide pour un rassemblement circonscrit aux écologistes et aux communistes, excluant tout rapprochement avec les insoumis de Jean-Luc Mélenchon.Les 21,95 % obtenus par Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle ont poussé beaucoup de dirigeants à gauche à revoir leur avis sur le leader insoumis. De «complaisant avec les dictateurs» et notamment Vladimir Poutine, le leader insoumis est devenu fréquentable pour les directions socialiste et écologiste qui planchent (avec plus ou moins de difficulté) sur un accord en vue des législatives. François Hollande, lui, ne semble pas avoir bougé d’un iota sur le député des Bouches-du-Rhône. Invité de France info ce jeudi, l’ancien président de la République a rappelé - sans trop le citer - qu’il n’était toujours pas fan de son ancien camarade. -
Dimanche 1er mai, Olivier Faure était l'invité de « Questions politiques » sur France Inter
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Communiqué de presse sur les discussions avec LFI
Communiqué de presse
– Vendredi 29 avril 2022
Le 20 avril dernier, le Conseil national du Parti socialiste a donné mandat à sa direction pour engager des discussions sans exclusive avec ses partenaires dans le cadre des élections législatives des 12 et 19 juin : en premier lieu le Parti communiste, Europe Écologie-Les Verts et La France insoumise, à laquelle le résultat de l’élection présidentielle confère une responsabilité particulière dans la construction d’un rassemblement large de la gauche.
Nous sommes convaincus qu’un rassemblement peut se bâtir sur un programme partagé pour construire une alternative sociale et écologique globale à la politique néolibérale d’Emmanuel Macron.
L'Union populaire a mis douze marqueurs en discussion en vue de parvenir à un accord. Dans un état d’esprit de dialogue constructif, nous avons fait le choix d’y répondre, en nous appuyant sur notre projet défendu pour l’essentiel par notre candidate. Nous avons également fait le choix d’ajouter à ces douze marqueurs nos propres propositions, celles que nous souhaitons inclure dans nos échanges.
Le texte n’est en aucun cas un accord. Il valorise des convergences, sans cacher nos différences, notamment sur la question européenne. Il est une contribution aux discussions en vue de rassembler la gauche et les écologistes autour d’un socle de propositions. La discussion ne fait que réellement commencer.
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Les gauches vers les législatives du 22 au 28 avril
Baromètre d’intentions de vote aux élections législatives de 2022 – Vague 45
28 avril
Des délégations du PS et de LFI se sont rencontrées ce mercredi au siège des insoumis, pour discuter d'un éventuel accord en vue des législatives.Les tractations sont entrées dans le vif à gauche pour négocier un éventuel accord en vue des législatives des 12 et 19 juin. Ce mercredi matin, socialistes et insoumis se sont rencontrés au siège de La France insoumise (LFI). Rencontre à l'issue de laquelle Manuel Bompard, négociateur en chef des insoumis, a déclaré qu'il n'y avait semble-t-il "pas de points insurmontables.
Huffington Post - François Hollande étrille un accord LFI-PS mortifère et "inacceptable"
Pour l'ancien président socialiste, un accord du PS avec la France Insoumise "met en cause des principes qui sont les fondements de l'engagement socialiste".
L'ancien président de la République, ex-premier secrétaire du Parti socialiste, estime sur franceinfo qu'un accord avec La France insoumise "met en cause des principes mêmes qui sont les fondements de l'engagement socialiste
L'ancien ministre de gauche Jean-Pierre Chevènement a lancé mercredi un nouveau mouvement politique baptisé Refondation Républicaine, dans l’idée de soutenir Emmanuel Macron.
Ouest France - Législatives. « Les gauches ne sont pas irréconciliables », estime Olivier Faure
Dans un entretien au journal Le Figaro, le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure justifie sa volonté de rassemblement à gauche avec La France insoumise en vue des élections législatives, estimant que « les gauches ne sont pas irréconciliables ».
Public Sénat - Législatives : Julien Bayou dénonce le « poker menteur » de LFI
Les discussions entre EELV et LFI pour les législatives, d’abord bien parties, se tendent ces dernières heures. « Nous croyons qu’il est encore possible d’arriver à un accord », affirme cependant le numéro 1 d’EELV, Julien Bayou.
Orange - Législatives: LFI ouvre des tractations historiques mais ardues avec le PS
"Pas de points insurmontables": les tractations historiques entre La France insoumise et le Parti socialiste ont démarré mercredi par une rencontre "positive" selon les protagonistes, contrastant avec les tensions stratégiques et de fond qui continuent de perturber les discussions entre Insoumis et écologistes.
"On n'avait pas l'impression de discuter avec le même PS qu'il y a deux, trois ans", a rapporté à la presse le négociateur en chef de LFI Manuel Bompard, qui a par ailleurs entamé d'autres discussions bilatérales depuis plus d'une semaine avec EELV, le PCF et le NPA.
La France insoumise demande par ailleurs « de la clarté » à Europe Ecologie-Les Verts dans les négociations bilatérales, à l’approche des élections législatives.
L’accord n’est pas atteint, mais les discussions commencent sous de bons auspices. Les tractations entre La France insoumise (LFI) et le Parti socialiste (PS) ont débuté mercredi 27 avril par une rencontre « positive », selon les protagonistes, contrastant avec les tensions stratégiques et de fond qui continuent de perturber les discussions entre « insoumis » et écologistes.
Les partis d’opposition se concentrent sur la prochaine échéance électorale et s’activent pour dessiner leur stratégie. Quels sont les enjeux concrets des élections législatives ? Ce scrutin peut-il changer la donne politique ?
Après l’élection présidentielle, place à la bataille des législatives. Depuis l’annonce de la victoire d’Emmanuel Macron (58,54 %) au second tour face à Marine Le Pen (41,46 %), dimanche 24 avril, les tractations se multiplient. A gauche, le candidat de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, arrivé en troisième position au premier tour, avec 21,95 % des voix, appelle au rassemblement autour de son programme pour le scrutin des élections législatives, les 12 et 19 juin.
Huffington Post - Législatives: EELV ne veut pas du nom "Union Populaire" en cas d'accord avec LFI
Désaccord sur le nom du front commun, craintes écologistes sur le nombre de circonscriptions... Julien Bayou a joué la "transparence" sur les négociations en cours avec la France Insoumise.
- Tout reste à faire entre EELV et LFI, à commencer par trouver un nom qui fasse consensus. Écologistes et insoumis peinent à s’entendre sur un éventuel accord en vue des législatives, a-t-on compris à l’issue de la conférence de presse organisée ce mercredi 27 avril par Julien Bayou pour “faire transparence sur les négociations en cours”.
Le Parisien Législatives : les négociations entre LFI et les écologistes au point mort
Les discussions auraient bien avancé concernant les éléments programmatiques, mais elles sont bloquées par le peu de circonscriptions que les Insoumis veulent laisser aux Verts.
Ce n’est pas un clash mais ça y ressemble. Pourtant engagées dès le 21 avril, les discussions entre la France insoumise et les écologistes sont au point mort. « Nous croyons possible d’arriver à un accord mais c’est à LFI de prendre l’initiative d’une reprise des discussions. Car être leader ne donne aucun droit mais que des devoirs », a lancé ce mercredi 27 avril Julien Bayou, qui dénonce la « volonté hégémonique » des Insoumis.
Huffington Post - Législatives 2022: Bayou assume éviter des sujets de fond avec LFI
Le patron d'EELV estime que “l’international n’est pas vraiment du domaine de l’Assemblée", à l'heure où son parti discute d'un accord pour les élections législatives avec la France insoumise. Mais il fixe une ligne rouge sur l'Europe.
- “LFI continue de dire ça?” Julien Bayou n'est pas tout à fait au point sur le programme des Insoumis. Le secrétaire national d’Europe Écologie Les Verts explique, ce mercredi 27 avril, “prendre acte” des différences de vue avec la France insoumise sur les sujets internationaux. Quitte à en découvrir certaines en direct.
Huffington Post - La première rencontre entre PS et LFI pour les législatives "constructive"
Manuel Bompard, représentant LFI et le porte-parole du PS Pierre Jouvet ont salué des discussions "positives".
Il n’existe “pas de points insurmontables” pour négocier un accord aux législatives de juin, ont salué, ce mercredi 27 avril, La France insoumise et le Parti socialiste à l’issue de leur première rencontre au siège du mouvement de Jean-Luc Mélenchon.
“On n’avait pas l’impression de discuter avec le même PS qu’il y a deux-trois ans”, a rapporté à la presse le négociateur en chef de LFI Manuel Bompard, qui a par ailleurs entamé d’autres discussions bilatérales depuis plus d’une semaine avec EELV, le PCF et le NPA.
La France insoumise a démarré des tractations avec le Parti socialiste, pour les législatives de juin. « On n’avait pas l’impression de discuter avec le même PS qu’il y a deux-trois ans », a jugé le négociateur en chef de LFI Manuel Bompard,
Alors que le PS et La France insoumise entament des discussions dans la matinée en vue des élections législatives, Jean-Christophe Cambadélis, ancien Premier secrétaire du Parti socialiste, estime sur franceinfo que les gauches ne sont pas "fongibles".
Si La France insoumise parvient à ses fins dans les négociations en vue des législatives, cela signerait la fin de la gauche europhile et libérale. Pas sûr que les électeurs qui ont voté pour le leader insoumis pour faire barrage à Le Pen s’y retrouvent.Les tractations en vue des Législatives vont bon train. Le Rassemblement national se laissera-t-il convaincre par Reconquête! ? La France insoumise fera-t-elle une place aux écologistes, aux communistes ou aux socialistes. Découvrez ce qu'auraient représenté les différentes coalitions si elles s'étaient faites avant le premier tour de la Présidentielle.
27 avril
Le Figaro - Critiqué sur un éventuel accord avec LFI, Faure répond à ses opposants: «Partez»
Le premier secrétaire du PS Olivier Faure, critiqué mardi 26 avril au soir lors d'un bureau national par le courant minoritaire du parti, sur sa tentative d'union avec LFI pour les législatives, a invité ceux qui pensent «qu'il n'y a plus rien à faire» à partir, a-t-on appris de plusieurs sources. «Si vous pensez que le PS est mort, qu'il n'y a plus rien à faire, que vous n'appartenez plus à la gauche, alors partez. Rejoignez La République en marche. Sinon restez et battez-vous avec nous. Ça nous changera», a déclaré Olivier Faure, selon des propos rapportés confirmant une information du Figaro.
Elle n’a pas pu se faire avant le premier tour de la présidentielle. L’union de la gauche est-elle devenue envisageable pour les élections législatives ? Les Insoumis y sont ouverts mais posent leurs conditions. Les communistes sont partants. Chez le PS et les Verts, l’idée fait moins l’unanimité. Mais il n’y a plus trop le temps pour mégoter…
(DES)UNION Les discussions entre LFI, EELV et le PCF patinent, alors que le PS entre dans la danse
.... Second problème : la répartition des circonscriptions. EELV souhaite un « vrai » 20 %, Julien Bayou avançant que LFI ne propose que « 14,4 % des circonscriptions gagnables », ce que dément Manuel Bompard, qui assure offrir « 20 % des 165 circonscriptions de qualité ».
Les Echos - Législatives : Yannick Jadot jette un froid sur les négociations avec Jean-Luc Mélenchon
S'il se dit favorable à une coalition de gauche en vue des élections de juin, l'ancien candidat écologiste à l'Elysée a affirmé ce mardi qu'une telle alliance ne « marcherait pas » si elle était dominée par le leader de La France insoumise. Des propos qui compliquent les négociations déjà tendues entre Les Verts et les Insoumis.
.... Outre les bisbilles programmatiques, le secrétaire général d'EELV, Julien Bayou, reproche aux Insoumis de ne leur céder que 14 % de circonscriptions considérées comme gagnables par la gauche, là où les écologistes en réclament 20 %.
Le candidat d’EELV a dit que les écologistes soutiendront le président réélu s’il « décide enfin d’agir pour le climat ». Ce relatif apaisement contraste avec les fermes garanties qu’il demande à LFI, en pleines négociations avant les élections législatives.
Désormais, il s’agit d’éviter la dilution. Fort de seulement 4,63 % des voix au premier tour de l’élection présidentielle, Yannick Jadot entend continuer à faire vivre les idées écologistes, un peu à l’étroit entre Emmanuel Macron, qu’il a critiqué vertement sur le sujet en janvier, et Jean-Luc Mélenchon, soucieux de fédérer les forces de gauche dans la perspective des élections législatives sans concéder grand-chose sur son programme.
Le Progrès - Rififi au PS : Hélène Geoffroy torpille Olivier Faure
À deux mois des législatives, les socialistes apparaissent une nouvelle fois divisés. Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin, a rédigé une lettre de reproches au premier secrétaire du parti Olivier Faure qui envisage un rassemblement avec La France Insoumise.
Alors que les négociations avancent entre les différentes formations de gauche pour sceller un accord en vue des législatives, des désaccords apparaissent. Notamment chez les ténors écolos.
Stéphane Le Foll estime que le parti socialiste "est mort, ce parti est fini". Il invite tous ceux qui veulent le reconstruire à se retrouver le 16 juillet prochain.
Julien Bayou s'est voulu apaisant lundi soir auprès de BFMTV, après ses critiques acerbes contre la campagne présidentielle de Yannick Jadot publiées dans la presse dans la journée.Les dissensions nées au sein d'Europe Ecologie - Les Verts après une présidentielle décevante - et un faible 4,63% des suffrages exprimés pour Yannick Jadot - se sont étalées au grand jour ce lundi dans la presse, via une révélation de L'Express. Ce sont les critiques de Julien Bayou, secrétaire national du mouvement, à l'égard de la campagne et du candidat, qui ont fuité hors de la boucle de messagerie interne où elles avaient d'abord été formulées samedi.
Ce mardi matin, Adrien Quatennens était invité d'Apolline de Malherbe sur le plateau de BFM-TV. Le député LFI a été notamment interrogé sur Taha Bouhafs, qui pourrait obtenir l'investiture du parti de Jean-Luc Mélenchon pour les prochaines législatives dans la 14e circonscription du Rhône, celle de Vénissieux notamment.
"Je crois qu'il est prévu de l'investir, oui", dégaine Adrien Quatennens, avant d'être appelé à s'exprimer sur les déboires judiciaires du journaliste-militant originaire d'Echirolles en Isère.
26 avril
Arrivé à la sixième place au premier tour de l'élection présidentielle, Yannick Jadot est sceptique sur le "troisième tour" proposé par Jean-Luc Mélenchon.
L’union, oui. Derrière celui qui a fini largement en tête, non. Voilà en substance le message passé par Yannick Jadot ce mardi 26 avril sur France Inter, au sujet des élections législatives, sur lesquelles misent les forces de gauche. Le candidat écolo à l’élection présidentielle a d’abord indiqué qu’il était pour une coalition “très ouverte” qui inclurait toutes les sensibilités “autour d’un projet” qui porte l’écologie et le social.
France Info - Législatives 2022 : La France Insoumise coordonne les tractations à gauche
Au lendemain de l'élection présidentielle, lundi 25 avril, Jean-Luc Mélenchon pose ses pions en vue des législatives. Plusieurs échanges ont d'ores et déjà lieu entre les partis de gauche et d'extrême gauche. Décryptage, avec le journaliste Serge Cimino, en direct du siège de La France Insoumise.
Le candidat de La France insoumise et de l'Union populaire fait miroiter la possibilité d'une cohabitation avec Emmanuel Macron pour mobiliser avant les élections législatives de juin. Une échéance que le Rassemblement national voit comme un "troisième tour" de la présidentielle.
Jusqu’à ces derniers jours, les dures attaques d’Anne Hidalgo et de Carole Delga contre Jean-Luc Mélenchon semblaient devoir empêcher une collaboration des deux forces de gauche.
Mercredi 27 avril aura lieu un rendez-vous qu’à gauche plus personne n’attendait plus. La France insoumise et le Parti socialiste ont chacun confirmé auprès du Monde, lundi, qu’ils se retrouveraient ce jour-là pour discuter de leurs points d’accord et de désaccord quant au programme politique, mais aussi de la possibilité d’un rapprochement pour les législatives.
Un sondage Harris Interactive pour Challenges donne une redistribution des rapports de force au détriment de LR, des communistes et des Verts.
C'est une première tendance à prendre avec beaucoup de pincettes. Quelques minutes après l'annonce de la victoire d'Emmanuel Macron dimanche soir, la plupart des oppositions ont donné le coup d'envoi de la bataille qui animera la vie politique dans les prochaines semaines : celle des législatives. Dans une première projection réalisée par Harris Interactive pour Challenges entre dimanche soir et lundi, la nouvelle Assemblée nationale pourrait bien accorder à Emmanuel Macron une victoire absolue.
.... Valérie Rabault regarde à présent vers les législatives. "Un combat s’engage". Elle croit "aux dynamiques" et ne veut pas parler de troisième tour concernant les élections de juin, comme le disent Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. "On reproche au régime présidentiel d'être trop vertical et d'être articulé autour d'une personnalité qui emporterait tout. Les législatives, c'est la capacité à faire en sorte que toutes les nuances, opinions et territoires puissent être représentées", estime-t-elle. "Je souhaite qu’il puisse y avoir une majorité de gauche, écologiste, socialiste, vous l’appelez comme vous voulez, la plus forte possible."
Manuel Bompard, député européen, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, dit sur franceinfo ne "rien attendre" d'Emmanuel Macron, estimant que ses promesses n'engagent "que lui".
Au lendemain de la réélection d'Emmanuel Macron à l'Elysée, Manuel Bompard, eurodéputé La France insoumise assure lundi 25 avril sur franceinfo que "si Marine Le Pen n'a pas gagné", c'est d'abord "parce qu'une majorité des électeurs de Jean-Luc Mélenchon" au premier tour n'a pas voté pour elle au second tour.
25 avril
L'Obs - Mélenchon après la réélection de Macron : « Le troisième tour commence ce soir »
Troisième du premier tour de l’élection présidentielle, le leader des « insoumis » Jean-Luc Mélenchon s’est rapidement exprimé après la réélection d’Emmanuel Macron.
« Le troisième tour commence ce soir », a réagi Jean-Luc Mélenchon ce dimanche 24 avril, dans une allocution après les résultats du second tour de l’élection présidentielle, qui a vu Emmanuel Macron être réélu avec 58,5 % des voix.
Les trois candidats de gauche perdants au premier tour Yannick Jadot, Anne Hidalgo et Fabien Roussel ont affirmé que « le pire » avait été évité avec la défaite de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle. Les trois ex-candidats appellent à l’union à gauche pour les législatives.
Au soir du second tour de la présidentielle ayant vu Emmanuel Macron l’emporter, les anciens candidats de gauche Yannick Jadot, Anne Hidalgo et Fabien Roussel ont tous trois affirmé que le « pire » avait été évité avec la défaite de Marine Le Pen et ont appelé à une union à gauche pour les législatives.
Du 20 au 24 avril
Le JDD - Au Parti socialiste, Olivier Faure sur un fil après la débâcle à la présidentielle
Malgré un résultat catastrophique à la présidentielle pour Anne Hidalgo, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure n’est pas véritablement remis en cause. Une paix qui semble aussi précaire que factice et qui ne devrait pas durer au-delà des législatives de juin.
Jusqu’à quand ? Depuis le soir du premier tour, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, bénéficie d’une sorte de microclimat. Alors que le PS et sa candidate, Anne Hidalgo , ont pris l’eau à la présidentielle, jusqu’à s’y noyer, lui ne semble pas être mouillé. Malgré une débâcle historique , au sein du parti, ceux qui demandent ouvertement sa tête restent très minoritaires. Certains rongent leurs freins. Car l’heure n’est pas aux règlements de compte mais au sauvetage de ce qui peut encore l’être.
Reporterre - EELV : « Nous avons envie de proposer un accord à gauche »
La défaite à peine avalée, les écologistes doivent déjà penser à l’avenir et aux législatives. Pour Alain Coulombel, porte-parole d’EELV, cette reconstruction implique une refonte de l’équipe dirigeante, et un accord avec LFI, le PC, voire le PS.
Économiste et porte-parole d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), Alain Coulombel mène la frange du parti la plus à gauche, appelée Le Souffle [1]. Favorable à un rassemblement en vue de la présidentielle, il avait été écarté de la campagne au mois de décembre.
Plusieurs figures d'EELV veulent un accord avec le mouvement de Jean-Luc Mélenchon lors des élections législatives en juin 2022.Vers un renversement d'alliance? En 2017, dans de nombreuses circonscriptions, EELV était allié au Parti socialiste lors des élections législatives. En juin 2022, les écologistes pourraient plutôt se tourner vers La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon, arrivé en troisième position lors du premier tour de l'élection présidentielle, loin devant Yannick Jadot et ses 4,6%.
A la Maison de la Chimie à Paris, où il réunissait les siens jeudi soir, le leader insoumis est apparu requinqué et prêt à jeter ses forces dans «la nouvelle campagne qui commence». Celle des législatives, qu’il compte mener main dans la main avec les autres formations de gauche.Gare à ceux qui l’avaient enterré trop vite. Jean-Luc Mélenchon, plus «combatif» que jamais, a encore des choses à dire et à faire. Loin d’être abattu après son échec au premier tour de la présidentielle, il est déjà remonté sur le ring jeudi soir. A la Maison de la Chimie à Paris, la soirée n’était «pas un meeting» mais bien «une conférence» devant plusieurs centaines de personnes.
Huffington Post - Législatives 2022: crispations au PS après la main tendue aux Insoumis
Le conseil national du Parti socialiste a entériné mardi 19 avril l'ouverture des discussions avec LFI en vue des législatives. Une position qui fait débat et pourrait bien achever le parti.
“Je n’ai jamais été sur la ligne de la direction et d’Olivier Faure. Ça ne va pas changer, a fortiori avec cette ligne qui consiste à dire qu’on va chercher un accord avec LFI”. Interrogé par Le HuffPost, Stéphane Le Foll, ancien ministre socialiste, est plus que critique sur éventuel accord stratégique entre le PS et LFI aux élections législatives de juin 2022.
La veille, le Conseil national du PS avait pourtant acté l’ouverture des discussions avec les Insoumis. Et ces derniers sont en position d’ouverture: la France Insoumise et Jean-Luc Mélenchon veulent peser sur les cinq années à venir. Le député des Bouches-du-Rhône se rêve Premier ministre, et ce, quel que soit le vainqueur de la présidentielle.
Dans un discours aux cadres de son parti mardi soir, le premier secrétaire a appelé toute la gauche, Insoumis compris, à «plus de hauteur de vue».
«La réalité, c'est quand on se cogne...» Ce mot de Jérôme Guedj, citant jacques Lacan, a pu illustrer mardi 19 avril au soir l'ambiance du Conseil national du PS. Durant plus de quatre heures, les cadres socialistes ont vidé leur sac après le score cataclysmique de leur candidate Anne Hidalgo le 10 avril (1,74%).
Le Télégramme - Le Parti socialiste vote pour un rassemblement avec LFI aux législatives
En vue des législatives, le conseil national du PS a adopté une résolution pour discuter avec toutes les formations de gauche, dont La France insoumise, arrivée en tête au premier tour de la présidentielle.
Le conseil national du Parti socialiste, sorte de parlement du parti, a adopté mardi soir une résolution proposant de discuter avec l’ensemble des forces de gauche, dont La France insoumise, pour trouver un accord aux législatives, a-t-on appris de sources concordantes. Il s’agit pour le PS d’un tournant majeur dans sa stratégie que d’envisager un accord avec le parti de Jean-Luc Mélenchon, a précisé un participant, même si pour l’instant LFI a indiqué ne pas vouloir discuter avec le PS, trop critique vis-à-vis de leur candidat pendant la campagne.
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PS - Deliveroo condamné, l’ubérisation acculée !
Deliveroo condamné, l’ubérisation acculée !
– Mercredi 20 avril 2022
Olivier Jacquin, secrétaire national aux Mobilités et Transports
Vincent Duchaussoy, secrétaire national au Travail, aux Nouvelles Formes de travail et à l'Emploi
Deliveroo et ses dirigeants viennent d’être condamnés pour travail dissimulé par le tribunal correctionnel de Paris. La reconnaissance de cette fraude est une étape majeure dans le combat pour les droits sociaux des travailleurs des plateformes numériques de travail et la lutte contre la « plateformisation » (autrement dit, l’ubérisation) toujours plus grande de notre société.
Depuis des mois, le Parti socialiste et ses parlementaires portent des propositions pour garantir à ces travailleurs un vrai statut protecteur : coopérative d’activité et d’emploi, présomption de salariat, inversion de la charge de la preuve en matière de requalification, transparence des algorithmes, responsabilité des plateformes... en s'appuyant sur plusieurs décisions de justice, dont l’arrêt de la Cour de cassation du 4 mars 2020 requalifiant un chauffeur Uber en salarié et affirmant qu’il était en réalité un « indépendant fictif ».
Nos propositions ont sans cesse été balayées par le gouvernement qui préfère mettre en avant la création d’un « tiers statut » entre indépendance et salariat. Un véritable cheval de Troie, opposé à notre modèle social, que nous avons combattu pied à pied : loi « Avenir professionnel » (2018), loi d’orientation des mobilités (2019), ou encore récemment la ratification des ordonnances dites Mettling.
Alors que la directive présentée par le commissaire Nicolas Schmit – qui reprend l’intégralité de nos positions – sera à l’ordre du jour du Conseil de l’Union européenne de juin, il est plus que temps que la France prenne enfin le chemin de la régulation, à l’instar de nombreux pays européens et de nombreuses décisions de justice sur tout le continent.
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Jérôme Guedj (PS) : « Je trouverais irresponsable de ne pas saisir la main tendue de Mélenchon »
À l'occasion d'un conseil national du Parti socialiste, Olivier Faure a reçu le mandat de discuter avec l'ensemble de la gauche et des écologistes, insoumis compris, pour trouver un accord aux législatives. Jérôme Guedj, secrétaire national du PS, conseiller régional d'Ile-de-France, est l'invité de #LaMidinale.
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Rémi Lefebvre - « Là où Mélenchon n’a pas rompu avec la culture social-démocrate, c’est qu’il veut gouverner »
Après le résultat de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l’élection présidentielle, faut-il encore désespérer de la gauche ? La possibilité d’un accord de toute la gauche et la main tendue de l’union populaire peut-elle redonner l’espoir ? Rémi Lefebvre, politiste et auteur de Faut-il désespérer de la gauche aux Éditions Textuel, est l’invité de #LaMidinale.
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Regards - Les socialistes divisés sur l'accord avec Mélenchon #DebriefExpress
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Le Vent se lève - Cette gauche qui n’en finit pas de mourir
La sanction est tombée : Yannick Jadot n’a pas atteint le seuil des 5% de voix permettant le remboursement des frais de campagne et en est réduit à quémander des dons. Anne Hidalgo réussit l’exploit de diviser le score de Benoît Hamon par trois, à 1,74%, faisant découvrir au parti de François Hollande de nouveaux abysses. Il ne s’agit nullement d’un accident mais de l’aboutissement d’un processus de long terme. Pris en tenaille entre la radicalisation du bloc élitaire – qui s’est massivement tourné vers Emmanuel Macron – et la lassitude des classes populaires, ces deux partis ont peiné à exister ces derniers mois. Vestiges d’une époque où la polarisation de la société française n’avait pas atteint de tels degrés, le Parti socialiste (PS) et Europe Écologie Les Verts (EELV) semblent condamnés à se replier sur leurs bastions locaux et à abandonner toute ambition nationale.
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La revue de presse du 8 au 14 avril
Les gauches entre deux tours (mise à jour du 19 avril)
LA GAUCHE
Le 29 mars dernier après un débat sur le plateau de Mediapart, j’ai été interpellé pour être sorti de mon rôle de chercheur en expliquant pourquoi, à cause de ses positions sur la guerre en Ukraine, je ne pouvais voter Mélenchon. Je m'efforce ici de dépersonnaliser le débat en montrant que la gauche est aussi victime du système politique présidentialiste qui pousse à attiser les différences.
À gauche, la campagne présidentielle, après avoir débuté en décembre-janvier comme un vaudeville, avec le retrait de la candidature d’Arnaud Montebourg, la volte-face d’Anne Hidalgo vis-à-vis de sa participation à la primaire populaire et la candidature surprise de Christiane Taubira, a viré au psychodrame depuis le début de la guerre en Ukraine.
L'HERITAGE
Le vent se lève - Taxation de l’héritage : le retour d’un clivage de classes
Suite à plusieurs rapports d’économistes et à des propositions politiques venues de la gauche, le débat sur la taxation de l’héritage a été propulsé sur le devant de la scène à l’occasion des présidentielles. Tous les principaux candidats ont pris position sur la question et un véritable clivage de classes apparaît nettement. D’un côté, les partis libéraux – LREM en tête – utilisent la méconnaissance des Français sur la question pour le présenter comme un impôt confiscatoire. De l’autre côté, leurs adversaires avancent des propositions pour diminuer les inégalités de patrimoine en taxant les plus grosses successions, tout en améliorant la situation de l’immense majorité des Français.
LA DEMOCRATIE
The Conversation - Contre l’impuissance citoyenne, penser une démocratie de crise ?
Cette campagne présidentielle s’est engagée dans les impasses propres aux démocraties contemporaines face aux crises multiples qui se succèdent : l’impossibilité d’un débat contradictoire, la promotion de figures d’autorité et la valorisation de l’efficacité au détriment de la vitalité démocratique, à savoir une manière d’habiter, ensemble, le monde.
L’absence de débats médiatiques n’est que l’arbre qui cache la forêt, et il serait vain de ne critiquer ici que les candidats – dont certains ne souhaitent pas entrer dans l’arène, comme Emmanuel Macron qui n’a pas souhaité participer à l’émission « Élysée 2022 » –, les médias – qui peinent à organiser des débats entre les candidats, à l’image d’« Élysée 2022 », toujours, qui les fait se succéder sur le plateau mais jamais dialoguer entre eux –, ou même les partis politiques – qui proposent des solutions parfois trop simplistes et, pourtant, peinent à dessiner des options idéologiques claires.
L'INFLATION
OFCE - Faire face à l’inflation : un défi structurel par Jean-Luc Gaffard et Francesco Saraceno
Introduction
En février 2022 le taux d’inflation annuel (mesuré par les données mensuelles de l’IPCH) a été aux États-Unis de 7,9%, en Grande-Bretagne de 5,4%, en zone euro de 5,8%, en Allemagne de 5,5%, en Espagne de 7,5%, en France de 4,1%, en Italie de 6,2%, aux Pays-Bas de 7,2%. Ces tensions, qui ont pu être jugées temporaires, pourraient d’autant plus facilement perdurer que, en conséquence de la guerre en Ukraine, de fortes et nouvelles hausses de prix interviennent sur les marchés de matières premières et de produits agricoles qui devraient largement se propager aux autres secteurs de l’économie.
GRATUITE DES TRANSPORTS EN COMMUN
The Conversation - L’effet limité de la gratuité des transports en commun sur la pression automobile
La gratuité des transports publics est une proposition politique récurrente. Elle est généralement présentée comme susceptible d’atteindre des objectifs à la fois écologiques et sociaux.
En 2018, Anne Hidalgo a envisagé de rendre les transports en commun gratuits à Paris pour lutter contre la pression automobile. Aux élections régionales de 2021, France Inter avait identifié une bonne douzaine de candidats de la gauche qui portaient des propositions similaires.
LES INEGALITES
Observatoire des inégalités - Les femmes ne sont pas plus discriminées à l’embauche que les hommes
Données 7 avril 2022
À profil comparable, femmes et hommes obtiennent le même taux de réponse de la part des recruteurs, selon un testing récent. Les candidates sont même plutôt favorisées quand il s’agit d’embaucher des cadres.
En moyenne, un tiers des femmes, mais aussi des hommes, font l’objet de l’intérêt d’un recruteur suite à une candidature en réponse à une offre d’emploi, selon un testing réalisé entre 2019 et 2021 par l’Institut des politiques publiques (IPP) et le bureau d’études ISM-Corum [1]. Selon l’étude, il n’existe pas, en moyenne, de discrimination particulière à l’encontre de l’un ou l’autre sexe lors de la première phase d’un recrutement. Le taux de réponse négative est également de même niveau (17 %) qu’il s’agisse de la candidature d’une femme ou d’un homme.
Observatoire des inégalités - Les maladies professionnelles touchent les moins qualifiés
Données 12 avril 2022
Le nombre de patients souffrant de maladies professionnelles reconnues est 17 fois plus élevé chez les ouvriers que chez les cadres. Les femmes des catégories populaires sont particulièrement touchées par les troubles musculosquelettiques.
Les maladies professionnelles [1] frappent avant tout les milieux populaires, les ouvriers et les employés. Sur 50 744 cas recensés par le ministère du Travail [2] en 2016 (dernière année disponible), plus des deux tiers affectent des ouvriers. 21 % touchent des employés, tandis que seulement 2 % concernent des professions intermédiaires et 4 % des cadres supérieurs et chefs d’entreprise.
La Vie des idées - La revanche d’Inès : sortir de la pauvreté et combattre les inégalités
Inès est cheffe de service d’un centre d’hébergement dédié à l’accueil des femmes sans domicile. Sa propre expérience de la pauvreté a fait naître en elle un sentiment de révolte sur lequel elle s’appuie pour motiver son engagement.
Inès a 43 ans. Elle est cheffe de service d’un centre d’hébergement, le Foyer des femmes, qui accueille une soixantaine de femmes sans domicile isolées et quelques couples en leur proposant un accompagnement social global. Le Foyer des femmes est un lieu un peu particulier dans le paysage de la prise en charge de la précarité et de l’exclusion. Tout d’abord parce qu’il accueille des femmes depuis le début des années 1990 et que ce type de structure, dédié aux femmes, est relativement rare dans le secteur de la lutte contre les exclusions . Ensuite parce que contrairement à beaucoup d’autres structures d’hébergement collectives, les personnes accueillies préparent à tour de rôle les repas pour l’ensemble des résidentes.
ENERGIES
Reporterre - Iberdrola, les mains sales de l’énergie « propre »
Splann !, média breton d’investigation, publie ce mardi 29 mars une enquête consacrée à Iberdrola, leader mondial de l’électricité éolienne. En 2012, cette multinationale espagnole a obtenu le marché public du parc éolien en baie de Saint-Brieuc, un projet vivement contesté.
« Iberdrola, quand l’énergie “propre” a les mains sales. » Tel est le titre de la longue enquête publiée ce mardi 29 mars par Splann !, ONG bretonne dédiée à l’investigation journalistique en Bretagne. L’équipe de journalistes, déjà autrice en juin 2021 de plusieurs articles sur la pollution à l’ammoniac dans la région, s’est penchée cette fois-ci sur les activités d’Iberdrola en Amérique latine. La multinationale espagnole est une des plus grandes productrices d’énergie solaire et hydraulique dans le monde. Mais ses agissements en Amérique latine ont des conséquences néfastes, tant sur les populations que sur l’environnement.
LFI
La Croix - Chez LFI, la difficile équation de la succession de Mélenchon
La confirmation que Jean-Luc Mélenchon ne se représenterait pas à la présidentielle en 2027 pose la question délicate et pour certains "prématurée" de sa succession, au sein d'une France insoumise confortée à gauche par son gros score du premier tour.
L'aura de Jean-Luc Mélenchon, déjà écrasante dans un mouvement qu'il a créé et fait grandir, a encore progressé en obtenant 21,95% des voix dimanche, frôlant la qualification au second tour.
PRESIDENTIELLE
La Provence - Législatives : LFI veut un "regroupement" autour du programme de Mélenchon
La France insoumise est favorable à des discussions avec les autres partis de gauche pour les législatives, mais à condition que le "regroupement se fasse autour du programme porté par Jean-Luc Mélenchon" et à la proportionnelle des résultats du premier tour de la présidentielle, a indiqué mercredi Manuel Bompard.
"On est favorable à faire en sorte qu'il puisse y avoir éventuellement un regroupement autour du programme qui a été porté par Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle et autour des résultats tels qu'ils ont été choisis par les électeurs au premier tour", a expliqué sur franceinfo l'ancien directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon.
La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, qui fut la mieux réélue des présidents de régions socialistes en 2021, prendra une part active à la reconstruction du parti. « Au boulot », dit-elle, consciente cependant des obstacles à franchir, parmi lesquels « la bataille des ego ». La reconstruction peut se faire « à partir des territoires » où le PS reste implanté, veut croire l’élue
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, et des élus du parti ont appelé à l’union des forces de gauche et des écologistes, dans la foulée d’une débâcle historique à l’élection présidentielle. Présidente de la région Occitanie, Carole Delga veut croire que l’ancrage territorial du parti aidera à sa reconstruction. Entretien.
The Conversation - Un effondrement socialiste qui vient de loin, , Agrégé et docteur en histoire, membre permanent du Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP), Sciences Po
Le score de 1,72 % de suffrages exprimés en faveur d’Anne Hidalgo, candidate du Parti socialiste, lors du premier tour de l’élection présidentielle 2022, marque sans ambiguïté l’effondrement de l’une des plus vieilles organisations partisanes de France, héritière de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) fondée en 1905 sous l’impulsion de Jean Jaurès et de Jules Guesde. [Refondé en 1969], le Parti socialiste a pris son essor à la suite du congrès d’Épinay de 1971 qui installe François Mitterrand à sa tête.
Si son histoire a connu de nombreux rebondissements, la fin du quinquennat de François Hollande (2012-2017) ouvre des failles profondes qui ne sont toujours pas refermées.
Slate - Comment le PS a-t-il pu couler à ce point?
Avec un score de moins de 2% au premier tour de l'élection présidentielle, l'avenir du mouvement fondé en 1969 pourrait s'écrire en pointillé.
Dix ans après l'accession de François Hollande à l'Élysée, le PS a réussi le tour de force d'être sous la barre des 2% et de se positionner loin derrière Jean Lassalle. Si le score de Benoit Hamon avait pu surprendre quelques-uns, la déroute d'Anne Hidalgo en 2022 n'a plus grand-chose d'une surprise.
Un an auparavant, les élections régionales avaient pourtant nourri l'espoir des socialistes que leur parti était encore vivant. Avec cinq régions remportées à dix mois de la présidentielle, le PS bombait le torse. «Les élections locales ont donné l'illusion que c'était un parti de premier plan, explique Rémi Lefebvre, politologue auteur de Faut-il désespérer de la gauche. Mais il y a eu une prime au sortant et une abstention élevée, donc c'était un trompe-l'œil.»
Charlie Hebdo - Emmanuel Macron saura-t-il trouver le peuple ? Jacques Littauer
Porté au second tour par les cadres et les retraités, Emmanuel Macron déroule un programme antisocial qui rend le résultat de l’élection très incertain.
Les résultats d’hier sont clairs : Emmanuel Macron a reçu les suffrages des cadres et des retraités. À l’inverse, Marine Le Pen est arrivée première chez les ouvriers et les employés. Elle est également deuxième, derrière Jean-Luc Mélenchon, chez les 18–24 ans, tandis que la moitié (!) des 25–34 ans se sont abstenus.
La Licra appelle à voter Emmanuel Macron
Au terme du premier tour de l’élection présidentielle, la Licra s’alarme d’une configuration électorale qui rend possible une victoire de l’extrême droite au second tour, le 24 avril 2022.
Le score du Rassemblement national, renforcé par l’appel d’Éric Zemmour à ses électeurs à reporter leurs voix sur la candidature de Marine Le Pen, annonce d’ores et déjà une situation où, quelle que soit l’issue du scrutin, l’extrême droite pèsera d’un poids inédit dans le paysage politique français. La Licra prend acte de cette réalité et appelle expressément à en limiter la portée délétère.
Avec 1,75% des voix, la maire de Paris réalise le pire score de l'histoire de son parti à l'élection présidentielle, plus de quatre points en dessous de la cinglante défaite de 2017. Un échec logique après une campagne qui n'a jamais décollé.
La défaite était attendue. Anne Hidalgo, qui ne recueille que 1,75% des voix, selon les résultats définitifs fournis à la mi-journée lundi par le ministère de l'Intérieur, échoue au premier tour de l'élection présidentielle 2022. Avec ce score, le Parti socialiste (PS) tombe encore plus bas que lors de la défaite – déjà retentissante – de 2017, où Benoît Hamon avait rassemblé 6,36% des suffrages. Pour la maire de Paris, c'est la fin d'une longue et douloureuse campagne qui n'a jamais pris.
The Conversation - La France insoumise pourra-t-elle s’inscrire dans la durée ?
Le score de Jean-Luc Mélenchon le plaçant à la troisième place au premier tour du scrutin présidentiel d’avril 2022 constitue l’aboutissement d’une troisième campagne efficace du leader de la gauche radicale française, bien plus qu’une dynamique de fond datant du lancement de la France Insoumise.
Comprendre l’état actuel de cette structure politique implique une évaluation de ses atouts dans la recomposition du paysage politique national, comme des limites rencontrées au cours des six années passées depuis sa fondation.
La Vie des idées - Les temps de la politique
Si l’élection présidentielle participe d’une accélération du temps politique, ce n’est pas à l’image des diverses temporalités de l’action publique. Dans les démocraties représentatives, le temps est souvent un acteur invisible que les élus tentent, avec plus ou moins de succès, de maîtriser.
Je pense qu’on ne s’engage pas en politique si l’on n’a pas un certain rapport au temps. […] On a une fonction à la fois symbolique d’impulsion, de gardien du temps et donc des accélérations nécessaires.
C’est Emmanuel Macron qui s’exprime ainsi face aux horloges de l’Élysée et aux téléspectateurs de France 2, le 17 décembre 2017, révélant combien, à l’image du Président de la République française, les personnalités politiques sont littéralement « obsédées par le rapport au temps ». Renvoyant à la fois à une donnée physique, cosmique et objective, à des représentations cycliques, linéaires ou historiques et à des vécus éminemment subjectifs (dilatation, élasticité...), le « temps » est compris ici comme une construction sociale partagée et organisée dans des outils de synchronisation (calendriers, agendas…).
Fondation Jean Jaurès - Agendas médiatique, politique et d’opinion : le grand « désalignement »
À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, un premier bilan peut être fait quant aux « lieux » où s’est déroulée la campagne. Les réseaux sociaux s’imposent logiquement comme l’un de ceux-là, mettant parfois en lumière le décalage entre préoccupations réelles et préoccupations virtuelles. Christelle Craplet, directrice du projet « Présidentielle 2022 – BVA », et Anthony Dos Santos Boccard, associé fondateur du cabinet Uptowns, analysent ce « grand écart ».
Il y a quelques mois, une enquête BVA s’intéressait à la manière dont les réseaux sociaux s’imposaient comme les nouveaux territoires de l’engagement1. Pour près d’un jeune de dix-huit à vingt-quatre ans sur deux (49%), mais aussi plus d’un Français sur trois (35%), les réseaux sociaux constituaient alors le lieu le plus efficace de l’engagement lorsqu’on veut partager une opinion, une conviction ou un sujet de préoccupation, ou encore s’engager pour une cause. Par comparaison, l’engagement dans un parti politique n’était jugé efficace que par 9% des Français.