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ps - Page 45

  • Johanna Rolland (PS) : « Jean-Luc Mélenchon se fourvoie, il s’est discrédité dans cette campagne »

    Invité de notre matinale, Johanna Rolland est revenue sur la campagne difficile d’Anne Hidalgo. La directrice de campagne de la maire de Paris veut y voir un signe de faiblesse de la gauche dans le débat public et a égratigné les positions de Jean-Luc Mélenchon sur l’Ukraine.

  • Anne Hidalgo nous explique pourquoi elle n'aime pas le terme "wokisme"

    La présidentielle selon Madmoizelle, c’est votre nouveau rendez-vous consacré à l’élection présidentielle, en collaboration avec le média @StreetPress. Nous avons reçus la candidate socialiste et maire de Paris : Anne Hidalgo.

  • Cambadélis sur LCI pour "Hier, aujourd'hui et demain"

    "Hier, aujourd'hui et demain" VA Editions
    • Une synthèse remarquable de l’histoire contemporaine de la Gauche et d’un homme : Jean-Christophe Cambadélis ;
    • Des révélations et des portraits au scalpel sur les figures de la gauche et une analyse des ressorts politiques et des évènements contemporains ; 
    • À l’heure de la campagne présidentielle, cet ouvrage est d’autant plus éclairant sur l’avenir de la gauche et de notre pays.

  • Ouest-France - Guerre en Ukraine : la réaction d'Anne Hidalgo dans l’émission « Face aux territoires"

  • BFM - Anne Hidalgo face aux entrepreneurs: le grand oral économique

    Les candidats à la présidentielle ont rendez-vous à Station F à l'invitation du Medef pour présenter leur programme économique. Retrouvez l'intervention d'Anne Hidalgo

  • PS - Le candidat Macron critique le bilan du président Macron et dévoile son programme nucléaire

    -Vendredi 11 février 2022

    Tristan Foveau, secrétaire national à l’Écologie, au Dérèglement climatique et à la Biodiversité

    Alain Delmestre, secrétaire national adjoint à la Transition énergétique

      Les annonces faites par Emmanuel Macron, hier jeudi à Belfort devant les travailleurs d’Alstom, constituent tout à la fois un bilan cruel pour le président sortant, qui avait 5 ans pour agir mais a brillé par son manque d’ambition climatique et énergétique, et un programme aux ambitions floues pour le candidat Macron. 

    Le GIEC le rappelle à longueur de rapports : l’enjeu de la prochaine décennie pour limiter le réchauffement climatique est de sortir au plus vite des énergies fossiles. Cette décarbonation doit s’appuyer sur trois piliers majeurs : la sobriété énergétique, un changement des usages et une accélération de la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables.

    À cet égard, quel bilan tirer du quinquennat Macron ? Il aura été celui des promesses non tenues en matière de transition énergétique et de la « perte de chances » dans la lutte contre le réchauffement climatique. Après les espoirs nés de la COP21, ce quinquennat aura été celui des échecs : échec sur la montée en charge des énergies renouvelables, qui plafonnent à 19 % dans le mix au lieu des 32 % prévus ; échec de la simplification des procédures pour le développement des énergies renouvelables ; ambitions limitées de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) 2019-2028, qui n’a pas placé la France à la hauteur des enjeux climatiques et pèsera sur le prochain quinquennat. Échec également des discussions avec la Commission européenne sur le montant de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh) et blocage de l’ensemble des acteurs politiques et syndicaux sur le statut d’EDF.

    Ce bilan du président sortant, le candidat Macron souhaite s’en laver les mains. Et de ce point de vue, les annonces faites à Belfort ont vocation à plaire à tous les acteurs de l’énergie : plus de solaire, plus d’éolien – plutôt en mer, que sur terre ! – plus d’hydrogène… Mais ces ambitions sont cantonnées à des déclarations d’intentions floues et renvoyées à un horizon 2050. Sauf pour le nucléaire !

    En réalité, seule cette ambition nucléaire fait l’objet d’un chiffrage et d’ambitions précis : elle occupe d’ailleurs plus de la moitié du discours du candidat Macron, qui tente de cliver le débat énergétique au détriment du sérieux que mérite la définition de notre avenir énergétique.

    Bien au contraire, la transition énergétique appelle une trajectoire ambitieuse et claire : sans jalon précis à horizon 2035 pour les énergies renouvelables, sans annonces concrètes, chiffrées et financées pour les filières, sans investissements fermes pour les réseaux et pour le stockage, pas de trajectoire sérieuse. Dès lors, et faute pour le président Macron d’avoir donné corps à ces ambitions depuis 5 ans, le nucléaire est présenté comme la seule solution viable, sans débat démocratique !

     Les choix relatifs à notre avenir énergétique, leurs implications sociales et environnementales, nécessitent d’y associer véritablement les Français, y compris en envisageant l’organisation d’un référendum.

    Le président Macron n’a pas été à la hauteur des enjeux pendant 5 ans. Quelle confiance accorder aux effets d’annonce du candidat Macron ?