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ps - Page 50

  • PS - Rapport de la fondation Abbé-Pierre : pour que le logement fasse (enfin) irruption dans le débat national !

     

    - Mercredi 2 février 2022 

    Nathalie Appéré, secrétaire nationale au Logement, Politique de la ville et Rénovation urbaine

    Cédric Van Styvendael, secrétaire national au Logement, Politique de la ville et Rénovation urbaine

    Thomas Chevandier, secrétaire national adjoint au Logement

    Camille Vielhescaze, secrétaire national adjoint à la Politique de la ville

    La fondation Abbé-Pierre publie ce jour son 27e rapport annuel sur la situation du mal-logement en France. Celui-ci met une nouvelle fois en lumière une crise sociale massive, touchant plus d’1 Français sur 5 :

    • 4 millions de Français mal-logés (c’est-à-dire sans domicile, ou en hôtel, chez un proche, en sur-occupation lourde) ;

    • 12 millions de Français en situation de fragilité dans leur propre logement (c’est-à-dire en incapacité de payer leur loyer, subissant des coupures de gaz ou d’électricité, en situation de sur-occupation légère) ;

    • 2,2 millions de ménages en attente d’un logement social ;

    • 5,7 millions de personnes subissent un effort financier excessif pour payer leur loyer.

    Le rapport juge très sévèrement l’action de la présidence Macron. À juste titre. Pendant 5 années, l’actuelle majorité a effectué près de 15 milliards de sombres coupes budgétaires, inventant l’impôt sur les HLM et fragilisant de manière inédite la situation du logement social, celle des bailleurs sociaux et celle des allocataires des APL. Baisse des aides au logement dès 2017 ; ponction sur les bailleurs sociaux ; hausse de la TVA sur la construction de logements sociaux… De mesures budgétaires jamais annoncées par le candidat de 2017 aux renoncements sur le logement étudiant ou à l’échec de la promesse présidentielle que « plus personne ne dorme dans la rue avant la fin 2017 », jamais depuis 1984, l’effort pour le logement n’aura été aussi faible dans le budget de l’État (1,4 % du PIB).

    L’inquiétude serait déjà suffisamment grande, si ne venaient pas s’y ajouter les réticences de nombreux maires aujourd’hui à continuer de construire puisqu’ils n’y sont pas assez financièrement incités, puisque la densité urbaine pourtant indispensable fait l’objet de contestations fortes. L’inquiétude serait déjà suffisamment importante si ne venaient pas s’y ajouter des postures politiques qui ne peuvent que conduire à amplifier cette crise, de la droite et son haro sur le logement social, à certains à gauche qui embolisent la situation en refusant constructions et densité au nom de mauvais prétextes écologiques qui servent de faux-nez aux conservatismes. Répondre aux besoins sans étaler la ville ne saurait se faire sans assumer avec courage le débat sur la sobriété foncière et des densités désirables.

    Dans cette situation mortifère, il faut d’urgence réhabiliter l’acte de construire. Face à cette crise sociale, il faut d’urgence réaffirmer la place centrale du logement, et du logement social en particulier, dans notre modèle sociétal.

    Après le rapport de la fondation Abbé-Pierre, avec le monde du logement qui ne cesse d’alerter depuis cinq ans, le Parti socialiste et sa candidate Anne Hidalgo appellent à l’irruption du logement dans le débat national et des présidentielles, et à une mobilisation nationale pour le logement :

    • Pour que soit réaffirmé l’effort de production nécessaire de logements, notamment sociaux, à hauteur d’au moins 150 000 par an (dont une part prépondérante de logements très sociaux) et l’exigence de solidarité nationale en la matière ;
    • Pour que soit pris à bras-le-corps l’enjeu de maîtrise des coûts (avec notamment la création de foncières publiques) et des prix (avec notamment l’encadrement des loyers) ;
    • Pour que soit engagée la lutte contre la précarité énergétique à travers un grand plan pluriannuel de rénovation des bâtiments et l’instauration d’un tiers payant qui permette de différer le remboursement des travaux au moment de la vente du bien ;
    • Pour en faire un enjeu de pouvoir d’achat par la mise en place d’un bouclier logement pour les locataires les plus fragiles.

    Réaffirmons dans le débat national que le logement est au cœur des préoccupations quotidiennes et du pouvoir d’achat des Français ! Réaffirmons avec Anne Hidalgo qu’il est avant tout un droit universel et un bien commun dans notre société, et qu’il nous faut bâtir une nouvelle sécurité sociale du logement.

  • "La parole forte de Mme Taubira aurait pu être plus utile dans un soutien à Anne Hidalgo." P. Kanner

  • Midi Libre - "Il y a un besoin de gauche, ses valeurs ne sont pas périmées", estime Carole Delga

    La présidente PS de la Région évoque l’actualité politique, la présidentielle et l’avenir du Parti socialiste dans lequel elle souhaite jouer un rôle majeur après les élections législatives de juin. 

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  • Blast - ANNE HIDALGO : "NOUS NE SOMMES PAS DISQUALIFIÉS"

    À 80 jours du premier tour de l’élection présidentielle, Blast lance un nouveau programme "L’Élysée Sinon Rien", une série d’entretiens avec les candidats et leur premier cercle. C’est Anne Hidalgo qui inaugure ce format. La candidate peine à percer dans l’opinion. Créditée de 3% des intentions de vote, elle n’est qu’une des 5 candidatures qui se revendiquent de la gauche. Aucune dynamique ne semble dessiner autour d’elle. Arnaud Montebourg, qui était dans une situation analogue, a choisi de se retirer de la compétition. Anne Hidalgo affirme qu’elle ira jusqu’au bout. Mais l’utilité de sa candidature fait question, y compris chez ses amis. Le Parti socialiste joue son avenir dans son élection. Il risque de voir ses frais de campagne n’être que faiblement remboursés. Et les élections législatives pourraient se révéler cruelles. Comment la candidate compte-t-elle redresser la situation ? C’est l’une des questions que Serge Faubert est allé lui poser dans son quartier général de campagne, à Paris.

  • France Info - Dotation de 5000 euros à 18 ans : Anne Hidalgo s’explique et reconnaît une "imprécision"

    Invitée de “20h22” sur France 2, Anne Hidalgo a abordé l’une de ses propositions phares : une dotation en capital de 5000 euros pour les jeunes de 18 ans. L’occasion pour “L’œil de 20h22” de s’interroger sur les conditions d’attribution d’une telle somme, et le coût de cette mesure pour les finances publiques.

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  • Le Monde - Christiane Taubira et Anne Hidalgo souhaitent un milliard d’euros pour lutter contre les violences faites aux femmes

    Les deux candidates ont consacré leur déplacement, mercredi, à Sarcelles (Val-d’Oise) pour la maire de Paris et, jeudi, à Bordeaux pour l’ancienne ministre de la justice, à la lutte contre les violences faites aux femmes.

    Si elles sont pour le moment toujours adversaires à gauche à deux mois et demi du premier tour de l’élection présidentielle, Christiane Taubira et Anne Hidalgo convergent au moins quant à leurs propositions pour lutter contre les violences faites aux femmes. Les deux candidates ont notamment proposé, à vingt-quatre heures d’intervalle, de mettre un milliard d’euros sur ce sujet.

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  • RMC - Anne Hidalgo invitée du Grand Format présidentiel

    La candidate Parti Socialiste à l'élection présidentielle Anne Hidalgo répond aux questions d'Apolline de Malherbe dans l'interview Grand Format.

  • Ehpad : les socialistes demandent un droit de visite des établissements à l’improviste

    Le groupe des députés socialistes doit déposer dans les prochains jours une proposition de loi pour permettre aux parlementaires de visiter à l’improviste les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad)

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  • PS - « Il suffira d'une crise... » Interruption volontaire de grossesse, pour un accès sûr et légal, pour toutes et partout !

    « Il suffira d'une crise... » Interruption volontaire de grossesse, pour un accès sûr et légal, pour toutes et partout !

    - Jeudi 20 janvier 2022

    47 ans déjà que la loi du 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), dite loi Veil, a été adoptée !

    Et pourtant, les conditions d'accès à l'IVG en France restent encore précaires pour beaucoup trop de femmes.

    • En zone rurale, les déserts médicaux ont été marqués par de nombreuses fermetures de maternités – leur nombre a été divisé par trois en 40 ans – et de centres d’orthogénie, dédiés à la prise en charge de femmes en demande de contraception ou d’une IVG, sous couvert de restructurations hospitalières ;

    • Les femmes sont aussi et encore confrontées à la posture idéologique de certains praticiens qui refusent d'appliquer la loi, les plaçant ainsi dans une grande détresse d'avoir à rechercher par elles-mêmes une solution, qui les conduit trop souvent au dépassement du délai légal ;

    • 18 % des femmes métropolitaines réalisent leur IVG hors de leur département de résidence. En 2020, plus de 5 000 femmes* ont été contraintes de se rendre à l'étranger en raison du dépassement du délai de 12 semaines, ces déplacements contraints ne sont pas sans conséquences : aucun remboursement de l'IVG, coûts de transport et d'hébergement, qui marquent aussi une rupture d'égalité pour les femmes dont les moyens financiers sont limités, voire inexistants !

    Selon le Conseil national consultatif d'éthique, il n'y a pas de frein à étendre le délai légal d’accès à l’IVG. Il rencontre l’adhésion de plus de 80 % des Français·e·s.

    Et pourtant, alors que la pandémie fragilise davantage l’accès à l’IVG, le gouvernement a bloqué pendant deux ans la proposition de loi, toujours en discussion à l'Assemblée nationale et au Sénat, pour faciliter l’accès à l’IVG. Les Françaises auraient bénéficié, depuis deux ans déjà, de :

    • L'allongement du délai à 14 semaines alors que, en Europe, des législations sont beaucoup plus favorables, comme celles des Pays-Bas (22 semaines), du Royaume-Uni (24 semaines) ;

    • La suppression de la double clause de conscience spécifique à l’IVG et l’obligation pour celles et ceux qui refusent de pratiquer une IVG d’orienter la patiente vers une structure ou un·e professionnel·le pratiquant l’avortement.

    Nous y défendons également :

    • Le renforcement de l’offre médicale, en particulier dans les zones rurales : depuis la loi de 2016 de modernisation de notre système de santé, les sages-femmes peuvent prescrire et pratiquer l’IVG médicamenteuse, œuvrant au quotidien pour garantir l’accès à ce droit. Cette loi aurait permis, depuis deux ans, aux sages-femmes de pratiquer les IVG instrumentales pour lesquelles elles sont déjà compétentes ;

    • L’amélioration de l’information des femmes, en créant un répertoire des professionnel·le·s et des structures pratiquant les IVG ;

    • L’accélération de l’accès à l’IVG, en supprimant le délai de réflexion qui suit l’entretien psycho-social, qui ralentit le parcours d’IVG et continue à infantiliser les femmes.

    En cette journée importante pour les Françaises, nous pensons également à toutes les femmes qui n’ont toujours pas accès à l’IVG dans le monde. « N'oubliez pas qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant », nous prévenait Simone de Beauvoir. En pleine pandémie mondiale, en Pologne, l’interdiction quasi-totale de l'IVG menace désormais la vie des femmes, tandis que les adversaires de l'IVG se mobilisent à l'aide de moyens financiers et de communication importants.

    Avec notre candidate Anne Hidalgo :

    • Nous ferons de l’accès à la santé une priorité en France, en consolidant le rôle de l’hôpital public comme pilier de la santé des Françaises (proposition 35) et en luttant contre les déserts médicaux, en formant et en employant des milliers de médecins et de sage-femmes (proposition 36). Les rémunérations et carrières de ces dernières seront revalorisées, aux côtés d’autres métiers de l’hôpital, afin de les rendre de nouveau attractifs. Nous reconnaîtrons à leur juste valeur leurs métiers, en particulier dans les zones rurales et dans l’hôpital public, pierre angulaire de l’accès à la santé pour tou·te·s, partout ;

    • Nous ferons de la France le fer de lance de l’accès à la santé partout dans le monde, y compris de la santé sexuelle et reproductive, solidaires de toutes les femmes dans le monde.

    Le Parti socialiste réaffirme sa détermination à être aux côtés de toutes les femmes afin que leur droit fondamental à disposer de leur corps soit respecté et protégé dans des conditions sûres et légales, condition indispensable à l’égalité femmes-hommes.