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democratie - Page 3

  • Hommes et migrations - Dominique Schnapper, L’utopie démocratique de l’égalité

    Choisir entre deux politiques : la lutte contre les discriminations ou la représentation de groupes particuliers

    Résumé

    Tous les individus sont égaux en droit. Pourtant, dans les faits, cette égalité formelle est à géométrie variable et c’est l’un des écueils du processus d’intégration. Dans une société placée sous le signe de la diversité, l’égalité des chances n’est pas garantie pour tous et la discrimination positive n’est qu’une solution provisoire. Sa pérennisation questionne la capacité de la société française de respecter ses valeurs fondatrices.
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    À partir d’une enquête réalisée auprès des élus issus de l’immigration dans les conseils régionaux, le rapport du Haut Conseil à l’intégration a le mérite de poser à nouveau les limites et les conditions de succès des politiques volontaristes d’intégration. Pendant des générations, on le sait, la société française a intégré des vagues d’immigrés non sans douleur pour les populations – c’est toujours une épreuve de s’adapter à une nouvelle culture –, non sans mouvements d’hostilité de la part des installés, mais finalement sans créer un ordre raciste ou ethnique. Aujourd’hui, le modèle semble “en panne”. Les explications oscillent entre la mise en cause des populations elles-mêmes et les caractéristiques de la société d’intégration. Il est clair que les deux interprétations ne sont pas exclusives et même, tout au contraire, qu’elles réagissent l’une sur l’autre.

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  • La citoyenneté repensée de Dominique Schnapper

    Dominique Schnapper est sociologue et politologue, directrice d'étude à l'EHESS, ancienne membre du Conseil constitutionnel. Elle publie "De la démocratie en Française" chez Odile Jacob. Une émission présentée par Raphaël Bourgois.

    "Être démocrate, c'est respecter les institutions démocratiques." Dominique Schnapper

    Qu'est-ce que qui constitue encore le lien démocratique ? Comment décrire les transformations de la société ? Ce sont les questions auxquelles Dominique Schnapper tente de répondre depuis lus de trente ans, en sociologue.

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  • Libé - Démocrate ou républicain ?

    Face à l’autonomie grandissante des citoyens, République et démocratie doivent s’adapter. Quel est le meilleur modèle ? Deux livres apportent leur réponse.

    C’est un article daté de 1989 et publié dans l’Obs par Régis Debray. La France est secouée par l’affaire du voile du collège de Creil (Val-d’Oise), son modèle républicain est bousculé. Faut-il refuser l’accès d’une salle de classe à deux jeunes musulmanes voilées ? Bonne action, clamera le républicain. Non, mauvaise action, s’indignera le démocrate. Ainsi, le philosophe résume-t-il le débat.

    Anti-democratie Albert Ogien et Sandra Laugier, La Découverte, 224 pp., 19 €.

    De la démocratie en France Dominique Schnapper, Odile Jacob, 352 pp., 26 €.

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  • L'actualité des socialistes du 1er au 7 décembre

    A LA UNE

    Le JDD - Le PS fera son Congrès en avril en Seine-Saint-Denis

    Réuni en Conseil national samedi, le PS a fixé au week-end des 7 et 8 avril son Congrès de refondation, qui se déroulera à Aubervilliers, à Seine-Saint-Denis. Pour l'heure, un seul candidat s'est déclaré, le député Luc Carvounas.

    Il devait avoir lieu "en février ou mars", mais ce sera finalement en avril. Le PS tiendra son prochain Congrès au "métro Front populaire" à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, le week-end des 7 et 8 avril, a annoncé samedi le coordinateur du parti, Rachid Temal, en début de Conseil national. La référence à la coalition de gauche qui arriva au pouvoir en 1936 est évidente, Rachid Temal y voyant un "clin d'oeil". "C'est un congrès important, qui fait qu'on reste dans l'Histoire ou pas. Moi je pense qu'on va y rester (..) On doit porter une vision aux Français", a souligné le sénateur du Val-d'Oise.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Inégalités : que peuvent nous dire les économistes ?

    Alors que les biens et les services sont désormais échangeables internationalement, faut-il taxer les richesses accumulées ou intervenir en amont sur les inégalités de revenus ? Petite leçon d’économie appliquée aux inégalités. Par Pierre-Noël Giraud, économiste, enseignant à MINES ParisTech et à l’université Paris Dauphine. Extrait de l’ouvrage Que faire contre les inégalités ?.

    La question des inégalités, leurs causes, leurs évolutions, leurs conséquences, leur caractère naturel ou social, juste ou injuste, les moyens de les combattre convoquent l’ensemble des sciences économiques et sociales, ainsi que la philosophie morale et politique. L’économie n’en aborde que certains aspects. Elle mesure certaines inégalités – de revenus, de patrimoine, d’accès à l’éducation, à la santé, au logement, à la culture, etc. – et propose une explication de leurs évolutions. Si les inégalités sont jugées excessives – un jugement, on le verra, entièrement politique – elle propose des moyens de politique économique pour les réduire.

    Observatoire des inégalités - Les inégalités de revenus selon les régions

    L’écart des revenus mensuels entre les plus riches et les plus pauvres varie de 3 000 euros en Île-de-France à 1 800 euros en Bretagne et dans les Pays de la Loire. Les populations les plus aisées de la Réunion et de la Martinique gagnent près de cinq fois plus que les plus pauvres, comme en Île-de-France.

    Les territoires français les plus inégalitaires se situent principalement dans le sud de la France, dans les territoires d’outre-mer et en Île-de-France. Cette dernière région arrive en tête : les habitants les 10 % les plus riches touchent au moins 3 017 euros par mois (après impôts et prestations sociales) de plus que les 10 % les plus pauvres (indicateur que l’on appelle « écart interdécile [1] »), selon les données 2014 de l’Insee. Suivent deux régions du sud de la France, la Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Auvergne-Rhône-Alpes, avec des écarts de revenus mensuels aux alentours de 2 250 euros chacune.

    CRISE FINANCIERE

    Jean Gadrey - Le krach financier qui se profile

    Le krach qui se prépare n’est pas forcément pour demain, mais on s’en approche. Personne ne sait quel en sera le facteur déclencheur (et donc quand cela se produira) car les candidats sont nombreux pour ce titre, mais tous les signaux sont au rouge foncé. L’année 2018 pourrait bien voir une réédition du plongeon de l’année 2008. En pire, car ce qui a été fait depuis dix ans est largement insuffisant, comme on va le voir, et les capacités des États (bien plus endettés qu’en 2008), des banques centrales et des banques privées à amortir le choc sont nettement moindres qu’en 2008.

    Michel Crinetz - Vivement la prochaine grande crise financière ! La dernière avant une vraie réforme…

    Le système financier a montré qu’il n’était réformable qu’en période de crise. Plus forte la crise, plus profonde la réforme.

    Le capital financier est anonyme, irresponsable et versatile : ce sont les principaux ressorts de son efficacité, et aussi ses principaux dangers.

    Les sociétés anonymes à responsabilité limitée permettent aux spéculateurs de risquer de l’argent, qu’il leur appartienne ou pas, sans risque pénal, et avec le seul risque de le perdre : ils exigent donc de pouvoir le reprendre à tout moment ; c’est la sacro-sainte liquidité, en principe fournie par les marchés financiers, ou, à défaut, par les banques centrales.

    DEMOCRATIE

    Bouillaud's blog - Dominique Reynié (dir.), Où va la démocratie?

    Dominique Reynié, directeur de la Fondapol (Fondation pour l’innovation politique), a souhaité financer un  sondage d’opinion transnational sur la perception de la démocratie dans les pays européens et aux États-Unis. Les résultats de cette enquête, réalisée à l’hiver 2017 par la société IPSOS, portant sur 26 pays, utilisant au total 23 langues, et ayant interrogé 22041 personnes au total, sont publiés dans un ouvrage collectif qu’il a dirigé, intitulé Où va la démocratie?

    Slate - Les partis sont morts… et après?

    Exit les partis politiques: la République en marche, la France insoumise et le Front national, avec le Rassemblement bleu Marine, préfèrent se définir comme «mouvements».

    «Les partis vont mourir», avait prédit l’ancien dirigeant communiste Robert Hue. Ils sont en effet morts ou moribonds. Le Parti socialiste et les Républicains, qui dominaient la vie politique française depuis les années 1970, ont disparu du paysage. À leur place s’affichent la République en marche, la France insoumise et le Front national, autrement dit les formations des trois vainqueurs de l’élection présidentielle.

    Des partis? Non, des mouvements, des organisations d’un nouveau genre qui s’essaient à réinventer la politique par-delà les vieux clivages, dans une société bouleversée par la révolution numérique.

    CHOMAGE

    OFCE - Taux d’activité et durée du travail : des ajustements différenciés

    La plupart des pays européens ont, au cours de la crise, réduit plus ou moins fortement la durée effective de travail, via des dispositifs de chômage partiel, la réduction des heures supplémentaires ou le recours aux comptes épargne-temps, mais aussi via le développement du temps partiel (particulièrement en Italie et en Espagne), notamment le temps partiel subi. A contrario, l’évolution favorable du chômage américain s’explique en partie par une baisse importante du taux d’activité.

    En supposant qu’une hausse d’un point du taux d’activité entraîne, à emploi constant, une hausse du taux de chômage, il est possible de mesurer l’impact de ces ajustements (durée du travail et taux d’activité) sur le chômage, en calculant un taux de chômage à emploi constant et contrôlé de ces ajustements. Excepté aux États-Unis, du fait entre autres des réformes des retraites menées, l’ensemble des pays étudiés ont connu une augmentation de leur population active (actifs occupés + chômeurs) plus importante que celle observée dans la population générale. Mécaniquement, sans création d’emploi, ce dynamisme démographique a pour effet d’accroître le taux de chômage des pays concernés.

    MACRON

    Le Vent se lève - « Macron représente le bloc bourgeois » – Entretien avec Romaric Godin

    4) Qu’est-ce que vous pensez de l’unanimisme médiatique autour de Macron ? Celui-ci est-il réel ?

    Je pense qu’il y a un effet d’optique qui vient du fait qu’en effet Macron représente le bloc bourgeois comme l’expliquent Bruno Amable et Stefano Palombarini (L’illusion du bloc bourgeois, raisons d’agir, 2017). C’est-à-dire une catégorie sociale qui est celle des lecteurs de la presse, et de celles et ceux qui font la presse. Il y a donc naturellement un effet de sympathie. Je ne parlerais pas d’unanimisme, même s’il y a eu entre les deux tours, dû à l’opposition à Marine Le Pen au second tour, un élément de ce type. En réalité, il y a toujours des éléments d’opposition dans la presse. Avec le temps, les positions vont se clarifier car sa politique va nécessairement être de plus en plus de droite : baisse de la dépense publique, baisse des impôts, baisse des déficits, compromis avec l’Allemagne, etc. Cela risque de briser ce relatif consensus médiatique favorable. Là, je crois que les choses vont plutôt dans le bon sens, des éléments critiques apparaissent petit à petit depuis la fin du second tour des législatives. De toute façon, il y aura une réduction du marché médiatique s’ils disent tous la même chose, alors il va bien falloir que les acteurs médiatiques adoptent des lignes différentes.

    MELENCHON

    Le JDD - Ce que les Français disent de Jean-Luc Mélenchon

    En partenariat avec l’Ifop, la Fondation Jean-Jaurès a interrogé 1.000 Français sur les forces et les faiblesses du leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon. En exclusivité, le JDD vous dévoile le contenu de cette note.

    "Avenir incertain. Ce qui me plaît : son franc-parler. Ce qui me déplaît : son manque de réalisme. Le charisme de Mélenchon ne suffira plus face aux véritables gouvernants du monde!" ; "tout tient par la personnalité de M. Mélenchon, il est trop sûr de sa force". Ce que montre le millier de verbatim recueillis par l'Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès, c'est que Jean-Luc Mélenchon est à la fois le meilleur atout de son parti et son principal handicap.

    L'Obs - "L'Emission politique" : Mélenchon a surtout été victime de sa mauvaise prestation

    EDITO. Pour tenter de justifier sa mauvaise prestation, le leader de la France insoumise s'est fendu d'un tombereau d’insultes misogynes et dégradantes.

    Pauvre Jean-Luc Mélenchon, pauvre chaton… Le voilà une fois de plus en butte à "la hargne" de la caste médiatique, pris au piège d’un ignoble "guet-apens", malmené par des journalistes qui ne comprennent pas la moitié des sujets dont ils discutent et qui ont, surtout, l’outrecuidance de lui poser de mauvaises questions !

    INTERNATIONAL

    Libé - En Israël, la corruption met la gauche dans la rue

    Samedi, 20 000 manifestants se sont réunis à Tel-Aviv contre la «corruption» du gouvernement Nétanyahou, alors qu'un projet de loi décrit par l'opposition et la presse comme un bouclier censé protéger le Premier ministre des affaires le touchant doit être voté lundi. Face à la gronde, Nétanyahou a demandé dimanche à ce que cette loi ne s'applique pas à sa personne.

    PS

    Europe 1 - Le PS face à un problème existentiel : trouver des idées ou se choisir un chef ?

    Les socialistes tiendront samedi leur conseil national, afin de déterminer la date et les modalités de leur futur Congrès, a priori fixé pour avril prochain. 

    Les socialistes sont face à un sacré problème. Un problème vieux comme le monde, et que des siècles de philosophie ne sont pas parvenus à résoudre ! Le problème dit "de l’œuf ou de la poule". Par quoi commencer pour se relever : l’œuf, c'est à dire produire de nouvelles idées, mais comment faire si personne ne les incarne ? Ou la poule, soit se choisir un nouveau leader, mais pour porter quoi s’il n’a réfléchi à rien ?

    I24 - "Pour moi le Parti socialiste d'hier c'est fini!" (O. Faure à i24NEWS)

    Le député PS et président du groupe Nouvelle Gauche à l'Assemblée nationale, Olivier Faure, invité ce lundi soir de "Conversations avec Anna Cabana" sur i24NEWS, a déclaré que pour lui "le Parti socialiste d'hier c'est fini!", soulignant que Macron a gagné les dernières élections en renouant "avec une forme d'optimisme".

    "Nous sommes dans un pays très pessimiste, qui craint pour son propre avenir, et il (Macron) a renoué avec une forme d'optimisme", a formulé le député de Seine-et-Marne pour tenter d'expliquer la victoire d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle de 2017.

    Le Lab - Rachid Temal explique très sereinement que les socialistes qui rejoignent Génération.s ne sont plus membres du PS

    L'Ancien Monde est sur la défensive. À droite, le parti Les Républicains exclut ceux qui ont rejoint le gouvernement ou Agir (ex-les Constructifs). À gauche, le PS renvoie ceux qui rejoignent le gouvernement ou le mouvement de Benoît Hamon Génération.s.

    C'est du moins ce qu'annonce Rachid Temal ce dimanche 3 décembre sur Radio J. Sont évoqués les cas de deux socialistes : le député Régis Juanico, proche de Benoît Hamon, et le conseiller départemental de la Seine-Saint-Denis Mathieu Hanotin, ancien co-directeur de la campagne du candidat à la présidentielle. Ce dernier était même présent samedi 2 décembre à la journée de fondation de Génération.s.

    HAMON

    Libé - Dans les coulisses de la campagne Hamon : le double jeu du parti

    Alors que la campagne peine à démarrer, avec un PS pas toujours très efficace, l'affaire Fillon vient chambouler la mécanique sondagière.

    Une campagne présidentielle a une durée de vie très limitée, trois mois dans le cas présent. L’efficacité se doit d’être immédiate.

    Mon premier défi consiste à trouver des locaux adaptés dans le Paris de la crise immobilière. Sans QG, pas d’espace de vie commun, pas d’échange, pas de réunion, pas d’ordinateur, pas d’accueil, pas de téléphone, bref, pas de campagne.

    LES DECODEURS

    Les décodeurs du Monde - Cybercriminalité, vols, violences... l’évolution de la délinquance en France en 2017 en graphiques

    L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales a publié jeudi son enquête « Cadre de vie et sécurité » menée auprès des victimes.

    Mesurer la délinquance n’est pas chose aisée. Les chiffres de l’insécurité publiés par la police et la gendarmerie ne suffisent pas pour en évaluer tous les aspects, car ils ne mesurent pas réellement la délinquance, mais plutôt l’activité policière, notamment via les plaintes déposées. Elles sont complétées par les « enquêtes de victimation », menées directement auprès des Français, les interrogeant sur les actes de violence ou les vols subis pendant l’année. C’est le cas de l’enquête « Cadre de vie et sécurité », publiée jeudi 7 décembre par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP).
  • Paul Alliès - Institutions: Y-a-du bon dans le Macron

    Ces derniers jours ont donné le spectacle d’un monde politique qui semblait découvrir le présidentialisme. Ses coups portés contre le discours au Congrès ont passablement manqué leur cible. Ceux venant de la gauche en particulier: rien n’a été dit anticipant les annonces du président de la République, susceptible de les dépasser. Il a donc aisément pris une longueur d’avance sur ses critiques.....
    On assiste ainsi à un étrange revirement: celui qui veut « retrouver l’esprit de nos institutions » engage leur révision dans les termes mêmes que la gauche a utilisé durant un demi-siècle sans jamais passer à l’acte quand elle en avait pourtant les moyens institutionnels. Il y a une certaine ironie de l’histoire dans ce retour à De Gaulle-Mitterrand pour ce qui est de la conception de la fonction présidentielle, et la paralysie de ceux qui continuent à professer leur admiration pour l’un et l’autre de ces grands ancêtres.
     
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  • Non Fiction - La démocratie : nouveau champ de bataille de la gauche

    Les élections nationales de 2017 acteront-elles la fin du clivage droite-gauche ? Pour le Front National, l’alternance de partis de gouvernement issus de la gauche et de la droite et menant peu ou prou la même politique une fois au pouvoir  aurait signé l’arrêt de mort de celui-ci. Nos débats politiques se reconfigureraient-ils alors autour d’une opposition entre souverainistes et mondialistes, réactionnaires et progressistes, voire pessimistes et optimistes, pour ne citer que les nouvelles appellations les plus commentées ? A première vue, le second tour de l’élection présidentielle, en écartant les candidats des principaux partis incarnant l’alternative qui structure notre vie politique depuis la Révolution française, apparaît confirmer que ce clivage a cessé d’être pertinent. La complexe recomposition politique à l’œuvre ouvre la voie à différents scénarios, que les économistes Bruno Amable et Stefano Palombarini ont esquissés dans L'illusion du bloc bourgeois. Alliances sociales et avenir du modèle français.

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  • Télérama - “On a le droit de vote, mais pas le droit à la parole”, “On a le droit de vote, mais pas le droit à la parole”, David Van Reybrouk, historien , historien