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Réflexions - Page 51

  • TAFTA : Pourquoi on n'a pas besoin d'être anti-mondialisation pour être contre

    Les débats qui font rage sur le TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership) ou TAFTA (Transatlantic Free Trade Area) sont malheureusement bien souvent représentés comme une opposition un peu bébête entre partisans du libre-échange et adeptes de la croissance économique d’une part et décroissants gauchistes anti-mondialisation d’autre part. Dans son état actuel, tel que nous le connaissons tout du moins, le projet présente néanmoins de nombreuses particularités dont même les partisans de la mondialisation devraient se soucier, dans la mesure où les principes qui paraissent fondamentaux pour nos sociétés démocratiques semblent mis à mal. De fait, la signature du TAFTA n’engage rien de moins que la conception de l’exigence de transparence, le principe de symétrie, les conditions d’exercice de l’impartialité, la non-rétroactivité, et enfin de la question de la représentativité des instances décisionnaires.

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  • Claudia Senik interrogée par Eric le Boucher sur son livre, "L'économie du bonheur" (Seuil) par Fondation Jean-Jaurès


    Claudia Senik interrogée par Eric le Boucher... par fondationjeanjaures

  • Non Fiction - Sur le retour d’une "écologie citoyenne"

    Après la tournure dramatique prise par la contestation du barrage de Sivens, la troisième « conférence environnementale » (27-28 novembre 2014) permet au Président de la République, François Hollande, d’afficher une relance de la réflexion sur le cadre démocratique autour des projets d’aménagement. Comment interpréter cette nouvelle promotion d’une « écologie citoyenne » ? Comment la resituer, notamment au regard de cette gouvernance renouvelée qui était censée venir avec la recherche d’un « développement durable » ?

    Une nécessaire participation des habitants ?

    Le discours du développement durable met en avant la nécessité d’une mobilisation collective : sa logique implique donc la participation de tous, dans les actes quotidiens comme dans la contribution aux affaires publiques. Dans les conceptions institutionnelles notamment, la participation des populations tend à être conçue comme un levier pour aider à mettre en œuvre les politiques de « développement durable ». Ce n’est pas tant de prendre en compte les intérêts particuliers dont il s’agit, mais surtout de les dépasser, de les transcender, pour acheminer la collectivité vers ce nouvel horizon. Dans la vaste reconfiguration que suppose un développement dit « durable », les dispositifs participatifs tendent ainsi à venir comme une pièce contribuant aux conditions de gouvernabilité du processus.

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  • Gilles Raveaud - Philippe Askenazy n’aime pas le contrat de travail unique

    Pour Philippe Askenazy, chercheur au CNRS-Ecole d’économie de Paris, le contrat de travail unique n’est pas la solution au chômage français.

    Il constate en effet que le “dualisme” entre emplois stables et emplois précaires est le lot de tous les pays industrialisés, même ceux où les contrats de travail sont “flexibles”, comme les Etats-Unis ou le Royaume-Uni.

    Face à la hausse relativement forte des salaires en France qu’il constate, il propose de renouveler le dialogue social.

    Et de s’attaquer au chômage des jeunes par une ambitieuse politique de formation, notamment dans le supérieur.

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  • Jean Gadrey - On peut créer des millions d’emplois utiles dans une perspective durable (2)

    Les trois pistes suivantes visent, à court et moyen terme, à freiner fortement les pertes d’emploi liées aux fermetures d’entreprises et aux licenciements « de crise », et à créer des emplois aidés, dont des emplois jeunes. Aujourd’hui, le mode de gestion des difficultés des entreprises en cas de freinage de l’activité ou de récession fait presque tout peser sur le travail afin de « sécuriser » le capital.

     

    DROIT DE PREEMPTION ET REPRISE EN COOPERATIVE

     

    A court terme et en particulier contre les fermetures d’entreprises, il faudrait reconnaître dans la loi un VRAI droit de préemption des salariés comme le propose l’association Ap2E dont je vous invite à visiter le site et en particulier à télécharger le diaporama que l’on y trouve. Le projet, remarquablement ficelé, concerne des entreprises SAINES qui cessent leur activité, ce qui fait beaucoup d’emplois à préserver chaque année, entre 100.000 et 200.000. Il a été soutenu publiquement au cours de la campagne présidentielle par presque tous les partis et candidats, y compris au centre et à droite. La reprise par les salariés se ferait en Société Coopérative et Participative ou Société Coopérative d’Intérêt Collectif avec un soutien aux salariés concernés.

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  • Emmanuelle Devos : "Simone Veil est née pour le combat" par France Inter


    Emmanuelle Devos : "Simone Veil est née pour le... par franceinter

  • Elisabeth Badinter : "La loi Veil est l'une des plus importantes pour les femmes" par France Inter


    Elisabeth Badinter : "La loi Veil est l'une des... par franceinter

  • Jean Gadrey - On peut créer des millions d’emplois utiles dans une perspective durable (1)

    Comment revenir à un taux de chômage (vraiment) faible ? Exercice impossible : « contre le chômage, on a tout essayé », citation célèbre. Je vais malgré tout m’y risquer, en cinq billets dont l’écriture a été motivée par des débats publics récents où j’ai été invité successivement par « Nouvelle Donne » dans les Flandres, par ATD Quart Monde et par AC ! (Agir contre le chômage). Ces débats ont conforté trois convictions qui étaient déjà les miennes.

     

    D’abord, on peut créer des millions d’emplois de bonne qualité sans croissance dans les 10 à 20 ans qui viennent, et on peut trouver les financements sans alourdir la dette. Ensuite, ces créations répondent à des besoins sociaux et écologiques légitimes dont certains sont urgents et insatisfaits : il ne s’agit pas de créer de l’emploi pour créer de l’emploi. Enfin, et c’était particulièrement net dans les débats avec les chômeurs et précaires, l’immense majorité des gens privés d’emploi souhaite travailler (dans des conditions acceptables) et l’immense majorité de nos concitoyens reste attaché à l’objectif de plein emploi s’il s’agit d’emplois dignes.

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  • OFCE - Reprise avortée, Christophe Blot

    24 novembre 2014

    Ce texte renvoie à l’article « Le piège de la déflation : perspectives 2014-2015 pour l’économie mondiale » rédigé par Céline Antonin, Christophe Blot, Amel Falah, Sabine Le Bayon, Hervé Péléraux, Christine Rifflart et Xavier Timbeau.

    Selon le communiqué d’Eurostat publié le 14 novembre 2014, la croissance du PIB de la zone euro s’élève à 0,2 % au troisième trimestre 2014. Dans le même temps, l’inflation s’est stabilisée en octobre au niveau très faible de 0,4 %. Bien que les perspectives d’une nouvelle récession soient écartées pour l’instant, le FMI évalue en effet la probabilité de récession dans la zone euro entre 35 et 40 %. Ces mauvais chiffres reflètent l’absence de reprise dans la zone euro et ne permettent donc pas une décrue rapide du chômage. Quels enseignements pouvons-nous en tirer ? A court terme, l’atonie de l’activité s’explique par trois facteurs qui ont pesé négativement sur la croissance. Tout d’abord, bien que moindre qu’en 2013, la consolidation budgétaire s’est poursuivie en 2014 dans un contexte où les multiplicateurs restent élevés. Ensuite, malgré la baisse des taux d’intérêt publics à long terme du fait de la fin des tensions sur les dettes souveraines, les conditions de financement appliquées aux ménages et aux entreprises de la zone euro se sont dégradées parce que les banques n’ont pas répercuté systématiquement la baisse des taux longs et parce que la moindre inflation induit un durcissement des conditions monétaires réelles. Enfin, l’euro s’est apprécié de plus de 10 % entre juillet 2012 et le début de l’année 2014. Bien que cette appréciation reflète la fin des tensions sur les marchés obligataires de la zone euro, elle a pénalisé les exportations. Au-delà de ces facteurs de court terme, les chiffres récents pourraient être les prémisses d’une longue phase de croissance modérée et d’inflation basse, voire de déflation dans la zone euro.

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  • Fabien Escalona - La social-démocratie dans tous ses états Les partis du centre gauche et la grande crise économique

    Dans plusieurs pays sévèrement frappés par la crise et ayant fait l’objet, dans le but d’éviter le défaut de paiement, d’une « aide » de l’Union européenne (UE), les champs politiques nationaux sont en recomposition brutale, et ceci aux dépens des partis sociaux-démocrates traditionnels. Trois exemples sont évoqués ci-dessous, puis remis dans le contexte plus général des réponses du centre-gauche européen à la crise systémique de 2008......

    Crise terminale du projet, mais pas des partis ?

    L’ouvrage donne finalement plutôt raison au politiste Ashley Lavelle, à qui nous avons confié la postface de ce travail collectif. Dans un livre paru avant que la crise n’éclate [4], ce dernier soutenait que si les partis sociaux-démocrates n’étaient pas morts, leur projet défini après-guerre l’était. Il faut croire que les causes structurelles de cette observation sont si profondes, si puissantes, qu’une crise de la magnitude de celle de 2008 n’a pas suffi à les contrecarrer, alors même qu’elle ouvrait une fenêtre d’opportunité aux sociaux-démocrates pour prouver leur capacité à restaurer la « primauté démocratique du politique ».

    Si les systèmes politiques en vigueur laissent aux partis sociaux-démocrates encore assez de ressources pour se préserver institutionnellement, les trois exemples évoqués au début de cette chronique illustrent également le fait que la crise peut accélérer leur déstabilisation, au point de menacer des positions acquises de longue date dans leurs espaces nationaux respectifs.

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