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Réflexions - Page 47

  • Paul Alliès - Jours tranquilles à Solférino: l'édifiante histoire d'un non-débat sur les institutions

    Jean-Christophe Cambadélis vient de boucler la feuille de route tracée lors de son arrivée à la tête du PS, en avril dernier: affirmer une direction "virile" capable de protéger l'appareil d'un parti entré dans une des plus graves crises de son histoire. Le  Conseil national du 13 décembre a adopté un rapport définissant un "parti 2.0, ouvert à tous les Français et qui sait les associer et les solliciter pleinement dans son fonctionnement" .

    La réalité est aux antipodes de ces généreuses perspectives. Malgré les annonces vibrionnantes, l'appareil n'en finit pas de se fermer comme une huitre avant un soir de réveillon. En témoigne très concrètement l'édifiante histoire du débat sur " la réforme des institutions ". On la résume ici telle que vécue en temps réel.

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  • Les économistes atterrés - Plan Juncker, Loi Macron : dangereux socialement, inefficaces économiquement Rédigé par David Cayla

    Tout en espérant que la reprise viendra en 2015, la France et l'Union européenne se sont engagées dans des projets économiques hasardeux... en refusant de tirer les leçons des politiques menées depuis 2010.

    Il a suffi que l’INSEE[1] publie une note de conjoncture un peu moins pessimiste que d’habitude pour que la presse, la communauté des éditorialistes et, bien sûr, le gouvernement se félicitent par avance d’une croissance enfin retrouvée. Rien d’extraordinaire, pourtant, dans ces chiffres. L’INSEE prévoit pour la France une croissance de 0,3% aux deux premiers trimestres de l’année 2015. À comparer avec les 0,2% qui étaient prévus l’année dernière à la même époque pour les deux mêmes trimestres de 2014. En fait de croissance, celle-ci a été nulle au premier trimestre 2014 et négative (-0,1%) au deuxième. Comme on le sait, la prévision est un exercice délicat, surtout quand elle concerne l’avenir.

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  • Libé, Blog l'économie - De la «supériorité» des économistes dans le débat public Par Guillaume Allègre

    Vous avez des raisons de ne pas aimer les économistes. C’est ce que nous expliquent Marion Fourcade, Etienne Ollion et Yann Algan dans une excellente étude, The Superiority of Economists, dont les conclusions principales sont reprises dans un billet : « Vous n’aimez pas les économistes ? Vous n’êtes pas les seuls ! ». Les auteurs de l’étude font un portrait peu flatteur des économistes : arrogants, isolés des autres sciences sociales, confortés par leur position dominante dans leur impérialisme économique. L’étude montre aussi que le champ disciplinaire est très hiérarchisé et que le contrôle interne est très fort, ce qui se répercute sur les publications et sur le recrutement des économistes par les départements les plus prestigieux.

    Ceci ne serait pas très grave si les économistes n’avaient pas vocation à faire des recommandations de politique publique. D’ailleurs la « supériorité » de l’économie s’appuie en grande partie sur le fait que la discipline a développé des outils permettant l’évaluation quantitative des politiques publiques. L’économie est ainsi, en partie, une science de gouvernement, tandis que les autres sciences sociales ont adopté des postures plus critiques. La conséquence de la hiérarchisation du champ, du contrôle interne et du peu d’appétence pour les postures critiques, est que le débat est désormais pratiquement interdit dans le monde académique en économie (une autre raison pour ne pas aimer les économistes ?).

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  • Rapport iAGS : "Une Europe divisée et à bout de souffle"

    Le rapport indépendant annuel de croissance 2015 - ou iAGS - de l'OFCE, de l'IMK (Dusseldörf)) et de l'ECLM (Copenhague), articule prévisions macroéconomiques et recommandations de politique économique. Présentation par Xavier Ragot, Xavier Timbeau et Jérôme Creel.

    Rapport iAGS : "Une Europe divisée et à bout de souffle" from Sciences Po on Vimeo.

  • Non Fiction - Eléments pour une éthique du réchauffement climatique

    Résumé : Où l'on voit l'un de nos plus éminents spécialistes de philosophie morale se pencher sur le problème du réchauffement climatique.  

    Un accord a été trouvé in extremis, dimanche 14 novembre, lors de la conférence de Lima qui réunissait les 195 Etats membres de la Convention des Nations unies sur le climat. Dans ce contexte, Nonfiction vous propose le compte rendu d’un ouvrage essentiel de John Broome consacré au problème moral que pose le réchauffement climatique et auquel sont confrontés les gouvernements politiques comme les citoyens.

    La philosophie morale anglo-américaine aura peut-être été, dans le dernier tiers du XXe siècle et jusqu’à aujourd’hui encore, l’une des plus créatives au monde. Depuis l’essai de présentation générale qu’avait esquissé Monique Canto-Sperber en 1994, en se concentrant sur les philosophes britanniques, complété par le monumental et indispensable Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale qu’elle a dirigé en 1996, bien des auteurs se sont distingués ou ont confirmé leur importance dans ce domaine. En se limitant à ceux que l’on rattache (à tort ou à raison) au courant de philosophie analytique, on peut citer : Gilbert Harman, Michael Bratman, Niko Kolodny, Christine Korsgaard, Philip Pettit, A. W. Price, Joseph Raz, Samuel Scheffler, Kieran Setiya, J. David Velleman, R. Jay Wallace.

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  • Blog Libé : L'économie - UberPop, Airbnb, l’économie collaborative et les inégalités au XXIème siècle Par Guillaume Allègre

    L’économie dite collaborative peut-elle nous sortir de la crise ? Elle est en tout cas parée de toutes les vertus : elle serait bénéfique à la croissance et réduirait les inégalités en s’attaquant à la rente (des taxis, des hôtels…). La grève des taxis contre Uberpop, une plateforme internet de transport entre particuliers, et la décision d’interdire le site au premier janvier peut alors être interprétée comme une victoire du lobbying contre l’innovation (voir aussi cet ancien billet sur la guerre des taxis et des VTC).  La bataille juridique fait également rage pour interdire Airbnb, une plateforme de location ou de sous-location courte-durée de logements entre particuliers. Que doit-on en penser d’un point de vue économique ?

    Prenons l’exemple des sous-locations d’appartement. Les grandes villes touristiques comme Paris ou New-York sont caractérisées par une offre relativement faible de chambres d’hôtel, comparée au nombre de personnes qui désirent visiter la ville. L’offre, relativement peu flexible, a du mal à suivre la demande croissante, notamment liée à l’afflux de nouveaux touristes des grands pays émergents. Ceci crée une rente pour les propriétaires d’hôtels bien placés au centre de ces villes. En proposant de mettre en relation des particuliers, les plateformes de partage permettent de réduire et de partager cette rente, ce qui bénéficie à la fois aux touristes, à la plateforme et aux loueurs particuliers, au détriment des propriétaires d’hôtels[1].

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  • Thierry Pech : pour le cannabis, "le tout répressif est un échec"


    Thierry Pech : pour le cannabis, "le tout... by FranceInfo

  • OFCE : Austérité et pouvoir d’achat en France par Mathieu Plane

    18 décembre 2014

    La France mène-t-elle une politique d’austérité ? Comment la mesurer ? Cette question qui alimente régulièrement le débat public ne semble pas avoir été tranchée. Pour de nombreux observateurs, la relative bonne tenue de la dynamique salariale révèlerait que la France n’a pas pratiqué une politique d’austérité, contrairement à certains voisins du Sud de l’Europe, notamment l’Espagne et la Grèce où les coûts salariaux nominaux ont reculé. Pour d’autres, la France ne peut avoir pratiqué de politique d’austérité puisque les dépenses publiques ont continué à augmenter depuis le début de la crise[1]. Les 50 milliards d’économies sur la période 2015-17 annoncées par le gouvernement seraient donc le début seulement du tournant de la rigueur.

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  • Les matins - Baisse du cours du pétrole : quelles conséquences géopolitiques ?


    Les matins - Baisse du cours du pétrole... by franceculture

  • RTBF, La chronique de Paul Krugman : Fous de colère

    La crise fiscale en Grèce a démarré il y a cinq ans et ses effets secondaires continuent à infliger d’immenses dommages à l’Europe et au monde. Mais je ne parle pas des effets secondaires auxquels vous pensez peut-être – les restes d’une crise digne de la Grande Dépression en Grèce ou une contagion financière aux autres pays endettés. Non, l’effet véritablement désastreux de la crise grecque fut la façon dont elle a déformé la politique économique, alors que des gens soi-disant sérieux partout dans le monde se sont dépêchés d’en tirer les mauvaises leçons.

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