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Réflexions - Page 45

  • À quoi sert la théorie des jeux ?

    Comment des individus parviennent-ils à résoudre leurs conflits d’intérêt ? Quelles solutions émergent dans un cadre coopératif ? Et dans un contexte non-coopératif ? La science économique s’intéresse à ces questions grâce à l’approche dite de la théorie des jeux, dont l’émergence, entre les années 1920 et les années 1950, est retracée par Robert Leonard dans son dernier ouvrage.

    Recensé : Robert Leonard, Von Neumann, Morgenstern and the Creation of Game Theory. From Chess to Social Science, 1900-1960. New York, Cambridge University Press.

    La théorie des jeux : origine et développement

    En tant que discipline académique, la théorie des jeux a pour objectif de formaliser des situations conflictuelles inhérentes à une communauté d’individus en interaction, de discuter puis de proposer des solutions à ces conflits. La conception des solutions est guidée par des critères d’optimalité individuelle ou collective, de cohérence temporelle, de justice distributive… Schématiquement, la théorie des jeux aborde de deux manières la résolution formelle d’un conflit.

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  • Le Monde - L'Allemagne a-t-elle une dette de guerre envers la Grèce ?

    "Les Allemands, qui rechignent à financer un second plan de sauvetage pour la Grèce, devraient se souvenir de tout ce qu'ils ont pillé dans ce pays pendant la Seconde Guerre mondiale [...] Avec les intérêts, ce sont 81 milliards d'euros qui sont dus à Athènes. C'est là une autre façon de voir l'Europe et son histoire."

    L'homme qui s'exprime ainsi n'est pas un ancien résistant grec, ni même un membre de l'opposition grecque, il n'est pas grec du tout. Il s'agit de l'eurodéputé Daniel Cohn-Bendit, interpellant mercredi 15 février les responsables allemands au Parlement européen au lendemain du refus de la troïka européenne d'octroyer un deuxième plan d'aide de 130 milliards d'euros à Athènes.

    "ILS ONT PRIS L'ARGENT GREC ET NE L'ONT JAMAIS RENDU"

    L'Allemagne a-t-elle une dette de guerre non réglée envers la Grèce ? La question peut sembler saugrenue, mais elle a le mérite de replacer la crise de la dette que traverse le continent européen dans un temps long. Montrés du doigt comme de mauvais payeurs, étranglés par plusieurs plans de rigueur, excédés par le "diktat" allemand, les Grecs sont de plus en plus nombreux à renvoyer Berlin aux ardoises du passé.

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  • Non Fiction : La reconfiguration du plébéien

    Résumé : Est-il possible de définir une politique du précariat au sein de la société contemporaine ? C’est le défi de l’auteur, à partir de ses travaux de sociologie.
     
    Précaire, précarité : à consulter la presse courante, ces mots sont stigmatisants. Peuvent-ils se muer en termes à charge alternative ? C’est le point de départ de l’auteur, enseignant en sociologie à l’université Paris-7, spécialisé dans la critique de la sociologie de la domination (et de l’adhésion des dominés à la domination). Le terme « précaire », poursuit-il, est entré en sociologie en 1980, mais s’est également nourri de l’héritage critique des années 1960-1970, ouvrant droit à des recherches sur les pratiques et tactiques à partir desquelles il est possible de ruser avec le pouvoir et de ménager des extraterritorialités. Il y acquiert une connotation alternative et subversive, écrit-il, dans la droite ligne de la pensée de Michel de Certeau, en songeant à ceux qui occupaient alors les squats et créaient des formes d’organisation collective éloignées des modèles consuméristes et marchands. En un mot, les « précaires » sont donc à la fois les fractions sociales de la jeunesse assujetties au travail précaire et les jeunes qui résistent à ce type de travail perçu comme une nouvelle forme d’exploitation.
     
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  • Paul Krugman : La conquête, c'est pour les losers

    Voilà plus d’un siècle que Norman Angell, un journaliste et homme politique britannique a publié "La Grande Illusion", un traité défendant l’idée que l’époque de la conquête était terminée, ou du moins devrait l’être. Il ne prédisait pas la fin des guerres mais il prétendait que les guerres agressives n’avaient plus aucun sens – que les conflits modernes appauvrissaient à la fois les vainqueurs et les vaincus.

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  • Gaël Brustier, Au coeur du « Mai 68 conservateur »

    Dans « Le Mai 68 conservateur », l'essayiste Gaël Brustier s'interroge sur les suites, notamment politiques, du mouvement social conservateur né de la contestation de l'ouverture du mariage aux couples de même sexe.


    Gaël Brustier, Au coeur du « Mai 68 conservateur » by Mediapart

  • Libé - Cynthia Fleury: «Il y a du Narcisse blessé dans le pessimisme français»

    LIBÉ ANTICRISE

    Pour la philosophe Cynthia Fleury, le manque de collectif empêche le raffermissement de la confiance.

    Pour Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, les Français redécouvrent aujourd’hui la nécessité d’un récit collectif.

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  • Le Monde - « Méfions-nous de la surenchère sondagière en faveur du FN » Par Alexandre Dézé (Maître de conférences en science politique à l'Université Montpellier 1)

    Deux sondages récents publiés en décembre – le baromètre politique mensuel d’Odoxa et le sondage Clai-Metronews de Opinionway – sont venus apporter une nouvelle série de résultats pour le moins favorables au Front national (FN). D’un côté, le parti d’extrême droite arriverait « en tête des intentions de vote pour les élections départementales de 2015 ». De l’autre, Marine Le Pen serait la « personnalité politique de 2014 pour les Français ». Or ces résultats, tout comme l’interprétation qui en a été faite, apparaissent pour le moins discutables.

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  • Observatoire des inégalités - Faut-il s’inquiéter des inégalités et de la pauvreté dans les pays riches ?

    26 décembre 2014 - Doit-on s’inquiéter de la pauvreté et des inégalités sociales dans un pays riche comme la France, quand on connaît la misère des conditions de vie des habitants des pays les plus pauvres du monde ? Une analyse de Cédric Rio et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités.


    Malgré l’extrême pauvreté dont sont victimes des milliards de personnes dans le monde – essentiellement au sein des pays en développement – les débats au sein des pays riches portent surtout sur la pauvreté et les inégalités à l’échelle nationale. L’Observatoire des inégalités participe de ce phénomène, en publiant moins d’articles dans sa rubrique « Monde » que sur la France [1]. Comment expliquer ce phénomène ?

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  • France Inter, François Dubet "Le système de redistribution sociale est devenu totalement obscur"

    Marc Fauvelle reçoit le sociologue François Dubet, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et auteur de "La Préférence pour l'inégalité" (Seuil)


    "Le système de redistribution sociale est... by franceinter

  • France Inter, François Dubet "Nous avons renoncé à produire de l'égalité sociale"

    Le sociologue François Dubet est l'invité de Marc Fauvelle.


    "Nous avons renoncé à produire de l'égalité... by franceinter

  • La Vie des Idées - D’une classe à l’autre

    Comment peut-on penser les trajectoires individuelles ascendantes ? Comment comprendre le passage d’une classe à une autre ? Chantal Jaquet forge les concepts qui permettent d’étudier autrement la question de la reproduction sociale.

    Recensé : Chantal Jaquet, Les Transclasses, ou la non-reproduction, Paris, Puf, 2014, 238 p., 19 €.

    L’ouvrage de la philosophe Chantal Jaquet, Les Transclasses, produit d’un séminaire organisé à l’Université Paris-1, se propose de penser les trajectoires individuelles socialement ascendantes [1]. Plus largement, l’ouvrage cherche à penser l’exception afin de compléter plutôt que disqualifier la théorie de la reproduction sociale — un dialogue avec Pierre Bourdieu résumé d’une formule : « penser la distinction dans la distinction » (p. 5).

    Pour ce faire, Chantal Jaquet s’attache à élaborer une théorie de la non-reproduction sociale grâce à la construction des concepts de transclasse et de complexion, et à la critique de ceux d’identité et de causalité.

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