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Réflexions - Page 190

  • Le Monde - Rétablir une meilleure éthique et un choc de transparence Par Agnès Verdier-Molinié (Directeur de la Fondation iFRAP)

    Que serait une vraie République irréprochable aux élus vertueux comme nous le promettent avec brio ceux qui briguent nos suffrages ?

    Il est plus que temps de prendre de la hauteur pour se prémunir des quatre conflits d'intérêts majeurs identifiés par la commission Jospin : public-privé, public-politique, privé-politique et public-public. Voici ici six propositions pour rétablir à la fois une meilleure éthique et le choc de transparence dont la vie politique a besoin.

    Première proposition : par devoir de neutralité, quitter définitivement la fonction publique quand on est élu au Parlement ou qu'on exerce des fonctions d'envergure nationale (maire des plus grandes villes de France, président du conseil général ou régional...). A l'inverse, autoriser les agents locaux à se présenter pour des mandats locaux comme le font les britanniques.

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  • En direct de Mediapart : Syrie, deux ans après

    Joseph Confavreux et Caroline Donati, journaliste et collaboratrice régulière de Mediapart, ont reçu Chamsy Sarkis, président de l'Association de soutien aux médias libres (ASML), une association franco-syrienne créée fin 2011 qui soutient le travail des journalistes citoyens en Syrie, Nora Benkorich, chercheuse à la chaire d'Histoire contemporaine du Collège de France, et Fadi Dayoub, membre du bureau humanitaire des Comités locaux de coordination.


    En direct de Mediapart : Syrie, deux ans après par Mediapart

  • Le Monde - Cahuzac, symptôme de la collusion entre monde des affaires et direction de l'Etat

    Par Sandra Demarcq, Pierre Khalfa, Francis Parny, Willy Pelletier (Membres de la Fondation Copernic)

    L'indignation face à "l'affaire Cahuzac" est justifiée. Elle ne représente pourtant que la face émergée d'un immense iceberg. Sa faute est individuelle, certes inexcusable. Elle témoigne d'une inconscience révélatrice à l'égard de la conception qu'un homme d'Etat devrait se faire de sa fonction. Mais cette faute procède d'une dérive collective des élites au pouvoir ; une dérive de longue durée. Car de quoi Cahuzac est-il le symptôme ? De l'indifférenciation entretenue entre les affaires de l'Etat, publiques s'il en est, et les affaires privées de l'industrie et de la haute finance. Cette collusion entre monde des affaires et direction de l'Etat et le positionnement interchangeable du personnel politique et des managers privés sont devenus affaire courante, que ce soit à droite ou à gauche depuis que cette dernière s'est convertie pour partie aux logiques néolibérales dominantes.

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  • Alternatives Economiques, L'accord sur l'emploi va bouleverser le dialogue social, Jean-Paul Raillard, directeur général de Syndex

    Alternatives Economiques n° 322 - mars 2013

    L'accord sur la sécurisation de l'emploi du 11 janvier 2013 a déjà fait couler beaucoup d'encre. Mais la plupart des commentaires se sont focalisés sur son équilibre ou non entre ce que les uns et les autres ont gagné ou perdu en termes de flexibilité ou de sécurité des emplois. Un débat assez vain, car la réussite ou non de l'accord se jouera d'abord dans sa mise en pratique dans les entreprises.

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  • Me Monde - François Chérèque "C'est toute la gauche réformiste qui est humiliée"

    Par François Chérèque (président de Terra Nova, ancien secrétaire général de la CFDT (2002 à 2012))

    Mardi 2 avril, jour de l'aveu de l'ancien ministre du budget devant les juges, j'étais dans la région Provence-Alpes-Cotes-d'Azur pour participer à un colloque sur la lutte contre la pauvreté. La PACA, comme on l'appelle, est la région de France, après l'Ile-de-France, où les écarts de revenus sont les plus importants, où les personnes soumises à l'ISF sont les plus nombreuses mais également où la proportion de personnes vivant dans des quartiers dit sensibles est la plus importante. Il n'y a pas plus de pauvres proportionnellement là qu'ailleurs, mais ils y sont plus pauvres !

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  • Le Monde - "Offshore Leaks" : les détails du projet

    Le Monde publie, à partir du 4 avril, les révélations mises au jour par l'opération "Offshore Leaks". Menée conjointement par l'International consortium of investigative journalists (ICIJ) et trente-six médias internationaux, cette investigation à l'échelle planétaire a permis d'ouvrir une brèche dans le secret qui caractérise en général les paradis fiscaux.

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  • La Vie des Idées - Un siècle d’évasion fiscale par Arnaud Bourgain & Skerdilajda Zanaj

    L’évasion fiscale des multinationales et des riches individus, ainsi que les transferts illicites de fonds issus de la corruption et du crime organisé, sont au cœur du système économique et financier mondial. L’ouvrage de Nicholas Shaxson replace ce phénomène dans une perspective historique.

    Recensé : Nicholas Shaxson, Les paradis fiscaux. Enquête sur les ravages de la finance néolibérale, André Versaille, 2012, traduction par Emmanuel Fourmont de Treasure Islands. Tax Havens and the Men who stole the World, Vintage Books, 2011.

    S’il tient du réquisitoire, l’ouvrage de Nicholas Shaxson sur les « Paradis fiscaux », replace également les marchés financiers, et plus particulièrement les centres offshore, dans une perspective historique. L’auteur parvient à montrer, par de multiples enquêtes, la place qu’occupe la finance offshore au cœur du système économique et financier mondial. Les paradis fiscaux apparaissent comme l’instrument essentiel pour l’évasion fiscale des multinationales et des riches individus ainsi que pour les transferts illicites de fonds issus de la corruption et du crime organisé.

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  • Une dégénérescence oligarchique. Un appel de la Convention pour la 6° République

    Le mensonge le plus symbolique de Jérôme Cahuzac restera celui proféré devant l’Assemblée Nationale en séance publique le 5 décembre 2012. Il est celui d’un ministre régalien devant une institution qui, ravalée en dernière position derrière le président de la République et le gouvernement dans le texte de la Constitution de la V° République, ne compte plus dans la pratique de celle-ci et dans l’esprit de celui-là.

     
    Une République dont la tradition scandaleuse ouverte par l’affairisme immobilier, date de ses origines en 1958. En effet, s’il y a des aspects circonstanciels dans la dernière affaire en cause, il y a un vice caché dans le détail de ce régime : celui de l’irresponsabilité qu’il organise à tous les niveaux, de la présidence de la République aux pouvoirs locaux. Obsédés par leur volonté d’installer un « exécutif fort », les pères fondateurs de notre loi fondamentale ont abaissé tous ce qui pouvait faire œuvre de contre-pouvoir. La bipolarisation a si bien fonctionné que les alternances consécutives à une élection présidentielle se sont avérées incapables de produire une alternative politique significative : les méthodes de gouvernement, les systèmes d’arbitrage, le personnel de décision et finalement les mœurs, restent les mêmes. Il y a bien une lente dégénérescence  oligarchique qui explique aussi le scandale Cahuzac.

     

    Le résultat est dans ces chiffres accablants tels qu’ils ressortent des enquêtes d’opinion : 72% des Français « ne font pas confiance aux responsables politiques » (Harris, mars 2013) et autant jugent que « le système démocratique fonctionne plutôt mal en France » (Ipsos, janvier 2013).

     

    Aucune réforme depuis l’élection de François Hollande n’est venu combattre cette tendance. Depuis le renvoi aux calendes grecques de l’interdiction du cumul des mandats pourtant si populaire (82% des Français interrogés, par ailleurs  favorables à la limitation à deux mandats consécutifs) jusqu’à l’enterrement de la réforme territoriale, rien n’est venu améliorer le renouvellement du personnel comme de la vie politique. Les dispositions du rapport Jospin notamment celles  sur le renforcement du pluralisme à l’Assemblée nationale (la proportionnelle), la fin de l’inviolabilité du président de la République ou la prévention des conflits d’intérêts n’ont pas été retenues. Si bien que les propositions faites ce 3 avril par François Hollande apparaissent comme singulièrement inadaptées     (y compris celle concernant l’indépendance de la justice).

     

    La raison de cet immobilisme tient sans doute au fait que les révisions constitutionnelles successives (en particulier celle de 21 juillet 2008) se sont enlisées dans le renforcement du présidentialisme. Si la gauche ne veut pas être emportée par celui-ci, il lui faut faire preuve d’audace démocratique et engager une réforme d’ampleur. Les projets et les propositions surabondent et font l’objet de plus de consensus qu’il ne semble. Ils trouveraient facilement le soutien de l’opinion. L’Elysée ne veut pas ? Que des parlementaires se saisissent des opportunités de l’article 89 de la Constitution selon lequel « l’initiative de la révision appartient concurremment au président de la République et aux membres du Parlement ». Si des députés ou des sénateurs le veulent, un débat peut s’ouvrir sur la possibilité d’une autre République. Ce serait un début de réponse courageuse à la décomposition qui menace cette majorité.

    La Convention pour la 6° République 

  • Les économistes atterrés - De l'Imbroglio au Chaos par Benjamin Coriat et Christopher Lantenois

    En ce début d’année 2013, la Grèce est en état d’urgence. Loin d’avoir contribué au rétablissement de son économie, les plans successifs imposés à ce pays par la Troïka l’ont plongé dans une dépression profonde. Un état quasi comateux. 26% de chômeurs, une jeunesse détruite (plus d’un jeune de moins de 25 ans sur deux est au chômage, des  malades laissés sans soins, des retraités sans retraite… Le bilan de la purge imposée à la Grèce est calamiteux. Aussi nous-a-t-il semblé plus utile, de montrer pourquoi et comment on en est arrivé là, le traitement imposé à la Grèce étant exemplaire - quoiqu’il est vrai sous une forme  paroxysmique - de la « solution » imposée par l’UE partout en Europe.

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  • Ça Vous Regarde - Le débat : Accord sur l'emploi, qui sont les vrais gagnants ?

    Invités :

    • Gaëtan Gorce, Sénateur PS de la Nièvre
    • Emmanuel Maurel, Vice-président du conseil régional d’Île-de-France, animateur du courant Maintenant la gauche
    • Charles Beigbeder, Secrétaire national en charge de la Pédagogie de la réforme
    • Mickaël Wamen, délégué syndical CGT de Goodyear


    Ça Vous Regarde : le débat : Accord sur l... par LCP

  • Libé - Réduire les déficits et plus dure sera la crise

    Par IOANA MARINESCU professeure d’économie à la Harris School of Public Policy de l’université de Chicago.

    Cinq ans après le début de la «Grande Récession», la zone euro a replongé dans la crise avec une croissance négative en 2012 (-0,6%) et une prévision encore négative pour 2013 (-0,3%). De manière concomitante, la plupart des grands pays européens se sont engagés sur le chemin de la réduction des déficits publics. Malheureusement, la réduction de ces déficits en temps de crise risque fort d’aggraver la crise.

     

    Cette idée n’est pas nouvelle. En effet, Keynes a, pendant la dépression des années 30, défendu l’idée que l’Etat doit dépenser plus, pas moins. En augmentant le déficit public, il peut soutenir la demande, ce qui incite les entreprises à produire et embaucher. A contrario, une réduction des déficits publics rogne la demande, et donc la croissance.

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