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Réflexions - Page 191

  • L'affaire Cahuzac "touche la gauche au coeur de ses valeurs" (Pascal Perrineau, politologue)

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  • Non Fiction - La fée confiance ou le mythe de l'austérité expansive

    Résumé : La situation actuelle, caractérisée par une insuffisance de la demande, appelle une augmentation des dépenses publiques

    Titre du livre : Sortez-nous de cette crise... maintenant !
    Auteur : Paul Krugman
    Éditeur : Flammarion
    Titre original : End this depression now !
    Nom du traducteur : Anatole Muchnick
    Collection : Champs actuel
    Date de publication : 06/03/13

    Ce livre est sorti en français en septembre 2012 (quatre mois après sa publication aux États-Unis), il ressort en poche ces jours-ci. Dans l’intervalle, les tenants de l’austérité ont plutôt encore accru leur influence. L’annonce début janvier par le FMI de sa sous-estimation du multiplicateur budgétaire et donc de l’effet récessif des réductions des déficits n’a pas ébranlé grand monde, et les “gens très sérieux”, que dénonçait Krugman dans cet ouvrage, ont continué de préconiser des réductions de dépenses. La situation est plus grave en Europe, où l’austérité généralisée a conduit tout droit à la récession (et à l’augmentation de la dette, cf. l’article de Paul de Grauwe auquel Krugman fait référence sur son blog). Car même le bras de fer politique qu’ont engagé les républicains aux États-Unis en s’opposant au rehaussement pourtant nécessaire du plafond de la dette américaine (dont Krugman se dit persuadé qu’il ne durera pas) ne devrait pas entraîner de coupes aussi importantes.

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  • Non Fiction - Le "Made in America" : priorité d’Obama

    * Cet article a initialement été publié sur Le portail de l'intelligence économique

     

     L’été dernier, des millions d’Américains ont été blessés en découvrant que les uniformes de leur équipe olympique avaient été fabriqués en Chine. Cet incident a posé la question de l’avenir industriel de la plus grande puissance manufacturière mondiale qui produit 18% des biens industriels mondiaux, 17 millions d’emplois dépendent, aux États-Unis, de l’industrie. Redresser ce secteur est désormais la priorité du pays.

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  • Fondation Jean Jaurès - La démocratie face à l’objection des nécessités techniques par Julien Rabachou

    Julien Rabachou revient sur le problème posé par la contradiction entre les exigences de la démocratie et celles du progrès technique, contradiction tellement vive que s’est répandue l’idée selon laquelle la technocratie aurait supplanté la démocratie......

    Le renforcement démocratique exige en outre que toutes les fonctions qui disposent d’un véritable pouvoir de décision soient éligibles, non pas en théorie, au travers d’un système indéfini de délégations de responsabilité, des élus à des élus d’élus puis de ces élus d’élus à des non-élus, mais concrètement par représentation directe. Il convient ainsi de veiller à ce que l’élection des conseillers communautaires des communes de plus de 3500 habitants ait toujours lieu au suffrage universel direct, dans le cadre des élections municipales, comme cela était initialement prévu par la réforme des collectivités territoriales de 2010 aujourd’hui remise en cause. L’organisation par le Sénat, en octobre dernier, d’Etats généraux de la démocratie territoriale semble un signe encourageant dans cette direction.

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  • Le Monde - En finir avec les cumulards et l'aristocratie parlementaire

    Bastien François (Professeur de science politique à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne), Olivier Nay (Professeur de science politique à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne) et Frédéric Sawicki (Professeur de science politique à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne)

    Dans un courrier adressé le 20 mars au président de la République, quatre éminents universitaires prennent la défense du cumul du mandat parlementaire avec la présidence d'un exécutif local. Leur argumentation repose sur deux présupposés qui ne résistent pas à l'analyse : les parlementaires cumulants auraient une plus grande autorité à Paris grâce à leur contrôle d'une collectivité territoriale, position protégeant leur indépendance politique face à un président tout-puissant et à l'état-major parisien de leur parti ; ils auraient également, grâce à leurs responsabilités locales, une plus grande expérience des affaires publiques.

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  • Les matins - De la crise sociale aux affaires judiciaires

    Nonna Mayer, Politologue, directrice de recherche au CNRS, professeur à Sciences-Po


    Les matins - De la crise sociale aux affaires... par franceculture

  • Telos - Et si Hollande n’avait pas raison… Elie Cohen

    François Hollande a parlé haut et clair : il n'entend pas mener les politiques d’austérité recommandées par les gardiens du « camp de redressement européen ». Il n’entend pas davantage faire les réformes structurelles prescrites par l’OCDE et le FMI ni charger la barque fiscale des Français au-delà de ce qui a été déjà décidé en 2012/2013. Son objectif est le soutien de l’activité et la préservation de l’emploi. Il ne respectera donc pas la trajectoire de réduction des déficits en 2013 et pas davantage en 2014. A l'inverse, il entend poursuivre sa politique des petits pas fondée sur une réduction modérée des dépenses publiques, sur un échenillage des prestations familiales, sur des réformes limitées et consensuelles du marché du travail et sur un mini-aménagement du millefeuille territorial accepté par les élus locaux. Charles Wyplosz a défendu ici les vertus de l’inaction

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  • Telos - Et si Hollande avait raison de ne rien faire ? Charles Wyplosz

    L’interview de François Hollande s’est révélée intéressante. En matière économique au moins, il tâtonnait depuis son élection entre réalisme et fidélité à des promesses électorales étrangement déconnectées d’une situation économique plus inquiétante que jamais depuis 1945, en raison d’une dette publique à la limite du niveau qui déclenche une crise de première grandeur. Des tâtonnements, hélas, ne remplacent pas une stratégie. Près d’un an après l’élection, le Président sait-il maintenant où il va ? Il a décidé de ne rien faire en matière budgétaire. Curieusement, ce pourrait être une bonne idée.

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  • Telos - A quoi sert Twitter ? Monique Dagnaud

    Moins d’un cinquième des internautes a un compte Twitter : les usagers sont plutôt jeunes, plutôt masculins et souvent urbains. Sa fréquentation est somme toute modeste comparée à Facebook qui aligne autour de 80 %  de comptes pour les 18-29 ans aux Etats-Unis et en France. Son originalité, c’est d’être d’abord pratiqué « en tâche de fond » par des individus travaillant dans les métiers du symbolique (communication, média, marketing…), qui assurent une bonne partie du trafic. Les inscrits à Twitter (twittos) englobent certes un scope social plus large et qui ne cesse de se diversifier : selon une étude ComScore, les 15-24 ans et les plus de 55 ans  sont de plus en plus séduits par ce service de micro-blogs. Mais la majeure partie des comptes est passive : beaucoup d’abonnés se contentent d’observer les flux d’échanges ou ne circulent pas sur le fil. Comme tous les réseaux, Twitter se caractérise par l’inégale participation de ses adhérents, et donc par un modèle communicationnel fortement asymétrique. Qu’observe-t-on ?

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  • Telos - Il y a le feu dans la maison Europe, Gérard Grunberg

    Le Front national a manqué de peu de remporter l’élection législative partielle de la deuxième circonscription de l’Oise. Avec 48,6% des suffrages exprimés au second tour contre 26,6% au premier tour, sa candidate a presque doublé ses voix face à un candidat UMP sortant, passant de 7249 à 13190. Il s’agit là d’un phénomène électoral inédit et de première importance, même si certains voudront se rassurer en constatant que l’abstention a été de près des deux tiers des inscrits et que la personnalité du député sortant était très controversée. Au même moment, le co-président du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, soutenant l’un de ses proches, François Delapierre, qui avait traité « les 17 de l’Eurogroupe » de « salopards », précisant qu’il incluait bien le ministre de l’Economie et des Finances français dans ce nombre, estimait qu’il fallait appeler « un chat un chat et un salopard un salopard ». Surtout il accusait Pierre Moscovici d’avoir « un comportement de quelqu'un qui ne pense plus en français, qui pense dans la langue de la finance internationale ». Un relent des années Trente a alors empuanti notre atmosphère politique.

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  • Chômage : qui est touché par la crise ?

    le 26 mars 2013

    25 % des jeunes, 16 % des non diplômés sont au chômage. La crise frappe de plein fouet ces catégories de la population même si les plus âgés, les plus diplômés, ne sont pas épargnés.

    Entre mai 2008 et décembre 2012, le nombre de demandeurs d’emploi [1] est passé de 3 à 4,6 millions, soit + 50 %. La hausse a été particulièrement vive entre mi- 2008 et mi-2009 : en une seule année, on a compté 700 000 chômeurs de plus. L’évolution est similaire à ce que la France avait enregistré au début des années 1990.

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