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Réflexions - Page 194

  • OFCE : Quelle réforme pour les allégements de charges sociales?

    13 mars 2013

    Par Mathieu Bunel, Céline Emond, Yannick L’Horty

    Plus de 20 milliards d’euros sont dépensés chaque année par l’Etat pour compenser les exonérations générales de cotisations sociales, ce qui en fait la première des politiques pour l’emploi en France, tant en termes de masse budgétaire que d’effectifs concernés, avec plus d’un salarié sur deux qui bénéficie des baisses de cotisations sociales. En ces temps de fortes tensions budgétaires et de montée inexorable du chômage, on peut s’interroger sur la soutenabilité d’un tel dispositif dont le barème, unifié par la réforme Fillon de 2003, consiste en une réduction dégressive avec le niveau du salaire jusqu’à s’éteindre à 1,6 Smic. Cette réduction est de 26 points de cotisations au niveau du Smic (28 points pour les entreprises de moins de 20 salariés).

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  • OFCE - Les 20 milliards d’euros d’allégements de cotisations patronales sur les bas-salaires créent-ils des emplois ? par Eric Heyer et Mathieu Plane

    Effectuées à l’aide de maquettes sectorielles, ces évaluations ne prennent pas en compte l’ensemble des effets induits par une politique de baisse de cotisations sur les bas salaires et notamment les effets de bouclage macroéconomique, id est effet de revenu, de gains de compétitivité et de financement de la mesure.

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  • Observatoire des inégalités - Le long chemin vers l’égalité professionnelle

    La forte progression du salariat féminin n’a pas débouché sur une égalité professionnelle. Pas plus qu’elle ne s’est accompagnée d’une redéfinition des rôles dans la famille. Le point de vue de Hélène Périvier, économiste à l’OFCE. Extrait du hors-série poche Alternatives Économiques "Les inégalités en France".

    Les décennies 1960, 1970 et 1980 ont connu une augmentation massive du salariat des femmes. L’accès au marché du travail a été incontestablement une source d’émancipation. Pour autant, cette progression n’a pas conduit à l’égalité professionnelle, et depuis le milieu des années 1990, nous assistons plutôt à un statu quo inégalitaire. Comment expliquer que nous nous soyons arrêtés au milieu du gué ? L’égalité entre les sexes serait-elle introuvable ? Malgré les bouleversements socio-économiques des XXe et XXIe siècles, un phénomène résiste encore et toujours, se recomposant au fil des changements économiques et sociaux : la division sexuée du travail.

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  • Hommage à Robert Castel

    Robert Castel, décédé le 12 mars à l’âge de 79 ans, a changé profondément notre compréhension du travail salarié, et avec elle notre perception de l’individu contemporain. La Vie des Idées, à laquelle il était attaché, lui rend hommage.

    Robert Castel, sociologue né en 1933, est mort à Paris le mardi 12 mars. Après une agrégation de philosophie, il s’est tourné vers la sociologie. Collaborateur de Pierre Bourdieu, son travail qui fait une large place à l’histoire le rapproche sans doute autant de Michel Foucault. Sa contribution à la réflexion sur la psychiatrie dans les années 1970 et 1980 en porte la marque.

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  • Observatoire des inégalités : « Arrêtons de céder au lobby des élus ruraux », par Philippe Estèbe

    Le lobbyisme des élus ruraux débouche sur des transferts massifs de la ville vers le monde rural. Pour le géographe Philippe Estèbe, il faudrait s’intéresser davantage au sort des personnes qu’à l’égalité entre les territoires. Un entretien réalisé par Mathieu Deslandes de Rue 89.

    Couvrir tout le territoire en très haut débit en dix ans : tel est l’objectif affiché par le président de La République. L’opération coûtera 20 milliards d’euros – une facture à partager entre l’Etat, les collectivités territoriales et les opérateurs privés. Est-ce un choix pertinent ? Le géographe Philippe Estèbe en doute. Pour lui, les pouvoirs publics ont encore cédé « au lobby des élus ruraux, pour qui l’espace compte plus que les gens ». Entretien.

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  • Non Fiction : Lutte d’influence pour déterminer la politique numérique du second mandat Obama

    Si le débat sur le "fiscal cliff" occupe le devant de la scène médiatique à l’aube du second mandat de Barack Obama, le lobbying sectoriel n’en est pas moins intense à Washington, en particulier dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. En pleine cohabitation, les démocrates et les républicains défendent des politiques numériques diamétralement opposées : les premiers soutiennent une intervention publique forte pour réduire la fracture numérique ("digital divide"), alors que les seconds estiment que ce sont justement le désengagement de l’État et le libre jeu du marché qui ont permis aux États-Unis de devenir les leaders de l’économie numérique.

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  • Terra Nova - Soirée-débat sur l’avenir de l’école, avec Mme la Ministre déléguée à la réussite éducative, George Pau-Langevin


    Soirée-débat sur l’avenir de l’école, avec la... par terranova

    Dans le contexte du débat pour la refondation de l’école, la France, a, plus que jamais, besoin d’idées audacieuses pour concevoir les politiques éducatives du XXIe siècle.

    A l’occasion de la parution de son dernier numéro, "L’école, une utopie à reconstruire", la revue Regards croisés sur l’économie, en partenariat avec Terra Nova, vous conviait à une soirée-débat le 26 février à l’Ecole normale supérieure sur le thème :
    Quelles solutions pour l’école de demain ? avec :
    Mme la Ministre déléguée à la réussite éducative, George Pau-Langevin
    ainsi que des chercheurs à la pointe des méthodes les plus innovantes en économie de l’éducation :
    Yann ALGAN, chercheur en économie à Sciences Po Paris
    Marc GURGAND, directeur de recherches au CNRS, directeur scientifique du JPAL-Europe.

    Le débat était animé par Juliette Méadel, directrice générale de Terra Nova

  • Libé - Primaire : le Parti socialiste a la mémoire courte

    Par PAUL ALLIÈS Secrétaire national adjoint à la rénovation du Parti socialiste

    Ce 1er mars, la direction du Parti socialiste a adressé à ses cadres et à ses parlementaires une circulaire sur «les modalités de désignation des candidats aux élections municipales de 2014». Il n’y est nulle part question de l’organisation d’une primaire citoyenne. Les socialistes l’ont pourtant pratiquée pour l’élection présidentielle les 9 et 16 octobre 2011 ; ils avaient alors jugé que sa réussite avait été essentielle dans l’élection de François Hollande le 6 mai 2012. Le débat sur l’opportunité d’en reprendre le principe en l’adaptant au scrutin municipal a donc bien lieu d’être.

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  • Le Monde - Faut-il réaffirmer le collège unique ou privilégier une orientation précoce ?

    La refondation de l'école, c'est un sujet qui fait réagir. Lorsque nous avons proposé aux lecteurs du Monde.fr de donner leur point de vue sur l'un des points de tension qui a surgi à l'Assemblée nationale lors de l'examen de la loi d'orientation et de programmation sur l'école – faut-il réaffirmer le collège unique ou privilégier une orientation précoce ? –, nous avons reçu plusieurs dizaines de contributions en quelques heures. 

    Que ce soit en tant qu'enseignant, retraité de l'éducation nationale, ancien élève ou parent d'élève, beaucoup s'inquiètent de l'état actuel de l'école. Trop cloisonné pour certains, le collège doit s'adapter aux profils différents des élèves, quitte à professionnaliser certains parcours dès la sixième. Pour d'autres, au contraire, l'orientation doit être la plus tardive possible, pour éviter tout dispositif qui enfermerait trop tôt les élèves dans une filière. Mais la plupart des contributeurs pensent qu'avec plus de souplesse, on peut trouver un équilibre entre "collège universel" et professionnalisation prématurée.

    Nous avons sélectionné quelques-unes de ces contributions.

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  • Le Monde - Un projet de partenariat transatlantique menaçant

    Par Zaki Laïdi, directeur de recherche au Centre d'études européennes de Sciences Po

    Le projet d'accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Union européenne (UE) est généralement perçu comme l'expression d'une routine commerciale propre au monde marchand. Pourtant, ses enjeux sont considérables et introduisent dans la stratégie européenne une rupture essentielle, dont il faut mesurer les enjeux et les conséquences.

    Vues de Bruxelles, les choses sont simples. Un traité de libre-échange entre les Etats-Unis et l'UE générerait des gains considérables, évalués à 100 milliards d'euros par an. Pris dans un élan lyrique qu'on ne lui connaissait guère, Karel De Gucht, commissaire européen au commerce, identifie ce projet à un gigantesque plan de relance économique puisqu'il garantirait un point de croissance du PNB des deux côtés de l'Atlantique sans coûter le moindre euro.

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