Une part de la crise majeure que traverse aujourd’hui le pouvoir tient à la fermeture des institutions vis-à-vis de la société : l’Exécutif tient par l’irresponsabilité vis-à-vis des électeurs et par l’autoritarisme vis-à-vis de sa majorité. Les socialistes auront, une troisième fois, renoncé à la moindre réforme de la V° République et ils auront réussi à aggraver son présidentialisme. De ce fait, il n’y a pas de crise de régime en ce sens que la Constitution protège une pratique oligarchique du pouvoir, mais il y a une crise politique majeure qui la met en question.
D’où une multiplication des appels à une 6° République : EE-Les Verts, Nouvelle Donne, le Front de Gauche et d’autres encore. Le Premier secrétaire du PS annonce que cette question sera au centre du prochain congrès de son parti. La Convention pour la 6° République (C6R) se réjouit de cette dynamique qui confirme le bien fondé de son action continue et obstinée depuis sa création le 2 mai 2001.
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