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  • Paul Alliès - Quelle VI° République et comment?

    Une part de la crise majeure que traverse aujourd’hui le pouvoir tient à la fermeture des institutions vis-à-vis de la société : l’Exécutif tient par l’irresponsabilité vis-à-vis des électeurs et par l’autoritarisme vis-à-vis de sa majorité. Les socialistes auront, une troisième fois, renoncé à la moindre réforme de la V° République et ils auront réussi à aggraver son présidentialisme. De ce fait, il n’y a pas de crise de régime en ce sens que la Constitution protège une pratique oligarchique du pouvoir, mais il y a une crise politique majeure qui la met en question.

    D’où une multiplication des appels à une 6° République : EE-Les Verts, Nouvelle Donne, le Front de Gauche et d’autres encore. Le Premier secrétaire du PS annonce que cette question sera au centre du prochain congrès de son parti.  La Convention pour la 6° République (C6R) se réjouit de cette dynamique qui confirme le bien fondé de son action continue et obstinée depuis sa création le 2 mai 2001.

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  • Mediapart, Paul Alliès - Regarder ailleurs, en Catalogne par exemple

    La situation politique en France peut donner des envies de fuite. On peut au moins  regarder ailleurs en Europe. Un mouvement d'autonomisation, si ce n'est d'indépendance a saisi plusieurs peuples pourtant dotés de statuts avantageux: en Ecosse, en Belgique, en Italie du Nord, en Catalogne.

    Ce mouvement est difficile à interpréter, entre le repli identitaire nationaliste et la volonté de préférer l'Europe aux Etats-nations tutélaires. Certains théoriciens du Fédéralisme considèrent que les résultats irréversibles de l’intégration européenne permettent de penser la venue d’un nouveau type de société en Europe ; celui d’un Fédéralisme sans Etat. Très proche d’une évolution à la Canadienne, ce régime serait celui d’une époque post-nationale où ce sont des structures et des procédures de négociation des intérêts et des conflits qui l’emporteraient sur les formes régaliennes du pouvoir que l’Europe a inventé et exporté depuis le Traité de Westphalie.

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  • Mediapart, Paul Alliès - Rompre

    Le résultat des élections européennes mais surtout les réactions de François Hollande et Manuel Valls qui les ont suivies amènent à une conclusion: l'exécutif n'entend plus rien et n'est plus à même de reconstruire une quelconque histoire de la gauche d'ici 2017. Il faut donc rompre avec une politique comme avec un système politique qui peuvent nous conduire à un "désastre obscur".

    Rompre avec une politique, c'est rompre avec l'austérité qui est devenue la règle ordolibérale,  à nouveau majoritaire dans les instances de l'Union Européenne. On ne voit pas comment cette politique serait aujourd'hui "redressée" tant elle s'est lovée dans les traités et la jurisprudence de la Cour de justice (véritable Cour suprême qui aggrave encore un peu plus la distance entre la politique des Etats et la contrainte normative de l'Union). Pour ce qui est de la France, la promesse d'un Pacte de croissance faite par F. Hollande en 2012 a été suivie par un alignement sur le Traité budgétaire en janvier 2013 qui empêche tout espoir de relance comme de retour à un quelconque "volontarisme patriotique" (que s'efforce d'incarner A. Montebourg de plus en plus isolé dans un gouvernement néo-libéral). La rupture avec l'euro-austérité passe par la rupture avec l'irresponsabilité politique qui est au principe de la V° République.

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  • Libé - Primaire : le Parti socialiste a la mémoire courte

    Par PAUL ALLIÈS Secrétaire national adjoint à la rénovation du Parti socialiste

    Ce 1er mars, la direction du Parti socialiste a adressé à ses cadres et à ses parlementaires une circulaire sur «les modalités de désignation des candidats aux élections municipales de 2014». Il n’y est nulle part question de l’organisation d’une primaire citoyenne. Les socialistes l’ont pourtant pratiquée pour l’élection présidentielle les 9 et 16 octobre 2011 ; ils avaient alors jugé que sa réussite avait été essentielle dans l’élection de François Hollande le 6 mai 2012. Le débat sur l’opportunité d’en reprendre le principe en l’adaptant au scrutin municipal a donc bien lieu d’être.

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