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Réflexions - Page 196

  • Observatoire des inégalités : Inégalités hommes-femmes : les non-dits du 8 mars

    50 % de femmes députées ou chefs d’entreprise, et alors ? Pour établir l’égalité hommes-femmes, il faut se poser la question de la façon dont fonctionne l’entreprise, la famille ou l’école. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    C’est devenu une tradition. Officialisée en 1977 par les Nations Unies, la journée internationale du droit des femmes devient de plus en plus une sorte de fête de « la » femme. Un rituel qui laisse un goût amer aux femmes les 364 jours de « l’ » homme restants. Cette journée est de plus en plus dévoyée par les marques qui y voient la célébration de l’idéal féminin et les enjeux de fond sont rarement évoqués.

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  • La Vie des Idées : La polysémie révolutionnaire Rupture, crise et imprévu

    Alors que le temps des ruptures historiques et des grandes crises politiques semblait révolu, le mot de « révolution » a fait retour récemment, en Géorgie, en Ukraine ou avec les « printemps arabes » de 2011. Comment revisiter notre conception de l’idée de révolution ? Peut-on rapprocher ces révolutions contemporaines avec les grandes révolutions du passé ?

    Quand le mur de Berlin tomba et que les chars prirent possession de la place Tien’anmen, il était difficile de penser que « la Révolution » (re)deviendrait le mot à la mode trente ans plus tard. Tout semblait avoir été dit, la fin de l’histoire était assurée comme on cachette une lettre avec un sceau : l’Histoire des forces antagonistes, celle du processus dialectique était achevée. Nous entrions dans un autre monde où les crises n’engendreraient plus de ruptures dialectiques. Dès 1974, la révolution des œillets au Portugal aurait donné le ton avec les colonnes de chars s’arrêtant aux feux rouges. Les seules révolutions qui se produisaient étaient de « velours », comme en Tchécoslovaquie, ou de « couleur » comme en Géorgie, en Ukraine et au Kirghizstan. Ces « révolutions » semblaient être l’aboutissement des actions des mouvements étudiants, ou des ONG, des coalitions d’opposants et des médias indépendants. Ces événements promouvaient la démocratie en ayant façonné des « paysages médiatiques » qui avaient dévalorisé les formes antérieures du pouvoir. Ajoutons cependant que ces révolutions se légitimaient en jouant aussi des rivalités stratégiques entre États-Unis et Russie.

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  • La Vie des Idées : De l’art populaire à l’émancipation politique

    En enquêtant sur le déplacement des frontières qui séparent l’art du non-art, Jacques Rancière montre comment l’expérimentation de nouveaux champs artistiques permet de recomposer l’espace politique.

    Recensé : Jacques Rancière, Aisthesis. Scènes du régime esthétique de l’art, Paris, éditions Galilée, 328 p., 28 €.

    Comment une démocratie peut-elle assurer un accès égal à la culture et permettre une plus grande émancipation de la parole publique ? Quels chemins cette démocratie du langage doit-elle emprunter pour favoriser l’émergence d’une parole singulière, à l’école ou dans le monde du travail, et d’une parole collective sur le terrain des luttes sociales ? Quels moyens faut-il mettre en œuvre pour assurer cette conquête partagée des mots et des discours, en l’inscrivant dans la continuité du combat qui mène de l’insurrection républicaine du Paris des années 1830 à l’action de Rosa Parks qui, à Montgomery, en 1955, dit non à la ségrégation ?

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  • Agir contre les violences faites aux femmes, Par Lynne Featherstone et Najat Vallaud-Belkacem, ministres britannique et française

    Le 8 mars est depuis un siècle la journée internationale des droits des femmes. Cette date est une nouvelle occasion de souligner qu'en dépit des progrès réalisés, aujourd'hui encore, l'égalité entre les femmes et les hommes est loin d'être une réalité. Elle nous rappelle aussi qu'il ne suffit pas d'agir un jour par an : l'égalité est un travail de tous les instants. C'est pour cette raison que le Gouvernement français a lancé cette année une initiative : " Le 8 mars, c'est toute l'année ! ".

    Le 8 mars doit aussi rappeler avec force que les violences commises à l'égard des femmes sont à la racine des inégalités entre les femmes et les hommes et que les violences sexistes et sexuelles constituent bien trop souvent le révélateur extrême de toutes les autres inégalités.

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  • Stigmatisation des salariés Par Danièle Linhart, sociologue du travail ; directrice de recherche émérite au CNRS

    En France, la perte d'emploi comme le mal-être au travail peuvent conduire à un même désespoir. Si les immolations par le feu choquent particulièrement, les suicides de chômeurs et de salariés font désormais partie de notre quotidien.

    A ce désespoir prend sa part un discours selon lequel les Français auraient un rapport malsain au travail. Peu enclins à travailler, ceux-ci auraient tendance à se laisser assister et, lorsqu'ils travaillent, ils seraient surtout occupés à défendre leurs acquis.

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  • Politique du logement et réforme de la gouvernance locale : osons l'intercommunalité Par le pôle Logement et Ville de Terra Nova.

    Le morcellement communal ne permet pas de traiter correctement la crise du logement et de la ville : c'est au niveau supra-communal, celui des agglomérations, que les pouvoirs en matière de logement et d'urbanisme peuvent être exercés efficacement dans l'intérêt général. Ce transfert doit s'accompagner d'une réforme de l'intercommunalité, avec la généralisation des communautés d'agglomération ou des pôles métropolitains. En devenant les autorités organisatrices de l'habitat, les intercommunalités se verraient transférer pouvoirs juridiques et moyens financiers, et signeraient avec l'Etat des conventions pluriannuelles d'objectifs. En Ile-de-France, il pourrait être créé au niveau de l'unité urbaine de Paris un pôle métropolitain compétent sur le logement et l'urbanisme.

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  • Non Fiction : La Gauche et les crises américaines

    Résumé : Une interprétation originale de l'histoire politique américaine, de l'abolitionnisme à Occupy Wall Street.

    Publié à la suite du mouvement Occupy Wall Street et avant l'élection présidentielle américaine de 2012, Left d'Eli Zaretsky, historien et figure de la Nouvelle Gauche américaine, avait pour titre original : Why America Needs a Left. A Historical Argument. Le titre français rend plus implicite la thèse centrale de l'essai historique de Zaretsky.

    Cette dernière peut être facilement résumée : à trois reprises dans leur histoire, les États-Unis ont été confrontés à une crise à la fois structurelle et identitaire. À chaque fois, une solution aurait été inévitablement trouvée mais celle-ci aurait eu un caractère "ambiguë" , conduisant soit à  la délivrance de privilèges renforçant le système (capitaliste) en place, soit à l'extension de droits universels liée à un approfondissement de l'idée d'égalité que l'auteur place au centre de l'identité américaine.

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  • Le Monde - La souffrance au travail à son paroxysme ?

    Le 13 février, Djamal Chaar, chômeur en fin de droits, s'est immolé par le feu devant le Pôle emploi de Nantes. Le 4 mars, à Pau, un salarié de France Télécom a mis fin à ses jours dans les mêmes conditions. Le 6 mars, une nouvelle tentative d'immolation a eu lieu dans l'agence Pôle emploi de Bois-Colombes.

    Faut-il analyser ces actes de désespoir comme un "drame personnel", tel que le président Hollande a qualifié le suicide de Djamal Chaar ? Ne s'agit-il pas aussi d'une déstructuration sociale qui frappe les milieux les plus précaires ? Dans une société en crise, où l'Etat est en mutation, se donner la mort revient-il à faire acte de protestation publique contre les dérives du management au travail ?

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  • Non fiction : Un pourcent rafle tout ! Couverture ouvrage Le prix de l'inégalité Joseph E. Stiglitz

    Résumé : La plus grande partie des bénéfices tirées de l'économie américaine va aux plus riches sans que le système politique s'en émeuve.

    Après avoir montré dans son précédent livre que l’inefficacité et l’instabilité des marchés, en particulier des marchés financiers, bien mises en évidence par la crise financière, appelaient un renforcement de la réglementation et de l’action de l’État dans tout un ensemble de domaines (cf. Haro sur la finance !), l’auteur revient dans celui-ci sur l’accroissement des inégalités, pour montrer qu’il s’agit là d’une source majeure d’inefficacité dans le fonctionnement de l’économie.

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  • Alternatives Economiques, Denis Clerc - Un multiplicateur qui divise

    L’idéologie a encore frappé. Ce matin, l’idéologue en chef s’appelle Pierre Chappaz. Avec l’appui de quelques informaticiens, il a fondé et dirigé Kelkoo ­en 1999, revendu en 2004 (pour 475 millions de dollars) à Yahoo, (qui l’a revendu en 2008 pour le quart de son prix d’achat). Pierre Chappaz, domicilié en Suisse depuis plusieurs années, est aujourd’hui patron d’Ebuzzing. Il vient de publier sur le site Economie Matin une féroce critique du « multiplicateur keynésien ».

     Rappelons brièvement ce que ce terme signifie chez Keynes : en période de récession, l’épargne ne s’investit plus, ou moins, ce qui réduit d’autant la dépense. Accroître alors son épargne revient à accentuer la récession : « Toutes les fois que vous économisez cinq shillings vous privez un homme de travail pendant une journée, écrivait Keynes en 1931. En épargnant ces cinq shillings vous contribuez au chômage à raison d’un homme/jour. » Pour briser le cercle vicieux récessionniste – moins de dépenses, donc moins d’activité, donc moins de revenus, donc … -, il faut qu’un surplus de dépenses publiques compense l’amoindrissement de dépenses privées.

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  • OFCE : Et si les élections italiennes se révélaient une opportunité pour l’Europe ? 28 février 2013 par Francesco Saraceno

    Aujourd’hui l’Europe entière, inquiète, s’interroge sur les résultats des élections législatives italiennes. La coalition de centre gauche a obtenu une très courte majorité  – à cause d’une loi électorale décriée par tous mais qu’on n’a pas su ou pas voulu modifier – qui  ne lui donne la majorité absolue des sièges qu’à la Chambre des Députés. En raison de l’attribution de primes de majorité sur base régionale, au Sénat aucune coalition n’a la majorité. Or en Italie s’applique un système bicaméral parfait, si bien qu’en l’état, il n’y a pas de possibilité de créer un gouvernement issu d’une majorité politique. Ce billet explore un possible scénario pour les prochaines semaines et ses conséquences économiques sur l’Italie et sur l’Europe.

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