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Réflexions - Page 198

  • Le Monde - Tribune : "Le non-cumul des mandats, c'est maintenant !"

    Le non-cumul des mandats est un engagement majeur du président de la République, François Hollande, réaffirmé par Jean-Marc Ayrault. Notre pays est aujourd'hui le seul parmi les démocraties occidentales à accepter ce phénomène du cumul des mandats. Le mandat unique est chez nous l'exception.

    Même si cette pratique n'était pas encore juridiquement interdite, les candidats socialistes aux élections législatives avaient pris l'engagement moral de démissionner de leur mandat dans les exécutifs locaux à l'automne. Certains ont tenu leur parole. Ils restent toutefois une minorité. Pourtant, la volonté des militants est clairement établie, et à ce jour force est de constater qu'elle n'a toujours pas été respectée.

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    Co-signataires :  François André, Député d'Ille-et-Villaine ; Christian Assaf, député de l'Hérault ; Isabelle Attard, députée du Calvados ; Nicolas Bays, député du Pas-de-Calais ; Karine Berger, députée des Hautes-Alpes ; Brigitte Bourguignon, députée du Pas-de-Calais ; Alain Calmette, député du Cantal ; Colette Capdevielle, députée des Pyrénées-Atlantiques ; Marie-Anne Chapdelaine, députée d'Ille-et-Vilaine ; Valérie Corre, députée du Loiret ; Pascale Crozon, députée du Rhône ; Seybah Dagoma, députée de Paris ; Laurence Dumont, députée du Calvados, 1ère Vice-présidente de l'Assemblée nationale ; René Dosière, député de l'Aisne ; Daniel Goldberg, député de Seine-Saint-Denis ; Chantal Guittet, députée du Finistère ; Danièle Hoffman-Rispal, députée de Paris ; Monique Iborra, députée de Haute-Garonne ; Michel Issindou, député de l'Isère ; Régis Juanico, député de la Loire ; François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhône ; Pierre-Yves Le Borgn', député des Français établis hors de France ; Annick Le Loch, députée du Finistère ; Jean-Pierre Le Roch, député du Morbihan ; Catherine Lemorton, députée de Haute-Garonne ; Lucette Lousteau, députée du Lot-et-Garonne ; Patrick Menucci, député des Bouches-du-Rhône ; Philippe Noguès, député du Morbihan ; Valérie Rabault, députée du Tarn-et-Garonne ; Marie-Line Reynaud, députée de Charente ; Denys Robiliard, député du Loir-et-Cher ; Marcel Rogemont, député d'Ille-et-Villaine ; Barbara Romagnan, députée du Doubs ; Suzanne Tallard, députée de Charente-Maritime ; Cécile Untermaier, députée de Saône-et-Loire ; Jean-Michel Villaumé, député de Haute-Saône ; Paola Zanetti, Députée de la Moselle ; Alexis Bachelay, député des Hauts-de-Seine ; Jean Grelier, député des Yvelines.

  • Observatoire des Inégalités : Qui part en vacances l’hiver ?

    le 19 février 2013

    40 % des cadres partent en vacances en hiver au moins un an sur deux contre 9 % des ouvriers. Seuls 8 % des Français partent au ski au moins un an sur deux.

    65 % des Français ne partent jamais en vacances l’hiver (de début décembre à fin mars) selon l’enquête "Un désir de renouveau des vacances d’hiver" réalisée par le Crédoc. Partir régulièrement l’hiver est une norme très peu répandue : 17 % des Français partent régulièrement, dont 10 % tous les ans. Au total 8 % partent au ski au moins une fois tous les deux ans (voir encadré). A titre de comparaison, 30 % des Français indiquent ne pas partir pendant les vacances d’été.

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  • OFCE : Faut-il réduire les prestations familiales ? Faut-il les imposer ? par Henri Sterdyniak

    Le gouvernement s’est donné comme objectif d’atteindre l’équilibre des finances publiques en 2017, ceci nécessiterait  une baisse d’environ 60 milliards des dépenses publiques. Ainsi, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a-t-il demandé à Bernard Fragonard, le Président du Haut Conseil à la Famille, de lui proposer, d’ici fin mars, un plan de restructuration de la politique familiale, permettant le retour à l’équilibre de la branche famille en 2016. Il faudrait donc réduire les aides aux familles, de 2,5 milliards (soit de 6,25 % les prestations familiales), le montant du déficit de la CNAF en 2012. Est-ce justifié d’un point de vue économique et d’un point de vue social ?

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  • Observatoire des Inégalités : Villes, périurbain, rural : quels sont les territoires les moins favorisés ?

    le 19 février 2013

    Entre la ville, l’habitat périurbain ou rural, où les niveaux de vie sont-ils les plus élevés ? Le débat sur les niveaux de vie des territoires n’est pas nouveau. Extrait du Centre d’observation de la société.

    Entre la ville, l’habitat périurbain ou rural, où les niveaux de vie sont-ils les plus élevés ? Longtemps, la richesse des villes a attiré les populations démunies de la campagne, et entraîné un phénomène qualifié d’exode rural. La division de l’espace est devenue plus complexe, notamment du fait de l’étalement urbain. Les banlieues des villes se sont étendues, en particulier du fait de l’essor de l’habitat pavillonnaire périurbain.

     

    Le débat sur les niveaux de vie des territoires n’est pas nouveau. Les banlieues défavorisées, et en particulier les quartiers définis comme "zones urbaines sensibles", sont souvent présentés comme les territoires qui cumulent les difficultés [1]. Selon une thèse qui rencontre un certains succès médiatique [2] ce serait désormais loin de la ville, dans l’espace périurbain et rural que se localiserait la pauvreté. Pourtant, selon les données de l’Insee, l’espace périurbain, même s’il est très loin d’atteindre les niveaux de vie des quartiers aisés de centre-ville, reste, en moyenne, largement favorisé. Les personnes aux revenus les plus faibles vivent en partie dans le monde rural éloigné et vieillissant, mais surtout dans les quartiers d’habitat social.

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  • OFCE : Augmenter les aides au logement : une fausse bonne idée ? par Pierre Madec

    Inscrite dans le projet de Loi de finances pour 2013, l’augmentation de 500 millions d’euros des aides personnelles au logement (APL, ALS et ALF[1]) a été adoptée par le Parlement et est entrée en vigueur au 1er Janvier 2013. Cette augmentation de 3 % porte le montant prévisionnel consacré aux aides personnelles au logement à 17,3 milliards d’euros pour l’année à venir.

    Dans les faits, depuis 2007, les aides personnelles au logement sont indexées sur l’indice de référence des loyers (IRL). En 2012, ces dernières n’ont été revalorisées que de 1 % (au lieu de 1,9%) à la suite d’un amendement parlementaire au projet de Loi de finances pour 2012. Cette augmentation de 500 millions d’euros n’est donc que le retour à l’indexation prévue par la loi.

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  • La Vie des Idées : Réconcilier travail et citoyenneté

    Le dernier livre de Bruno Trentin, qui vient de paraître en français quinze ans après sa publication en Italie, s’interroge sur l’échec de la gauche européenne à répondre à la crise du travail qui marque les dernières décennies du XXe siècle. La gauche moderne saura-t-elle réinventer le lien entre droit des citoyens et droits du travail ?

    Recensé : Bruno Trentin, La Cité du travail. Le fordisme et la gauche, Avant-propos de Jacques Delors, introduction d’Alain Supiot. Traduit de l’italien par Jérôme Nicolas. Paris, Ed. Fayard, coll. ’Poids et mesures du monde’, 2012, 444 p., 25 €.

    Le livre de Bruno Trentin, qui paraît en français quinze ans après sa publication en Italie – cinq ans après le décès de celui-ci – surprend par son envergure. Le lecteur un peu averti sait l’auteur riche d’une expérience exceptionnelle d’engagements : fils d’un juriste antifasciste réfugié en France, entré adolescent dans les rangs de la Résistance française puis en Italie, il s’est ensuite engagé dans la principale confédération syndicale italienne, la CGIL. Il y a occupé des fonctions d’importance croissante : secrétaire de la fédération de la métallurgie en 1962, il devint secrétaire général de la confédération de 1988 à 1994. Communiste, il prit part aux évolutions du PCI, jusqu’à sa transformation en parti de la gauche démocratique. Mais on ne trouvera rien de mémoriel dans cet ouvrage qui montre l’autre face de l’auteur. Intellectuel passé par Harvard et docteur en droit, Bruno Trentin a publié une dizaine d’ouvrages sur le travail et les travailleurs, le syndicalisme et le conflit social. Ce livre s’inscrit dans ce terrain de réflexion.

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  • Non Fiction - De quelques figures de la gauche : entretien avec Jacques Julliard (3/3)

    Troisième et dernière partie de notre entretien avec Jacques Julliard : De quelques figures de la gauche. 

    Frédéric Martel : Sur le plan théorique, pouvons-nous revenir sur les trois types de catégorisations, que sont le parti, la famille et la culture ?

    Jacques Julliard : J'ai distingué des partis, des familles et des cultures et d'une manière un peu différente de ce qui se fait d'habitude, parce que sous le nom de culture, je désigne essentiellement les grandes traditions, qui sont souvent transversales par rapport aux partis. J'ai pris le cas de la décentralisation, qui passe de gauche à droite et de droite à gauche suivant les moments ; le nationalisme et même le protectionnisme ; la notion de liberté ; et maintenant il y a l'Europe.
    Quant aux familles, c'est le cœur de mon étude. Dans Le Débat, ceux qui me critiquent dans un prochain numéro...

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  • Non Fiction - L'Utopie a-t-elle changé de camp ? : entretien avec Jacques Julliard (1/3)

    Première partie : L'Utopie a-t-elle changé de camp ?

     

    Benjamin Caraco (nonfiction.fr) - J'avais lu dans un entretien que vous avez donné à la revue Le Débat  à l'occasion de la sortie de votre livre Les gauches françaises. 1762-2012 : Histoire, politique et imaginaire  , qu'à l'origine, vous étiez parti de l'idée d'écrire une histoire de la deuxième gauche, puis, que finalement, vous avez décidé d'élargir le propos et vous parliez aussi d'un certain nombre de coupures que vous avez dû opérer, en particulier sur l'utopie au siècle des Lumières, est-ce que vous pourriez élaborer sur ce qui n'est pas dans le livre ?

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  • Le Monde - Les jours de carence augmentent les inégalités et poussent au surprésentéisme

    Par Denis Monneuse, sociologue, enseignant à l'IAE de Paris

    L'annonce par Marylise Lebranchu de la suppression du jour de carence des fonctionnaires a déclenché une salve de réactions. Malheureusement, comme souvent lorsque l'on parle d'absentéisme, les passions et les joutes politiques prennent le dessus, empêchant la survenue d'un débat serein qui s'appuierait sur des observations un tant soit peu scientifiques. D'où ce petit mémo pour tenter d'éclairer le débat à partir de la revue de littérature (en gestion et en médecine) et d'enquêtes de terrain.

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  • Non Fiction "Oui à une gestion de l’énergie au niveau local !"

     

    À l'occastion de leur colloque « Génération Transition Energétique », le think tank Cartes sur Table publie sur Nonfiction.fr une tribune qui défend une gestion locale de l'énergie.

    La gestion de l’énergie au niveau local est une des trois propositions qui seront débattues le mercredi 20 février 2013 à la présidence de l’Assemblée nationale lors du colloque « Génération Transition Energétique ».

    Le Grenelle de l’environnement n’ayant pas été en mesure de proposer un nouveau modèle énergétique, il devient urgent d’imaginer une démocratie énergétique dans laquelle les énergies renouvelables seront promues par les acteurs locaux. Cartes sur Table propose à cette fin de relocaliser la décision énergétique afin de  redonner aux citoyens une véritable maîtrise de cet enjeu fondamental. Pour sortir de la monoculture énergétique et se libérer de la dépendance à l’égard des énergies fossiles, une énergie de proximité gérée à un échelon local doit en effet être mise en place. Une telle solution présente l’avantage de promouvoir la résilience locale face à la raréfaction inévitable des énergies fossiles et la hausse des prix de l’énergie qu’elle entrainera. Cette perspective est incontournable. Le développement de la cogénération ainsi que des capacités de génération et de stockage d’énergie par la biomasse nécessiteront sur le moyen terme la création et l’entretien de compétences réparties sur l’ensemble du territoire.

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