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Réflexions - Page 192

  • Le Huffington Post - Hollande, la crise, le cap et la boîte à outils par Laurent Bouvet Professeur de science politique à l’UVSQ

    La chose était entendue avant même d'avoir commencé : "les Français" n'attendaient rien de l'entretien télévisé de leur président hier soir. Sur ce point, ils n'ont pas été déçus. Ce qui est déjà, compte tenu du contexte général, un point positif pour le chef de l'Etat.

    Le président de la République a pourtant fait quelques annonces : la taxation à 75% passera par les entreprises, le budget de la défense est sanctuarisé pour l'année prochaine, la durée de cotisation pour la retraite sera sans doute encore augmentée, les allocations familiales diminueront mais ne seront pas fiscalisées, la PMA et la GPA ne seront pas mises en œuvre, le "choc de simplification" administratif permettra des économies, la loi sur la laïcité devra être changée... Il n'y avait pas "rien" dans cet entretien, contrairement à ce que l'on a pu lire chez certains commentateurs.

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  • Libé - Le cumul des mandats dans le temps : la «dé-démocratie»

    Par Laurent Chapuis Professeur agrégé de philosophie

    C’est un fondement théorique absolu des sciences politiques et de la philosophie politique depuis Rousseau : la démocratie implique l’identité de celui qui décide et de celui pour qui vaut la décision. Le supérieur doit être un semblable. En quoi ? Il décide aujourd’hui, il obéira demain. J’obéis aujourd’hui, mais je déciderai demain. Le contrat n’est pas que social, il est temporel. Quel est le risque, si ce n’est pas le cas ? Si ce n’est pas le cas, la décision change de nature, elle n’est plus démocratique. Et se retrouvent mises en place les catégories de dominants (ceux qui prennent les décisions et, dans la plupart des cas, pour leurs concitoyens) et de dominés (ceux pour qui valent les décisions et qui ne les prennent jamais). Ce couple dominant - dominé est ce qui fait les beaux jours des contestataires de toutes sortes. Pourquoi la démocratie est-elle le meilleur régime ? Parce qu’elle le dissout.

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  • OFCE - Chypre : un plan bien pensé, un pays ruiné… par Anne-Laure Delatte et Henri Sterdyniak

     

    28 mars 2013

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  • Observatoire des inégalités - Les travailleurs pauvres en France

    le 26 mars 2013

    On compte entre un et deux millions de travailleurs pauvres en France selon les définitions. Même en utilisant la définition la plus restrictive, on compte presque deux millions de personnes qui vivent avec environ 800 euros par mois.

    Les travailleurs dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté

    Un million de personnes exercent un emploi mais disposent, après avoir comptabilisé les prestations sociales (primes pour l’emploi, allocations logement, etc.) ou intégré les revenus de leur conjoint, d’un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté, fixé à la moitié du revenu médian [1]. Elles sont 1,925 million si l’on prend en compte le seuil à 60 %. Le nombre de travailleurs pauvres a grossi de 83 000 personnes entre 2003 et 2010 au seuil de 50 %, de 154 000 au seuil de 60 % du revenu médian. Il est d’ailleurs possible que ces chiffres aient progressé avec l’accentuation de la crise.

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  • OFCE - Le cas « chypri-hot » ! par Jérôme Creel

    Avant une étude plus approfondie de la crise chypriote, et de ses conséquences sur la zone euro, voici quelques réflexions sur le projet d’accord intervenu ce matin entre la Présidence chypriote et certains bailleurs de fonds.

    Ce projet prévoit la faillite d’une banque privée, la Laiki, et la mise à disposition de ses dépôts sécurisés (en deçà de 100 000 euros) auprès d’une autre banque privée, la Bank of Cyprus afin de participer à sa recapitalisation. Dans cette banque, les dépôts au-delà de 100 000 euros seront gelés et convertis en actions. In fine, la Bank of Cyprus devrait pouvoir atteindre un ratio de fonds propres de 9%, conformément à la législation bancaire appliquée dans l’UE. En échange de ces dispositions, auxquelles s’ajoutent des augmentations des taxes sur les revenus du capital et sur les bénéfices des entreprises, les institutions européennes verseront 10 milliards d’euros à Chypre. Les dépôts bancaires garantis selon les règles en vigueur dans l’UE vont le rester, en même temps que la hausse des taxes sur les revenus du capital va réduire la rémunération excessivement attractive des dépôts chypriotes au regard de la moyenne européenne.

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  • Observatoire des inégalités - Pourquoi la gauche doit augmenter les impôts

    le 27 mars 2013

    Après avoir réduit les impôt au profit des plus aisés, la France se lance dans une suicidaire baisse des dépenses, qui pénalise les couches populaires et moyennes. L’alternative est un effort fiscal national. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Article publié par Le Monde du 28 mars 2013.

    Converti à la baisse des impôts à la fin des années 1990, le Parti socialiste défend désormais la baisse des dépenses. Les catégories populaires et moyennes vont payer l’addition des cadeaux fiscaux qui, depuis 2000, ont bénéficié aux plus aisés. Le refus du président de la République d’honorer sa promesse d’une réforme fiscale et d’augmenter les impôts [1] a des conséquences désastreuses, alors que notre pays s’enfonce dans la crise.

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  • Libé - Culture : Le déficit des intermittents n’existe pas

    Par SAMUEL CHURIN Coordination des intermittents et des précaires

    C’était le 26 juin 2003. Historique. Un protocole d’accord était signé pour réformer le régime spécifique d’assurance chômage des intermittents du spectacle. Cette déflagration dans le monde de la culture en avait entraîné d’autres : l’annulation de tous les principaux festivals, dont le plus célèbre de tous, celui d’Avignon. En cinquante-six ans d’existence, jamais pareille chose ne s’était produite. Même en 68, Jean Vilar avait réussi tant bien que mal à ne pas l’annuler. C’est dire à quel point la blessure était profonde.

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  • Observatoire des inégalités - Il faut supprimer le quotient familial

    Plutôt que réduire les allocations, il faudrait mieux supprimer le système injuste de quotient familial de l’impôt sur le revenu. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    L’objectif premier de la politique familiale n’est pas de redistribuer entre riches et pauvres mais entre ceux qui n’ont pas d’enfants et ceux qui en ont. La mise sous condition de ressources de l’ensemble des prestations familiales pour une partie des plus aisés - souvent évoquée - est une erreur. Elle conduira, à plus ou moins longue échéance, à la remise en cause de l’ensemble de la protection sociale le jour où les riches et les bien-portants préféreront payer pour leurs enfants plutôt que pour ceux des pauvres et leurs malades. La France souffre aujourd’hui déjà d’un déficit de politiques universelles.

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  • Le Monde - Pourquoi seule l'Europe est en récession Par Alain Frachon

    L'ennui avec les économistes, c'est qu'ils sont souvent convaincants. Ceux qui défendent les politiques d'austérité budgétaire en Europe, comme ceux qui en dénoncent les effets dévastateurs. Le débat de l'heure, celui qui les oppose et marque l'époque, n'est pas académique. Il est au coeur du drame que vivent nombre d'Européens.

    Non qu'il faille imputer à la seule discipline budgétaire imposée à la zone euro toutes les difficultés de la Grèce, de l'Espagne, du Portugal, de l'Italie ou même de la France : l'Europe n'est pour rien dans nombre des pathologies politico-économiques qui l'affectent, loin s'en faut. Mais la cure d'amaigrissement infligée aux finances publiques dans la plupart des Etats du continent, et en Grande-Bretagne, n'est pas étrangère non plus à la gravité de la situation. D'où la bagarre, épique, entre économistes.

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  • Non Fiction - Internet : les "Modernes" ont-ils vaincu les "Anciens" ?

    Résumé : Un monde "nouveau ", porté par Internet, ses utopies, ses anonymes … est-il sur le point de se substituer au monde ancien ; celui dans lequel nous vivons ?

    Un monde "nouveau ", porté par Internet, ses utopies, ses anonymes … est-il sur le point de se substituer au monde ancien, celui dans lequel nous vivons ? Telle est la question centrale du nouveau livre d'Ariel Kyrou. Tout autant que le titre et le sous-titre (ces anonymes qui changent le monde), l'illustration de couverture - le fameux masque, en partie ici pixellisé, du conspirateur de 1605 Guy Fawkes, tiré du film V pour Vendetta, inspiré de la bande dessinée de David Lloyd et Alan Moore - dit d'emblée le projet de cet essai vif et nerveux : s'interroger sur une révolte diffuse contre des pouvoirs perçus comme arbitraires. Car c'est bien de révoltes et de révoltés dont il est question dans ce livre.

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