le 27 mars 2013
Après avoir réduit les impôt au profit des plus aisés, la France se lance dans une suicidaire baisse des dépenses, qui pénalise les couches populaires et moyennes. L’alternative est un effort fiscal national. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Article publié par Le Monde du 28 mars 2013.
Converti à la baisse des impôts à la fin des années 1990, le Parti socialiste défend désormais la baisse des dépenses. Les catégories populaires et moyennes vont payer l’addition des cadeaux fiscaux qui, depuis 2000, ont bénéficié aux plus aisés. Le refus du président de la République d’honorer sa promesse d’une réforme fiscale et d’augmenter les impôts [1] a des conséquences désastreuses, alors que notre pays s’enfonce dans la crise.
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