Moins d’un cinquième des internautes a un compte Twitter : les usagers sont plutôt jeunes, plutôt masculins et souvent urbains. Sa fréquentation est somme toute modeste comparée à Facebook qui aligne autour de 80 % de comptes pour les 18-29 ans aux Etats-Unis et en France. Son originalité, c’est d’être d’abord pratiqué « en tâche de fond » par des individus travaillant dans les métiers du symbolique (communication, média, marketing…), qui assurent une bonne partie du trafic. Les inscrits à Twitter (twittos) englobent certes un scope social plus large et qui ne cesse de se diversifier : selon une étude ComScore, les 15-24 ans et les plus de 55 ans sont de plus en plus séduits par ce service de micro-blogs. Mais la majeure partie des comptes est passive : beaucoup d’abonnés se contentent d’observer les flux d’échanges ou ne circulent pas sur le fil. Comme tous les réseaux, Twitter se caractérise par l’inégale participation de ses adhérents, et donc par un modèle communicationnel fortement asymétrique. Qu’observe-t-on ?
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