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  • Le meilleur de 2025 : Fondation Jean Jaurès, Mirabelle Barbier, Jérôme Fourquet, Gaspard Jaboulay, Jérémie Peltier, Emmanuelle Malecaze-Doublet - « Micro-comptoirs ». Enquête sociologique sur la France des PMU

    Qu’est-ce qui se joue dans un bar PMU ? De quoi y parle-t-on ? Que vient-on y chercher ? Quels en sont les codes ? Dispersés sur tout le territoire français, dans les métropoles comme dans les villages, les 14 000 PMU ne sont pas que des espaces de paris hippiques, mais aussi des lieux de vie parfois essentiels au tissu social d’un quartier ou d’un bourg. À partir des résultats d’une enquête inédite, à la fois qualitative et quantitative, les auteurs nous plongent, à hauteur de comptoir, dans cette France du quotidien, celle des PMU.

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  • Le Grand Continent- L’Europe après le Jour de la Dépendance

    « Le silence que l’Europe a opposé aux intimidations de Donald Trump a fait le tour du monde, résonnant comme l’aveu de notre impuissance. Il nous appartient désormais de redonner à l’Europe une voix forte — celle de peuples unis, conscients de leur poids et déterminés à bâtir ensemble leur destin. »

    L’étendue d’une capitulation

    Le 27 juillet 2025, date de l’annonce d’un accord commercial préliminaire entre l’Union européenne et les États-Unis, restera comme un jour funeste dans l’histoire de l’Europe. 

    Sans coup férir, l’Union vient de subir un revers politique, économique et moral d’une gravité inédite : son allié américain est devenu pour l’occasion un prédateur. Au terme de mois de négociations sous la pression permanente de la Maison-Blanche, Bruxelles a accepté un accord profondément déséquilibré – une capitulation pure et simple déguisée en compromis – face au diktat américain.

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  • Le Parti socialiste salue l'annonce de la reconnaissance de l'État de Palestine par la France et appelle au respect du droit international

     

    Le Président de la République, dans une lettre adressée à son homologue palestinien Mahmoud Abbas, annonce qu’il procédera à la reconnaissance de l’Etat de Palestine à l’occasion de l’Assemblée générale de l’Organisation des nations unies (ONU) en septembre prochain.

    Le Parti socialiste salue cet acte essentiel qu’il a lui même appelé de ses vœux à plusieurs reprises, notamment en faisant adopter cette reconnaissance par une résolution de l’Assemblée nationale le 2 décembre 2014.

    Si elle est tardive et illustre la lente prise de conscience de la situation par le chef de l’Etat, elle traduit une avancée fondamentale vers la seule issue politique durable qui consiste en la création de deux États afin qu’Israéliens et Palestiniens puissent coexister en paix et en sécurité.

    Mais cette reconnaissance serait vaine si elle n’était accompagnée de sanctions visant à mettre immédiatement un terme au génocide en cours à Gaza, à la libération des otages israéliens encore détenus par le Hamas et à l’arrêt de l’annexion de la Cisjordanie votée par la Knesset. Les convois humanitaires doivent pouvoir accéder aux populations sinistrées et les journalistes travailler en toute indépendance. C’est pourquoi, le Parti socialiste réaffirme que les ventes d’armes doivent être proscrites ; les entreprises qui tirent profit de la colonisation en Cisjordanie boycottées ; et l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël suspendu.

    Désormais la France doit associer à sa démarche les États qui ont déjà reconnu l’Etat de Palestine. Seule une communauté internationale rassemblée autour de cette perspective pourra permettre d’accélérer la mise en place d’un cessez-le-feu et l’ouverture de pourparlers de paix à Gaza et au Proche-Orient.

  • La Vie des Idées - Retour à l’État Providence ? À propos de : Sacha Lévy-Bruhl, Le grand renversement de l’État social, Puf

    Face à la crise persistante de l’État social et devant l’essoufflement du principe de solidarité, Sacha Lévy-Bruhl en propose une nouvelle lecture. Portée par l’idée de responsabilité collective, elle poursuit un objectif majeur : repenser les protections sociales pour le XXIe siècle.

    En France, la « crise » de l’État social alimente un débat constant depuis les années 1980. Mais qu’est-ce qui est en crise au juste ? Le financement public de la protection sociale ? L’organisation bureaucratique de ses institutions – droit du travail, assurances sociales, services publics et dispositifs d’assistance ? Ou le projet d’ensemble qui définit ses contours et fonde sa légitimité ? Dans Le grand renversement de l’État social, Sacha Lévy-Bruhl soutient que cette dernière question devrait englober toutes les autres. Réalisant ce qu’il qualifie d’« exercice de définition » de l’État social (p. 10), il déplace la réflexion sur le terrain théorique. L’ouvrage, qui est issu d’une recherche de doctorat, propose une nouvelle philosophie politique de la protection sociale dans le but de reconfigurer le débat sur son adaptation au XXIe siècle.

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