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Point de vue - Page 9

  • Regards - Joseph Stiglitz : « Je sais comment je voterais »

    À son tour, le prix Nobel d’économie rejoint la cohorte de ses confrères qui trouvent absurde l’œuvre de destruction menée par les créanciers de la Grèce et déplorent le mal fait par l’Europe à la démocratie. Traduction.
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    Pour des étrangers, le crescendo des querelles et des acrimonies au sein de l’Europe peut sembler être le résultat inévitable d’une amertume de fin de partie entre la Grèce et ses créanciers. En fait, les dirigeants européens commencent enfin à révéler la vraie nature du différend sur la dette, et la réponse n’est pas plaisante : il s’agit de pouvoir et de démocratie beaucoup plus que de monnaie et d’économie.

    L’attaque de l’Europe contre la démocratie grecque

    Bien sûr, l’économie-fondée sur le programme que la "Troïka" (la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international) a imposé à la Grèce il y a cinq ans a été catastrophique, avec une baisse de 25% du PIB du pays. Jamais une telle dépression n’a été aussi délibérée et n’a eu de telles conséquences catastrophiques : le taux de chômage des jeunes Grecs, par exemple, dépasse maintenant 60%.

    29 juin 2015. Publié en anglais sur Project syndicate.org – traduction Bernard Marx

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  • Paul Krugman : La Grèce au bord du précipice

    Cela fait déjà quelques temps qu’il apparaît évident que la création de l’euro fut une terrible erreur. L’Europe n’a jamais eu les conditions requises pour la mise en place avec succès d’une monnaie unique – notamment le genre d’union bancaire et fiscale qui, par exemple, fait en sorte que lorsqu’une bulle immobilière éclate en Floride, Washington protège automatiquement ses concitoyens les plus âgés contre toute menace envers leur protection de santé ou leurs économies bancaires.

    Par contre, quitter une union monétaire est une tâche bien plus ardue et plus effrayante que la décision de ne jamais la rejoindre et jusqu’à aujourd’hui, même les économies les plus troublées du Vieux Contient se sont éloignées encore et encore de ce précipice. Les gouvernements se sont soumis, encore et encore, aux exigences des créditeurs pour une austérité toujours plus sévère, alors que la Banque Centrale Européenne a réussi à contenir la panique des marchés. Mais la situation en Grèce a atteint aujourd’hui ce qui semble être un point de non-retour.

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  • Piketty : "Hollande doit dire qu'il mettra son veto" sur le Grexit

    Thomas Piketty a estimé dans une interview au Monde jeudi que « si la France continue d’avoir une attitude molle, il y a un risque que les conservateurs détruisent l’Europe en expulsant un pays » de la zone euro.


    Piketty : "Hollande doit dire qu'il mettra son... par lemondefr

  • Costa-Gavras : "Tsipras fait ce que beaucoup d'hommes politiques ne font pas"


    Costa-Gavras : "Tsipras fait ce que beaucoup d... par franceinter

  • Libé - Contre le totalitarisme financier, l’Europe doit changer ou mourir, Marco REVELLI sociologue et historien italien

    On n’avait encore jamais vu un créancier, aussi stupide soit-il, tenter de tuer son propre débiteur, comme le FMI est en train de le faire avec les Grecs. Il doit y avoir quelque chose de plus : la construction scientifique de l’«ennemi». Et la volonté d’un sacrifice exemplaire.

     

     

    «L’économie qui tue», celle dont parle le pape, nous la voyons à l’œuvre ces jours-ci, en direct, de Bruxelles. Et c’est un spectacle humiliant. Elle ne tranche pas de gorges, elle n’a pas l’odeur du sang, de la poudre et de la chair brûlée. Elle agit dans des salles climatisées, dans des couloirs feutrés, mais elle a la même férocité impudique que la guerre. La pire des guerres : celle déclarée par les riches de la globalisation aux pauvres des pays les plus fragiles.

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  • Libé - Trouble dans la démocratie Arnaud ESQUERRE sociologue et Luc BOLSTANSKI sociologue

    L’annonce d’un référendum en Grèce a suscité une indignation quasi unanime des dirigeants européens. Est-il si choquant que des citoyens soient consultés sur une question éminemment politique qui les concerne directement?

     

     

    L’annonce par le Premier ministre Tsípras de l’organisation d’un référendum a suscité, en France et en Europe, des réactions indignées de la part de dirigeants, qu’ils appartiennent au monde politique, économique ou médiatique. Cette annonce, intervenue après des mois de vaines négociations, a été la réponse du gouvernement grec à un rapport de force politique qui, au niveau des instances européennes, n’a cessé de pénaliser non seulement les Grecs, en tant que citoyens, mais aussi en tant que membres de l’Union européenne. Qu’est-ce qui semble motiver cette indignation presque unanime ?

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  • Les Guignols menacés : pour Guy Bedos "c'est clairement politique"


    Les Guignols menacés : pour Guy Bedos "c'est... par FranceInfo

  • La Grèce, seule à gauche Bruno AMABLE Professeur à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne et membre de l’Institut universitaire de France

    La question n’est pas seulement de savoir si les Grecs vont céder à la troïka. C’est aussi celle de l’attitude des autres peuples vis-à-vis du modèle néolibéral unique européen.

     

    Lorsqu’il se déclare «profondément affligé par le spectacle» donné par l’Europe depuis la semaine dernière, Jean-Claude Juncker oublie qu’il fait partie du show. Mais il a raison, c’est affligeant, et cela ne date pas du week-end dernier si on se remémore les effets désastreux de la politique que la troïka (on peut bien revenir à sa dénomination originelle maintenant) tente encore d’imposer à la Grèce.

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  • Libé - Sept économistes dont Piketty et Stiglitz se déclarent en faveur de la Grèce

    Dans une tribune publiée par le «Financial Times», sept noms prestigieux plaident pour un abandon du sévère programme d'austérité imposé à Athènes.

    C’est clair et cash : dans une tribune publiée ce vendredi dans le quotidien britannique Financial Times, sept économistes parmi les plus renommés au monde se positionnent sans détour en faveur de Syriza, le parti anti-austérité au pouvoir en Grèce, en butte depuis six mois à la rigidité de Bruxelles et du FMI.

    «C’est l’avenir de l’Europe qui est en jeu», soulignent pour commencer les signataires du texte, parmi lesquels figurent Thomas Piketty, Joseph Stiglitz, Marcus Miller ou Massimo d’Alema. Avant d’expliquer qu’il faut distinguer «les réformes» (le mot préféré mais elliptique des créanciers) de «l’austérité».

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  • Libé - Deux Nobel d’économie au secours de Tsípras

    Contre la majorité des économistes classiques, Joseph Stiglitz et Paul Krugman, chacun de leur côté, prennent la défense du Premier ministre grec qui a choisi de procéder à un référendum.

    Ils voteraient «non». Joseph Stiglitz, co-prix Nobel 2001, et Paul Krugman, prix Nobel 2008, sortent une nouvelle fois du bois pour défendre, contre la majorité des économistes classiques, le choix iconoclaste du Premier ministre grec de procéder à un référendum. Dans un article intitulé «L’attaque de l’Europe contre la démocratie grecque» et publié sur le site Project syndicate, le premier se fait l’avocat du gouvernement grec dont il défend ardemment les positions.

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  • Libé - «Ce que doit être la gauche d'aujourd'hui» GUILLAUME BALAS DÉPUTÉ EUROPÉEN PS

    Classé à l'aile gauche du PS, l'eurodéputé Guillaume Balas répond à son camarade Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement.

    Jean-Marie Le Guen, dans une tribune récente, décrit ce qui serait selon lui les contours d’une gauche moderne. Il insiste ainsi sur une hypothétique relativisation de la «question sociale» au profit de la défense de notre modèle civilisationnel qui serait le souhait prioritaire de la population. Ainsi, devant la gravité de la menace – dont la cause n’est que faiblement explicitée –, la gauche devrait se mettre au service de l’intérêt national, quitte à relativiser ses objectifs d’égalité sociale. Il est ainsi fait appel aux grandes heures du combat républicain et à leur imagerie d’Epinal pour consentir à de nouveaux compromis, ceux qui consistent à la pleine acceptation de la mondialisation libérale et à ses maux concurrentiels. Cette perspective idéologique et stratégique assumée a au moins le mérite d’éclairer le débat entre socialistes et au sein de la gauche. Mais elle doit être combattue car elle se trompe sur les faits et donc sur les solutions.

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