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La Grèce, seule à gauche Bruno AMABLE Professeur à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne et membre de l’Institut universitaire de France

La question n’est pas seulement de savoir si les Grecs vont céder à la troïka. C’est aussi celle de l’attitude des autres peuples vis-à-vis du modèle néolibéral unique européen.

 

Lorsqu’il se déclare «profondément affligé par le spectacle» donné par l’Europe depuis la semaine dernière, Jean-Claude Juncker oublie qu’il fait partie du show. Mais il a raison, c’est affligeant, et cela ne date pas du week-end dernier si on se remémore les effets désastreux de la politique que la troïka (on peut bien revenir à sa dénomination originelle maintenant) tente encore d’imposer à la Grèce.

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