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Point de vue - Page 5

  • Un intégriste sur le plateau de Canal + : Céline Pina interpelle Najat Vallaud-Belkacem

    Céline Pina dénonce l'absence de réaction de la ministre de l'éducation nationale, confrontée au dirigeant de l'association islamique Baraka City. Elle y voit le symbole d'une classe politique paralysée par ses contradictions.

    Céline Pina est conseillère régionale PS du Val d'Oise.

    Le dirigeant de l'association humanitaire islamique Barakacity, Idriss Sihamedi, invité du supplément de Canal +, a affirmé qu'il refusait de serrer la main aux femmes et s'est montré particulièrement timide dans sa condamnation des actes terroristes. Najat Vallaud-Belkacem, présente sur le plateau, s'est contentée de déclarer: «C'est une association qui porte une façon de voir les choses qui n'est pas la mienne, à laquelle je ne souscris pas et qui me met aussi mal à l'aise, honnêtement, sur votre plateau, et donc je n'ajouterai rien». Que cela vous inspire-t-il?

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  • Dissolution d'associations islamistes : "Il faut une mobilisation beaucoup plus forte" (Mohamed Sifaoui)

    Mohamed Sifaoui, journaliste et président de l’association 11 janvier, a réagi, mercredi midi sur France Info, positivement à la dissolution par le gouvernement de trois associations cultuelles liées à la mosquée de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne), soupçonnée d'être une filière de recrutement djihadiste. "C'est un bon début mais il faut une mobilisation beaucoup plus forte", a-t-il déclaré. "Il y a près de 200 associations qui posent problème en France et qui diffusent un message totalement inacceptable", a-t-il ajouté.

    Il propose de faire "un inventaire des associations qui se conforment au message républicain". Mais, pour le journaliste, l'action doit être plus large. Il a déploré la présence par exemple "d'ouvrages qui sont vendus sur des marchés entre les fruits et légumes" et dénoncé "certains bouquets satellitaires qui avec une naïveté extraordinaire laissent des chaînes dédiées à l'endoctrinement de la jeunesse européenne."

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  • Le Monde - La formation des chômeurs n’est pas une ruse statistique Par Yves Barou (Président de l’Association pour la formation des adultes (Afpa) et président du cercle des DRH européens)

    L’annonce du plan 500 000 a suscité questions et critiques : prétendre combattre le chômage par la formation serait un gâchis (32 milliards d’euros déjà dépensés) et une entourloupe statistique (encore des formations « parking »).

    Pourtant, les dépenses de formation pour les demandeurs d’emploi ont beaucoup moins progressé que le chômage. En dix ans, le nombre de demandeurs d’emploi a progressé de 40%, et les sommes consacrées à leur formation de 12% ! 4 milliards seulement sont aujourd’hui mobilisés pour la formation des chômeurs ! Cela se traduit par une probabilité réduite d’accéder à une formation, à des délais d’attente rallongés, et à une vraie désespérance, alors que l’immense majorité des actifs se disent prêts à une reconversion.

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    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/01/19/la-formation-des-chomeurs-n-est-pas-une-ruse-statistique_4850000_3232.html#A3OcbEiAkZCShhd7.99
  • A propos de Cologne Share | Publié par Waleed Al-Husseini

    Les faits avérés :

    Au réveillon de fin d’année 2015 ont eu lieu des attaques concertées contre les femmes dans l’espace public, à caractère sexuel, simultanément dans une dizaine de villes, principalement en Allemagne, mais aussi en Autriche, en Suisse, en Suède, en Finlande… Plusieurs centaines de femmes, à ce jour, ont porté plainte pour agression sexuelle, vol, et viol. Ces attaques ont été perpétrées par des hommes jeunes issus de l’émigration (qu’ils soient immigrés, demandeurs d’asile, réfugiés récents, ou autre...) originaires du Maghreb et du Moyen Orient.
     
    Les réactions ont été sans surprise : Occultation des faits, de leur coordination internationale et de leur magnitude aussi longtemps que possible par les gouvernements, leurs polices, et les media, sacrifiant comme à leur habitude les droits des femmes à la paix sociale. Levée préventive de boucliers à gauche et parmi un nombre important de féministes pour défendre les étrangers présumés ‘musulmans’ en tant que victimes potentielles de racisme (notons le glissement sémantique de ‘arabes’ ou ‘maghrébins’, une localisation d’origine géographique, comme les ont décrit les femmes agressées et la police, à ‘musulmans’.) Clameurs sécuritaires à l’extrême droite et premier passage à l’acte en Allemagne où s’est produit un pogrom anti bronzés, sans discrimination d’origine. Déni et racisme : Un schéma classique qui accompagne la montée de l’extrême droite intégriste musulmane en Europe depuis les années 80.....
     
    Wikipedia : Waleed Al-Husseini est l'un des plus médiatisés cyberactivistes issus du monde arabe et vit désormais en France, où il a cherché refuge et dont il se positionne en tant que défenseur de ses valeurs républicaines et de laïcité.
     
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  • L'invité de 8h20 : Elisabeth Badinter invitée de Charlie Hebdo


    L'invité de 8h20 : Elisabeth Badinter invitée... par franceinter

  • Marianne - Elisabeth Badinter : "Il ne faut pas avoir peur de se faire traiter d'islamophobe"

    Un an après l'attentat contre "Charlie Hebdo", la philosophe appelle à ne pas se laisser bâillonner par le politiquement correct lorsqu'il s'agit de défendre la laïcité.

    Un an moins un jour après , l'équipe du journal satirique avait carte blanche ce mercredi 6 janvier dans la matinale de France Inter, et a notamment fait le choix d'inviter Elisabeth Badinter. L'occasion pour la philosophe de se lancer dans un vibrant plaidoyer pour la laïcité. "C'est affreux à dire, les évènements de novembre ont donné au peuple français une espèce de retour à l'importance de la laïcité", analyse-t-elle. "Je pense que c'est une valeur qu'on nous envie beaucoup dans d'autres pays qui ne l'ont pas, notamment en Angleterre."

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  • Bouillaud's Blog - Déchéance du hollandisme

    Il n’est sans doute rien de pire pour un homme ou une femme politique de laisser entrevoir ses motivations profondes aux électeurs, surtout quand celles-ci correspondent d’évidence à la simple recherche du pouvoir pour le pouvoir. Tout le monde en est du coup dessillé, et ce n’est pas beau à voir. La pornographie n’est décidément pas l’érotisme.

    Avec le maintien au soir des fêtes de Noël de sa proposition de rendre possible par la voie d’une réforme constitutionnelle la déchéance de nationalité des terroristes définitivement condamnés disposant d’une autre nationalité,  notre cher François Hollande s’est fait flasher par le radar  à 250 à l’heure sur l’autoroute de sa bien improbable réélection. Pour A. Schumpeter et A. Downs, c’est donc « Jeu, set et match! » C’est en effet encore une fois bel et bien confirmé: l’homme politique ordinaire, normal, ne veut aucune politique publique en particulier, il n’a aucune valeur morale à défendre, les politiques publiques ne sont que des outils pour arriver au pouvoir et s’y maintenir,  le politicien normal ne veut que son élection et sa réélection pour jouir du pouvoir comme pouvoir. Quod demostrandum erat.

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  • Paul Alliès - Vers un Etat de police et de suspicion

    Jusqu’où iront-ils ? Voilà qu’un nouveau projet de loi de réforme pénale vient d’être transmis au Conseil d’Etat. Débordant le champ ouvert par la révision de la Constitution et la déchéance de nationalité, il est un pas de plus mais décisif vers l’instauration d’un Etat de police et de suspicion.

    Depuis la remise à flot de l’état d’urgence, un grand nombre de libertés publiques (de la liberté d’association à la liberté de circulation en passant par la sûreté du domicile et des personnes) ont été rognées : le juge a été tout simplement été écarté  au profit du pouvoir discrétionnaire de l’Exécutif, de ses préfets et de ses gendarmes. Le gouvernement semble se rendre à l’évidence : à la date du 26 février, il apparaitra improbable d’annoncer la fin de l’état d’urgence (justifié par la "guerre contre l'armée djihadiste") au vu des seuls résultats de ces trois derniers mois. Et demander sa prolongation au Parlement, à quelques encablures de la réunion du Congrès pour la révision constitutionnelle peut apparaître comme politiquement couteux. La démarche est donc d’alourdir encore un peu plus le dispositif législatif des pouvoirs donnés à la police et à l’administration : armement des policiers et des gendarmes bénéficiant de l’irresponsabilité pénale, fouilles discrétionnaires des bagages et véhicules après celle des domiciles, contrôle administratif strict des personnes « soupçonnées de pouvoir se rendre sur un théâtre d’opérations »…Tout cela à l’abri du contrôle d’un juge. Bref prolonger l'état d'urgence sans les quelques contraintes de l'état d'urgence.

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  • The Dissident - ENA : « La langue de bois recouvre une pensée de bois, et c’est elle qui nous menace »

    Elle a formé trois présidents, sept Premiers Ministres, plusieurs ministres, mais aussi de nombreux préfets, membres de cabinets ministériels ou magistrats… Alors que l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) fête ses 70 ans, Adeline Baldacchino, l’une de ses ancienne élèves, jette un pavé dans la marre en publiant La Ferme des énarques. Un ouvrage profondément critique, qui se veut aussi un « réquisitoire positif » pour réformer la prestigieuse institution, initalement fondée pour démocratiser l’accès à la haute fonction publique. The Dissident l’a interviewée.

    The Dissident : Comment l’idée de publier une critique de l’ENA est-elle née ?

    C’est une idée qui a sans doute mûri longtemps dans mon inconscient, mais qui a surgi subitement comme une urgence. J’avais un bilan à tirer de ces années. Un masque à arracher avant qu’il ne me colle à la peau. Le désir de dire que cette scolarité devrait servir à quelque chose plutôt qu’à rien, de comprendre ce qui n’allait pas et de faire des propositions pour que ça aille mieux…

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  • Paul Alliès - La conversion politique de François Hollande

    Son dernier « coup » semble vitrifier la scène politique toute entière. Hollande, usant des ressources institutionnelles du présidentialisme, serait en train de réussir une opération de survie pour les Présidentielles de 2017. Et s’il était en train de se reconvertir, de passer à droite tout simplement ?
     

    Il existe une tradition en sciences sociales et politiques, assez ravageuse : celle de l’explication psychologique et stratégique. Elle s’est appliquée à l’analyse d’un singulier phénomène dans les années 1930, celui de la conversion de nombre de dirigeants socialistes et communistes de premier ordre à « l’esprit » de ce temps. Ils ont ainsi œuvré efficacement à l’avènement de Vichy. Et selon cette tradition explicative, ils le firent en raison de qualités spécifiques : maitrise de la ruse, sens de la manœuvre, qualités de chef, intelligence stratégique des rapports de force... Leurs familles politiques seraient restées elles, intactes ; elles auraient ainsi immunisé la France d’alors contre le fascisme véritable et les convertis n’auraient été que de vulgaires aventuriers.

    Plusieurs historiens et politistes (Paxton, Sternhell, Dobry…) ont fait litière de cette approche à la fois paresseuse et rassurante. Ils ont privilégié l’histoire sociale du politique et les caractères sociologiques de la conversion dans ces années-là. Ils démontrent comment elle se caractérise par un démantèlement de l’appareil d’interprétation de la réalité, de la « conscience discursive » de l’intéressé. Laurent Kestel, au terme d’une analyse de la stupéfiante trajectoire de Jacques Doriot (« La conversion politique ». Editions Raisons d’agir. 2012) en tire, au-delà de son cas et objet d'études,  de contemporaines conclusions; il dit bien que « ni la longévité des partis politiques, ni la persistance d’un système de partis ne sont nécessairement les meilleurs gages d’un solide ancrage des idées dans un camp. Les conversions sont aujourd’hui le fait d’organisations qui, sous l’influence de nombreux facteurs (changement du profil sociologique des cadres, des militants, des adhérents, etc…) réussissent de véritables coups de force idéologique. » Cette histoire a partie liée à ce que Foucault nommait les « rituels de pouvoir ».

    Nous en sommes là. François Hollande use et abuse de deux moyens qui n’existaient pas sous la III° République: la toute puissance du chef de l’Etat et l’élection présidentielle. La première se concentre (voir les ahurissants propos de Manuel Valls et Christiane Taubira) dans la « parole présidentielle » érigée en infaillibilité pontificale par un gouvernement rayé de la carte. La seconde, toujours vantée comme la « reine des batailles»  permet d’imaginer Hollande comme un chef par défaut, le seul à pouvoir gagner contre Le Pen en 2017 malgré un bilan social, économique et culurel désastreux.

    Tout cela se fait au prix d’une révision historique des principes fondamentaux de la République et de la production d’un dispositif militaro-policier sans précédent depuis Vichy. Quelques députés, aussi pathétiques que zélés dans l’accompagnement de ce renversement, proposent déjà de faire ratifier cette « ultime rupture » (comme la qualifie justement Edwy Plenel), par référendum. Nous aurons donc bu la coupe de l’illusion démocratique de la V° République jusqu’à la lie : grâce à elle, François Hollande serait en passe de réussir sa conversion à droite. Il incombe à tous les démocrates, à la société civile et bien sûr à la Gauche de rester fidèles à eux-mêmes en imaginant une autre République.