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Point de vue - Page 2

  • Marianne - Salman Rushdie : "Les agresseurs se considèrent aujourd'hui comme des victimes"

    L'écrivain dresse le constat de la complète inversion morale qui a saisi notre monde moderne, celui où il faut "s'excuser auprès de ceux qui vous attaquent".

    Marianne : Dans votre livre, la première étrangeté qui signale la guerre entre la raison et l'imagination est la lévitation.

    Salman Rushdie : C'est la première idée qui m'est venue. J'ai toujours porté une attention particulière au sol, à l'emplacement où l'on se tient et d'ailleurs, avant toute chose, je commence à imaginer où se déroule l'action d'un roman. Or, se tenir à un centimètre du sol pose des questions fascinantes parce que concrètes, par exemple : comment fait-on l'amour, comment conduit-on ? Je me suis posé aussi ce type de questions avec le tapis volant. Dans quelle sorte d'usine en fabrique-t-on, comment arrive-t-on à se tenir dessus, à évoluer dans le froid, etc. ?

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  • François Hollande doit parler vrai ! La France est gangrenée par l’islamisme Par André GERIN Député-maire honoraire de Vénissieux Juin 2016

    Après les attaques terroristes qui viennent d’avoir lieu à Orlando aux Etats-Unis et en banlieue parisienne où deux policiers, un homme et sa compagne ont été froidement exécutés, nous sommes tous sous le choc. Une fois de plus, la folie terrorisme a lâchement frappé.

    Aujourd’hui, il n’est plus possible de parler de terrorisme sans en préciser la nature, en évitant par tous les moyens de dire carrément que la France est gangrenée par l’islamisme. A travers ces deux attentats, c’est le terrorisme islamique qui a frappé.

    Les plus hautes autorités de l’État savent à quel point la situation est grave. Elles ne peuvent plus minimiser leurs propos beaucoup trop prudents. Car le phénomène islamiste ne cesse de croître. Il constitue un danger majeur qui guette notre société. Il renferme même des germes de guerre civile.

    Nos populations sont exaspérées pour plusieurs raisons. C’est pourquoi un état des lieux doit être impérativement réalisé sur tout le territoire national et rendu public. C’est l’heure de vérité !
     
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  • L'Obs - Université d'été annulée, 49-3... Le PS s'enfonce. Il agit sans idéaux et sans envie

    LE PLUS. La traditionnelle université d'été du Parti socialiste n'aura pas lieu cette année. Ce rendez-vous politique, qui devait se tenir pour la première fois à Nantes, est remplacé par des "universités régionales décentralisées" en raison de "risques de violences". Le choix de Nantes était une hérésie au regard de l'histoire de ce territoire, écrit Charlotte Picard, militante proche des "frondeurs".

    C'est l'histoire d'une légion qui ne se sait pas perdue mais se croit tellement sur la voie royale qu'elle enfile des lunettes de soudeurs pour regarder la carte. En fait, elle progresse dans un marécage gluant, sous les jets de pierre, surveillée par des crocodiles mais ne le voit pas. C'est l'histoire de la gauche européenne du début du XXIe siècle...

    J'ai un secret à vous dire. Il est un peu fou, il est un peu incroyable aussi, mais je vous promets qu'il est réel. C'est lourd à porter, parce qu'il engendre tant de transformations dans les vies de chacun, dans les réflexes, dans les envies aussi... Mais il est temps de le dire. Chers tous : nous ne sommes plus au XXe siècle !

    Certes, nous n'y étions pas préparés, mais la vie est ainsi faite : quelque chose a changé. Ou plutôt : quelque chose est en train de changer. Et soit nous y prenons part, nous socialistes, à ce changement, soit il aura lieu sans nous.

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  • OFCE - L’Europe est morte. Vive l’Europe ! par Maxime Parodi et Xavier Timbeau

    27 juin 2016

    Le choix des Britanniques du Brexit ne fait que renforcer la logique politique qui s’impose. D’un côté, les peuples veulent être consultés, de l’autre, l’Europe est sommée de changer. François Hollande juge que « le vote du Royaume-Uni met l’Europe à l’épreuve » ; Alain Juppé estime « qu’il faut écrire une nouvelle page, un nouveau chapitre de l’histoire de l’Europe » ; les leaders du Front National, mais pas eux seulement, appellent à un référendum sur l’appartenance de la France à l’UE et à l’euro. Partout en Europe, le débat s’engage sur les mêmes termes.

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  • Le Temps - Daniel Cohn-Bendit: «François et Angela: bougez-vous, sinon, tout va craquer!»

    Pour l'ancien député européen écologiste, la responsabilité pesant sur le président français et la chancelière allemande est désormais écrasante. Problème: ni l'un ni l'autre n'ont été pour l'heure, sur ce sujet, à la hauteur des enjeux

    Dany Cohn-Bendit est en colère. Pas surprenant: l'ancien député européen écologiste, fédéraliste convaincu, redoute la déliquescence d'une Union européenne sacrifiée par ses pays membres et par ses dirigeants. Au risque de faire payer le prix fort de ces errements politiques à une jeunesse beaucoup moins europhobe que la moyenne des électeurs. Il s'en explique au Temps.

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  • Laurent Berger (CFDT) : "Le 49-3 n’est pas une bonne méthode"


    Laurent Berger (CFDT) : "Le 49-3 n’est pas une... par FranceInfo

  • Libération, Emmanuel Maurel - Après le Tafta, Tisa : «Une directive Bolkestein puissance 10 !»

    Emmanuel Maurel, député européen PS, alerte sur cet autre traité commercial en cours de négociation dont l’objectif est de libéraliser les services.

    Après le projet de Tafta (Trans-Atlantic Free Trade Agreement), traité de libre-échange transatlantique, vous vous opposez au «Tisa», de quoi s’agit-il ?

    D’un nouveau projet de traité commercial international («Trade In Services Agreement») qui concerne 50 pays, dont les 28 de l’Union européenne, les Etats-Unis, l’Australie… Le but de cet accord est de libéraliser l’ensemble des services pour cadrer avec le contexte actuel de la révolution numérique. C’est une directive Bolkestein puissance 10 !

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  • Marianne - Céline Pina : "L'islamisme, ce n'est pas une invasion de barbus, c'est beaucoup plus insidieux"

    En septembre, vous dénonciez les discours entendus . Six mois plus tard, vous publiez un livre le renoncement des politiques à défendre la laïcité. Que s'est-il passé entretemps ?

    Ces questions, elle me travaillent et je les travaille depuis très longtemps. C'est parce que certains ont été traités de tous les noms avant moi que je peux parler de ces sujets aujourd'hui. Je pense à des gens comme , Caroline Fourest, , Djemila Benhabib… Ils m'ont aidé à ouvrir les yeux et à me délier de l'affectif, qui peut empêcher de parler, surtout quand vous pensez que cela peut vous coûter votre place. Mais quand je vois l'état de la société aujourd'hui, je me dis qu'il faut savoir prendre sa perte.

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  • Daniel Cohn-Bendit : « Il faut arrêter de rêver »

    Daniel Cohn-Bendit ne croit pas vraiment à Nuit debout. Mais il en ressent l’envie de positif. Reconnait que le système politique est bloqué. Et pense que le scrutin à la proportionnelle est la clé du déblocage. Entretien.

    Reporterre – Que pensez-vous du mouvement Nuit debout ?

    Daniel Cohn-Bendit – C’est intéressant. Je n’y vois pas l’avant-garde d’une révolution, ça fait partie de ces espaces où des gens expriment une envie de sortir du cycle traditionnel de la politique ou de la réflexion. Ce n’est pas simplement l’expression habituelle de la gauche de la gauche, où tout le monde dit ce qu’il dit toujours, sans rien de nouveau.

    Je crois que pour comprendre Nuit Debout, l’envie qu’il y a derrière, il faut voir le film Demain. Près d’1 million de spectateurs, c’est beaucoup, une sacrée résonance de cette envie d’un autre monde : oui, on peut faire les choses autrement ! Je crois que c’est ce sentiment d’envie d’autre chose qu’on retrouve dans Nuit debout.

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  • Le Monde - Stop au « licencier plus pour embaucher plus » de la loi travail | Par Hervé Defalvard (Economiste, université Paris-Est-Marne-la-Vallée)

    Il y eut le célèbre « travailler plus pour gagner plus » du candidat à la présidence Nicolas Sarkozy, qui avait au moins annoncé la couleur dès son programme électoral. Il y a désormais, avec la loi El Khomri commandée par Manuel Valls et Emmanuel Macron le léonin « licencier plus pour embaucher plus ».

    Si plusieurs articles de la loi ont été modifiés devant sa contestation sociale, l’article 30 sur les motifs du licenciement économique fait partie des fondamentaux de la loi. Il n’est pas négociable car c’est une pierre d’angle de la nouvelle philosophie en matière d’emploi du gouvernement. Il est temps de supprimer cet article et, avec lui, de retirer la loi pour passer à une toute autre philosophie économique.

    Inséré dans le titre IV « Favoriser l’emploi » de la loi, cet article 30 modifie la partie du code du travail qui définit le motif économique du licenciement.

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