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Point de vue - Page 3

  • Paul Alliès - « Notre Primaire »: un inquiétant silence

    Les signataires de l’appel du 10 janvier organisent ce samedi un nouveau « Forum citoyen » pour une primaire à gauche. Depuis trois mois, ils ont multiplié les débats dans le but de donner un «socle » aux échanges entre les éventuels futurs candidats. Force est de constater qu’ils n’ont pas consacré un seul mot, un seul instant à la question démocratique.
     
    La qualité intellectuelle des initiateurs de l’appel, leur expérience de la scène politique auraient du les conduire à ne pas faire l’impasse sur la responsabilité des institutions de la V° République dans la crise où nous sommes. L’aggravation du présidentialisme dans la pratique qu’en aura eu François Hollande donne une importance stratégique au problème posé par le régime en place depuis 58 ans. Son archaïsme comme son exotisme dans le standard constitutionnel européen fait de sa modernisation une question très française. L’espace politique et médiatique des partisans d’un changement ne cesse de s’élargir. Sauf aux partisans de « Notre Primaire ».
     
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  • Libé - Stop à l’uberisation de la société ! Par Ariel KYROU, Journaliste , Yann Moulier-Boutang, Essayiste , Bernard Stiegler, philosophe et Bruno Teboul, Directeur de l’innovation, de la recherche et du développement de Keyrus

    La guerre des taxis contre la société Uber ne se résume pas au film des méchants archaïques contre les gentils modernes. Si l’économie participative met en danger nos structures sociales, elle peut aussi rendre possible une société plus solidaire.

    Depuis les premières joutes sur le projet de loi Thévenoud dès juin 2014, le feuilleton des transports urbains n’en finit plus de multiplier des épisodes à l’intrigue convenue. D’un côté, la corporation des taxis, horde patibulaire de grincheux moyenâgeux et malthusiens dont les fédérations ont réclamé à la société Uber, dès l’ouverture du deuxième acte de son procès pénal le 11 février, la bagatelle de 100 millions d’euros de dommages et intérêt ; de l’autre, les chevaliers blancs d’un nouvel ordre économique, Robin des bois high-tech de la plèbe des usagers, dont le service UberPop a permis à de simples quidams en quête d’emploi d’offrir à prix sacrifiés leurs talents de locomotion automobile de février 2014 à juillet 2015. Ce conte des ringards contre les modernes est d’autant plus séduisant que la société G7, reine rentière à la sorcellerie opaque, ne se transformera pas d’un coup de baguette magique en une Cendrillon des transports parisiens.

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  • Renouveau républicain et lutte sociale par Denis Collin

    On accuse souvent les défenseurs de la République d’être obnubilés par les principes politiques et d’être, du même coup, aveugles aux questions sociales. La République ne serait qu’une abstraction camouflant toutes sortes de vilenies concoctées par les classes dominantes, affirment les plus critiques les plus virulentes. La République ne suffit pas, il faut aller plus loin, disent les mieux disposés à son endroit. Il est vrai que le mot « république » est employé à toutes les sauces et que les « valeurs de la république » sont si vagues qu’elles servent souvent d’étiquettes à des marchandises avariées. Mais il en va de même, hélas, d’une bonne partie du vocabulaire politique. Faut-il renoncer au socialisme au motif que bien des entreprises parmi les pires du siècle passé se sont couvertes de cet honorable drapeau ? Et que dire du communisme ? Alors pourquoi renoncer à ce beau mot de république ?

    La république jusqu’au bout, c’est la république sociale

    Certes les républiques réellement existantes, dans notre pays et ailleurs, sont loin d’avoir tenu toutes leurs promesses, et c’est peu dire ! Que la France soit une république laïque, démocratique et sociale comme le dit l’article I de la Constitution, on aimerait que cela ne restât pas une simple proclamation pour les jours de fête. Certes, comme le pensait Jaurès, la république jusqu’au bout, c’est la république sociale et non la république bourgeoise. Faut-il pour autant abandonner le combat pour la république, tout court, sans adjectif ?

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  • Ce qui reste des ruines Par Paul Alliès

    Il ne sera pas question ici de Palmyre mais de l'état de notre régime politique. L’abandon de la révision constitutionnelle a réjoui tous ceux qui ont dénoncé depuis quatre mois la dangerosité de sa portée. Il en ressort une bonne nouvelle: la dévaluation de la « parole présidentielle »; et une mauvaise: le maintien d’une panoplie réduisant les libertés, la démocratie et l’Etat de droit.

    La bonne nouvelle d’abord: le Parlement a résisté à l’invocation sacro-sainte de la « parole présidentielle ». Manuel Valls a perdu beaucoup de temps à l’invoquer pour exiger des députés de la majorité qu’ils se rangent à l’avis de son gouvernement. Ils devaient « respecter le serment de Versailles », soit le discours prononcé par François Hollande devant le Parlement réuni en congrès le 16 novembre 2015. Il s’agissait d’une procédure voulue en 2008 par Nicolas Sarkozy réformant la Constitution et jamais appliqué jusque là; les socialistes avaient refusé de la voter entre autres motifs qu’elle allait affaiblir encore un peu plus le pouvoir législatif au profit de la Présidence. L’oubli de ce moment n’est pas étonnant de la part d’un Exécutif qui rompt tous les jours un peu plus avec ses principes, sa mémoire, son histoire.

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  • Michel Wieviorka: la «primaire à gauche, peut-être la dernière bouée de sauvetage de F. Hollande»


    Michel Wieviorka: la «primaire à gauche, peut... par rfi

  • Observatoire des inégalités - Revenu de base pour tous : une fausse bonne idée (Denis Clerc)

    15 mars 2016 - La mise en place d’un revenu de base n’est pas soutenable si l’on veut qu’il soit d’un niveau acceptable. Le point de vue de Denis Clerc, économiste et fondateur d’Alternatives Economiques.


    Le revenu de base a le vent en poupe. Certes, les appellations diffèrent – allocation universelle, revenu inconditionnel, dividende social… –, mais elles désignent toutes le même objectif : fournir à chacun un revenu mensuel lui permettant de vivre, même s’il n’a pas d’autre revenu, et de vivre mieux s’il en a un. James Meade, un économiste anglais du siècle dernier, disait : « un revenu non pas pour exister, mais parce qu’on existe ». Ce partage égalitaire séduit bien sûr la gauche justement en raison du fait que chacun pèse le même poids dans ce partage, au contraire de la règle capitaliste qui rétribue chacun en fonction de ce qu’il est censé apporter. Mais il séduit aussi les milieux libéraux parce qu’il permettrait de supprimer nombre d’aides sociales, donc de rompre avec « l’assistanat », et inciterait chacun à se prendre en charge pour compléter ce revenu de base, au lieu de compter sur la société pour obtenir quelque amélioration de son sort. Enfin, il séduit une bonne partie du reste de la société parce que chacun le voit comme un supplément tombant du ciel, et bon à prendre en période de difficultés. Le présent article vise à mettre à jour les nombreux pièges que recèle cette idée de revenu de base.

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  • Marianne - Amine El-Khatmi : "Au PS, la laïcité est un véritable tabou"

    Amine El Khatmi, maire-adjoint socialiste d'Avignon, est l'un des initiateurs du manifeste pour un Printemps républicain. Pour ce jeune élu, il y a urgence à "s'organiser concrètement pour mener ce combat de la laïcité" face à la montée en puissance des attaques contre les principes républicains.

    Marianne. — Comment est née l'idée de ce Printemps républicain dont vous êtes l'un des initiateurs ?

    Amine El Khatmi. — On a assisté, durant ces derniers mois, à des débats publics de plus en plus tendus notamment autour de l'Observatoire de la laïcité. Et certains d'entre nous qui prenions part à ces échanges se sont fait violemment attaquer par des gens qui semblaient très bien organisés. Or nous, face à cela, nous étions éparpillés. Nous n'avions que notre bonne volonté, nous qui défendons la laïcité. C'est de ce constat-là que avons décidé de nous rassembler, de nous organiser concrètement pour mener ce combat de la laïcité. Et comme les partis politiques ont failli sur ce terrain, qu'ils ne veulent pas mener cette bataille, il fallait créer une structure de riposte. Il y a aussi cette attente chez nos concitoyens. Je reçois depuis plusieurs semaines des centaines de courriers de personnes qui expliquent qu'elles sont en total accord avec le combat que nous menons mais que malheureusement, faute de structure, elles se sentent bien seules. C'est la raison même du Printemps républicain.

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  • Loi Travail : "Le gouvernement doit abandonner une partie de son projet" (Antoine Lyon-Caen)


    Loi Travail : "Le gouvernement doit abandonner... par FranceInfo