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Point de vue - Page 4

  • Le Point - Christian Paul, "travailler plus, gagner moins, licencier plus facilement"

    Le chef de file des frondeurs attend Myriam El Khomri de pied ferme, ce lundi soir, au bureau national du PS. Il est vent debout contre sa loi.

    Le Point.fr : Qu'attendez-vous de cette rencontre ce lundi soir avec la ministre du Travail, Myriam El Khomri, au bureau national du PS ?

    Christian Paul : J'attends que le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, prenne une position claire sur ce texte. Il ne faut pas seulement des amendements à la marge, mais il faut retirer ce texte pour revenir avec un meilleur texte. Ce n'est pas l'affaire de 15 jours, mais de 2 ou 3 mois. Il faut parvenir à un texte utile et pas seulement un texte dangereux.

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  • Lettre ouverte au monde musulman Abdennour Bidar - Philosophe spécialiste des évolutions contemporaines de l'islam et des théories de la sécularisation et post-sécularisation

    Cher monde musulman, je suis un de tes fils éloignés qui te regarde du dehors et de loin - de ce pays de France où tant de tes enfants vivent aujourd'hui. Je te regarde avec mes yeux sévères de philosophe nourri depuis son enfance par le taçawwuf (soufisme) et par la pensée occidentale. Je te regarde donc à partir de ma position de barzakh, d'isthme entre les deux mers de l'Orient et de l'Occident!

    Et qu'est-ce que je vois ? Qu'est-ce que je vois mieux que d'autres sans doute parce que justement je te regarde de loin, avec le recul de la distance ? Je te vois toi, dans un état de misère et de souffrance qui me rend infiniment triste, mais qui rend encore plus sévère mon jugement de philosophe ! Car je te vois en train d'enfanter un monstre qui prétend se nommer État islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : DAESH. Mais le pire est que je te vois te perdre - perdre ton temps et ton honneur - dans le refus de reconnaître que ce monstre est né de toi, de tes errances, de tes contradictions, de ton écartèlement interminable entre passé et présent, de ton incapacité trop durable à trouver ta place dans la civilisation humaine.

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  • Huffington Post - Lettre ouverte au monde musulman - Abdennour Bidar, Philosophe spécialiste des évolutions contemporaines de l'islam et des théories de la sécularisation et post-sécularisation

    Cher monde musulman, je suis un de tes fils éloignés qui te regarde du dehors et de loin - de ce pays de France où tant de tes enfants vivent aujourd'hui. Je te regarde avec mes yeux sévères de philosophe nourri depuis son enfance par le taçawwuf (soufisme) et par la pensée occidentale. Je te regarde donc à partir de ma position de barzakh, d'isthme entre les deux mers de l'Orient et de l'Occident!

    Et qu'est-ce que je vois ? Qu'est-ce que je vois mieux que d'autres sans doute parce que justement je te regarde de loin, avec le recul de la distance ? Je te vois toi, dans un état de misère et de souffrance qui me rend infiniment triste, mais qui rend encore plus sévère mon jugement de philosophe ! Car je te vois en train d'enfanter un monstre qui prétend se nommer État islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : DAESH. Mais le pire est que je te vois te perdre - perdre ton temps et ton honneur - dans le refus de reconnaître que ce monstre est né de toi, de tes errances, de tes contradictions, de ton écartèlement interminable entre passé et présent, de ton incapacité trop durable à trouver ta place dans la civilisation humaine

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  • Huffington Post - Féminisme et multiculturalisme, le conflit - Liliane Kandel, Sociologue, ancienne membre du Mouvement de Libération des Femmes, essayiste

    "Le multiculturalisme nuit-il aux femmes ?" Tel était le titre de l'article publié dans le numéro d'octobre-novembre 1997 de la Boston Review, sous la plume de la philosophe Susan Moller Okin. A partir d'un certain nombre d'exemples choisis dans l'actualité récente, celle-ci montrait comment, au nom du respect des cultures des groupes et des populations minoritaires, les sociétés occidentales en arrivaient de plus en plus souvent à relativiser, à tolérer voire à justifier, en leur sein même, des pratiques attentatoires à la liberté et à la dignité des femmes : mariages forcés, polygamie, excision, crimes d'honneur,... Et de rappeler que la tolérance des autorités françaises quant à la polygamie avait abouti, à la fin des années 1990, à l'existence d'environ 200000 personnes vivant dans des familles polygames à Paris.

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  • France Culture, Caroline Fourest - Faut-il interdire l’UOIF et Pegida ?


    Faut-il interdire l’UOIF et Pegida ? par franceculture

  • Slate, Laurent Bouvet - Il faut sauver la laïcité de son Observatoire

    L’affaire de l’Observatoire de la laïcité, déclenchée par les déclarations du Premier ministre, sert de révélateur public à un débat, notamment au sein de la gauche, sur la définition de la laïcité et, plus largement, sur l’idée que l’on se fait de la République. Si l’affaire est picrocholine, le débat qui la sous-tend lui est d’importance, structurant même.

    Ce débat oppose deux camps, si l’on s’en tient aux positions exprimées publiquement ces derniers jours, après la sortie du premier ministre; deux camps qui revendiquent chacun une certaine idée de la laïcité. Dans le premier, celui des soutiens de l’Observatoire de la laïcité dirigé par Jean-Louis Bianco, on trouve les partisans d’une laïcité purement juridique, a priori réduite à la seule loi de 1905, défenseurs de facto d’une présence visible et assumée des religions dans l’espace public qui serait le lieu de leur coexistence la plus harmonieuse possible. On y trouve aussi nombre d’associations confessionnelles (comme le CCIF) ou prônant le dialogue interreligieux (comme Coexister)

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  • L'Observatoire des inégalités - L’égalité n’a pas à être « performante »

    29 janvier 2016 - Plus de femmes ou d’immigrés, c’est « bon pour la croissance » ? Défendre l’égalité au nom de la « performance » est une démission politique. L’égalité doit rester un principe sans conditions, non soumis à la loi du marché. Une analyse de Réjane Sénac, chargée de recherche CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po - Cevipof.


    « Plus de femmes dans les instances dirigeantes des entreprises, c’est une valeur ajoutée. », « La diversité, c’est bon pour le business. », « Plus d’immigrés, ça améliore la croissance. ». Ces arguments sont de plus en plus fréquents, à gauche comme à droite. Peut-on encore, en France, défendre l’égalité sans conditions, comme un principe fondamental, sans avoir besoin de prouver son « utilité » ? Que se passera-t-il si le coût de l’égalité est prouvé ? Cela justifierait-il les discriminations sexistes, racistes et/ou la fermeture des frontières ?

    La survie de l’Etat-providence [1] et des politiques d’égalité semble reposer sur la démonstration que l’égalité est « meilleure pour tous » pour reprendre le titre de l’ouvrage des britanniques Kate Pickett et Richard Wilkinson [2], qui a connu un franc succès dans notre pays. Dans un récent rapport [3], l’OCDE montre par exemple que les politiques de redistribution et d’égalité femmes-hommes sont nécessaires pour augmenter la croissance économique, en particulier parce qu’elles permettent que l’éducation soit un investissement rentable pour tou.te.s et pas seulement pour les plus aisés. De nombreux rapports [4] légitiment ainsi les politiques d’égalité comme un investissement coûtant moins qu’il ne rapporte si l’on tient compte de leur « performance » économique et sociale sur le moyen - long terme.

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  • Marianne - Pascale Boistard : "Il y a sur notre territoire des zones où les femmes ne sont pas acceptées"

    Pour la secrétaire d'Etat aux droits des femmes, Pascale Boistard, la défense de ces droits est "grandement liée à la défense de la laïcité". Or, sur ce sujet, "nous faisons face à des reculs préoccupants". Elle s'en explique dans une interview accordée à "Marianne".

    Marianne : Dans le cadre de votre mission, avez-vous souvent affaire à des questions ayant trait aux problématiques de laïcité ?

    Pascale Boistard : Oui, bien sûr. La lutte pour la défense des droits des femmes est, par son histoire même, grandement liée à la défense de la laïcité. Les grandes avancées du combat féministe, les grandes lois, les grands changements, se sont toujours faits contre les levées de bouclier des religions. Et oui, aujourd’hui encore, cette question se pose avec force. D’ailleurs, permettez-moi de tirer la sonnette d’alarme : sur ce terrain-là, c’est à dire à la jonction entre laïcité et droits des femmes, nous faisons face à des reculs préoccupants. Ce qui me revient du terrain via les associations, mais aussi ce que je peux constater en tant qu’élue, et en tant que citoyenne, c’est que la question de la place des femmes dans l’espace public, notamment, est un sujet dont personne ou presque ne parlait et qui pourtant est extrêmement fort depuis une dizaine d’années.

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  • Isabelle Kersimon, Le Figaro - DPDA, «Le Supplément» de Canal Plus : quand la télé invite les ennemis de la République

    Après les incidents à DPDA et à Canal Plus, Isabelle Kersimon estime que les médias font preuve d'irresponsabilité en invitant sur leur plateau de tels représentants de la religion musulmane.

    Isabelle Kersimon est journaliste. Elle a coécrit, avec Jean-Christophe Moreau, Islamophobie: la contre-enquête (Plein Jour, 288p, 19€, octobre 2014).

    La société du spectacle si bien analysée par Guy Debord est une ogresse qui se nourrit infiniment d'elle-même. Depuis quelques années, elle développe avidement ce qu'elle nomme «clash». Cela consiste à célébrer ce que la démocratie enfante de pire: la négation absolue de la pensée et du débat. Constatant que les plus grosses audiences des réseaux vidéo tels que Youtube se partagent le marché juteux des arènes infamantes et des conseils cosmétiques pour adulescentes écervelés, les chaînes de télévision classiques ont emboîté le pas, s'autocaricaturant jusqu'à l'absurde dans l'infotainment.

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  • Islam radical, Cologne, migrants : accepter de voir les réalités qui dérangent Par Alban Ketelbuters

    De la progression de l'islam radical dans les territoires perdus de la République aux agressions de Cologne, Alban Ketelbuters revient sur l'actualité brûlante de ces dernières semaines. Il invite à sortir des faux-semblants.

    Pour certains, rien n'a changé. Le quotidien suit son cours. Il ne faut pas se laisser distraire par l'actualité. Les nouvelles sont déprimantes, accablantes, terribles, et l'information en continu sape le moral des foules. Les mots sont mâchés et remâchés jusqu'à ce qu'ils soient vidés de leur sens. Les mêmes phrases, du matin au soir, sont assénées à la population. Mais avons-nous seulement pris le temps de nous arrêter? Et de regarder la réalité en face, froidement, avec la distance nécessaire à la réflexion critique? Il est permis d'en douter.

    Alban Ketelbuters est doctorant en Histoire et civilisations à l'École des hautes études en sciences sociales, et doctorant en études littéraires à l'Université du Québec à Montréal.

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