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Point de vue - Page 12

  • Est-ce la fin de l’utopie nucléaire en France ? Thierry GADAULT Journaliste, rédacteur en chef du site d’information www.hexagones.fr

    Quarante-deux ans après le lancement du grand plan électronucléaire qui a couvert la France de cinquante-huit réacteurs, nous assistons, depuis quelques semaines, à l’effondrement de l’utopie nucléaire. Ce rêve d’ingénieurs et de politiques qui croyaient à un atome civil sans danger et à bas coûts.

    La chute de la maison Areva en est le symbole. L’entreprise, créée par Anne Lauvergeon et soutenue par tous les gouvernements de gauche comme de droite qui se sont succédé au pouvoir depuis septembre 2001, est en état de mort clinique. Le plan de restructurations tout juste annoncé, qui comprend 6 000 suppressions d’emplois, dont 4 000 en France, n’est malheureusement que la première tranche. D’autres suivront pour faire revenir Areva à une taille très modeste : celle de Cogema, l’entreprise spécialisée dans la transformation de l’uranium en combustible et dans le retraitement, l’une des deux sociétés qui ont fusionné en 2001 pour donner naissance au géant nucléaire.

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  • La Tribune - Stiglitz : « Aucune économie n'est jamais revenue à la prospérité avec des mesures d'austérité »

    Le prix Nobel d’économie 2001, pape du néo-keynésianisme, décrypte les enjeux de l'économie sociale et solidaire en temps de crise et affirme que les solutions de long terme portées par cette alternative sont une réponse à la crise

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  • Esprit, Christian Chavagneux : Positions – Les dangers de la pensée unique en économie

     

    Imaginons qu’il n’y ait en France qu’une seule école de journalisme et que ses enseignants ne viennent que du Figaro. Ou bien un seul cours sur l’industrie nucléaire qui serait tenu par des élus d’Europe Écologie Les Verts. Ou encore que l’on enseignerait dans nos universités d’économie un seul mode de pensée dont les deux résultats majeurs en 2007 étaient que les crises appartiennent au passé et que les bulles financières n’existent pas.

    Dans ce dernier cas, ce n’est malheureusement pas une fiction. La théorie dominante encore très majoritairement inculquée à nos futurs économistes repose sur le modèle standard d’une approche formalisée (remplie de mathématiques et de modèles), dont les résultats dépendent d’hypothèses très restrictives, comme celles selon lesquelles toute l’économie d’un pays se comporte comme le ferait un individu, les décisions sont prises de manière rationnelle, la monnaie n’est là que pour faciliter les échanges, la finance ne joue aucun rôle dans l’économie, etc.

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  • Telos - Regards froids sur la réforme des collèges, Alain Bergounioux

    L’actuel projet de réforme des collèges a entraîné de vives polémiques qui sont vite montées aux extrêmes. « Entreprise de démolition collective, d’obscurantisme et de haine de soi-même », déclare Bruno Lemaire (Le Figaro, 9/10 mai). Rien que cela ! La droite, conduite par Nicolas Sarkozy en personne, en fait un objet de mobilisation. Mais la gauche syndicale est également divisée, le SNES rejoint les critiques du SNALC, alors que l’UNSA et le SGEN défendent ardemment la réforme. Les associations de spécialistes pointent les problèmes, qui la menace de la disparition de l’enseignement du latin et du grec, qui la place de l’allemand, qui les aberrations des programmes d’histoires, etc. Mais, d’un autre côté, les mouvements pédagogiques, et des mouvements de parents, comme la FCPE, regrettent la modestie des mesures proposées.

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  • Le Monde - Critiquer Najat Vallaud-Belkacem au nom de l’égalité, Pierre Albertini, professeur de première supérieure (Khâgne) au lycée Condorcet

    Je viens de lire le cri de colère contre la « nostalgie élitiste » de l’historien Antoine Prost. Il ne m’a absolument pas convaincu. Antoine Prost, je pense que vous êtes un très grand savant, un de nos meilleurs historiens, admirablement formé par des institutions scolaires à l’ancienne (les études classiques, la khâgne du Parc, l’École normale supérieure), mais que, dès qu’il s’agit de réforme scolaire, vous vous transformez en idéologue. La véhémence de votre cri me fait penser qu’il y entre du fanatisme, de ce fanatisme à fortes racines catholiques qu’on trouve chez tant de pédagogistes du SGEN. Vous êtes en fait un idéologue de l’enfance et vous excipez très indûment de votre qualité d’historien pour essayer de nous fourguer l’horrible camelote du réformisme.

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  • Paul Jorion - Piqûre de rappel : Le Monde, Kerviel ou le nécessaire procès de la raison d’État, originellement publié le 21 mai 2014

    L’actualité me conduit à vous rappeler l’une de mes chroniques dans le journal Le Monde, publiée il y a un an.

    Kerviel ou le nécessaire procès de la raison d’État

    Le procès qu’il conviendrait d’instaurer maintenant n’est pas celui de la Société générale, comme l’ont affirmé certains soutiens de Jérôme Kerviel lorsque tomba le 19 mars la décision de la Cour de cassation : « Condamnation de Jérôme Kerviel à trois ans de prison ferme confirmée, mais renvoi devant la cour d’appel de Versailles pour la condamnation au versement de dommages et intérêts de 4,9 milliards d’euros », car des choses qui furent déjà dites et redites seraient répétées une fois encore. Le procès qui devrait être fait aujourd’hui, c’est celui de ce qui fut tu délibérément – en première instance, en appel et en cassation – malgré des dizaines d’heures d’explications, et du pourquoi ces mots n’ont pas été prononcés. La raison pour laquelle n’a pas été dit ce qui ne l’a pas été, c’est la raison d’État, et c’est donc le procès de la raison d’État qu’il faudrait maintenant instaurer. Or ce procès là risque fort de ne jamais avoir lieu parce que la raison d’État ne relève pas de la justice, pire encore, la raison d’État est le contraire de la justice, elle est ce qui s’exerce à sa place quand, pour des motifs d’ordre supérieur, la justice est précisément mise sur la touche. Et pas elle seulement : ce peuvent être aussi « Liberté, Égalité, Fraternité », toujours pour des raisons pratiques, et souvent très crûment, comme on le voit ici, pour de simples raisons de porte-monnaie.

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  • L'Obs, Roland Greuzat - Le PS et le Congrès de Poitiers : un simulacre de démocratie, dangereux pour l'avenir

    LE PLUS. Les 5, 6 et 7 juin se tiendra le Congrès du PS à Poitiers, dont l'objectif est de fixer l'orientation politique du Parti et d'établir une nouvelle direction, pour lesquels les candidats sont réunis en motions. Pour Roland Greuzat, ancien militant, ce congrès est crucial même s'il a plus de chances d'entériner une rupture définitive avec les racines historiques du socialisme.

    Le Parti socialiste est à l’œuvre, les étapes se suivent et se ressemblent dans la préparation du Congrès de Poitiers, qui se tiendra le week-end du 5-6-7 juin

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  • Le Monde - Contre l’école inégalitaire, vive le collège du XXIe siècle

    Le collège actuel n’est ni unique, ni juste et encore moins efficace. L’organisation de la formation, avec ses options facultatives et ses classes « bilangues », conduit à la création de classes différenciées socialement et même, dans certains territoires, marquées ethniquement. Comment convaincre notre jeunesse des valeurs de notre République – liberté, égalité, fraternité et laïcité – alors que le collège lui offre tous les jours le spectacle de l’injustice, de l’exclusion et de la séparation ?

    L’adhésion aux valeurs de la République ne passera pas par le seul enseignement moral et civique, il passera par un collège plus équitable, plus juste ainsi que par des établissements et des classes plus mixtes, socialement et scolairement. Nous ne partageons pas cette curieuse conception de la République qui consiste à considérer toute politique pour ouvrir les chemins de la réussite au plus grand nombre comme un « nivellement par le bas »

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  • Paul Alliès - Primaires: un nouveau renoncement ?

    Tout aura été fait pour que le débat sur la tenue de Primaires citoyennes pour les Présidentielles de 2017 soit escamoté. Elles étaient pourtant considérées jusqu'à il y a peu comme une condition du succès de 2012. Cet acquis démocratique va-t-il passer à la trappe lors du prochain congrès du Parti socialiste ?

     

    A la lecture des motions en présence, le constat est vite fait: la motion Cambadélis-Valls (A) n'en dit pas un mot ; la motion C "Osons un nouveau pacte citoyen et républicain" (des anciens camarades de Larrouturou) se contente d'appeler à l'extension des Primaires à toutes les élections mais sans rien dire des prochaines Présidentielles ; même chose (en format réduit) pour la motion D (K. Berger) qui évoque aussi une telle extension mais seulement "pour toutes les désignations de chef de file à partir d'un certain seuil d'habitants si les sections en font la demande", donc à l’échelon local seulement. 

    Finalement, seule la motion "A Gauche pour gagner" (B) aborde franchement et précisément la question dans un paragraphe "Les Primaires au service du rassemblement de la Gauche »

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  • Observatoire des inégalités - Refondation de l’école : un recul lourd de conséquences

    19 mai 2015 - La « refondation » de l’école a accouché d’une souris. La réforme du collège est très en deçà des attentes. Notre système éducatif n’est pas prêt à remettre en cause son fonctionnement inégalitaire. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.


    Le projet de refondation de l’école de l’actuelle majorité a accouché d’une souris. Hormis la fin de la semaine de quatre jours, qui aura fait couler beaucoup d’encre, l’élève français n’aura pas vu beaucoup d’évolutions. Quasiment aucun changement au primaire ou au lycée, quelques retouches dans le fonctionnement du collège, mais rien sur l’essentiel. La « réforme du collège » (et les évolutions des programmes, qui constituent un volet à part) va dans le bon sens : quelques enseignements transversaux, remise à leur place du latin et du grec, élargissement de l’apprentissage d’une seconde langue. Contrairement à ce qu’affirment ses détracteurs, cette réforme reste en réalité plus que modeste, très loin d’une « refondation », et bien en deçà de l’enjeu.

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  • Entre les Lignes : Caroline Fourest, auteure de "Éloge du blasphème"


    Entre les Lignes : Caroline Fourest, auteure de... par LCP