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Regards - Joseph Stiglitz : « Je sais comment je voterais »

À son tour, le prix Nobel d’économie rejoint la cohorte de ses confrères qui trouvent absurde l’œuvre de destruction menée par les créanciers de la Grèce et déplorent le mal fait par l’Europe à la démocratie. Traduction.
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Pour des étrangers, le crescendo des querelles et des acrimonies au sein de l’Europe peut sembler être le résultat inévitable d’une amertume de fin de partie entre la Grèce et ses créanciers. En fait, les dirigeants européens commencent enfin à révéler la vraie nature du différend sur la dette, et la réponse n’est pas plaisante : il s’agit de pouvoir et de démocratie beaucoup plus que de monnaie et d’économie.

L’attaque de l’Europe contre la démocratie grecque

Bien sûr, l’économie-fondée sur le programme que la "Troïka" (la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international) a imposé à la Grèce il y a cinq ans a été catastrophique, avec une baisse de 25% du PIB du pays. Jamais une telle dépression n’a été aussi délibérée et n’a eu de telles conséquences catastrophiques : le taux de chômage des jeunes Grecs, par exemple, dépasse maintenant 60%.

29 juin 2015. Publié en anglais sur Project syndicate.org – traduction Bernard Marx

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