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  • L'actualité des socialistes du 4 au 10 octobre

    PS

    Libé - Hervé Saulignac (PS) : «J’aimerais faire un jour 100% aux élections»

    Ils font partie des nouveaux visages de la politique française mais demeurent méconnus du grand public. Chez Pol part à leur rencontre. Aujourd’hui, le député PS de l'Ardèche, Hervé Saulignac.

    ITALIE

    Fondation Jean Jaurès - L’Italie et son Parlement

    Le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille, auteur du blog La Constitution décodée, consacre sa troisième contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie à la révision constitutionnelle, en Italie, tendant à réduire le nombre de parlementaires. Un débat qui trouve un écho de l’autre côté des Alpes.

    Le 8 octobre 2019, la Chambre des députés italienne vote définitivement une révision constitutionnelle tendant à réduire le nombre de parlementaires.

    Les articles 56 et 57 de la Constitution prévoient respectivement 630 députés et 315 sénateurs (à ces derniers s’ajoutant les anciens présidents de la République, membres de droit, ainsi qu’un maximum de cinq sénateurs nommés à vie par le président de la République, pour avoir « distingué la patrie de leurs très hauts mérites dans le secteur social, scientifique, artistique et littéraire ». La révision prévoit d’en réduire les effectifs à 400 députés et 200 sénateurs (auxquels s’ajouteront encore les sénateurs à vie), soit une réduction de 36,5 %.

    C’est un débat que l’on connaît également en France, où une réforme initiale proposait de réduire de 30 % le nombre de parlementaires, tandis qu’un projet de loi organique est actuellement sur le bureau de l’Assemblée nationale, prévoyant d’abaisser ce nombre de 25 %.

    Ce léger changement ne modifie en rien la position que l’on a déjà exprimée sur le sujet : une telle réduction asphyxierait la représentation parlementaire française et mènerait notre démocratie parlementaire à l’embolie.

    ETATS UNIS

    Le Vent se lève - La guerre larvée au sein du Parti démocrate

    À l’image des divisions politiques et stratégiques qui traversent le parti démocrate, un nombre record de candidats briguent l’investiture pour la présidentielle de 2020. De vingt-quatre en avril, ils sont encore une douzaine à faire campagne à cinq mois du premier scrutin. Trois candidats font la course en tête : le centriste Joe Biden, la sociale-démocrate Elizabeth Warren et le socialiste Bernie Sanders. Par Politicoboy.

    Pour comprendre les difficultés du Parti démocrate et les particularités de cette primaire, il faut revenir quatre ans en arrière.

    En 2016, Hillary Clinton mobilise ses réseaux d’influence pour s’assurer du soutien de la machine démocrate. Barack Obama, les cadres du parti, la presse libérale et l’appareil financier font bloc derrière sa candidature. Ses principaux adversaires jettent rapidement l’éponge. Joe Biden est vivement encouragé à rester sur la touche – « Vous ne réalisez pas ce dont ils sont capables, les Clinton essayeront de me détruire » confira-t-il en off. À gauche, Elizabeth Warren renonce à se présenter et apporte son soutien à Hillary Clinton.

    GRETA

    Le Monde - Attaques contre Greta Thunberg : « On accuse les autistes de ne pas avoir d’émotions depuis longtemps »

    Pour Danièle Langloys, présidente de l’association Autisme France, ces critiques sont emblématiques d’une méconnaissance de ce trouble.

    La jeune militante écologiste Greta Thunberg est la cible d’attaques régulières. Au-delà de ses positions politiques, de son physique, de son sexe, ou de son jeune âge, son handicap aussi est ciblé. Greta Thunberg est atteinte du syndrome d’Asperger, une forme légère de trouble autistique qui rend, notamment, les interactions sociales plus difficiles.

    Certains de ses détracteurs la qualifient ainsi « d’enfant illuminée » qui serait « au bord de l’effondrement psychiatrique », à l’instar du médecin urologue et essayiste Laurent Alexandre. D’autres l’accusent d’être froide et distante ou même d’être incapable d’émotions, comme le journal Causeur qui la compare à un « automate ».

  • Observatoire des inégalités - Inégalités : vivre dans un grand pôle urbain n’est pas la panacée

    Les inégalités de niveaux de vie sont grandes entre les grands pôles urbains. Elles le sont aussi en leur sein, comme l’indique une étude de la Fédération nationale des agences d’urbanisme décryptée par Valérie Schneider. Ce texte est extrait de laGazette.fr.

    Les grands pôles urbains ne jouent pas tous dans la même cour, selon une étude de la Fédération nationale des agences d’urbanisme (Fnau) [1] menée sur 59 grandes agglomérations (plus de 180 000 habitants) qui dresse le portrait et les dynamiques de ces territoires, notamment en matière de niveau de vie. Dans la majorité de ces métropoles, le revenu médian mensuel des habitants [2] est plus élevé qu’au niveau national (1 650 euros/mois en 2015). Il oscille en effet entre 1 700 euros à Valence Romans et près de 2 500 euros à Versailles, métropole la plus riche.

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  • Le vent se lève - Le programme social-démocrate de Podemos

    L’Espagne se dirige vers de nouvelles élections législatives le 10 novembre prochain. Ce seront les quatrièmes en quatre ans. Une telle instabilité est le pendant institutionnel d’un paysage politique toujours plus fragmenté : décomposition du paysage politique et instabilité des institutions vont ainsi de pair pour le moment. Dernier parti politique à se lancer sur la scène nationale, celui fondé par Iñigo Errejón contribue à cette tendance. Il vise à concurrencer à la fois Podemos, le PSOE et, peut-être, la frange la moins radicalisée de Ciudadanos. Analyse en collaboration avec Hémisphère gauche.

    La décomposition à l’œuvre s’accompagne de transformations dans l’identité programmatique – et donc dans l’orientation stratégique – de certains partis. Le cas de Podemos nous semble, à ce titre, emblématique et d’un intérêt particulier pour celles et ceux qui s’intéressent à la refondation de la social-démocratie en Europe. Celle-ci serait-elle le stade actuel du populisme dit « de gauche » ?

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  • Non Fiction - Impasse Emmanuel Macron

    Journaliste à Mediapart, Romaric Godin propose une grille de lecture économique de la vie politique française après l’élection d’Emmanuel Macron.

    La tentative de perquisition de Mediapart en 2018 constitue le point de départ de La Guerre sociale en France de Romaric Godin. Journaliste économique pour le quotidien numérique fondé par Edwy Plenel, Godin considère que cet événement, la volonté de violer le secret des sources pourtant à la base du journalisme, est symbolique de la dérive autoritaire du gouvernement d’Emmanuel Macron, dérive dont le mouvement a en fait débuté dès 2015, lors du précédent quinquennat, à la suite des attentats terroristes.

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  • Fondation Jean Jaurès - Retour sur l’histoire du Pacs

    À l’occasion des vingt ans du Pacs, Denis Quinqueton, co-directeur de l’Observatoire LGBT+ de la Fondation Jean-Jaurès et co-auteur du livre L’incroyable histoire du Pacs (Éditions Kéro, octobre 2019) aux côtés de Patrick Bloche et Jean-Pierre Michel, revient sur l’histoire de cette grande réforme de société et sur son impact. Si d’autres avancées législatives ont été depuis adoptées – le mariage pour tous en 2013 ou encore plus récemment l’adoption par l’Assemblée nationale de l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires –, renforçant les droits des personnes LGBT+, la société reste encore traversée par des violences LGBTphobes, comme le rappelle Denis Quinqueton.

  • Non Fiction - Des méthodes scientifiques pour lutter contre la pauvreté

    A l'occasion de l'attribution du "prix Nobel en économie" à Abhijit V. Banerjee et Esther Duflo, Nonfiction republie la critique de leur livre "Repenser la pauvreté".

    La Banque mondiale vient d’annoncer qu’un des principaux objectifs du millénaire pour le développement (OMD) venait d’être atteint avec cinq ans d’avance sur le calendrier prévu. Selon, cette grande institution internationale,  l’extrême pauvreté (vivre en dessous du seuil de 1,25 dollars par jour) a été réduite de moitié. Cette annonce fait néanmoins douter nombreuses organisations non gouvernementales (ONG), pour qui ces résultats ne mettent pas assez en évidence l’effet de la croissance économique très forte dans les deux immenses pays concernés que sont la Chine et l’Inde et donc la forte disparité qu’il existe entre pays dans ce domaine.

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  • La vie des idées - Les nouvelles frontières de la sociologie de l’éducation

    À propos de : Jal Mehta and Scott Davies, Editors, Education in a New Society. Renewing the Sociology of Education. The University of Chicago Press

    Le vaste panorama de l’actualité de la sociologie de l’éducation proposé par Davies et Mehta permet de mieux comprendre les mécanismes de la reproduction scolaire et le rôle des réformes éducatives dans la résorption des inégalités scolaires.

    La sociologie de l’éducation a un passé glorieux. Entre le milieu des années 1960 et la fin des années 1970, une poignée de sociologues français, américains et britanniques de premier plan (Bourdieu et Passeron, Boudon, Coleman, Bell, Bowles et Gintis, Collins, Bernstein, Willis) jettent les bases de la discipline et imposent l’éducation comme une question incontournable pour comprendre les sociétés modernes. C’est aussi sur le terrain de l’école que se mènent alors des débats théoriques majeurs qui agitent la discipline sociologique tout entière. Rétrospectivement, cette période est présentée dans ce livre collectif dirigé par Jal Mehta (Professeur à l’Université de Harvard) et Scott Davies (Professeur à l’Université de Toronto) comme un âge d’or de la sociologie de l’éducation qui aurait aujourd’hui perdu de sa superbe et de sa capacité d’influence sur la pensée sociologique générale. Les fondateurs étaient de tels géants que leur empreinte sur la discipline perdure et que les spécialistes actuels se contenteraient, pour l’essentiel, de perpétuer de manière relativement routinière les traditions de recherche qu’ils ont inaugurées. Mehta et Davies plaident donc pour un renouvellement de la sociologie de l’éducation. Ce projet se justifie d’autant plus que, comme le suggère également le titre du livre, la société a changé, ainsi que la place occupée par l’éducation et l’école en son sein.

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  • Regards - Thomas Piketty : « Quand je parle de dépassement du capitalisme, je pourrais dire abolition »

    Il vient de publier "Capital et idéologie" aux éditions du Seuil. Thomas Piketty est le premier invité du Long Regards, un rendez-vous mensuel chaque dernier vendredi du mois.

  • PS - Trois questions à Frédéric Dabi, directeur adjoint de l'Ifop

    Nous avons posé trois questions à Frédéric Dabi, directeur adjoint de l'Ifop, sur la crise démocratique dans laquelle nous sommes, de ses raisons et de la disparition, ou pas, du clivage gauche-droite dans l'électorat.

  • La Vie des idées - Comment renaissent les partis

    À propos de : Jennifer Cyr, The Fates of Political Parties : Institutional Crisis, Continuity, and Change in Latin America, Cambridge

    Les partis politiques sont mortels, mais peuvent aussi renaître. À quelles conditions ? C’est ce que s’efforce de découvrir Jennifer Cyr à partir d’une analyse comparée de cas pris dans trois pays andins.

    Quelle est la capacité de résilience des partis politiques après une crise majeure ? À partir d’une comparaison entre plusieurs pays sud-américains, et plus précisément andins (Bolivie, Pérou, Venezuela), l’enjeu de ce travail de Jennifer Cyr

    , issu d’une thèse de science politique, est de déterminer comment certains partis parviennent à surmonter la désaffection profonde de leur électorat, quand d’autres disparaissent purement et simplement de la scène politique. L’auteure entend ainsi identifier les facteurs à la fois structurels et conjoncturels de cette résilience. Concrètement, il s’agit de mettre en lumière les ressources favorables au processus de reconquête d’une crédibilité mise à mal (gestion gouvernementale désavouée), voire d’une légitimité entachée ou perdue (scandales de corruption). À l’heure de la recomposition de la vie politique française et de l’effondrement électoral des deux principales formations qui l’ont dominée pendant plus d’un demi-siècle, les enseignements tirés de cet ouvrage sont, à bien des égards, susceptibles d’intéresser au-delà des cercles américanistes, et même des milieux académiques.

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  • Jancovici : CO2 ou PIB, il faut choisir - Sciences Po - 29/08/2019

    Leçon inaugurale de Jean-Marc Jancovici à Sciences Po le 29/08/2019