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  • Robert Badinter : Invité spécial - C l’hebdo - 19/10/2019

    Son nom est déjà entré dans les livres d’histoire. Militant des droits de l’homme, avocat de causes célèbres, ancien garde des sceaux, ancien président du conseil constitutionnel. Il poursuit son combat pour la justice : l’humanisation des prisons, l’abolition universelle de la peine de mort. Quel regard porte-t-il sur les questions qui agitent le débat public, et notamment celle du voile et de la laïcité ? Comment défendre les principes qui fondent notre République ? Rendez-vous avec Robert Badinter.

  • La Vie des idées - Le capitalisme perché

    À propos de : Y. Elsheshtawy, Temporary Cities. Resisting Transience in Arabia, et de : H. Molotch, D. Ponzini (dir.), The New Arab Urban. Gulf Cities of Wealth, Ambition and Distress.

    Lieux d’un hypercapitalisme débridé, perché au sommet des skylines, les villes du Golfe sont aussi des lieux hybrides où s’expriment des logiques transnationales et même des résistances citadines. Deux ouvrages y font entendre un nouveau souffle.

    Il y a un peu plus de dix ans, Mike Davis, le célèbre anthropologue « radical » américain, après un bref séjour aux Émirats Arabes Unis, publiait Le stade Dubaï du capitalisme (2007, Les prairies ordinaires ). Il y voyait alors le « pire des mondes possibles » (autre titre majeur de Mike Davis, paru en français en 2006 à La Découverte ), fondé sur l’opulence économique, l’autoritarisme et la domination socio-raciale. Depuis lors, la littérature scientifique et journalistique la plus accessible sur les villes du Golfe souscrit généralement à cette grille de lecture.

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  • John Steinbeck - Les raisins de la colère, classique de la littérature mondiale | ARTE

    Brûlot politique et écologique dénonçant la misère sur fond de Grande Dépression, "Les raisins de la colère", roman culte de John Steinbeck, fit scandale à sa parution en 1939. Plongée dans une oeuvre à l'acuité rageuse.

    "Ils ne peuvent pas m’abattre maintenant, parce que ce serait trop flagrant." Au printemps 1939, lorsque paraît Les raisins de la colère, roman de la révolte qui divise l’Amérique en révélant crûment la face sombre du capitalisme, John Steinbeck craint pour sa vie. Rigoureusement documenté, ce livre, écrit sur le vif, conte la terrible odyssée de la famille Joad, métayers de l’Oklahoma, chassés de leurs terres par les tempêtes de poussière et la mécanisation de l'agriculture, sur fond de crise de 1929 et de Grande Dépression. Jetés sur les routes à l’image d’autres crève-la-faim immortalisés à l’époque par Dorothea Lange, dont les photos apparaissent dans le film, ces migrants, confrontés à la misère à leur arrivée en Californie, sont parqués dans des camps. D’une violence et d’une force bouleversantes, le best-seller fiévreux, porté un an plus tard à l’écran par John Ford, participe du mythe américain – l’emblématique route 66 et la traversée des frontières –, en dévoilant l’envers de la conquête de l'Ouest, au travers d’un exode rural éreintant. Mais l’œuvre dénonce aussi l’exploitation cynique de tous les damnés de la terre, exilés qui subissent l’hostilité de populations plus nanties, hier comme aujourd’hui, en Europe ou en Californie.

    Éveiller les consciences
    De son écriture à sa réception en passant par sa résonance universelle, le documentaire plonge dans ce livre furieux et foisonnant où Steinbeck avait mis toute son âme pour provoquer la colère et éveiller les consciences. Brûlot politique et écologique, le roman, considéré comme l’un des plus grands du XXe siècle, dénonce déjà l’agriculture intensive, la financiarisation de l'économie et la déshumanisation des migrants. Au fil de formidables lectures d’extraits par Denis Podalydès, d’images prégnantes de détresse de la Grande Dépression – qui rappellent d’autres tragédies contemporaines – et d’éclairages, dont les réflexions vibrantes de l’écrivain sur son œuvre, le film revisite ce livre culte, en montrant qu'il n’a rien perdu de sa prodigieuse acuité quatre-vingts ans après sa parution.

    Le roman de la colère
    Documentaire de Priscilla Pizzato (France, 2018, 54mn)
    Disponible jusqu'au 15 janvier 2020

  • Quand on dirige une ville (par Isabelle Balkany) - Les Goguettes (en trio mais à quatre)

    Sur l'air de "Quand on arrive en ville" par Daniel Balavoine
    Enregistré en public à l'Alhambra à Paris le 9 octobre 2019
    Avec Clémence au chant et au piano

  • Deux ans après la mise en place du CETA : quelles conséquences pour les agriculteurs ?

    Ils se sont donné rendez-vous devant les préfectures de France. Aux cris de « Macron, réponds-nous ! », les agriculteurs réclamaient hier une meilleure considération. On leur reproche l’agriculture intensive, très bien.

  • Gomez - l'esprit malin du capitalisme : extension du domaine de la spéculation [Pierre-Yves Gomez]

    Xerfi Canal a reçu Pierre-Yves Gomez, professeur à l'EM Lyon et Président de l'Institut Français de Gouvernement des Entreprise, pour parler de l'esprit malin du capitalisme. Une interview menée par Jean-Philippe Denis.

  • Capital | Travail, Salaire, Profit - Épisode 5 | ARTE

    Comme tous les concepts économiques, le capital a une histoire ; une histoire singulière que l'on peut raconter de bien des manières. D'autant plus que la signification de ce terme s'est transformée au rythme du changement des modes de production... Plutôt que de faire une théorie du capital, la situation contemporaine de l'économie ne nous invite-t-elle pas à faire une théorie de l'actionnariat ?

    Crise néolibérale
    La série documentaire Travail, salaire, profit nous entraîne dans les arcanes de l'économie mondiale, jugée bien souvent trop opaque pour en saisir tous les tenants et les aboutissants. L'étude de cas, didactique et passionnante, est pourtant salutaire, à l'heure d'une crise massive du capitalisme, notamment via son avatar contemporain, le néolibéralisme, rejeté en bloc par une grande partie de la société. Après Jésus et l'islam, avec Jérôme Prieur, et Mélancolie ouvrière, Gérard Mordillat, accompagné de l'économiste Bertrand Rothé, signe une réflexion creusée et lucide sur cette "nouvelle religion contemporaine", via le témoignage d'économistes renommés, dont Frédéric Lordon et David Graeber.

    Travail, Salaire, Profit
    Episode 5 : Capital
    Série documentaire de Bertrand Rothé et Gérard Mordillat (France, 2019, 54mn)
    Disponible jusqu'au 13 décembre 2019

  • La France et ses paysans : amour déçu ?

    Le succès du film "Au nom de la terre", portrait d’un paysan jusqu’à son suicide, témoigne d’un paradoxe de notre époque. Les attentes des français vis-à-vis des agriculteurs ne cessent de croître, quand ces derniers se sentent abandonnés par l’Etat. La France aime-t-elle encore ses agriculteurs ?

    Pour en parler Emmanuel Laurentin reçoit Édouard Bergeon, réalisateur du film "Au nom de la terre", l'historien Edouard Lynch et une éleveuse des Yvelines, Fanny Durand.

  • La Vie des idées - Aux origines de l’État-providence, Enquête sur une expression controversée

    On a longtemps attribué la paternité du terme “État-providence” aux libéraux de la fin du Second Empire, qui l’auraient forgé dans une acception négative. En réalité, la notion remonte à la génération de 1848, répondant aux revendications populaires. L’expression recouvre ainsi sa légitimité.

    La notion d’État-providence connaît un destin paradoxal dans la pensée politique française. Chacun se plaît à souligner les ambiguïtés du terme, mais chacun se trouve dans l’obligation d’y recourir pour rendre compte des fonctions de solidarité de l’État. Ainsi, le 9 juillet 2018, devant les parlementaires réunis en Congrès, Emmanuel Macron, chef de l’État, déclare vouloir « construire l’État-providence du XXIe siècle ». Dans cette perspective, l’expression « État-providence » est en quelque sorte l’équivalent de la notion anglo-saxonne de « Welfare State » et c’est ainsi qu’elle est le plus souvent entendue dans le langage public. Toutefois, utiliser le terme État-providence comme un équivalent de « Welfare state » ne va pas sans poser de problèmes de terminologie. En effet, dans l’histoire traditionnelle des idées politiques en France, la notion d’État-providence est une expression péjorative, inventée par les libéraux au cours du Second Empire pour dénoncer un État omnipotent inhibant le développement des initiatives individuelles et collectives et se substituant de manière illégitime aux solidarités traditionnelles. Traditionnellement, depuis le fameux discours d’Émile Ollivier à la Chambre (27 avril 1864), la responsabilité de cette émergence est à mettre au compte de la loi Le Chapelier (1791) interdisant les corporations et ne laissant aucune place entre l’individu et l’État. Tout au long de la IIIe République, c’est ce sens négatif qui s’impose et qui perdure [1].

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  • Marché | Travail, Salaire, Profit - Épisode 4 | ARTE

    Aujourd’hui, le marché occupe une place hégémonique dans les sciences économiques. D’Adam Smith et sa "main invisible" aux libéraux contemporains, tous y voient le principe central de l’économie. Forts d’un discours théologico-économique, ils en font un dieu incontestable. Pour les libéraux, le marché a toujours raison. Mais de la guerre commerciale à la guerre entre nations, il n’y a qu’un pas…

  • Résilience et d'une nouvelle gouvernance [Jeremy Rifkin]

    Xerfi Canal a reçu Jeremy Rifkin, prospectiviste, essayiste et conseil de gouvernements, dans le cadre de son livre Le New Deal Vert Mondial . Une interview menée par Adrien de Tricornot.