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  • Le Vent se lève - La guerre larvée au sein du Parti démocrate

    À l’image des divisions politiques et stratégiques qui traversent le parti démocrate, un nombre record de candidats briguent l’investiture pour la présidentielle de 2020. De vingt-quatre en avril, ils sont encore une douzaine à faire campagne à cinq mois du premier scrutin. Trois candidats font la course en tête : le centriste Joe Biden, la sociale-démocrate Elizabeth Warren et le socialiste Bernie Sanders. Par Politicoboy.

    Pour comprendre les difficultés du Parti démocrate et les particularités de cette primaire, il faut revenir quatre ans en arrière.

    En 2016, Hillary Clinton mobilise ses réseaux d’influence pour s’assurer du soutien de la machine démocrate. Barack Obama, les cadres du parti, la presse libérale et l’appareil financier font bloc derrière sa candidature. Ses principaux adversaires jettent rapidement l’éponge. Joe Biden est vivement encouragé à rester sur la touche – « Vous ne réalisez pas ce dont ils sont capables, les Clinton essayeront de me détruire » confira-t-il en off. À gauche, Elizabeth Warren renonce à se présenter et apporte son soutien à Hillary Clinton.

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  • Fondation Jean Jaurès - L’Italie et son Parlement par Jean-Philippe Derosier

    Le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille, auteur du blog La Constitution décodée, consacre sa troisième contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie à la révision constitutionnelle, en Italie, tendant à réduire le nombre de parlementaires. Un débat qui trouve un écho de l’autre côté des Alpes.

    Le 8 octobre 2019, la Chambre des députés italienne vote définitivement une révision constitutionnelle tendant à réduire le nombre de parlementaires.

    Les articles 56 et 57 de la Constitution prévoient respectivement 630 députés et 315 sénateurs (à ces derniers s’ajoutant les anciens présidents de la République, membres de droit, ainsi qu’un maximum de cinq sénateurs nommés à vie par le président de la République, pour avoir « distingué la patrie de leurs très hauts mérites dans le secteur social, scientifique, artistique et littéraire ». La révision prévoit d’en réduire les effectifs à 400 députés et 200 sénateurs (auxquels s’ajouteront encore les sénateurs à vie), soit une réduction de 36,5 %.

    C’est un débat que l’on connaît également en France, où une réforme initiale proposait de réduire de 30 % le nombre de parlementaires, tandis qu’un projet de loi organique est actuellement sur le bureau de l’Assemblée nationale, prévoyant d’abaisser ce nombre de 25 %.

    Ce léger changement ne modifie en rien la position que l’on a déjà exprimée sur le sujet : une telle réduction asphyxierait la représentation parlementaire française et mènerait notre démocratie parlementaire à l’embolie.

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  • Le Zap'Pol | 4 octobre 2019

    L'incendie à l'usine Lubrizol de Rouen, le PLF et le PLFSS, et la diffusion du discours d'Éric Zemmour sur LCI : trois sujets qui ont fait l'actualité cette semaine que Dieynaba Diop décrypte pour vous dans le #ZapPol de ce vendredi 4 octobre.

  • Fondation Jean Jaurès - Les nations ont-elles encore un sens ?

    Peut-on reprendre le contrôle d’une mondialisation débridée dont les dégâts se font sentir chaque jour sur la démocratie, l’environnement et la justice sociale ? Oui, grâce aux nations, selon David Djaïz, haut fonctionnaire et enseignant à Sciences Po, car elle restent les leviers les plus efficaces pour ne plus être les témoins impuissants des dérèglements en cours.

    Il en débat à la Fondation à l’occasion de la parution de son nouveau livre, "Slow démocratie. Comment maîtriser la mondialisation et reprendre notre destin en main" (Allary, octobre 2019), aux côtés de Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et stratégie d’entreprise de l’Ifop, auteur de "L’Archipel français. Naissance d’une nation multiple et divisée" (Seuil, 2019).
    La rencontre est animée par Jérémie Peltier, directeur des études de la Fondation Jean-Jaurès.

  • Conférence de presse - « Repenser la politique migratoire »

    Aujourd'hui à l'Assemblée nationale s'ouvre un débat sur la politique migratoire française. À cette occasion, Olivier Faure tenait une conférence de presse

     

  • L'actualité des socialistes du 27 septembre au 3 octobre

    CHRISTINE RENON

    Libé - Après le suicide de Christine Renon, le silence qui dérange

    Le geste de la directrice d’école a touché nombre de ses collègues, qui se sont reconnus dans son ras-le-bol et son état d’épuisement. Les syndicats enseignants ont appelé à des grèves et des rassemblements devant les rectorats.

    «Le geste désespéré de Christine, directrice de l’école Méhul à Pantin (Seine-Saint-Denis), bouleverse toute notre profession.» En quelques heures, une pétition lancée mercredi par les syndicats enseignants dépassait déjà les 73 000 signatures en fin de journée. La moitié des écoles du département devraient être fermées ce jeudi, des appels à la grève ont aussi été lancés dans d’autres : Finistère, Haute-Garonne, Haute-Corse… Ailleurs, des rassemblements sont prévus devant les rectorats «pour rendre à Christine Renon l’hommage qu’elle mérite».

    BUDGET

    BFM - Valérie Rabault (PS) dénonce les "chausse-trappes" du budget 2020

    La présidente du groupe socialiste à l'Assemblée et secrétaire de la Commission des finances épingle un budget "sans saveur" et "sans ambitions.

    LVSL - Comment la France insoumise est devenue un parti de gauche contestataire

    Après une campagne présidentielle en 2017 quasiment parfaite, les déconvenues se sont multipliées pour la France insoumise. Bien qu’une part de celles-ci puisse être imputée à des facteurs extérieurs, la réalité est que les erreurs stratégiques ont été nombreuses et qu’elles sont bien au cœur de la débâcle qui a conduit le mouvement à passer de 19,6 % des voix aux présidentielles à 6,3 % aux européennes. En cause, une vision de la politique qui relève de la guerre de mouvement permanente et d’une agressivité excessive dans le discours, notamment pendant les périodes qui se prêtaient à un récit plus consensuel et moins clivant. Analyse.

    JEUX OLYMPIQUES

    Fondation Jean Jaurès - Le budget des sports 2020 gonflé par les Jeux olympiques

    Après deux années de baisses consécutives, qui avaient provoqué la déception et l’inquiétude du mouvement sportif, le budget du ministère des Sports est annoncé à la hausse dans le projet de loi de finances 2020. Présenté le 27 septembre 2019 par la ministre Roxana Maracineanu, il passe de 525 millions d’euros en 2019 à 710,42 millions d’euros, soit une augmentation de 35,5 %. Pour Richard Bouigue et Pierre Rondeau, derrière l’annonce d’un budget « inédit » depuis 2006, se cache en fait un budget principalement gonflé par l’enveloppe des Jeux olympiques.

    WILLIAM THOMPSON

    La Vie des idées - William Thompson, pionnier du socialisme européen

    Aristocrate irlandais, économiste, philosophe et défenseur des droits des femmes, William Thompson fut l’une des grandes figures du socialisme avant Marx. Aujourd’hui négligée, sa pensée trouve des échos dans les grands débats actuels, entre critique du capitalisme et montée du féminisme.

    En 1830, le poète et auteur anglais John Minter Morgan adresse un hommage appuyé à l’un de ses contemporains et amis, le socialiste irlandais William Thompson (1775-1833) : « Thompson, négligé de tous - dont les accomplissements dépassent de loin / la portée des piètres capacités de ceux qui le critiquent ! - /, leur a appris la sagesse, car les voici désormais muets. / Mais lorsque sera passée cette plus faible génération, / Et qu’à force de lutte des vérités délivrées enfin s’élèveront / Alors, son mérite transcendant sera révélé / Et de lointaines nations, par son génie, seront illuminées » [1]. Devenu célèbre en 1824 avec son Inquiry into the Principles of Wealth [Enquête sur les principes de la distribution de la richesse], réflexion sur l’origine des inégalités économiques et sociales à l’heure du capitalisme et de l’industrialisation modernes, Thompson devient dans les années 1820 et 1830 l’une des figures centrales du premier mouvement socialiste britannique, qui se fédère alors autour de Robert Owen (1771-1858). Mais en dépit des louanges au ton prophétique que lui consacre John Minter Morgan, William Thompson demeure une figure historique relativement oubliée. La génération dont parle le poète est passée depuis fort longtemps, et bien d’autres après elle, mais on méconnaît encore son nom, sans parler du « mérite » et du « génie » qu’il lui attribuait. Pourtant, sa pensée économique et politique le place parmi les précurseurs du socialisme britannique et européen, notamment dans la constitution de la notion de plus-value, qui sera plus tard centrale à la pensée de Marx. Auprès de Robert Owen, il fut également l’un des premiers théoriciens et militants de l’économie coopérative. Enfin, sa condamnation de la condition des femmes en son temps l’impose en tant que penseur incontournable, à replacer entre Mary Wollstonecraft et John Stuart Mill dans l’histoire du féminisme britannique.

    LYON

    Lyon Capitale - Lyon : Macron met un clou dans le cercueil de l'Anneau des sciences

    Alors que la question de la construction de l'Anneau des sciences se fait de plus en plus forte à Lyon, se pose également celle de son financement. Emmanuel Macron vient de mettre un clou dans le cercueil de cette infrastructure censée boucler le périphérique de Lyon d'ici 2030, voire bien plus tard.

    L'autoroute urbaine de l'Anneau des sciences est un serpent de mer à Lyon qui fait parler de lui depuis plus de trente ans. Censé boucler le périphérique autour de 2030, ce projet a encore pris du retard et se retrouve sous le feu de nombreuses critiques. Mais au-delà de la question de sa nécessité dans un contexte où la question climatique se fait de plus en plus importante, se pose avant tout celle de son financement.

  • Piketty fait l'impasse sur le trou noir du vrai pouvoir financier [Olivier Passet]

    <p> Avec Thomas Piketty, le capital est revenu sur le devant de la scène. Son ouvrage a pour première intention d’ouvrir un débat, pour reprendre ses propres termes. A vrai dire, il le prolonge tant son premier ouvrage a reçu un écho à échelle planétaire. [...]

  • France Culture - Comment distinguer les besoins réels des besoins superflus ?

    Face à l’épuisement des ressources naturelles, il y a urgence à distinguer les vrais besoins des besoins artificiels. Razmig Keucheyan nous en parle dans "Les besoins artificiels".

    La Grande table Idées d’Olivia Gesbert – émission du 18 septembre 2019

  • France Culture - Lire, écouter, voir : qui a encore du temps de cerveau disponible ?

    Une pléthore d’informations s’offre à nous quotidiennement, sous forme de podcasts, films, séries, livres ou musiques, et il nous est impossible de tout voir, entendre, lire. Quelles conséquences sur notre attention et sur notre mémoire ? Faut-il se protéger?

    Pour en parler, Emmanuel Laurentin reçoit Bruno Patino (directeur éditorial d'Arte et directeur de l'école de journalisme de Sciences po), Valérie Zenatti (autrice, traductrice et scénariste pour le cinéma) et Christophe Bouton (professeur de philosophie à l’Université Bordeaux Montaigne, spécialiste des questions du temps et de l’histoire dans la philosophie contemporaine).

    Le Temps du débat d’Emmanuel Laurentin – émission du 30 septembre 2019

  • Télérama - Thomas Piketty : une heure en tête-à-tête

    On ne saura jamais combien parmi les 2,5 millions d’habitants de notre planète qui ont acheté Le Capital au XXIe siècle l’ont vraiment lu en entier. Mais on sait qui a écrit le livre d’économie qui a obligé le Wall Street Journal, bible des financiers de tout poil, à s’interroger sur les insupportables écarts de patrimoine qui accablent l’humanité. Il s’appelle Thomas Piketty, et l’on aura du mal à trouver aujourd’hui une plume aussi efficace – bien que fluide – dans la démolition des règles qui rendent les sociétés explosives et la terre invivable. Sans violence verbale, en se fondant uniquement sur les forces d’une recherche implacable et la certitude qu’un autre modèle d’organisation politique, économique et sociale est possible, ce futur Nobel est en train de révolutionner sa discipline – et peut-être notre avenir commun. On se réjouit de le rencontrer, au moment où paraît son nouvel opus, tout aussi magistral : Capital et idéologie.