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  • Slate - Vingt ans après, il faut continuer à penser le «gaucho-lepénisme» Pascal Perrineau

    Initialement intitulé «Le gaucho-lepénisme: des fractures dans la transmission des valeurs et des orientations politiques?», l'article qui suit est extrait de l'ouvrage Temps et politique. Les recompositions de l'identité, qui paraît aux Presses de Sciences Po ce jeudi 14 janvier 2016 sous la direction d'Anne Muxel. Le titre et les intertitres sont de la rédaction de Slate.fr.

    Apparu lors de la présidentielle de 1995, ce concept nous permet d'essayer de penser les liens entre traces de gauche et choix d’extrême droite, et les itinéraires entre ces deux mondes.

    Depuis sa naissance en 1972 et son émergence en tant que puissance électorale en 1984, le Front national est pensé la plupart du temps comme une extrême droite –donc à concevoir uniquement dans l’univers référentiel de ce courant politique dans la longue période historique ou dans son insertion dans un ensemble plus large, celui de la droite et de ses différentes composantes. L’approche se focalise alors sur la transmission des éléments fondamentaux de cette culture politique d’une génération à l’autre, sur la reproduction de corpus idéologiques, d’attitudes et de comportements caractéristiques de cette famille de pensée. Au plan électoral, on s’intéresse à la pérennité d’ancrages territoriaux, à la transmission d’héritages anciens au sein des familles et aux processus de transferts et de recyclage à l’œuvre au sein des droites et, particulièrement, à la manière dont certains électeurs de droite peuvent être tentés par leur extrême.

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  • L'actualité des socialistes du 4 au 17 janvier (mise à jour)

    A la une

    Le Lab - Les frondeurs du PS dézinguent "l’alliance populaire" voulue par Cambadélis, "singulière pour ne pas dire solitaire"

    Presque toute la gauche fantasme de voir émerger un "Podemos à la française". Et chaque rêveur espère en être à l’origine. Face à la crise et aux divisions que traverse le PS, Jean-Christophe Cambadélis a annoncé une grande initiative : la constitution d’une grande "alliance populaire" pour dépasser les partis. Mais cette initiative semble mal barrée, surtout en pleine polémique à gauche sur la déchéance de nationalité qui a mis le patron du PS dans l’embarras.

    15, 16 et 17 janvier

    Libé - Comment fracturer sa majorité en cinq jours

    En choisissant d’inclure la déchéance de nationalité dans le projet de réforme de la Constitution, Hollande a créé la surprise. Récit.

    Libé - «Un CDI pour les chômeurs de longue durée ? Une utopie réaliste»

    Le député PS Laurent Grandguillaume, dont la proposition de loi «Territoires zéro chômage» a été votée mercredi soir par le Sénat, veut qu'on réinvestisse dans la création d’emploi le coût évité en prestations sociales.

    Pas assez d’élus dans l’hémicycle, et voilà une mesure rencontrant l’opposition à la fois du gouvernement et du groupe socialiste à l’Assemblée adoptée. Les députés ont voté jeudi 14 janvier une proposition de loi écologiste qui supprime la publicité dans les programmes de France Télévisions pour les enfants de moins de 12 ans, ainsi que durant les quinze minutes qui les précèdent et qui les suivent
     

    En tentant d'éviter une primaire à François Hollande, le Parti socialiste se retrouve empêtré dans son propre règlement intérieur.

    Huffington Post - Comment la primaire peut être imposée au PS par voie judiciaire

    Créer un appel d'air? Là résidait certainement la volonté des signataires du manifeste pour une primaire des gauches. Il faudra cependant une force plus intense pour imposer au PS d'organiser des primaires qui gênent aux entournures. La voix du juge se révèlera idéale en la matière.

    Challenges - Trois membres de l'aile gauche du PS appellent à un plan de relance de 12 mds d'euros

    Dans une lettre ouverte à l'exécutif et au premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, Emmanuel Maurel et Jérôme Guedj, membres du Bureau national, l'instance dirigeante du Parti Socialiste, ainsi que l'économiste Daniel Vasseur, considèrent qu'un tel plan est susceptible de "faire reculer réellement le chômage". Cette croissance de plus de 2% se répartirait entre les 1,5% prévu et le 0,9% "supplémentaire induit par ce plan".

    Le Figaro - Primaire : Cambadélis renvoie la balle vers la gauche de la gauche

    C'est l'autre débat de ce début d'année qui agite la gauche. Après la passe d'armes autour de la déchéance de nationalité, la question de l'organisation d'une primaire à gauche pour désigner le candidat à la prochaine présidentielle suscite de nombreux échanges. Mardi, lors de ses vœux à la presse, le premier secrétaire du PS a posé ses conditions quant à une éventuelle participation de son parti à ce scrutin réclamé lundi par une cinquantaine de personnalités dans Libération. Et à renvoyé la balle vers la gauche de la gauche, qui soutient avec plus ou moins d'enthousiasme l'initiative, à l'exception du Parti de gauche, fermement opposé.

    Public Sénat - Cambadélis ouvert à une "primaire de la refondation", pas "de la contestation"

    Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, s'est déclaré mardi ouvert à une "primaire de la refondation", tout en soulignant que "le PS ne se sent pas concerné" par "une primaire de la contestation" qui se limiterait "à la gauche de la gauche".

    13 et 14 janvier

    RFI - Gérard Filoche (PS): "Un culot monstre de M. Gattaz, d'oser réclamer l'assouplissement du contrat de travail !"

    Gérard Filoche, membre du bureau national du PS, ancien inspecteur du travail est l'invité du matin sur RFI. Auteur du livre Vive l’entreprise ? Le Code du travail en danger, il revient à partir de 7h50 au micro d'Arnaud Pontus sur le plan pour l’emploi, la rencontre entre les partenaires sociaux et l'appel pour une primaire à gauche.

    Libé - Casse-tête sur la déchéance pour le groupe PS à l’Assemblée

    Même si le sujet n'est pas à l'ordre du jour, il planera au-dessus de la réunion de groupe ce mardi.

    Boursier - Le PS cherche une solution sur la déchéance de nationalité

    PARIS (Reuters) - Le groupe socialiste de l'Assemblée nationale a chargé mardi le président de la commission des Lois de trouver une solution sur l'épineux problème de la déchéance de nationalité proposée par le gouvernement, qui divise profondément la gauche.

    Le Point - Christian Paul (PS) sur la primaire : "En 2016, tout est ouvert !"

    Le chef de file des frondeurs du PS Christian Paul ne ferme pas la porte à une primaire. Une réponse se prépare à la gauche du PS.

    11 et 12 janvier

    Huffington Post - Pourquoi une primaire de toute la gauche a très peu de chance d'être organisée avant 2017

    "Pas impossible mais peu probable." La réaction de Jean-Christophe Cambadélis à la proposition de primaire ouverte à toute la gauche proposée par une trentaine de personnalités résume assez bien la situation à 15 mois de l'élection présidentielle. Dans Libération, intellectuels et personnalités (Daniel Cohn-Bendit, Thomas Piketty, Michel Wieviorka ou Vikash Dhorassoo) lancent lundi 11 janvier un appel pour que le candidat de la gauche et des écologistes en 2017 soit désigné à l'issue d'une primaire.

    Le Lab - François Hollande reconnaît qu’il pourrait être contraint de participer à une "primaire de toute la gauche"

    L’année 2016, qui sera placée sous le signe de la primaire (de la droite et du centre), avait commencé par un rappel malicieux d’un député PS : la primaire est inscrite dans les statuts du parti de la rue de Solférino. Fort de cette base "juridique" et de la demande persistante et régulière de la gauche du PS, un collectif, derrière notamment Daniel Cohn-Bendit, plaide ce lundi 11 janvier pour une primaire de toute la gauche, dans un appel publié dans Libération.

    Boursorama - Primaire des gauches : le PS peu enthousiaste, Mélenchon ne veut plus de Hollande

    L' appel et la pétition lancés lundi pour organiser une «primaire des gauches et des écologistes» en vue de la présidentielle de 2017 ont été accueillis fraîchement par le PS et l'hypothèse a été refusée tout net par Jean-Luc Mélenchon. 

    Le Figaro - L'intérêt d'une grande primaire pour le PS : se débarrasser de François Hollande

    Pour Thomas Guénolé, le débat au PS pour ou contre la grande primaire masque en réalité le retour en force du clivage entre la gauche du « Oui » et la gauche du « Non » au programme économique européen d'austérité.

    France Info - Retour de l'idée d'une primaire pour "l'autre gauche"

    Depuis le 23 décembre, la gauche est en ébullition sur la question de la déchéance de nationalité. Le projet d'une primaire ouverte refait surface : François Hollande déçoit et certains sont à la recherche d'un candidat alternatif pour incarner la gauche.

    Le Monde - Les socialistes pris au piège du débat sur la déchéance de nationalité

    Comment sortir d’un tel guêpier ? Les socialistes ne parviennent pas à s’extraire du débat imposé par François Hollande sur la déchéance de la nationalité pour les Français condamnés pour terrorisme. La mesure finalement maintenue par le président de la République dans le cadre du projet de loi de révision constitutionnelle ne passe toujours pas auprès de ses troupes. Alors que l’examen du texte doit débuter à l’Assemblée nationale le 3 février, l’affaire vire au véritable casse-tête politique et juridique pour l’exécutif et la majorité.
     

    L'année 2016 est « année Mitterrand » avec ce 8 janvier le vingtième anniversaire de sa mort et, le 26 octobre, le centième anniversaire de sa naissance. Décryptage avec Rémi Lefebvre, professeur en science politique.

    Mais 2016, c'est surtout la dernière année de mandat de François Hollande avant la Présidentielle. Comment, dans une situation de confusion politique et intellectuelle, alors que le PS traverse une crise profonde, le chef de l'Etat pense-t-il pouvoir tirer sa carte du jeu ? Rémi Lefebvre décrypte.

    8 et 9 et 10 janvier

    Francetvinfo - Pourquoi Taubira reste au gouvernement malgré ses désaccords avec l'exécutif

    Déchéance de nationalité, travail dominical... La ministre de la Justice affiche souvent sa différence face à la politique menée par l'exécutif. Pourtant, elle ne compte pas lâcher son poste. Francetv info vous explique pourquoi.

    Europe 1 - Les quadras du PS racontent leur François Mitterrand

    20 ans après la mort de François Mitterrand, ces quadragénaires députés ou ministres du PS ont confié à Europe 1 le souvenir qu’ils gardent du premier président socialiste de la Ve République.

    Le Figaro - Que reste-t-il du mitterrandisme au PS ?

    Solférino s'apprête à rendre une série d'hommages à l'ancien président de la République, figure tutélaire du parti. L'ancien chef de l'État est régulièrement cité, mais son héritage s'effrite.

    Europe 1 - Déchéance de nationalité : Martine Aubry rassemble les opposants PS

    La maire de Lille tente de se poser en figure de proue des socialistes opposés à la mesure controversée. D'autres travaillent sur un dispositif de compromis, l'indignité nationale.

    Manuel Valls et François Hollande s’apprêtent à faire face à la fronde d'élus socialistes la plus importante depuis le début du quinquennat. Le sujet qui fâche reste la déchéance de nationalité pour les binationaux nés français et condamnés pour terrorisme. La fronde va commencer ce soir, lors du bureau national du Parti socialiste, rue de Solférino. Si l’on en croit un pointage informel réalisé au sein du PS, plus des trois quarts des membres du bureau national - l’équivalent de l’assemblée du parti - sont opposés à cette mesure. Plus de 60% des députés y sont également opposés.

    6 et 7 janvier

    Libé - L'«embarras» des socialistes sur la «déchéance pour tous»

    Lors du bureau national du parti lundi soir, beaucoup de responsables PS se sont exprimés contre le projet d'extension de cette mesure, tout en acceptant l'idée de trouver une alternative.

    Libé - Déchéance : Mandon en soutien

    Le secrétaire d’état à l’Enseignement supérieur, Thierry Mandon, a défendu, sur RFI, la proposition du chef de l’Etat d’inscrire dans la Constitution la déchéance de nationalité des condamnés pour terrorisme : «Le président de la République a raison. Il cherche à susciter et réveiller le sentiment d’appartenance des Français à la nation.»

    Le Figaro - Hamon craint que le quinquennat Hollande devienne «le meilleur succès de la droite»

    En plein débat à gauche sur la déchéance de nationalité, le député PS des Yvelines s'alarme de voir sa famille politique s'éloigner de ses fondamentaux, dans les idées comme dans les mots.

    Le JDD - Déchéance de nationalité : comment le PS peut s'en sortir?

    Lundi soir, le Parti socialiste tient son premier bureau national de 2016. Et le sujet - polémique - de la déchéance de nationalité risque d'animer la soirée. 

    4 et 5 janvier

    Boursorama - Cambadélis (PS): l'élargissement de la déchéance de nationalité "pas indigne"

    Le Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a jugé lundi "discutable" mais "pas indigne" la réforme de la déchéance de nationalité voulue par François Hollande et a évoqué plusieurs pistes d'évolution du texte, dont l'indignité nationale ou une déchéance appliquée "à tous les Français, pas seulement aux binationaux".

    Le Parisien - Présidentielle 2017 : un député PS relance le débat sur une primaire à gauche

    Petit message du Nouvel an à l'adresse de François Hollande. Jean-Patrick Gille, député PS d'Indre-et-Loire, s'est fendu d'un rappel, ce samedi via son compte Twitter. Celui de l'article 5.3.1 des statuts du PS : «Le candidat à la présidence de la République est désigné aux travers de Primaires citoyennes ouvertes.» Façon de souligner, confie l'élu socialiste au Parisien.fr, qu'«il n'est pas évident que François Hollande sera le prochain candidat du PS à la présidentielle». Il insiste : «Ce n'est écrit nulle part!»

    Le Lab - 14 parlementaires PS montent au créneau pour défendre la déchéance de nationalité

    Voilà la cavalerie. Légère quand même la cavalerie. Alors que selon certains décomptes, plus de 60 parlementaires socialistes se sont déjà exprimés publiquement contre la déchéance de nationalité, que plusieurs ministres sont sur la même ligne (n’est-ce pas Christiane Taubira ?), voilà qu’une grosse poignée de députés et sénateurs PS montent au créneau pour défendre la déchéance de nationalité portée par François Hollande (et qui l’a répété durant ses vœux du 31 décembre).

    Le JDD - La tribune de 14 parlementaires PS qui volent au secours de Hollande

    INDISCRET - 14 députés et sénateurs défendent dans le JDD la position adoptée par le président de la République et le Premier ministre sur la déchéance de nationalité.

  • Le Monde - La déchéance de nationalité, un aveu de faiblesse Par Stéphane Malandrin

    Lors de son discours du Bourget, François Hollande, qui était alors candidat, s’engageait à prendre soin de la jeunesse et c’est une des raisons pour laquelle j’ai voté pour lui — comme mes parents, mon frère, ma sœur, mes cousins. Aujourd’hui, il souhaite que soit déchu de la nationalité française les gamins, nés de parents étrangers, qui sont devenus terroristes.

    Est-ce que par hasard, il ne prendrait pas le problème à l’envers ? Est-ce que par hasard, il ne serait pas en train de signer-là le plus cinglant aveu d’impuissance qu’un président en exercice puisse commettre ? Est-ce que par hasard, il ne serait pas simplement en train de nous dire qu’il ne peut rien faire pour cette jeunesse française qui se sent parfois tellement mal qu’elle préfère s’autodétruire et détruire tout ce qui est autour d’elle plutôt que d’essayer de vivre, ici, dans cette partie du monde qui n’est peut-être pas la plus opulente de toutes, certes, mais l’une des plus opulentes ?

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  • Fondation Jean Jaurès - « Contre les Juifs et les Croisés » : l’arrière-fond complotiste de l’islamisme radical par Rudy Reichstadt

    Synthèse

    A l’instar d’autres idéologies extrémistes, l’islamisme radical entretient avec l’imaginaire du complot des rapports étroits. Non seulement les grandes thématiques complotistes contemporaines sont utilisées comme levier de recrutement par les djihadistes, mais le fantasme d’un « complot contre l’islam » ourdi par une « alliance judéo-croisée » constitue le cœur de leur doctrine, si l’on en juge par les déclarations et écrits de certaines des plus influentes figures de l’islamisme radical, de Sayyid Qutb à Abou Bakr al-Baghdadi en passant par l’ayatollah Khomeini et Oussama Ben Laden.

    La vision obsidionale du monde prônée par les djihadistes fournit en effet sa justification intellectuelle au passage à l’acte terroriste. Mais la théorie du « complot contre l’islam » est ambivalente. Pour Rudy Reichstadt, elle remplit la double fonction d’armer la main des djihadistes tout en les exonérant de la responsabilité de leurs actes en vertu d’un sophisme paranoïaque voulant que le terrorisme, parce qu’il nuit à l’image de l’islam dans le monde, soit nécessairement l’œuvre des ennemis de l’islam.

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  • Le Monde - Pologne, la victoire des perdants de la transition démocratique

    La crise dans laquelle est plongée la Pologne depuis l’adoption de deux lois très controversées sur le Tribunal constitutionnel et les médias publics a soudainement replacé l’Europe centrale au centre de l’attention des médias internationaux, près de vingt-cinq ans après son basculement vers la démocratie. Alors que le caractère négocié de la démocratisation avait donné lieu au néologisme de « réfolution » contractant réforme et révolution, selon la formule restée célèbre de l’historien britannique Thimoty Garton Ash, les hésitations pour décrire la situation polonaise actuelle montrent que les transformations postcommunistes ne cessent de défier les catégories les plus familières de l’analyse des crises politiques. Les labels n’ont en effet pas manqué : « coup d’Etat », « dérive autoritaire », évolution « à la hongroise ».
     
    Frédéric Zalewski enseigne à l’Université de Paris Ouest Nanterre. Il travaille sur la période post-communiste en Pologne.

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  • OFCE - Le rêve américain (enfin) démontré ? par Maxime Parodi

    13 janvier 2016

    Dans un court article sorti récemment, Thomas Hirschl et Mark Rank (2015) nous livrent quelques chiffres très étonnants sur la société américaine – chiffres qui, pris au sérieux, amèneraient à nettement relativiser les inégalités de revenus aux Etats-Unis. En effet, leur étude laisse entendre que la société américaine est beaucoup plus fluide qu’on ne le croit. Les Américains vivraient certes dans une société très inégalitaire mais, au cours de leur vie, la plupart des Américains feraient l’expérience de la richesse. Il y aurait, en réalité, un fort turn-over entre les riches et les pauvres et ceci expliquerait pourquoi les Américains se montreraient aussi peu critiques à l’égard des inégalités.

    Selon cette étude, au cours de leur vie active (de 25 à 60 ans), 69,8% des Américains auraient eu, au moins une année, des revenus suffisant au sein de leur ménage pour faire partie des 20% les plus riches. 53,1% des Américains auraient fait partie – au moins une année – des 10% les plus riches. Et, plus sélect encore, 11,1% des Américains seraient entrés pour au moins une année dans le club des fameux 1% les plus riches.

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  • Libé - Terrorisme «Culture de l’excuse»  : les sociologues répondent à Valls

    «Expliquer le jihadisme, c’est déjà vouloir un peu excuser.» Samedi, le Premier ministre a exprimé, une nouvelle fois, sa défiance envers l’analyse sociale et culturelle de la violence terroriste. Une accusation qui passe mal auprès des intellectuels.
     
    En matière de terrorisme, Manuel Valls ferait-il un déni de savoir  ? Voilà trois fois qu’il s’en prend à tous ceux, sociologues et chercheurs, qui tentent de comprendre les violences contemporaines. Samedi, lors de la commémoration de ­l’attaque contre l’Hyper Cacher, le Premier ministre a de nouveau rejeté toute tentative d’explication à la fabrique de jihadistes. «Pour ces ennemis qui s’en prennent à leurs compatriotes, qui déchirent ce contrat qui nous unit, il ne peut y avoir aucune explication qui vaille  ; car expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser.»
     
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  • Télérama - Entretien Un an après “Charlie”, la France est-elle fissurée ?

    Selon l’historien Pascal Ory, les attentats ont échoué à briser l’unité nationale. Mais il faut continuer à agir pour notre destin collectif.

    Un an à peine après les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Casher, quelques semaines après ceux du 13 novembre à Paris, l'historien Pascal Ory publie Ce que dit Charlie. Treize leçons d'histoire... « Sidération », « Terrorisme », « Place de la République », « Laïcité » : autant de thèmes qu'il explore dans cet essai, soucieux d'inscrire l'événement Charlie dans une perspective — déjà ! — historique. Le 13 novembre change-t-il quelque chose à ses analyses ? Non, explique Ory, car, si les cibles étaient différentes, le projet des terroristes reste le même : tuer, provoquer la panique et fissurer la société. Et pour l'historien, les réactions de la société civile, comme celles de l'Etat, procèdent d'une même prise de conscience : elles obligent chacun à s'interroger sur le modèle de société qu'il veut défendre et sur le profil d'une nation française qui trouve des ressources dans une forme renouvelée de patriotisme, distincte du nationalisme agressif. Qu'est-ce qu'une nation ? Ce sera justement le thème de son prochain livre...

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  • Rencontre bilatérale entre Jean-Christophe Cambadélis et l'opposition syrienne


    Rencontre bilatérale entre Jean-Christophe... par PartiSocialiste