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Slate - Vingt ans après, il faut continuer à penser le «gaucho-lepénisme» Pascal Perrineau

Initialement intitulé «Le gaucho-lepénisme: des fractures dans la transmission des valeurs et des orientations politiques?», l'article qui suit est extrait de l'ouvrage Temps et politique. Les recompositions de l'identité, qui paraît aux Presses de Sciences Po ce jeudi 14 janvier 2016 sous la direction d'Anne Muxel. Le titre et les intertitres sont de la rédaction de Slate.fr.

Apparu lors de la présidentielle de 1995, ce concept nous permet d'essayer de penser les liens entre traces de gauche et choix d’extrême droite, et les itinéraires entre ces deux mondes.

Depuis sa naissance en 1972 et son émergence en tant que puissance électorale en 1984, le Front national est pensé la plupart du temps comme une extrême droite –donc à concevoir uniquement dans l’univers référentiel de ce courant politique dans la longue période historique ou dans son insertion dans un ensemble plus large, celui de la droite et de ses différentes composantes. L’approche se focalise alors sur la transmission des éléments fondamentaux de cette culture politique d’une génération à l’autre, sur la reproduction de corpus idéologiques, d’attitudes et de comportements caractéristiques de cette famille de pensée. Au plan électoral, on s’intéresse à la pérennité d’ancrages territoriaux, à la transmission d’héritages anciens au sein des familles et aux processus de transferts et de recyclage à l’œuvre au sein des droites et, particulièrement, à la manière dont certains électeurs de droite peuvent être tentés par leur extrême.

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