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Terrorisme, sécurité, emploi, service civique: les voeux de François Hollande
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2015 : l'année de la métamorphose pour l'image de François Hollande
2015 : l'année de la métamorphose pour l'image de François Hollande -
L'actualité des socialistes du 19 décembre au 3 janvier (mise à jour)
A la une
RFI - François Hollande: terrorisme et chômage les défis de 2016
Le président François Hollande a présenté pour la quatrième fois ses vœux aux Français ce jeudi soir à 20h (heure de Paris), diffusés en direct sur RFI. Une allocution d’une petite dizaine de minutes au terme d’une année marquée par le terrorisme. L'année 2016 sera marquée par la menace terroriste et la lutte contre le chômage, a déclaré François Hollande
LCP - Pour 2016, Cambadélis souhaite que le PS "se dépasse" et que la gauche se rassemble
Complètement silencieux depuis que le président François Hollande a confirmé le 23 décembre que la possibilité de déchoir de sa nationalité un binational né Français convaincu de terrorisme serait inscrite dans sa révision constitutionnelle, M. Cambadélis n’aborde pas cette question dans une vidéo de voeux mise en ligne vendredi.
1er et 2 janvier
FranceTvinfo - 2015 : l'année de la métamorphose pour l'image de François Hollande
Après les attentats, le président s'est mué en véritable chef de guerre. Mais il lui reste encore la question du chômage à régler.
Libé - Élus de gauche contre la déchéance
Ils l'ont dit
Le 23 décembre, le Premier ministre Manuel Valls a confirmé que l'extension de la déchéance de nationalité à tous les binationaux figurerait bien dans la réforme constitutionnelle présentée aux parlementaires en février. Cette annonce a irrité de nombreux élus de gauche et écologistes.
La Croix - Opposés à la déchéance, Hidalgo et Mignard proposent l'indignité nationale
La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, et l'avocat Jean-Pierre Mignard, proche de François Hollande, ont dénoncé mercredi "l'inégalitaire" déchéance de nationalité pour les binationaux jugés coupables de terrorisme, à laquelle ils veulent substituer "l'égalitaire" indignité nationale
INVITÉ RTL - Olivier Faure, député socialiste de Seine-et-Marne, estime que la déchéance de nationalité est "un contresens" et une mesure "impraticable".
30 et 31 décembre
Le Point - Macron dérange le PS, mais pas les Français
VIDÉO. Selon un sondage Ipsos pour "Le Point", l'opinion approuve ses propositions. 31 % des sondés pensent qu'il ferait un bon président.
Boursorama - Quilès (ex-ministre PS): "Réformez, sans toucher la Constitution"
L'ancien ministre socialiste Paul Quilès a proposé mercredi une "voie de sortie" au Président Hollande dans "l'imbroglio" sur la déchéance de nationalité, en passant par une réforme "sans toucher à la Constitution".
Dans une "adresse" au président de la République, M. Quilès, qui occupa plusieurs postes de ministre sous François Mitterrand, dont ceux de l'Intérieur et de la Défense, propose que "sans modifier la Constitution ni remettre en cause le droit du sol, le Parlement réécrive l'article 23-7 du code civil, afin de l’adapter aux besoins actuels de la lutte contre le terrorisme et à la sécurité des citoyens."
Le Parisien - Déchéance de nationalité : Hollande lâché par ses fidèles
Déchéance de la nationalité. Très critiqué à gauche, le texte de loi visant les binationaux condamnés pour terrorisme divise jusqu'au cercle le plus rapproché du chef de l'Etat.
Pas un mot. Rien. Le Parti socialiste se déchire et son premier secrétaire est aux abonnés absents. Aucune nouvelle de Jean-Christophe Cambadélis. Même pas un signe sur les ondes ou sur la Toile depuis le 23 décembre, jour de l’annonce du gouvernement d’inscrire l’extension de la déchéance de nationalité pour les binationaux nés français et reconnus coupables de faits de terrorisme. Et ça commence à se voir.Amendement sur la CSG, critiques sur la déchéance de nationalité, réticence face à la réforme territoriale et la réforme du collège... Depuis qu’il a quitté Matignon, l'ancien Premier ministre a multiplié les piques contre le gouvernement.Le Conseil constitutionnel juge non conforme l'exclusion des travailleurs non-salariés du dispositif.France Info - Christian Paul (PS) : "Nos valeurs, meilleures armes contre le terrorisme"
Le député PS de la Nièvre et porte-voix des frondeurs s'oppose au Premier ministre sur la question de la déchéance de nationalité. Une disposition qu'il est, selon lui, doit être "abandonnée en urgence".
Christian Paul, député PS de la Nièvre, était l'invité de France Info ce lundi. Le chef de file des "frondeurs" a expliqué pourquoi il s'oppose à la déchéance de nationalité pour les binationaux nés Français et condamnés pour terrorisme, une disposition voulue par l'exécutif.
Public Sénat - Paul (PS): "irresponsable" de maintenir le projet sur la déchéance de nationalité
Christian Paul, député PS et chef de file des "frondeurs", a jugé "irresponsable" de maintenir le projet d'élargir la déchéance de nationalité aux binationaux nés Français et condamnés pour terrorisme, un symbole qui s'adresse "de façon malsaine" à tous les binationaux selon lui.
Le flux des opposants à la déchéance de nationalité ne tarit pas. Il se renforce même chaque jour un peu plus, au grand regret de l'exécutif. Après la maire de Lille, Martine Aubry, l'ex-ministre de l'Économie Arnaud Montebourg, l'ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault s'était, lui aussi, fendu d'un tweet pour déplorer le maintien dans la réforme constitutionnelle d'une mesure très controversée à gauche. Dans la soirée, Kader Arif, un hollandais historique, fustigeait à son tour la déchéance de nationalité pour les binationaux nés en France coupables d'actes de terrorisme. «Quelle victoire symbolique à fracturer cela? Toucher au cœur de la République, c'est l'affaiblir et non la renforcer», a estimé sur Twitter l'ex-ministre délégué aux Anciens Combattants.
Des militants du Parti socialiste ont annoncé avoir saisi la Haute autorité éthique du parti au sujet du projet d'élargir la déchéance de nationalité aux binationaux nés Français et condamnés pour terrorisme et de récentes déclarations de Manuel Valls, jugées contraires à la "déclaration de principe" du PS.
Contre toute attente, le projet du gouvernement d’inscrire dans la Constitution la déchéance de nationalité ne choque pas dans les sections socialistes.Le député PS Christophe Caresche a dénoncé lundi un "concours Lépine de l'indignation" à gauche sur la question de la déchéance de nationalité, la "gravité de la situation" n'ayant selon lui pas été "intériorisée" par une partie de la classe politique.28 et 29 décembreLe Figaro - La déchéance de nationalité sème le trouble au PS
De nombreux socialistes dont l'ami du président Julien Dray et un ancien ministre Benoît Hamon s'opposent à la décision de François Hollande. Un document a été envoyé aux parlementaires PS pour les convaincre du bien-fondé du dispositif, défendu à l'origine par le FN.
Libé - Régionales : après l’échec, la gauche à sec
La gauche a perdu plus de la moitié de ses élus régionaux aux dernières élections. Conséquence directe : de l’argent en moins dans les caisses des partis et de nombreux collaborateurs au chômage.
Hamon : "Hollande propose une réforme de la Constitution inspirée et soutenue par le FN"
INTERVIEW - L'ancien ministre Benoît Hamon, figure de l'aile gauche du PS, s'oppose vertement à la mesure de déchéance de nationalité pour les binationaux proposée par François Hollande.
Libé - «Une partie de la gauche s'égare» sur la déchéance de nationalité, selon Valls
Le Premier ministre réagissait ce dimanche aux nombreuses critiques venant de son camp, suite à la décision du gouvernement d'introduire la déchéance de nationalité aux binationaux dans le projet de révision constitutionnelle
Marianne - Philippe Noguès, le frondeur qui a (vraiment) frondé
Fin juin, il claquait la porte du PS et de son groupe parlementaire pour cause de désaccord sur la ligne politique développée par François Hollande. Philippe Noguès, député breton atypique, n'a depuis pas chômé. Après avoir tenté de créer en vain un nouveau groupe parlementaire, il souhaite lancer une nouvelle organisation politique sous la forme d'association : Voix de gauche. Portrait d'un frondeur allé jusqu'au bout de sa fronde.
27 décembre
Le Parisien - Déchéance de nationalité : entre Hollande et la gauche, c'est le divorce
Le maintien assumé de la déchéance de nationalité dans la réforme constitutionnelle pourrait être le point de non-retour entre la gauche et le président, qui regarde déjà à droite et au centre pour l'après-2017...
Le Figaro - Déchéance de nationalité : Cambadélis opposé «jusqu'au bout»
Selon son très proche entourage, "Jean Christophe Cambadélis s'est opposé à la déchéance de la nationalité jusqu'au bout, mais il n'a pas obtenu gain de cause". "Il ne prend pas position pour ne pas affaiblir le président, mais il ne prend pas position non plus pour la mesure", fait-on observer au Figaro. "Il parlera en temps et en heure", prévient-on enfin.
Le Lab - L'argumentaire envoyé aux députés PS pour défendre la déchéance de nationalité
On imagine le malaise : comment défendre une mesure prônée en son temps par Nicolas Sarkozy puis le Front national lorsqu'on est un député socialiste ? C'est bien ce qui arrive aux élus PS, sommés de dire le moins de mal possible de la déchéance de nationalité des binationaux condamnés pour terrorisme. "Près de 80% des députés PS sont contre", confiait le 23 décembre, cité par L'Obs, le député PS Bernard Roman. Signe que la tâche n'est pas aisée...
Défendre la déchéance de nationalité alors qu'on est député PS n'est pas une chose facile. Encore moins quand les ténors du parti (aujourd'hui membres du gouvernement) ont dit par le passé tout le mal qu'ils pensaient de cette mesure jugée par les intéressés "inefficace" et "nauséabonde" quand elle était proposée par la droite.
Du 23 au 26 décembre
BFM TV - Déchéance de nationalité: y a-t-il une majorité au PS?
Le revirement surprise du gouvernement sur le maintien de la déchéance de nationalité dans le projet de réforme constitutionnelle provoque des remous à gauche. Au PS la grogne n'est pas limitée aux frondeurs.
L'Obs - Déchéance de nationalité : rétropédalage pour François Hollande
Brocardée après les attentats du 13 novembre, la déchéance de nationalité pour les binationaux terroristes ne fera pas partie du projet de réforme constitutionnelle, présenté mercredi.
Le Point - François Hollande dans les pas de François Mitterrand
Si les deux présidents socialistes de la Ve République se sont attaqués au "monde de la finance", ils se sont heurtés aux réalités économiques.
Ils sont les deux seuls présidents de gauche de la Ve République. François Hollande et François Mitterrand ont bien plus qu'un prénom en partage, ils ont caressé l'un et l'autre un rêve, celui de "changer la vie", avant de se heurter aux réalités économiques et d'affronter l'expérience amère de la désillusion. En 2012, il y a du François Mitterrand chez François Hollande. Sur le fond, d'abord, lorsqu'il pourfend au Bourget le "monde de la finance", son "véritable adversaire".
La Tribune - Fiscalité : la promesse de François Hollande sera-t-elle tenue ?
En novembre 2014, le président de la République promettait qu'il n'y aurait plus de hausses d'impôts d'ici à 2017. Après le vote, jeudi, par le Parlement du projet de loi de finances 2016, il est temps de vérifier si l'engagement devant les Français sera bien tenu.
Grosse claque pour les partis traditionnels de gouvernement en Espagne où les grands partis de droite (PP) et de gauche (PSOE) connaissent une chute historique. Jamais le Parti socialiste espagnol n’avait obtenu un si faible résultat, érodé par la percée importante de la gauche radicale incarnée par le mouvement issu des Indignés, Podemos. Un scrutin scruté attentivement par les frondeurs du PS qui appellent depuis plusieurs mois à la création d’un Podemos ou d’un Syriza à la française.
21 et 22 décembre
Les Inrocks - Reportage en Espagne, où Podemos vient de réaliser une percée historique
Le Parti Populaire sort en tête des élections législatives en Espagne avec 25 % des voix, mais très loin de la majorité absolue. La deuxième place est disputée par les socialistes du PSOE et le parti de gauche radicale Podemos, ouvrant plusieurs scénarios d’alliances incertains.
Le JDD - Une alliance PS-"progressistes" avant le mariage en 2017?
Le PS prépare l'année 2016 et pourrait construire une alliance fédérant ses alliés ainsi que des formations centristes et écologistes. L'objectif? Recomposer la gauche avant la présidentielle.
Le Figaro - Ile-de-France : duel au sommet pour la présidence du groupe PS
L'élection à la présidence du groupe socialiste francilien a été le théâtre d'une virulente confrontation. C'est le vallsiste Carlos Da Silva qui a remporté la mise, devant Benoit Hamon. François Hollande et Manuel Valls ont été à la manœuvre.
19 et 20 décembre
Huffington Post, Guillaume Balas - Des propositions pour agir dès maintenant
Les résultats des élections régionales peuvent conduire à de lourdes erreurs d’analyse. La relative bonne résistance de la Gauche et particulièrement du PS ne doivent pas masquer les terribles crises vécues par la société française et les risques de disqualification précoce de la Gauche à l’élection présidentielle.
Le constat est clair, si les socialistes veulent encore être utiles au pays, ils doivent changer de politique et de stratégie0.
Mauvaise semaine pour Nicolas Sarkozy sur le front des sondages. Alors que son parti Les Républicains est sorti mathématiquement vainqueur des élections régionales, l'ancien chef de l'Etat est désormais devancé par son successeur François Hollande.
L'actuel président de la République est en mesure de se qualifier au second tour de la présidentielle 2017 face à Marine Le Pen, selon un sondage de l'Ifop-Fiducial pour Atlantico publié vendredi 18 décembre. Nicolas Sarkozy serait éliminé dès le premier tour.
Entre brouillage des partis et dispersion de son électorat, le Parti socialiste est à la recherche de renouveau. Il propose une “alliance populaire”, qui rassemblerait les forces républicaines et de gauche, dès le premier tour de l’élection présidentielle de 2017
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Libé - Vivre en démocratie après les attentats Par un collectif — 18 décembre 2015
Américains, Tunisiens, Belges ou Français, des intellectuels rappellent la nécessité de ne pas céder à la terreur et à l’urgence sécuritaire. Nous devons apprendre à vivre dans des démocraties vulnérables. Seule cette vitalité politique ordinaire, terreau de la culture démocratique, évitera toute paralysie.
France - Olivier Abel (Faculté de Théologie protestante, Montpellier), Fethi Benslama (Université Paris VII), Florence Jany-Catrice (Université de Lille), Jean-Louis Laville (CNAM), Dominique Méda (Université Paris-Dauphine), Claire Nouvian (Bloom, directrice), Miranda Richmond-Mouillot (écrivaine), Anne Salmon (Université de Lorraine), Michel Serres (Académie française), Etienne Tassin (Université Paris VII), Hélène Thiollet (Sciences Po Paris)
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"Manuel Valls est de gauche, même avec une mesure comme la déchéance de nationalité", juge Olivier Faure
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Le Mouvement Commun : Vidéomaton - Que faire avec le mouvement commun?
Hervé Kern a posé cette question aux communeuses et communeurs présents lors du lancement du mouvement commun à Montreuil le 8 novembre 2015.
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Libé - Déchéance de nationalité : et si on faisait du droit ? Par Dominique Rousseau, Professeur de droit public à l’université Panthéon-Sorbonne, Paris-I
Contrairement à ce qu'avance le gouvernement, nul n'est besoin de modifier la Constitution pour étendre cette mesure. Une loi ordinaire suffit.
Quand le politique s’emballe, le droit peut être emporté dans la tourmente. Il peut aussi, il doit même surtout mettre de l’ordre dans le débat, dompter les transports et ramener les choses au niveau de la compréhension humaine. Ainsi en est-il de la controverse constitutionnelle relative à la déchéance de nationalité. Petits exercices pratiques.
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Déchéance de nationalité : "Non ceux qui sont contre ne s'égarent pas avec de grandes valeurs et non ceux qui sont pour ne sont pas de dangereux vichystes", dit Olivier Faure
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Libé - Terroristes français : une géographie sociale accablante Par Pierre Beckouche, Professeur à l'université Paris I Panthéon Sorbonne
De Mohamed Merah à Amedy Coulibaly en passant par les frères Abdeslam, ces jihadistes viennent de communes pauvres et surtout de zones urbaines sensibles.
De l’«apartheid social» après les attentats de janvier, au «aucune excuse sociale, sociologique et culturelle» après ceux de novembre, le Premier ministre a balayé le champ des questions posées à la nation par les attentats de 2015. Mais, s’il ne faut pas pardonner, il reste à expliquer et là, le désarroi est grand. Fin novembre, le président du CNRS, Alain Fuchs, a adressé à tous les chercheurs de France un appel à propositions pour mieux comprendre. Les propositions de recherches complémentaires, qui remonteront de cette consultation, porteront sans doute sur le rôle du wahhabisme dans l’émergence de l’islamisme, sur le suivisme géostratégique européen à l’égard des Etats-Unis et notre complaisance à l’égard de l’Arabie Saoudite, ou encore sur l’européanisation nécessaire des services de sécurité.
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Observatoire des inégalités - La pauvreté progresse en France
23 décembre 2015 - La France compte entre 4,9 et 8,5 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2004 et 2013, le nombre de personnes concernées a augmenté d’un million au seuil à 50 % du revenu médian, principalement sous l’effet de la progression du chômage.
La France compte 4,9 millions de pauvres au seuil à 50 % du revenu médian [1] et 8,5 millions à celui de 60 %, selon les données 2013 de l’Insee. Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 7,7 %, dans le second de 13,7 %. La pauvreté a fortement progressé à partir de 2008, avec l’accentuation des difficultés économiques liées à la crise financière. Entre 2008 et 2012, le nombre de pauvres, au seuil à 50 % comme à 60 %, a augmenté de 800 000. Le taux à 50 % s’est élevé de 7 à 8 %, le taux à 60 % de 13 à 14 % sur la même période. Depuis 2012, ce taux stagne selon les dernières estimations de l’Insee [2]. En 2014, le taux estimé serait de 14,2 % au seuil à 60 % [3].
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