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  • Revue de presse du 4 au 10 décembre

    Le Vent se lève - Olivier Faure : « Je veux permettre la réaffirmation du Parti socialiste et du socialisme »

    Le Parti socialiste vit un moment important de son histoire. Il sort d’une crise violente qui a changé son rôle au sein des forces de gauche. Pour la première fois depuis de nombreuses années, il pourrait ne pas y avoir de candidature socialiste à l’élection présidentielle. Nous avons souhaité rencontrer Olivier Faure afin de l’interroger sur l’actualité de son mouvement, son rapport à l’écologie et aux transformations idéologiques et culturelles qui sont en cours. Entretien réalisé par Lenny Benbara et retranscrit par Dany Meyniel.
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    Basta - « De quelle écologie parle-t-on ? » : la « génération climat » passée à la loupe

    « Tous écologistes ! », avait lancé Jean Castex à son arrivée à Matignon, cet été. Vraiment ? Enfin portée à l’agenda politique, cinq ans après la signature des accords de Paris sur le climat, la question écologique serait-elle soudainement devenue consensuelle ? Certainement pas, rétorque le sociologue Yann Le Lann. Son enquête révèle que la « génération climat » est loin d’être homogène. « Partager le constat d’alerte ne suffit pas à partager la même réponse. » Entretien.

    Yann Le Lann est maître de conférence à l’Université de Lille. Il est par ailleurs coordinateur d’un collectif de sociologues, Quantité critique, né en 2018, dans le sillage des premières marches pour le Climat, pour mener une analyse quantitative, en immersion, des mouvements sociaux contemporains en prise avec l’écologie.
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    20 minutes - Revenu universel : Des départements socialistes demandent un revenu de base « dès aujourd’hui »

    ALLOCATION L’Assemblée nationale a voté pour un débat, mais les présidents socialistes de 24 départements veulent des actes

    Vingt-quatre départements socialistes ont demandé samedi, dans une lettre ouverte aux parlementaires, une « généralisation dès aujourd’hui » du revenu de base alors que l’Assemblée nationale s’est prononcée jeudi pour ouvrir un débat sur un mécanisme de revenu minimum universel. « Nous pourrions dès aujourd’hui envisager une généralisation afin de répondre à la crise inédite que nous traversons, plutôt que d’engager un débat national », écrivent les signataires, sous l’égide du président (PS) de la Gironde Jean-Luc Gleyze.
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    Le Vent se lève - Stéphane Rozès : «La présidentielle doit remettre l’État au service de la nation et de sa souveraineté»

    Stéphane Rozès est conseiller pour les entreprises, territoires et États en matière de stratégie d’opinion. Au cours de sa longue expérience de sondeur et politologue, il a travaillé et conseillé confidentiellement seize candidats lors de quatre présidentielles, puis trois présidents : Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande. Alors que les partis politiques et candidats s’organisent progressivement en vue de 2022, nous avons souhaité l’interroger sur les enjeux de la prochaine élection présidentielle. Entretien retranscrit par Manon Milcent.
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    Novethic - Projet de loi Convention climat : les premiers arbitrages concernent les mesures les plus consensuelles

    Lutte contre l'artificialisation des sols, interdiction de certains vols domestiques, menus végétariens quotidiens, fin des publicités pour les énergies fossiles... Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, a dévoilé les premiers arbitrages sur le futur projet de loi issu de la Convention citoyenne pour le climat. Le texte final sera présenté en Conseil des ministres fin janvier.

    Après la tenue de cinq réunions préparatoires, en début de semaine, entre ministres, parlementaires et membres de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), Barbara Pompili dévoile les premiers arbitrages de la future loi climat. Ceux-ci portent sur les mesures les plus consensuelles, tandis que la concertation se poursuit sur le reste. Le projet de loi, qui contient pour l’heure 70 articles, doit être présenté en Conseil des ministres fin janvier pour un examen au Parlement à partir de mars.  
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    À propos de : Éloi Laurent, Sortir de la croissance, mode d’emploi, Les liens qui libèrent

    Éloi Laurent offre une remarquable synthèse des débats théoriques comme des initiatives pratiques des tenants d’un au-delà du PIB. Son mode d’emploi est enthousiasmant, au risque cependant d’occulter les conditions politiques d’une telle transformation.

    Quelle lecture plus saine en cette période de (re)confinement et à l’orée d’une chute historique du PIB français et mondial que cet ouvrage d’Éloi Laurent, qui nous propose un mode d’emploi pour sortir de la croissance ? La crise de la Covid-19, avec ses multiples ramifications environnementales, sociales et financières, devrait effectivement nous inviter à reconsidérer les sources du progrès et les formes de la valeur économique, et à reprendre enfin le travail entamé dans l’immédiat après-crise de 2008 avec le rapport Sen-Stiglitz-Fitoussi et bien imprudemment laissé en plan. Il s’agit cette fois-ci d’en déployer toutes ses implications concrètes. L’ouvrage didactique d’Éloi Laurent, sorti en 2019 et donc avant la crise, tombe ici à pic en nous proposant une analyse très argumentée et synthétique sur les raisons qui rendent effectivement obsolète la mesure du Produit Intérieur Brut.
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    Quels indicateurs sociaux et économiques peuvent permettre de changer nos modes de production pour les rendre plus justes et compatibles avec la sauvegarde de l’environnement ? Quelles sont les conditions politiques et économiques d’un tel changement ? Réponse d’Éloi Laurent à Étienne Espagne.
     
    Les travaux d’Étienne Espagne sur les politiques climatiques et leur financement, au confluent de l’économie environnementale et du développement, ont déjà su s’imposer au niveau international. Étienne Espagne incarne bien la nouvelle génération française d’économistes de l’environnement, en bonne partie issue de l’écosystème (tropical) du CIRED (Centre international de recherche sur l’environnement et le développement), remarquable de par la combinaison d’une précoce visibilité académique et d’une volonté revendiquée d’influence sur les politiques publiques. Je suis donc particulièrement reconnaissant à la Vie des Idées de m’avoir invité à répondre à sa lecture attentive et à ses éclairantes réserves, dont je le remercie.
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    Pour en finir avec le rôle prépondérant du PIB et de sa croissance dans les jugements de progrès, dans les travaux prospectifs (voir par exemple cet exercice sophistiqué de l’OCDE sur les perspectives de l’après Covid, totalement obnubilé par le retour à la croissance), et dans les décisions politiques, on a besoin d’une autre vision du « progrès ». Un terme d’ailleurs discutable pour penser le « mieux », pour réfléchir à « une bonne société s’inscrivant dans la durée » (selon les termes de Dominique Méda). On pourrait lui préférer la notion de « bonne santé sociale, humaine et environnementale » dont nous devrions « prendre soin ». Cette idée rejoint assez bien celles défendues par Éloi Laurent sous les termes de « pleine santé ».
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    En pleine refonte de sa formation, Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, n’exclut pas d’en changer le nom. Une des conditions d’un éventuel succès de la gauche en 2022 ? Arguments et contre-arguments pour un débat de soirée.

    L’argument de circonstance

    Dans la perspective de la présidentielle de 2022 et d’une éventuelle candidature unique de toute la gauche, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, vient de lancer un double chantier : redéfinir un projet programmatique et refonder la gouvernance du PS. Il a précisé que tout était désormais sur la table. Or quoi de mieux que de changer de nom pour signifier que tout change ? D’ailleurs, à l’Assemblée, le groupe PS s’appelle déjà « Nouvelle Gauche ».
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    Le Monde, 2 décembre 2014, Changer le nom du PS, c’est le couper de son histoire et le fragiliser, par Michel Rocard

    Aux prises avec une grave crise, le Parti socialiste ne doit pas pour autant se renier. Il doit au contraire revenir à ses fondamentaux, concilier la recherche d’une plus grande liberté et celle d’une plus grande justice sociale.

    Le Parti socialiste (PS) vit l’une des crises les plus profondes de sa longue histoire. Pourtant, quel paradoxe. Né du refus de la cruauté inhérente au capitalisme, ce parti s’est formé autour de la certitude longtemps affirmée, puis oubliée sans être pour autant démentie, que le capitalisme était caractérisé par une instabilité structurelle qui finirait par l’emporter. Or le capitalisme est toujours là.
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    Le Vent se lève - En Suisse, le référendum d’initiative citoyenne est un droit populaire

    En Suisse, le référendum d’initiative citoyenne (RIC) n’est pas le mot d’ordre de mouvements politiques défendant une démocratisation du système politique. Reconnu constitutionnellement dès le milieu du XIXème siècle, il est un « droit populaire » inaliénable, garant du fonctionnement horizontal de la démocratie helvétique. Cependant, ses vertus démocratiques bien réelles ne doivent pas faire oublier qu’il est aussi le fruit d’une sensibilité fédéraliste propre à la Suisse, qui n’en est parfois pas à un conservatisme près. 
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    Fondation Jean Jaurès - En Suisse, la crise sanitaire ne suspend pas la démocratie participative

    Si la Suisse est elle aussi touchée par la seconde vague de la Covid-19, la vie démocratique suit son cours. En effet, comme Nadia Huberson, conseillère municipale du Parti socialiste suisse à Zurich, l’analyse ici, deux votations populaires, portées principalement par la gauche  – l’initiative pour des multinationales responsables en matière de droits de l’Homme et de la protection de l’environnement, et l’initiative pour l’interdiction du financement du matériel de guerre – ont eu lieu le 29 novembre dernier. Si elles ont été rejetées par les urnes, la campagne fut intense et le débat démocratique a pu avoir lieu, en dépit des contraintes liées à la crise sanitaire.
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    OFCE, Henri Sterdyniak - Sur la monétisation

    Le 9 novembre 2020, dans la collection Policy Brief de l’OFCE, Christophe Blot et Paul Hubert ont publié un document intitulé : « De la monétisation à l’annulation de la dette publique, quels enjeux pour les Banques centrales ? ». Ils comparent les effets de l’assouplissement quantitatif (Quantitative Easing, QE) et de la monétisation des dettes publiques et concluent : « La monétisation serait probablement plus efficace que le QE pour la stabilisation de la croissance nominale ». Nous nous proposons ici de revenir sur cette conclusion, en développant trois points : le concept de monétisation n’a pas grand sens, dans une économie financière moderne où la masse monétaire est endogène ; la comparaison faite par les auteurs est faussée puisque, sous le nom de QE, ils analysent l’impact d’achats de titres publics par la Banque centrale, à politique budgétaire donnée, tandis que sous le nom de monétisation, ils incluent à la fois l’effet d’une politique budgétaire plus expansionniste et celui de l’achat par la Banque centrale de titres publics perpétuels à coupon zéro ; enfin, et surtout, ces titres perpétuels à coupon zéro auraient une valeur nulle, de sorte que ce que les auteurs nomment monétisation est équivalent à l’annulation des dettes publiques détenues par la Banque centrale, une opération comptable fictive, qu’ils critiquent à juste titre.
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    La Vie des idées - Rester rationaliste, quand la vérité est attaquée de toutes parts

    Pascal Engel propose de refonder un réalisme exigeant pour faire face aux différents ennemis de la raison : sceptiques, sophistes, romantiques, mystiques, mais aussi pragmatiques.

    Ce qui est admirable pour le lecteur familier de l’œuvre de Pascal Engel, c’est l’extrême scrupule avec lequel il restitue la pensée de l’adversaire. Dans la série de dialogues sur la raison, la vérité, le relativisme, les personnages dont les arguments sont réfutés ne sont jamais inconsistants, si bien que quiconque voulant s’opposer au rationalisme de l’auteur trouverait chez ce dernier la structure conceptuelle d’un discours antirationaliste, au moins en apparence, sophistiqué. Aussi celui qui suit P. Engel dans son implacable démonstration ressent-il une joie intellectuelle rare, de celle que l’on vit non lorsque l’on a convaincu son interlocuteur, mais lorsque l’on comprend la nature des désaccords et, dans le meilleur des cas, les raisons de leur existence. Cela, au fond, relève de l’éthique intellectuelle à laquelle il avait consacré son précédent livre. Et, comme dans celui-ci, le philosophe nous invite à admettre le vrai comme la norme de nos pratiques discursives, aussi bien dans la vie quotidienne que dans la recherche scientifique. Il lui faut déployer une grande patience pour parvenir à « philosopher par gros temps » (selon l’expression de Vincent Descombes), tant la vulgate irrationaliste a profondément marqué les esprits. Quels en sont les traits principaux ?
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    Le Figaro - Candidature d'Hidalgo en 2022 : «C'est une idée intéressante», affirme son premier adjoint

    Le bras droit de la maire de Paris estime que l'élue socialiste a «toutes les compétences» pour être candidate à la présidentielle. Il annonce une décision «au printemps ou à la rentrée» 2021.

    «Paris me comble. Je ne serai pas candidate à la présidentielle». Qu'elle semble loin, cette déclaration d'amour d'Anne Hidalgo à la capitale, formulée dans une interview au Figaro en pleine campagne municipale.

  • Le Vent se lève - En Suisse, le référendum d’initiative citoyenne est un droit populaire

    En Suisse, le référendum d’initiative citoyenne (RIC) n’est pas le mot d’ordre de mouvements politiques défendant une démocratisation du système politique. Reconnu constitutionnellement dès le milieu du XIXème siècle, il est un « droit populaire » inaliénable, garant du fonctionnement horizontal de la démocratie helvétique. Cependant, ses vertus démocratiques bien réelles ne doivent pas faire oublier qu’il est aussi le fruit d’une sensibilité fédéraliste propre à la Suisse, qui n’en est parfois pas à un conservatisme près.

    Le RIC suisse, un « droit populaire » fédéral et cantonal

    Le « référendum d’initiative citoyenne » suisse est un « droit populaire » reconnu par la Constitution fédérale suisse et par les constitutions cantonales, permettant aux citoyens de participer à la prise de décision politique par le biais de votations. L’expression « droits populaires » désigne, en Suisse, l’ensemble des mécanismes politiques permettant aux citoyens de participer directement à la prise de décision politique. Le référendum d’initiative citoyenne suisse se décompose quant à lui en trois formes référendaires distinctes.

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  • Sélection 2019 - France Culture - Loïc Blondiaux : "Il n'y a pas de démocratie sans citoyens qui débattent et qui s'écoutent"

    Démocratie: comment sortir de l'impasse ? Invité de la deuxième heure le professeur Loïc Blondiaux, qui travaille sur les enjeux de la démocratie participative depuis quinze ans et qui a participé aux travaux sur le "RIC délibératif" du think tank Terra Nova

    Tandis que le grand débat national se poursuit un peu partout en France, et qu’aujourd’hui est annoncé un quinzième jour de manifestations des gilets jaunes, jeudi l’une des revendications phares des gilets jaunes, le référendum d’initiative citoyenne, a été débattu à l’Assemblée nationale, porté par les députés La France insoumise. Soutenu par deux Français sur trois dans les derniers sondages, cette mesure vise à donner plus de voix à chacun... Après trois heures de débat souvent tendu, la proposition de loi a été écartée et renvoyée en commission. Deux jours plus tôt, le Think Tank Terra Nova s’est invité dans la réflexion sur l’avenir de notre démocratie en rendant une note sur le fameux RIC. Huit universitaires ont planché sur la question, dont le professeur de sciences politiques Loïc Blondiaux. Est-ce la solution pour sortir de l'impasse démocratique actuelle?

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  • Le meilleur de 2018/19 - Terra Nova - Le Référendum d'Initiative Citoyenne Délibératif Par Loïc Blondiaux , Marie-Anne Cohendet, Marine Fleury, Bastien François, Jérôme Lang, Jean-François Laslier, Thierry Pech, Quentin Sauzay, Frédéric Sawicki

    le 18/02/2019

    Le Référendum d'Initiative Citoyenne (RIC) répond au désir des citoyens d'être plus souvent consultés en leur donnant non seulement le choix des réponses, mais aussi celui des questions. Les risques associés à cette procédure sont cependant nombreux : affaiblissement des élus, manque de délibération, forte exposition aux manoeuvres démagogiques... Pour tirer les bénéfices démocratique du Ric et en maîtriser autant que possible les risques, Terra Nova a exploré les solutions adaptées à l'étranger par les pays qui pratiquent ce type de procédures. Parmi les nombreux enseignements de cette exploration, nous mettons en exergue une proposition inédite en France : un RIC "délibératif" combinant étroitement démocratie directe et démocratie participative.

    Synthèse

    Le Référendum d'Initiative Citoyenne (RIC) répond au désir des citoyens d'être plus souvent consultés en leur donnant non seulement le choix des réponses, mais aussi celui des questions. Les risques associés à cette procédure sont cependant nombreux : affaiblissement des élus, manque de délibération, forte exposition aux manoeuvres démagogiques... Pour tirer les bénéfices démocratique du Ric et en maîtriser autant que possible les risques, Terra Nova a exploré les solutions adaptées à l'étranger par les pays qui pratiquent ce type de procédures.

    Parmi les nombreux enseignements de cette exploration, nous mettons en exergue une proposition inédite en France : un RIC "délibératif" combinant étroitement démocratie directe et démocratie participative. 

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  • Le meilleur de 2018/2019 - France Culture - Condorcet : un précurseur du RIC

    La question de l'introduction du RIC, le référendum d'initiative citoyenne, est aujourd'hui largement débattue. Ce principe a été imaginé dès 1792 par un des acteurs majeurs de la Révolution française : Nicolas de Condorcet.

  • Libé - Politique-fiction à propos de Macron Par Jean-Paul Jouary, philosophe

     Le référendum d'initiative citoyenne n'exprime-t-il par le sens démocratique le plus élémentaire : celui qui prévoit la possibilité pour les citoyens de refuser par le suffrage universel une mesure dont ils ne veulent pas ? Démonstration par la fiction.

    Tribune. Pour savoir si la «démocratie représentative» mérite ou non son nom, et s’il est urgent de mettre en place un système de référendum d’initiative citoyenne, il me semble suffire d’imaginer un épisode de politique-fiction. Imaginons qu’un président de la République en France ait fait campagne sur ce qu’il a réellement décidé une fois élu : quel aurait été son score ?

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  • L'actualité des socialistes du 12 au 18 avril

    NOTRE DAME

    Laurent Joffrin, Libé - De la Reine Margot à la Libération, Notre-Dame ou l’église de la nation

    Devenue grâce à Victor Hugo un symbole populaire au-delà de sa dimension religieuse, la cathédrale parisienne aura connu, entre grandeur et décadence, tous les soubresauts de l’histoire de la capitale depuis le Moyen Age......

    Notre-Dame pour l’histoire, donc, la plus imposante et la plus traditionnelle. Mais aussi Notre-Dame pour le peuple. Victor Hugo décrit les sombres émotions de la foi, mais surtout l’exubérance populaire qui animait le parvis et même la nef, où se pressaient les artisans, les tire-laine, les portefaix et les prostituées, où dansait la Rom Esmeralda, où souffrait Quasimodo, qui habitait dans les hauteurs obscures de la charpente qui vient de brûler.

    Marianne, Guy Konopnicki - Notre-Dame de Paris, notre maison commune

    Une image brusquement surgit sur une chaîne d’information, bousculant les bavardages de voyantes sur l’allocution attendue du président. Des flammes s’élèvent du toit de Notre-Dame. Le temps de comprendre que tout est bien réel, je suis envahi de chagrin, comme si j’assistais à l’agonie d’un proche. Mais elle m’est proche, Notre-Dame de Paris ! J’ai beau être laïcard, comme ils disent, pas très catholique et même pas du tout, je ne suis jamais las de la voir surgir, en longeant les quais, en franchissant les ponts, l’émotion résiste aux années. Elle fait pourtant partie du paysage familier au Parigot qui, depuis sa naissance, ne cesse de la croiser. Elle était noire de suie, comme tous les monuments de Paris avant Malraux, quand un maître de la communale nous faisait partager sa passion de l’histoire et des merveilles de la ville.

    RIC

    Le Drenche - Pour ou contre le Référendum d’initiative citoyenne ? Armel Le Coz, Laurent Mucchielli

    PAUVRETE

    La Tribune - En France, 3,6 millions de personnes cumulent pauvreté monétaire et privation matérielle

    Une personne sur cinq est frappée par au moins une forme de pauvreté (matérielle ou monétaire) selon une récente étude de l'Insee. Les chômeurs sont quatre fois plus touchés par ce phénomène que les personnes en emploi.

    Le système de redistribution protège-t-il assez les Français de la précarité ? Les mobilisations des "gilets jaunes" depuis le 17 novembre dernier ont remis en avant les questions des inégalités et de la pauvreté au centre des débats. Selon des estimations de l'Insee publiées ce mardi 16 avril, 5,5% de la population cumule à la fois pauvreté monétaire et privation matérielle et sociale et une personne sur cinq est concernée par un des deux phénomènes.

    LES PARTIS

    À propos de : Pierre Martin, Crise mondiale et systèmes partisans, presses de Sciences Po

    Parmi les victimes collatérales de la crise globale qui s’est ouverte il y a une dizaine d’années, les partis politiques ne sont pas les moindres. Un essai comparatif à grande échelle propose une stimulante interprétation de ces transformations en cours....

    .... Derrière ce débat d’experts se profilent des interrogations qui sont au cœur de l’actualité politique. Les nouveaux systèmes partisans vont-ils se restructurer autour d’une opposition duale entre « cosmopolites » et « identitaires » ou autour d’une nouvelle configuration autour de trois pôles : une droite conservatrice-identitaire, une gauche démocrate éco-socialiste et un centre libéral mondialisateur ?

    GAFA

    Christian Chavagneux - Une taxe Gafa... qui ne taxe pas grand-chose !

    Selon l’association Attac, la taxe sur les grandes entreprises du numérique proposée par le gouvernement est vouée à l’inefficacité.

    L’Assemblée nationale a débattu aujourd’hui de la « taxe Gafa » voulue par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. Son principe : une imposition de 3 % du chiffre d’affaires numérique s’il dépasse 25 millions d’euros en France, 750 millions dans le monde. De quoi faire payer le juste montant d’impôt à ces multinationales ? Loin de là détaille une note de l’ONG Attac.

    DEMOCRATIE

    Non Fiction - L'art de ne pas être gouverné

    A l’heure où les démocraties connaissent une « crise de gouvernabilité » manifeste, il est utile de croiser la lecture de deux ouvrages fort différents mais convergents sur certains aspects, malgré leurs disciplines et leurs contextes éloignés.

    L’essai philosophique récent de Grégoire Chamayou, La société ingouvernable. Une généalogie du libéralisme autoritaire  fait en effet écho à un classique de la science politique française, L’illusion politique de Jacques Ellul (paru pour la première fois en 1965 et récemment republié en poche ). Les points de vue des deux auteurs diffèrent pourtant par bien des aspects : là où le jeune chercheur souhaite, dans une logique foucaldienne, mais aussi néo-marxiste, proposer une analyse fouillée et conceptuelle des stratégies et des discours néolibéraux contemporains (des années 1970 à nos jours), le regretté professeur émérite de l’Université de Bordeaux cible son propos sur le fonctionnement de la démocratie en France (et, plus largement, dans les pays occidentaux), qu’il juge impuissante face au poids de la machine administrative de l’Etat – et de ses mandarins.

    SEXISME

    Le Monde - Près de 700 professionnelles disent « non » au sexisme dans l’industrie musicale

    Les signataires demandent la prise de « mesures concrètes [pour] garantir l’égalité et la diversité » dans l’industrie.

    Près de 700 professionnelles de l’industrie musicale, dont les artistes Clara Luciani, Fishbach, Chloé ou encore Chris, ont publié, mardi 16 avril, un manifeste contre le sexisme et les violences sexuelles.

    EUROPEENNES

    Libé - Olivier Faure : «Veut-on des élus-robots ou des êtres de chair et de sang  ?»

    Pour le patron du PS, la liste avec Place publique sort du formatage habituel. Il croit en la force de rassemblement de Raphaël Glucksmann.

    En lui confiant les clés de la liste, Olivier Faure a misé gros sur Raphaël Glucksmann. Premier regard du patron du Parti socialiste avant la dernière ligne droite.

    Francetvinfo - "C'est une erreur stratégique" : les premiers pas de Raphaël Glucksmann pour les européennes sèment la zizanie au PS

    Pour la première fois de son histoire, le Parti socialiste n'a pas choisi l'un des siens pour porter le combat aux élections européennes. Un choix contesté et une pierre de plus dans le jardin des divisions socialistes. 

    "Le gars ne remplit même pas sa part de contrat. Il n'est pas capable de tenir une émission de télé ou un meeting. Désormais, le doute s'installe." La phrase cinglante de ce responsable socialiste tombe par sms, ce lundi 8 avril. Quelques heures seulement avant le premier comité de campagne des élections européennes entre Place publique et le Parti socialiste. Raphaël Glucksmann, tête de liste de cette alliance inédite, a donné deux jours auparavant son premier meeting à Toulouse (Haute-Garonne) et a participé, le jeudi de la même semaine, au premier débat diffusé par France 2.

    CLASSES MOYENNES

    Le Point - Comment les classes moyennes ont été écrasées depuis 30 ans

    VIDÉO. Dans un rapport édifiant, l'OCDE décrypte le rétrécissement et la fragilisation des classes moyennes dans les pays développés. Un facteur d'instabilité politique.

    C'est un rapport sur l'écrasement des classes moyennes qui va particulièrement résonner en France, dans un contexte marqué par le mouvement des Gilets jaunes, interprété comme l'expression d'un ras-le-bol de la classe moyenne inférieure. Mercredi, l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a publié une vaste étude* en anglais qui montre un mouvement général d'attrition des classes moyennes à travers ses pays membres. « Le rêve de la classe moyenne reste de plus en plus un rêve pour beaucoup », résument ses auteurs. De quoi expliquer la montée des partis populistes et la défiance croissante exprimée envers les institutions dans de nombreux pays.

    GILETS CITOYENS

    Le Monde - Un collectif appelle à la création d’une « assemblée citoyenne » de « gilets citoyens »

    La démarche est soutenue par le réalisateur Cyril Dion, l’économiste Laurence Tubiana ou encore une des figures médiatiques des « gilets jaunes » Priscillia Ludosky.

    Ils ont décidé de changer de braquet et surtout de méthode. Sans attendre les annonces d’Emmanuel Macron censées clore le grand débat, un collectif lance la création d’une assemblée de citoyens tirés au sort, représentatifs de la société française.

    NUMERIQUE

    Fondation Jean Jaurès - Numérique : le temps est venu de reprendre possession de soi

    L’essor des nouvelles technologies a produit son lot d’opportunités, mais aussi de menaces et d’injustices. Dans le domaine du numérique, la fracture ne serait plus tant entre celles et ceux qui y ont accès et celles et ceux qui en sont exclus, mais dans l’usage, qu’il en soit maîtrisé ou au contraire immodéré. Pour lutter contre la dépendance de certains consommateurs, Maxime des Gayets propose d’y répondre comme on mène des politiques de santé publique de lutte contre l’alcoolisme et le tabagisme. Car entre pianoter ou conduire, il faut aussi choisir.

    TAXE CARBONE

    Marc Chevallier - Peut-on rendre la taxe carbone acceptable ?

    La chronique éco de Marc Chevallier, rédacteur en chef d’Alternatives Economiques, est à retrouver tous les mardis dans la matinale du 5-7 de France Inter, à 6 h 45. Vous pouvez écouter celle du 9 avril ci-dessous.

    Le gouvernement a présenté hier la synthèse des contributions au grand débat. L’une des leçons, c’est que les Français ne veulent vraiment pas du retour de la taxe carbone…

    Oui, c’est un paradoxe : la majorité des participants au grand débat fait part d’un sentiment d’urgence climatique, ils se disent prêts à changer de comportement, et pourtant seuls 2 % d’entre eux plaident pour le retour de la taxe carbone.

    LA FINANCE

    La Vie des idées - La finance sert-elle le bien commun ?

    La libéralisation amorcée à partir des années 1980 a accru la productivité du secteur financier et réduit son coût, mais elle a également augmenté le profit qu’il tire des services qu’il propose.

    Depuis la crise de 2008, la finance est en question. Sommes-nous allés trop loin dans sa libéralisation ? Faut-il une réglementation plus stricte ? Si oui, comment s’assurer de son bon fonctionnement ? Beaucoup a été dit ou écrit à ce sujet alors même que des analyses factuelles sur les coûts et profits du système financier demeurent largement absentes. En de telles circonstances, les fantasmes gouvernent les croyances et produisent nombre de « remèdes » souvent plus nocifs que le mal.

    OFCE

    OFCE - Chômer plus pour gagner plus?

    Le diagnostic selon lequel les règles de l’assurance chômage permettent de gagner plus au cours d’un mois de chômage qu’au cours d’un mois de travail n’est pas nouveau[1]. Remis sur le devant de la scène après l’échec de la négociation des partenaires sociaux ce constat élémentaire –car comptable– est fortement contesté.

    Pôle Emploi et l’Unedic viennent de publier leurs lectures respectives des faits[2], et elles sont très différentes. Pôle Emploi confirme que pour « 20% des ouvertures de droit à l’assurance chômage, le montant mensuel net de l’allocation auquel a droit l’indemnisé est supérieur au salaire mensuel net moyen qu’il a perçu au cours de la période d’affiliation ». L’Unedic indiquant pour sa part que « 4 % des allocataires ont travaillé́ moins de 25 % de l’année précédant leur ouverture de droit et […] ont gagné́ 220 € par mois en moyenne. Leur indemnisation nette sur les 12 mois qui ont suivi était de 290 € en moyenne par mois ».

    OFCE - L’impératif de soutenabilité économique, sociale et environnementale

    À l’apogée de la crise de la dette souveraine en zone euro, nous nous sommes engagés dans un examen annuel de la croissance : iAGS -independant Annual Growth Survey. Le projet a fait l’objet d’un premier débat à la fin de l’année 2011 et le premier rapport a été publié en novembre 2011. Notre objectif, en collaboration avec le groupe S & D au Parlement européen, a consisté à discuter et à remettre en question la contribution de la Commission européenne au Semestre européen. Concrètement, il s’agissait de pousser la Commission européenne vers une politique macroéconomique plus réaliste, c’est-à-dire moins axée sur la réduction à court terme de la dette publique, et plus consciente des conséquences sociales de la crise et du parti-pris d’austérité. Pendant 7 ans, nous avons plaidé contre une austérité brutale qui ne permettait pas de contrôler la dette publique, nous avons mis en garde contre le risque catastrophique de la déflation. Nous avons également alerté sur les conséquences sociales de la combinaison mortelle de la crise économique, de la flexibilité accrue du marché du travail et de l’austérité sur les inégalités, en particulier dans la partie basse de la répartition des revenus. Nous ne pouvons pas prétendre avoir changé à nous seuls les politiques de l’Union, mais au moins avoir eu une influence, bien qu’insuffisante et trop tardive pour éviter les cicatrices laissées par la crise.

    EFFET DE SERRE

    Jean Gadrey - 100 entreprises responsables de 70% des émissions de gaz à effet de serre : vrai ou faux?

    Réponse : chiffre exact selon certains critères, mais largement faux quand même, et trompeur sur les responsabilités et les solutions. Voyons pourquoi.

    Cet argument des 100 entreprises a été beaucoup diffusé par des militant.e.s de la cause climatique. On le trouve par exemple dans la tribune collective du réseau « extinction rébellion » publiée dans Libération du 22 mars 2019 sous le titre « environnement : il y a urgence ». Il avait été commenté en juillet 2017 par Forbes, magazine plus habitué à classer les fortunes des milliardaires que les émissions des entreprises. La source (plus) scientifique se trouve dans des rapports annuels « The Carbon Majors Database » de l’ONG Carbon Disclosure Project en partenariat avec le Climate Accountability Institute. Mais pour aller plus loin dans les hypothèses et méthodes, il faut lire un article de 2014 de la revue Climatic Change : « Tracing anthropogenic carbon dioxide and methane emissions to fossil fuel and cement producers, 1854–2010 », par Richard Heede.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Ces communes où les jeunes adultes sont pauvres

    La part de jeunes adultes vivant sous le seuil de pauvreté avoisine 60 % dans certaines communes. Ce taux est parfois très supérieur à la moyenne de la ville. Les explications de Valérie Schneider, extrait de la Gazette.fr.

    D’un taux de pauvreté de 10,5 % à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) à celui de 67 % à Saint-Benoit à La Réunion, la part de jeunes de moins de 30 ans [1] qui disposent de ressources inférieures au seuil de pauvreté varie considérablement sur le territoire [2].

    ECOLOGIE POLITIQUE

    Non Fiction - L'écologie, une question politique

    Quelques mois après la démission fracassante de Nicolas Hulot du ministère de la transition écologique et solidaire et quelques semaines avant des élections européennes qui, traditionnellement, sont plutôt favorables aux écologistes, plusieurs ouvrages viennent à point nommé pour analyser dans une profondeur historique, politique et conceptuelle la naissance, les combats lointains ou récents, et l’actualité du courant écologique en France.

    Entre utopie et opportunisme

    Le premier ouvrage, Une histoire de l’écologie politique , de la plume d’un journaliste politique du Journal du dimanche, Arthur Nazaret, se présente comme un récit assez linéaire de l’histoire des courants écologistes en France, de la candidature de René Dumont en 1974 à la démission de Hulot en 2018, en passant par la création des Verts en 1984 et les participations aux gouvernements de gauche de Dominique Voynet en 1997 ou de Cécile Duflot en 2012.

    PLACE PUBLIQUE

    Public Sénat - Place publique face à une vague de départs de fondateurs déçus

    Déçus par un fonctionnement "pyramidal" et l'alliance avec le PS malgré la promesse initiale d'un large rassemblement, près de la moitié des fondateurs de Place publique ont déserté le mouvement de Raphaël Glucksmann au cours du mois écoulé, ont expliqué plusieurs d'entre eux à l'AFP.

    CHINE

    Le Vent se lève - Comment la Chine redessine le commerce maritime mondial

    Du jamais vu ! En 2014, la Chine a bloqué [1] l’alliance voulue par les trois plus grandes entreprises de commerce maritime représentant alors 39 % du marché mondial et validée par les autorités de la concurrence européenne et américaine. Ayant déstructuré une alliance européenne en formation, la Chine a pu imposer son fleuron, Cosco, dans une alliance stratégique avec le Français CMA-CGM. Ainsi, elle s’affirme non seulement comme un régulateur du commerce maritime, au même titre que l’Europe et les États-Unis, mais elle permet à son champion national de gagner une position de plus en plus dominante sur le marché mondial. 

    TRUMP

    Le Vent se lève - Trump et le RussiaGate : l’énorme raté de l’opposition néolibérale

    Au terme d’une enquête tentaculaire de 22 mois, le procureur spécial Robert Mueller vient d’exonérer Donald Trump de tout soupçon de collusion avec la Russie. Un fiasco monumental pour les médias américains ayant agité le spectre d’un RussiaGate depuis près de deux ans et demi, et un camouflet inquiétant pour l’aile droite démocrate qui avait préféré s’accrocher à ces délires conspirationnistes plutôt que de se livrer à une introspection salutaire suite à la défaite d’Hillary Clinton. Par Politicoboy.

  • L'actualité des socialistes du 1er au 7 mars

    LE PACTE SOCIAL ET ECOLOGIQUE

    Francetvinfo - Nicolas Hulot, la CFDT et 17 organisations lancent "un appel pour un pacte social et écologique"

    Des organisations, associations et syndicats lancent mardi un appel pour "donner à chacun le pouvoir de vivre".

    La CFDT, la Fondation Nicolas Hulot, la Fondation Abbé Pierre et 16 autres organisations* lancent "un appel pour un pacte social et écologique", un "pacte du pouvoir de vivre" comprenant 66 propositions, que franceinfo dévoile en exclusivité mardi 5 mars.

    "Le premier message, c'est de dire qu'il faut changer de modèle de développement et dire qu'il faut remettre la question sociale et écologique au cœur de notre modèle de société", a expliqué Laurent Berger, le patron de la CFDT mardi sur franceinfo. "Le second, c'est vous ne ferez pas sans nous."

    Le Monde, éditorial - Laurent Berger et Nicolas Hulot esquissent un projet de société alternatif

    Le secrétaire général de la CFDT et l’ancien ministre de la transition écologique ont présenté, le 5 mars, 66 propositions dessinant un nouveau « pacte social et écologique », à rebours des choix du gouvernement.

    Représentant une alliance de dix-neuf organisations issues de la protection de l’environnement et du mouvement social, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, et Nicolas Hulot, ancien ministre de la transition écologique, qui a démissionné de son poste en août 2018, aujourd’hui président de la fondation qui porte son nom, présentent un projet « pour donner à chacun le pouvoir de vivre ». Celui-ci rompt avec la politique du gouvernement, sur fond de crise des « gilets jaunes » et de mobilisations pour le climat.

    20 minutes - Nicolas Hulot et Laurent Berger réclament un «big bang fiscal» pour un pacte social et écologique

    PROJET Les 19 organisations environnementales, de solidarité et d’éducation, mutuelles et syndicats veulent « rendre définitivement indissociable l’enjeu écologique et l’enjeu social »

    Un « big bang fiscal », c’est ce qu’ont réclamé, ce mardi, Nicolas Hulot et Laurent Berger, dans le cadre d’un pacte social et écologique, porté par dix-neuf organisations, dont la CFDT et la Fondation Nicolas Hulot, qui comporte 66 propositions.

    « Cette coalition » de 19 organisations environnementales, de solidarité et d’éducation, mutuelles et syndicats « veut rendre définitivement indissociable l’enjeu écologique et l’enjeu social », a déclaré l'ancien ministre de la Transition écologique et solidaire d'Emmanuel Macron dans une interview au Monde, conjointe avec le numéro un de la CFDT.

    EUROPEENNES

    Francetvinfo - POINT DE VUE. Pourquoi EELV, le PS et Génération.s doivent s'unir pour les européennes

    Proximité européenne, politique, idéologique, sociologique... Pour Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, rien ne justifie la désunion des socialistes et des écologistes en vue du scrutin du 26 mai.

    Qu'est-ce qui justifie qu'Europe Ecologie-Les Verts, le Parti socialiste et le mouvement Génération.s de Benoît Hamon abordent les élections européennes du 26 mai plus désunis que jamais ? Pour Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, la réponse semble claire : rien, à l'exception des postures politiciennes des responsables de ces trois partis de gauche. Dans un point de vue publié sur franceinfo, il donne ainsi raison à l'essayiste Raphaël Glucksmann, qui plaide depuis des mois en faveur d'une union des gauches. Il s'exprime ici librement.

    Le JDD - Raphaël Glucksmann et Place publique dans une impasse

    Après le refus d'EELV, du PCF et de Benoît Hamon, seul le PS est encore disponible pour une alliance. Un tête‑à-tête dont Place publique ne veut pas.

    Depuis le week-end dernier et la réunion à huis clos de Place publique à Metz, Raphaël Glucksmann n'avait rien dit. Est-ce le signe que son mouvement, lancé avec l'économiste Thomas Porcher et l'écologiste Claire Nouvian pour créer en vue des européennes un large rassemblement d'une gauche écologiste, se trouve dans une impasse? Beaucoup le pensent, au PS, chez Benoît Hamon ou à Europe Écologie-Les Verts (EELV). "Je ne dirais pas que nous sommes dans une impasse, mais il y a un problème, c'est sûr", reconnaît Glucksmann.…

    Paris Match - Sondage européennes : la gauche éparpillée

    Dans la deuxième vague de notre sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNews et Sud Radio, la division des forces de gauche se confirme à moins de trois mois des élections européennes du 26 mai.

    Paris Match : les Européennes en temps réel

     

     

    RIC

    France Culture - Loïc Blondiaux : "Il n'y a pas de démocratie sans citoyens qui débattent et qui s'écoutent"

    Démocratie: comment sortir de l'impasse ? Invité de la deuxième heure le professeur Loïc Blondiaux, qui travaille sur les enjeux de la démocratie participative depuis quinze ans et qui a participé aux travaux sur le "RIC délibératif" du think tank Terra Nova

    Tandis que le grand débat national se poursuit un peu partout en France, et qu’aujourd’hui est annoncé un quinzième jour de manifestations des gilets jaunes, jeudi l’une des revendications phares des gilets jaunes, le référendum d’initiative citoyenne, a été débattu à l’Assemblée nationale, porté par les députés La France insoumise. Soutenu par deux Français sur trois dans les derniers sondages, cette mesure vise à donner plus de voix à chacun... Après trois heures de débat souvent tendu, la proposition de loi a été écartée et renvoyée en commission. Deux jours plus tôt, le Think Tank Terra Nova s’est invité dans la réflexion sur l’avenir de notre démocratie en rendant une note sur le fameux RIC. Huit universitaires ont planché sur la question, dont le professeur de sciences politiques Loïc Blondiaux. Est-ce la solution pour sortir de l'impasse démocratique actuelle?

    TRANSITION SOCIALE-ECOLOGIQUE

    OFCE - Justice climatique et transition sociale-écologique par Éloi Laurent

    Il y a quelque chose de profondément rassurant à voir l’ampleur grandissante des marches pour le climat dans plusieurs pays du globe. Une partie de la jeunesse prend conscience de l’injustice qu’elle subira de plein fouet du fait de choix sur lesquels elle n’a pas (encore) de prise. Mais la reconnaissance de cette inégalité intergénérationnelle se heurte au mur de l’inégalité intra-générationnelle : la mise en œuvre d’une véritable transition écologique ne pourra pas faire l’économie de la question sociale ici et maintenant et notamment de l’impératif de réduction des inégalités. Autrement dit, la transition écologique sera sociale-écologique ou ne sera pas. C’est le cas en France, où la stratégie écologique nationale, à 90% inefficace aujourd’hui, doit être revue de fond en comble, comme proposé dans le nouveau Policy Brief de l’OFCE (n° 52, 21 février 2019).

     

    GILETS JAUNES
     
    Fondation Jean Jaurès - Génération cariste : comment la crise des « gilets jaunes » a révélé le destin des classes populaires, Jérôme Fourquet, Jean-Laurent Cassely

    ..... Le mouvement des « gilets jaunes » est certes hétérogène mais les données de sondages dont nous disposons permettent néanmoins de mettre en évidence certaines lignes de forces sociologiques de ce groupe qui s’est agrégé lors de cette mobilisation. 18 % des Français se sont identifiés au mouvement, d’après une enquête de l’Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès réalisée en décembre dernier, au pic de la mobilisation. 

    Si seuls 11 % des cadres supérieurs et des professions intellectuelles se sentent « gilets jaunes », cette identification étant également inférieure à la moyenne parmi les professions intermédiaires (13 %), ce mouvement a en revanche résonné bien davantage parmi les catégories populaires : 26 % des ouvriers et des employés mais également la même proportion d’indépendants (commerçants, artisans, petits chefs d’entreprise et agriculteurs) se sont identifiés aux « gilets jaunes ». 
     

    À partir de l’observation locale menée par le sociologue R. Challier, le mouvement des gilets jaunes révèle son pouvoir transformateur de la conscience de classe.

    Le mouvement des gilets jaunes, né à l’automne 2018, a déjà fait l’objet de nombreux commentaires politiques et médiatiques. Certains acteurs politiques ont dénoncé un mouvement séditieux et/ou réactionnaire, d’autres ont célébré une « insurrection enfin venue ». Quant aux commentaires scientifiques produits à chaud, ils ont surtout consisté dans l’analyse des racines structurelles de la mobilisation [1] ou des mises en perspective historique [2], mais sans mettre en place d’enquête spécifique. Les premières enquêtes collectives en cours, principalement quantitatives, fournissent des informations bienvenues sur la sociographie d’ensemble des gilets jaunes, comme l’ancrage du mouvement au sein des classes populaires périurbaines ou vivant à distance des métropoles et le caractère transpartisan du mouvement

    INEGALITES
     
     
    Analyses 28 février 2019

    En vingt ans, les niveaux de vie des classes moyennes et des 10 % les plus pauvres ont faiblement progressé. Les 10 % les plus aisés se sont enrichis, malgré une stagnation de leurs revenus moyens sur ces dix dernières années. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

    Comment évolue le niveau de vie des catégories aisées, des classes moyennes et des plus pauvres ? Ces vingt dernières années ont été très bénéfiques pour les plus riches, mais la progression n’a pas été linéaire, loin de là. Le jugement que l’on peut porter sur l’évolution dépend beaucoup de la période de temps que l’on choisit.

    EUROPE

    Observatoire des inégalités - Entre Européens, les inégalités de revenus diminuent

    Analyses 22 février 2019

    En dix ans, les inégalités de revenus ont diminué en Europe. Dans les pays d’Europe centrale, le rattrapage est impressionnant. Mais en Europe du Sud, les pauvres subissent un revers majeur qui a épargné les plus aisés. Un extrait de l’analyse de Zsolt Darvas, économiste du centre de réflexion Bruegel.

    Les 20 % les plus pauvres des Européens percevaient 5 % du total des revenus du continent en 2007 [1], une part qui a progressivement augmenté, pour atteindre 6 % en 2016. Cet indicateur montre d’abord l’ampleur des inégalités : cette catégorie reçoit une part du gâteau très inférieure à son poids dans la population. Toutefois, l’évolution sur dix ans témoigne d’un rattrapage [2]. Le deuxième groupe, compris entre les 20 % et les 40 % les plus pauvres sur l’échelle des revenus, a également bénéficié d’une augmentation de leur part dans le revenu total, de 11,7 % en 2007 à 12,3 % en 2016.

    SENAT

    Paul Alliès - Sénat: une rédemption en trompe-l’œil

    La commission d’enquête sénatoriale sur l’affaire Benalla est en passe d’ériger la seconde Chambre en salutaire contre-pouvoir au présidentialisme qui ronge la V° République. Et si ce n’était qu’un trompe-l’œil, une peinture décorative créant l’illusion du réel ?
     
    Le concert est unanime et il est laudateur. Avec son rapport sur l’affaire Benalla, la commission présidée par le Républicain Philippe Bas, assisté de Muriel Jourda (du même parti) et du socialiste Jean-Pierre Sueur promouvrait le Sénat au rang d’une institution utile et efficace. Dans cette saison de décomposition des partis traditionnels, la forme même de cette cohabitation gauche-droite est de nature à nourrir les espoirs d’un rééquilibrage politico-institutionnel.
     

    8 MARS

    Jean Gadrey - Mini-bilan pour le 8 mars : inégalités et sexisme toujours révoltants, mais de plus en plus de femmes dans les mobilisations pour la justice sociale et environnementale

    Je précise : il s’agit d’un mini-bilan pour le 8 mars… et les autres jours. Commençons par les inégalités professionnelles. Elles restent énormes. Courte sélection de chiffres que j’ai déjà mentionnés, mais leur rappel régulier ne fait pas de mal.

    On sait que les femmes en emploi ont des rémunérations bien moindres que celles des hommes, et que les taux d’emploi des femmes (% de femmes en emploi dans l’ensemble des femmes d’âge actif) sont plus bas eux aussi. Mais une autre inégalité vient alourdir les précédentes : à niveau DE DIPLÔME égal, les femmes accèdent nettement moins que les hommes aux professions les plus valorisées et leurs rémunérations sont très inférieures.

    Comment expliquer en féministe que certaines femmes acceptent la domination masculine ? Ce n’est pas un choix, mais un « consentement actif », selon Manon Garcia qui se place dans la lignée de Simone de Beauvoir.

    La philosophe Manon Garcia tente avec son premier ouvrage un véritable numéro d’équilibre. Poser la question de la soumission féminine depuis une perspective féministe relève d’un travail exigeant, puisqu’à tout moment se profile la menace d’une double récupération : l’une antiféministe – les femmes, par nature, aiment être soumises – l’autre colonialiste et orientaliste – les femmes de « là-bas » sont soumises, celles de « chez nous » sont libres et émancipées.

    Le Point - Yvette Roudy : « Moi, j'interdirais le voile islamique »

    ENTRETIEN. La première ministre à avoir été chargée des Droits des femmes, qui préface une réédition du manifeste « La Femme mystifiée », nous parle laïcité et égalité salariale.

    C'était en 1964. Après avoir commencé à travailler dans une usine de conserverie à 17 ans, puis avoir passé son bac en cours du soir, Yvette Roudy s'initie au féminisme en traduisant The Feminine Mystique. Une révélation. Ce best-seller de la journaliste américaine Betty Friedan évoque ce « problème sans nom » dont souffrent celles qu'on n'appelait pas encore les « desperate housewives » (femmes au foyer désespérées). Yvette Roudy deviendra signataire du Manifeste des 343, députée européenne, puis ministre des Droits de la femme.

    CO2

    Le Monde - Toute la chaîne alimentaire mondiale pèse pour un tiers des émissions de CO2

    La conclusion de l’étude additionne l’impact carbone de toutes les étapes, de la production jusqu’à la consommation, et y compris le gaspillage.

    Une pizza faite maison, achetée surgelée ou consommée au restaurant n’aura pas la même saveur. Et pas le même impact carbone. Pour la première, il faudra tenir compte de l’empreinte carbone de chaque ingrédient et de leur mode de préparation et de cuisson. Pour la deuxième seront intégrés le procédé de fabrication en usine, le transport et la conservation. Pour la dernière devra entrer en considération l’énergie consommée par l’établissement.

    IMPOTS

    OFCE - Pour une réforme de l’imposition des couples par Guillaume Allègre, Hélène Périvier et Muriel Pucci, CES, Université Paris 1

    Le passage à l’imposition à la source en janvier 2019 a modifié le mode de prélèvement de l’impôt sur le revenu (IR) en appliquant un paiement de l’impôt directement sur la fiche de paie individuelle. Mais, les couples mariés ou pacsés déclarent toujours leurs revenus conjointement et se voient attribuer deux parts fiscales (système de quotient conjugal, qui applique au barème de l’IR le revenu moyen du couple), alors que les couples vivant en union libre déclarent leurs revenus séparément avec une part fiscale chacun. Ainsi, le mode de prélèvement de l’IR a été individualisé alors que son calcul reste fondé sur les revenus du couple pour ceux qui sont mariés ou pacsés. Ce mode de prélèvement applique par défaut le taux moyen du couple aux deux salaires. Lorsque les revenus des deux époux ou pacsés sont très différents, cela ampute alors fortement le salaire net d’IR de celui, ou le plus souvent de celle, ayant le revenu le plus faible et réduit fortement l’IR de son conjoint mieux rémunéré.

    FRACTURES

    Délits d'opinion - Les fractures sociales : les vraies causes du mal-être français

    De la « diagonale du vide » du XIXème à La France Périphérique de Christophe Guilluy en 2014, la question des fractures et inégalités territoriales anime depuis longtemps la politique française. Si bien que c’est cette clef de lecture qui est désormais utilisée par les dirigeants politiques et les journalistes pour analyser a posteriori les phénomènes politiques récents, comme le « Non » au référendum de 2005 ou l’émergence durable du Front National. Plus récemment, les manifestations des « Gilets jaunes » ont remis sur le devant de la scène l’inquiétude français des fractures territoriales.

    RUFFIN

    Le Point - Les ambiguïtés assumées de François Ruffin

    Le député de La France insoumise publie un brûlot contre Emmanuel Macron. Brillant, mais non dénué de sous-entendus sur les « puissants amis » du président.

    On tient donc le premier opposant à Emmanuel Macron. Opposant, le mot est faible, puisque François Ruffin déteste le chef de l'État, et il ne s'en cache pas. Avec lui, c'est le retour de la politique, de la lutte des classes, d'une rhétorique d'avant-guerre, d'une violence dans l'affrontement et de sa mise en spectacle. François Ruffin concentre tout ça dans un livre. Comme il ne fait jamais rien comme les autres, il a tenu secrète la date de parution de son pamphlet dédié à Emmanuel Macron. Le titre : Ce pays que tu ne connais pas.

    PORTUGAL

    7 sur 7 - Portugal: le gouvernement socialiste survit sans peine à une motion de censure

    La majorité de gauche au Parlement portugais a rejeté mercredi une motion de censure déposée par un parti minoritaire de droite contre le gouvernement socialiste, qui garde l'avantage dans les sondages en vue des élections européennes et législatives de cette année.

    Sans surprise, les députés socialistes et leurs alliés de la gauche antilibérale ont voté contre le texte soumis par le Parti populaire (CDS-PP), qui ne compte que 18 élus sur 230, et soutenu du bout des lèvres par la principale formation d'opposition, le Parti social-démocrate (PSD, centre droit).

    FONCTION TERRITORIALE

    La Gazette des communes - Anicet Le Pors : « Le statut sera progressivement contourné et mis en extinction»

    Trente-cinq ans après la création de la fonction publique territoriale, le « père » du statut, Anicet Le Pors, conseiller d'Etat honoraire, ancien ministre, dénonce avec esprit ce qu’il estime être la dangerosité du programme d’Emmanuel Macron pour la fonction publique.

    Le gouvernement a officiellement lancé le 1er février une réforme de la fonction publique dont la traduction législative devrait intervenir dans le courant de l’année 2019. « Une énième », disent les plus expérimentés, comme pour se rassurer. Les plus inquiets pensent que ce nouveau coup de semonce pourrait avoir des conséquences dramatiques pour les services publics.

    MICROPLASTIQUES

    Jean Gadrey - Les microplastiques sont-ils le prochain désastre sanitaire et environnemental ?

    J’ai demandé à Thierry Uso, dont j’apprécie depuis longtemps les analyses des enjeux de l’eau, s’il accepterait de rédiger un billet sur un sujet qui commence à poindre dans le débat public alors que la pollution correspondante est déjà massive. Je le remercie d’avoir accepté. Voici son billet :

    L’Union Européenne est actuellement engagée dans la rédaction de règlements et la révision de plusieurs directives dans le domaine de l’eau. Ce processus législatif va orienter pour les 30 ans à venir non seulement la politique de l’eau en Europe mais aussi celle de l’agriculture, de l’environnement et du climat. Or, le législateur est confronté à un défi inattendu et dont il a du mal aujourd’hui à évaluer l’ampleur : les micro-polluants émergents, et particulièrement les microplastiques.

    AEROPORT DE PARIS

    Marianne - Aéroports de Paris, Des intellectuels s'engagent contre la vente d'ADP : "On peut trouver 250 millions autrement qu'en privatisant une infrastructure stratégique"
     
    Avec l'essayiste Coralie Delaume, l'économiste David Cayla a lancé dimanche 24 février une pétition en ligne contre la privatisation des aéroports parisiens, prévue par la loi Pacte.

    David Cayla, enseignant-chercheur en économie à l'université d'Angers, est membre des Economistes atterrés. Avec l'essayiste Coralie Delaume, il a lancé ce dimanche 24 février une pétition en ligne contre la privatisation d'Aéroport de Paris, prévue dans la loi Pacte actuellement débattue au Parlement, et notamment défendue par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire et le Premier ministre Edouard Philippe. Elle a déjà obtenu près de 10.000 signatures. L'économiste nous explique les raisons de son opposition à ce projet.

    DECATHLON

    Libé - Tribune - Femmes voilées : «Ce que la République veut, parfois, Allah ne le veut pas» Par Zineb El Rhazoui , journaliste
     
    La journaliste Zineb El Rhazoui répond à la tribune d'un collectif de femmes portant le voile parue dans «Libération», racontant les discriminations à leur encontre.
     
    Que veulent les femmes voilées ? Tout. Dans une tribune publiée par Libération le 1er mars, un collectif de femmes voilées réclame de faire tomber toutes les barrières qui résistent à l’entrisme de l’étendard féminin de l’idéologie islamiste. Un cri anti-discriminatoire? Voyons voir !

    Nadia Geerts - Les dessous du hijab de running

    La décision récente de Décathlon France de commercialiser un hijab de running – ou pas, en tout cas pas en France, mais si quand même, et puis plutôt pas – oppose comme d’habitude les gentils partisans de la liberté des femmes de se voiler si elles le souhaitent aux méchants empêcheurs de sortir de chez soi dans la tenue de son choix. Débat mal embouché, s’il en est, mais qui n’est en réalité que la énième resucée d’un débat que l’on rejoue sans fin depuis 1989 et l’affaire du voile à Creil.
  • Conspiracy Watch - Pour François Ruffin, Etienne Chouard «a mis fin à ses étranges liens » : vraiment ?!

    Figure influente de la complosphère francophone, l’enseignant et blogueur Etienne Chouard, qui s’illustre depuis plus de dix ans par des propos conspirationnistes concernant aussi bien les attentats terroristes que le « sionisme » ou « les médias », est au cœur d’une polémique secouant les rangs des Insoumis.

    Le groupe La France insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale a annoncé hier, mardi 18 décembre 2018, lors d’une conférence de presse, sa proposition de loi visant à introduire dans la Constitution le référendum d’initiative citoyenne (RIC). François Ruffin, député de la Somme et rédacteur en chef du journal Fakir, a salué en Etienne Chouard un homme « de conviction »

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