Actualités socialistes - Page 1502
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Laurent Bouvet évoque son récent essai, « L’insécurité culturelle » (Fayard)
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Myriam El Khomri: «Eviter la concentration des plus pauvres au même endroit»
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Observatoire des inégalités - 1,2 million d’enfants « de » pauvres
6 janvier 2015 - 9 % des enfants de moins de six ans vivent dans la pauvreté en France en 2012. « Enfants pauvres » ? Non : enfants « de » pauvres, de parents sans emploi ou mal rémunérés. Une analyse de Valérie Schneider et Louis Maurin de l’Observatoire des inégalités.
1,2 million d’enfants, soit un peu moins d’un sur dix, sont pauvres en France si l’on utilise le seuil fixé à la moitié du niveau de vie médian, le plus restrictif, selon les données 2012 d’Eurostat. Enfants pauvres ? L’expression est trompeuse : ces enfants sont des enfants de pauvres [1], de travailleurs pauvres ou sans emploi.
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Michel Sapin : "Il faut continuer à combattre le chômage"
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Libé - Loi Macron : prison pour les lanceurs d'alerte, syndicalistes et journalistes ?
TRIBUNEEn introduisant la notion de secret des affaires, la France deviendrait le premier pays européen à pénaliser la divulgation d’informations «à valeur économique».
Lors des débats sur le projet de loi Macron, la notion de secret des affaires a été introduite à l’article 64. Cet amendement prévoit de punir quiconque prend connaissance, révèle sans autorisation ou détourne toute information protégée au titre du secret des affaires d’une peine de trois ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende. En introduisant cette disposition dans le projet de loi Macron, la France anticiperait – ce qui est exceptionnel - la transcription d’un projet de directive européenne, et deviendrait le premier pays européen à pénaliser la divulgation d’informations «à valeur économique».
Sophie Binet et Marie José Kotlicki, Union Générale des Ingénieurs, Cadres et Techniciens CGT (UGICT-CGT)
Stéphanie Gibaud et Hervé Falciani, Plateforme Internationale des Lanceurs d’Alerte (PILA)
Emmanuel Vire, Syndicat National des Journalistes CGT
Pierre Tartakowski, Ligue des Droits de l’Homme
Vincent Brossel, Peuples Solidaires
Laurence Blisson, Syndicat de la Magistrature
Florian Borg, Syndicat des Avocats de France
Laetitia Liebert, Sherpa
John Christensen, directeur exécutif, Trans Justice Network
Nick Mathiason, directeur, Illicit Finance Journalism Programme
Fabrice Arfi, journaliste, Mediapart
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Une loi pour protéger les entreprises des "ingérences" malveillantes par Le Monde.fr
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OFCE - Le Sisyphe grec et sa dette publique : vers la fin du calvaire ? par Céline Antonin
22 janvier 2015
Après son incapacité à élire un nouveau Président à la majorité qualifiée, le Parlement grec a été dissous, en attendant des élections législatives anticipées qui doivent se tenir le 25 janvier 2015. Le parti de la gauche radicale, Syriza, fait la course en tête dans les sondages d’opinion, devançant le parti « Nouvelle Démocratie » du Premier ministre sortant, Anthony Samaras. S’il recueille l’enthousiasme de la population, le programme économique de Syriza attise les craintes des bailleurs de la troïka (FMI, BCE et UE), en particulier sur trois sujets : la potentielle sortie du pays de la zone euro, la mise en place d’une relance budgétaire et un défaut souverain partiel. Ce dernier sujet sera le principal enjeu post-électoral.
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Valls: "Avec une croissance autour de 0%, il est impossible de créer de l'emploi"
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Les matins - L’Europe face à Syriza : espoirs et désillusions
Les matins - L’Europe face à Syriza : espoirs... par franceculture -
Vanessa Schneider : "Mélenchon a tout faux !"
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Pierre-Alain Muet - Europe, austérité, Loi Macron : les idées décapantes de Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie
Lors de sa conférence à l'Assemblée nationale le 13 janvier 2015, Joseph Stiglitz, l'un des plus grands économistes contemporains, prix Nobel d'économie, a dressé un panorama affligeant de l'idéologie dominante en Europe et des politiques économiques stupides qu'elle a inspirées, enfonçant l'Europe dans la dépression et la déflation.
Citant le diagnostic allemand selon lequel les déficits budgétaires excessifs et les rigidités structurelles seraient responsables de la crise, il l'a qualifié en s'excusant de s'exprimer clairement, dans un langage « ni diplomatique, ni académique : c'est une aberration totale ! L'Espagne et l'Irlande avaient des excédents et un faible ratio d'endettement avant la crise. La crise a provoqué les déficits, et non l'inverse. La raison pour laquelle les États-Unis s'en tirent mieux que l'Europe, c'est que nous n'avons pas succombé au crédo de l'austérité, tout du moins pas dans la même mesure. »
« ... L'idée que les problèmes structurels au sein des différents pays sont à l'origine des mauvaises performances économiques est une pure absurdité. La croissance de la productivité horaire en France avant la crise était honorable, et même aujourd'hui, dans certains secteurs comme la santé, la productivité française est incomparablement meilleure que celle des États-Unis. Ce ne sont pas les rigidités structurelles qui ont causé les bulles immobilières aux États-Unis et en Espagne. Ce ne sont pas les rigidités structurelles qui ont donné lieu aux excès du secteur financier, qui sont à la racine de la crise dont nous souffrons encore. »
« Bon nombre des soi-disant réformes structurelles qui sont demandées ne sont rien d'autre que des politiques qui réduisent le niveau de vie par le biais de salaires plus bas, d'une insécurité croissante de l'emploi et de prestations sociales inférieures. Comment peut-on prétendre que la meilleure façon d'élever le niveau de vie est d'adopter des politiques visant à les abaisser pour la grande majorité des citoyens? Ou encore des politiques qui augmentent le niveau déjà très élevé des inégalités, avec une distribution de la richesse plus inéquitable encore – en violation de l'un des principes clés de la Révolution française »
« Le problème auquel sont confrontés la France, l'Europe, et le monde est un déficit de demande globale (dû aux politiques d'austérité). Ce n'est pas un problème d'offre. Ainsi, bon nombre de ces réformes structurelles pourraient aggraver le malaise de l'Europe, en augmentant l'écart entre l'offre et la demande, aggravant ainsi la menace actuelle de déflation en France. »
« Les dévaluations internes (par la baisse du coût du travail) n'ont jamais marché, tout comme l'austérité n'a jamais marché. Si cela avait été le cas, l'étalon or n'aurait présenté aucun problème durant la Grande Dépression... Les améliorations qui se sont produites ces dernières années dans la balance courante ont été en grande partie la conséquence de la baisse des importations – résultant des efforts concertés pour affaiblir les niveaux de vie dans ces pays – et non de la hausse des exportations. »
Il critique les déréglementations aveugles qui peuvent nuire aux performances économiques, comme cela a été le cas dans le secteur financier, ainsi que les accords commerciaux nouvellement proposés qui se développent à l'écart d'un débat démocratique et peuvent avoir des effets néfastes sur l'emploi dans la conjoncture mondiale actuelle. Enfin, il plaide pour de vraies réformes structurelles corrigeant les défaillances les plus criantes de l'union monétaire
Dans la suite de cette note, l'intégralité de son intervention.
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