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ps - Page 228

  • En reconstruction, le PS peine à se faire entendre face à la France insoumise

    Paris - Entre règlements de compte et tâtonnements sur sa ligne politique, le PS, qui se voit comme la seule "opposition responsable de gauche" à Emmanuel Macron, reste peu audible face au tribun Jean-Luc Mélenchon et à ses "Insoumis".

    Illustration des difficultés à tenir un discours clair : les hésitations des socialistes sur leur participation ou non à la manifestation du 12 septembre à l'appel de la CGT contre la réforme du code du travail. 

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  • PS - Rentrée 2017, les socialistes mobilisés !

    Olivier Faure, président du groupe « Nouvelle Gauche » à l’Assemblée nationale, Martial Bourquin, sénateur, et Christine Revault d’Allonnes, présidente de la délégation socialiste française du PS au Parlement européen, sont revenus sur les grands enjeux de la rentrée politique et les combats à mener.

    Nadège Azzaz, qui animait cette table ronde, a rappelé en introduction que la politique menée est bel et bien de droite, « elle est sacralisée par le triumvirat de droite, Philippe, Le Maire et Darmanin ».

    Que ce soit à l’Assemblée nationale, au Sénat ou au Parlement européen, les élus socialistes sont mobilisés pour proposer des solutions concrètes aux difficultés de nos concitoyens et porter haut les valeurs de la gauche sociale-démocrate.

    Christine Revault d’Allonnes, après être revenue sur les évolutions du fonctionnement politique de l’Union européenne, a annoncé que désormais ce sont les militants qui désigneront le président du Parti socialiste européen.

    Les euro-députés socialistes français, conformément aux axes de campagne de 2014, sont principalement mobilisés sur les questions sociales. Ainsi en est-il de la révision de la directive dite « travailleurs détachés », actuellement examinée en Commission Emploi, où Guillaume Balas nous représente. « Les gouvernements précédents du quinquennat de François Hollande ont été très actifs, on abouttissait à quelque chose qui était protecteur pour les travailleurs et conforme à nos valeurs », a déclaré Christine Revault d’Allones.

    Elle a également rappelé le travail fait par notre délégation en faveur de l’accueil des réfugiés, et la traduction dans le droit communautaire des engagements pris lors de la COP21.

    Martial Bourquin, sénateur, a d’emblée évoqué la nécessité d’une « clarification indispensable » : « Il y a rupture avec le quinquennat précédent, dans une version très néolibérale des politiques qui sont proposées ». Mais si notre position d’opposition est certaine, Martial Bourquin a également insisté sur le fait que nous devons également être une force de propositions. « Nous devons être les défenseurs des plus humbles. Nous devons être les défenseurs de ceux qui paient les pots cassés de la crise financière », a-t-il poursuivi.

    En outre, les sénateurs socialistes comptent bien défendre l’existence de collectivités locales efficaces et autonomes financièrement, en se battant contre le plan de réduction des dotations aux collectivités locales. «

    Olivier Faure a quant à lui débuté son intervention en notant la baisse d’Emmanuel Macron dans les sondages, président le plus impopulaire au bout de trois mois : « On a des Français qui ont aimé la bande annonce, mais qui sont extrêmement déçus par le film. Donc, au bout du premier quart d’heure, plus de la moitié a quitté la salle. Le problème, c’est qu’ils n’ont pas encore regagné les salles voisines ». Malgré tout, Olivier Faure prône un certain optimisme. Les députés La France insoumise se sont « auto-limités » : « Il alignent des boites de conserve, tendent le Code du Travail, font en sorte d’être visibles. Mais leur activisme, leur capacité à être dans l’agitation propre les cantonnent aussi à un rôle qui ne peut pas être celui des alternants ». Face à cela, les socialistes et apparentés à l’Assemblée doivent montrer que nous pouvons nous réinventer, d’où le nom « Nouvelle Gauche » pour notre groupe à l’Assemblée : « Nous voulions arriver à donner un signal à l’opinion publique que nous étions, non pas la reconduction de ce que nous avions été précédemment, mais que nous étions les premiers de la cordée d’une nouvelle ascension ».

    Pour notre avenir, Olivier Faure a déclaré qu’avec « tous les talents » qui composent notre parti, nous pourrons « retrouver le succès qui était le nôtre ».

  • PS - Elections 2017 : Quelle évolution des clivages politiques en France ?

    Chloé Morin, directrice de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean-Jaurès, Hervé Le Bras, directeur de recherche à l’IHESS et stratégie à l’IFOP étaient réunis pour cette table ronde intitulée « Nouveau monde / ancien monde, clivage gauche/droite, et les socialistes ? », animée par Isabelle This-Saint-Jean, secrétaire nationale et membre de la Direction collégiale provisoire.

    L’année 2017 fut, pour notre parti, « une succession de difficultés lors des différentes échéances électorales » a rappelé Isabelle This-Saint-Jean. Ce fut également une année importante à différents titres pour Les Républicains, divisés, évincés de l’alternance à laquelle ils pensaient avoir droit, pour la France insoumise de Jean-Luc Melenchon, qui s’est installée dans notre paysage politique, pour le Front national, qui conforte sa place en France malgré un recul aux élections législatives, enfin, pour La République en Marche.

    Pour Chloé Morin, « nous sommes dans un processus de décomposition/recomposition loin d’être achevé, en tout cas sur le plan idéologique ». En effet, d’apparence, le Parti socialiste comme Les Républicains sont divisés en deux, faisant dire que le clivage gauche/droite n’est plus significatif.

    En réalité, le paysage est bien plus fragmenté qu’il n’y paraît. « Il reste des questions sur lesquelles le socle électoral d’Emmanuel Macron est divisé en deux, avec un clivage gauche/droite qui continue de fonctionner. Il existe des sujets sur lesquels les sympathisants socialistes sont proches de La France Insoumise et éloignés d’Emmanuel Macron, et inversement sur d’autres questions », ajoute Chloé Morin.

    Des propos approuvés par Hervé Le Bras, pour qui un deuxième clivage « ouvert/fermé » est apparu, sans toutefois faire disparaître le traditionnel clivage gauche/droite. Selon lui, malgré les divisions multiples à gauche et à droite, trois éléments montrent que le clivage gauche/droite reste pertinent. Tout d’abord, les sondages quotidiens de l’IFOP avant l’élection présidentielle, ont montré la constance de la somme des voix de Benoit Hamon et Jean-Luc Melenchon. Les différentes études montrent également qu’il n’y a pas eu de porosité entre les électorats de Jean-Luc Melenchon et Marine Le Pen. Enfin, à l’intérieur même de l’électorat d’Emmanuel Macron subsiste le clivage gauche/droite.

    Pour Hervé Le Bras, deux oppositions cohabitent désormais. Il existe bel et bien un clivage ouvert/fermé évident si l’on observe la cartographie des votes Macron et Le Pen. Mais, deux oppositions existent : ouvert/fermé qui correspond à Macron/Le Pen, et riches/pauvres, plus classique, que recouvre l’opposition Fillon/Melenchon. Pour Hervé Le Bras, « la première opposition a légèrement devancé la deuxième, mais la deuxième continue d’exister et pourrait repasser au premier plan ».

    L’électorat socialiste s’est homogénéisé sur de nombreuses questions, comme par exemple l’idée que la mondialisation est une opportunité, souligne Chloé Morin, mais reste divisé sur d’autres, notamment sur le rapport à l’avenir et l’idée que le pays serait en déclin, ou sur le rapport au parti et aux hommes politiques.

    Aujourd’hui, ce paysage n’est pourtant pas stabilisé. Hervé Le Bras rappelle qu’au 1er tour des élections législatives, La République En Marche n’a fait que 24%. Le débat sur l’insécurité en terme d’emploi, sur les étudiants et l’université, la baisse des APL, marque un retour « vers des problématiques qui me paraissent être plus proches de la coupure droite/gauche », estime Hervé Le Bras. Une analyse partagée par Chloé Morin pour qui, à l’heure actuelle, le débat est à gauche, « le mécontentement qui grandit est plutôt à gauche ». « Sur son flanc gauche, la question de la justice sociale commence à s’imposer comme étant vraiment problématique » ajoute-elle, ce qui ne signifie pour autant pas que « le Parti socialiste sera automatiquement bénéficiaire de ces débats-là ».

    L’espace politique pour une gauche sociale-démocrate, une gauche d’opposition, une gauche de gouvernement existe donc toujours bel et bien. Au PS, ses élus, ses cadres, ses militants, de continuer à la faire vivre !

  • Le JDD - Réforme du Code du travail : où est le Parti socialiste?

    Pourtant opposé à la réforme du Code du travail, le Parti socialiste se fait discret à l’aube d’une rentrée sociale agitée. De quoi laisser le champ libre à la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon.
     
    "Je n’ai, comme presque tout le monde je crois, pas eu le temps de lire les ordonnances." Il est 14h20 lorsque, suite à une sollicitation du JDD, un député socialiste déplore le fait de n’avoir pas pu, pour l’instant, réagir au contenu des ordonnances sur la réforme du Code du travail, faute de temps. L’annonce a pourtant été réalisée deux heures avant par le Premier ministre Edouard Philippe, accompagné de la Ministre du Travail Muriel Pénicaud. Pendant ce temps, le groupe de la France Insoumise a déjà organisé - et terminé depuis longtemps - sa conférence de presse où il rappelait sa vive opposition à la réforme, tout en appelant ses militants à descendre dans la rue le 23 septembre prochain.
     
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  • Olivier Faure - "Ce qui est proposé aujourd'hui c'est précisément ce qu'avait refusé le PS l'an dernier"

  • Paris: un cadre du PS en "soins intensifs" après avoir été agressé par un député macroniste

    Le premier secrétaire de la fédération PS des Français de l'étranger, Boris Faure, est en "soins intensifs" après l'agression commise mercredi par un député REM, M'jid El Guerrab, a indiqué ce jeudi sa famille dans un communiqué.

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    France 24 - Le PS et REM "condamnent" l'agression d'un cadre PS par un député REM

    PARIS (AFP) - Le Parti socialiste et la République en Marche ont "condamné" jeudi dans des communiqués distincts les "actes de violence" commis à l'encontre du premier secrétaire de la fédération PS des Français de l'étranger, Boris Faure, par un député REM, M'jid El Guerrab.

  • PS - Des ordonnances insoutenables

    31 août 2017

    La présentation des ordonnances aujourd’hui par le Premier ministre et la ministre du Travail a confirmé de nombreuses craintes qui s’étaient fait jour au cours de la concertation avec les organisations syndicales et patronales. Les ordonnances reposent sur un déséquilibre dans la relation entre les employeurs et les salariés que le Parti socialiste ne peut soutenir.

    Ainsi, la disparition des Comités d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail est confirmée avec la fusion des instances représentatives du personnel, à l’exception de quelques secteurs à risque. C’est oublier que tout travail peut comporter des dangers pour un salarié, notamment celui du harcèlement. Avec la fusion, les élus auront moins de temps à consacrer à ces questions et seront moins nombreux pour le faire. De même, la remise en cause d’une partie des critères de pénibilité est un coup supplémentaire porté à la santé des travailleurs.

    L’abandon du mandatement syndical dans les entreprises de moins de 50 salariés et la possibilité de recourir à l’adoption d’un accord d’entreprise par un référendum d’initiative patronale constituent une profonde remise en cause de la place des syndicats dans l’entreprise. En ouvrant ces deux possibilités, le gouvernement ne tient pas compte de l’asymétrie du rapport de force entre salariés et employeurs, que les syndicats rééquilibraient jusque-là. Les salariés seront fragilisés face aux pressions d’une direction qui souhaiterait, par exemple, baisser les salaires ou augmenter le temps de travail. Quant à la création de la rupture conventionnelle collective, où va-t-on ?

    La mise en place d’un barème obligatoire pour les indemnités en cas de licenciement abusif, avec un plancher bas et un plafond également très inférieur à la jurisprudence, constitue une ligne rouge invariable pour le Parti socialiste. Il s’agit d’une mesure qui n’a pour but que de permettre à des employeurs parfois mal intentionnés de provisionner le coût d’un licenciement injuste et injustifié. Plus encore, à partir du moment où un barème obligatoire est fixé, on peut même s’interroger sur l’utilité des prud’hommes !

    Autant de raisons qui avaient conduit en 2016 le Parti socialiste à refuser la première loi travail. Il réitère aujourd’hui son désaccord sur le contenu des ordonnances prises par le gouvernement. Si la concertation a été saluée avec raison par les organisations syndicales, elle n’a pas permis d’arriver à l’équilibre revendiqué par le gouvernement. Les ordonnances permettront surtout de licencier plus facilement tout en protégeant moins efficacement.

  • BFMTV - Hamon prêt à créer son propre groupe politique au Conseil régional d’Ile-de-France

    Benoît Hamon, ex-candidat à la présidentielle et toujours conseiller régional en Île-de-France, a quitté le Parti socialiste le 1er juillet dernier, date qui a donné son nom à son nouveau mouvement. Il est à présent sur le point de fonder son propre groupe au Conseil régional.

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  • Benoît Hamon menace de "balancer la vérité" sur les campagnes présidentielles de Royal et Hollande

    L’ambiance est trèèèèèès loin d’être excellente au Parti socialiste. Mais Benoît Hamon, accusé par les proches de François Hollande d’avoir détourné de l’argent de sa campagne présidentielle, reste relativement serein, renvoyant ses détracteurs à leur jalousie face à son succès.

    Cette sérénité pourrait s’expliquer par un moyen de pression dont dispose l’ex-prétendant à l’Élysée. Ainsi apprend-on dans Le Canard Enchaîné, à paraître le 29 août, que l’ex-ministre de l’Éducation nationale a fait appeler les hollandais pour faire passer ce message

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