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Public Sénat - LREM, « une République à la grand-papa » selon Rachid Temal
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Le Parti socialiste dénonce la marche nationaliste en Pologne
14 novembre 2017
A l’occasion de la fête de l’indépendance polonaise, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues du pays à l’appel de l’extrême droite.
Ces marches nationalistes au cour desquelles ont été scandés et brandis des mots d’ordre racistes et homophones, illustrent bien l’ancrage du nationalisme et des replis identitaires en Europe.
Le jour même où les peuples d’Europe commémoraient la fin du premier conflit mondial qui fut provoqué par l’exacerbation des nationalismes, l’extrême-droite demeure une menace pour la démocratie. Fascisante hier, national populiste aujourd’hui, elle fait de la haine de l’autre un programme politique qui ne peut que mener au chaos.
Le renforcement de cette idéologie de haine qui a remporté des succès électoraux en Allemagne, en Autriche ou encore en République tchèque ces dernières semaines est une menace pour l’unité de l’Europe et les politiques de justice sociale qui sont une meilleure réponse à la crise que le néolibéralisme.
Le Parti socialiste renouvelle son engagement à lutter avec toutes les gauches européennes contre le nationalisme qui n’a amené que la désolation sur le continent.
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PS - Pour penser et réduire les nouvelles inégalités, faut-il revenir aux classes sociales ?
Le premier entretien de la refondation s’est tenu mardi 7 novembre au siège du Parti socialiste, sur la question du retour des inégalités. Claire Hédon, présidente d’ATD QuartMonde a d’abord rappelé l’importance de changer le regard sur les personnes en grande précarité. « On sera dans une société meilleure, moins inégale, avec une vraie lutte contre la pauvreté quand on associera les personnes concernées aux projets qui les concernent. » L’idée n’est pas de « s’adresser à » mais bien de « construire avec ». Car, souvent, la société ne considère les pauvres que par le prisme de la charité « on leur donne mais jamais on ne leur demande ce qu’ils veulent ». L’association ATD Quart Monde a été créée par Joseph Wresinski, un prêtre qui a lui même vécu dans la précarité et connaît l’humiliation qu’elle implique.
Aujourd’hui, en France, 14% de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté, soit 1 080 euros par mois (60 % du revenu médian). Cela représente 9 millions de personnes. 2,3 millions de personnes vivent avec moins de 670 euros par mois. « On vit très mal dans ces conditions », a souligné Claire Hédon, rappelant que « le RSA, c’est encore moins, 545 euros ». Dans les zones où le logement est cher, « il leur reste 58 euros par mois pour se nourrir, moins de 2 euros par jour ».
Depuis 10 ans, 800.000 personnes supplémentaires vivent en-dessous du seuil de pauvreté. La pauvreté ne diminue pas. Au contraire, « il y a un renouvellement de génération en génération », a déploré la présidente d’ATD Quart Monde. Les inégalités se perpétuent faute notamment d’accès à une éducation de qualité. Et Claire Hédon de plaider pour que le regard de la société change : « il faut arrêter de penser que les personnes en grande précarité profitent du système, on vit mal au RSA, ces personnes ont envie de travailler, de s’en sortir ». Alors qu’on parle beaucoup des fraudes aux minimas sociaux, la réalité, c’est que 30 % des personnes ayant droit au RSA ne le demandent même pas.
Le journaliste Gérald Andrieu a écrit un livre sur « la France périphérique » intitulé Le peuple de la frontière. Pendant six mois, en pleine campagne électorale pour l’élection présidentielle, il a arpenté à pieds la frontière de Dunkerque à Menton, en voulant « renouer avec le réel ». « Cette France qu’on dit périphérique, elle représente 90 % des communes et 60 % de la population, c’est donc juste la France ». Mais elle reste à l’écart des lieux d’emplois, de production. « Ici, à Paris, au siège du PS, on s’interroge sur « faut-il revenir aux classes sociales» mais dans la France périphérique, ils ne se posent pas la question, ils y sont revenus : il y a eux et nous, les élites politiques, médiatiques ».
Pour le journaliste, il est important de prendre conscience des difficultés du quotidien : « 90 % des salariés de la France périphérique, hors des métropoles donc, utilisent leur voiture pour aller travailler. Ces territoires sont vides, les petits commerces ferment, il n’y a plus de lieux où on se rencontre, plus de services publics ». Et le journaliste de citer l’exemple de la ville de Fourmies, dans le Nord. « Le salaire horaire moyen est 3 euros moins important que dans le reste de la France. Il y a des gens qui n’ont pas connu l’emploi depuis trois générations. Ils n’ont pas vu leurs parents ni leurs grands-parents se lever. C’est une ville enclavée, il faut deux heures pour aller à Lille. On vit dans la peur de perdre son emploi quand on en a un ». Autre exemple, la centrale de Fessenheim. « 40 % des employés sont Alsaciens. Si elle ferme, il faudra faire encore des dizaines de kilomètres en plus pour aller travailler. Pour Macron, ce n’est pas loin, mais pour celui qui a mis toutes ses économies dans sa maison, c’est loin ! ».
En France, le système redistributif permet d’atténuer légère- ment les inégalités, comme l’a expliqué Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives économiques. «On relève une aggravation de la situation des personnes pauvres, mais la France reste l’un des pays d’Europe où les inégalités de revenus sont les moins importantes. » C’est l’un des aspects positifs de l’action de François Hollande qui a rétabli les impôts progressifs (ISF, succession, revenu). L’effet a été sensible sur l’évolution des revenus : les revenus des 5 % les plus riches avaient augmenté entre 2008 et 2011 mais ont légèrement baissé entre 2011 et 2015. Mais, a-t-il prévenu, « cet acquis pourrait être remis en cause avec les mesures fiscales mises en place ».
De même, les inégalités de revenus en France sont relativement limitées grâce à la redistribution, dont l’effet se voit dans les territoires. Ainsi, « si l’on baisse la dépense publique cela aura un effet d’abord dans les territoires les moins bien dotés ». Pour rappel, dans les Hauts-de-France la redistribution diminue de moitié les inégalités.
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PS - Hommage à Françoise Héritier : une grande anthropologue et une intellectuelle engagée
Le Parti socialiste apprend avec une grande tristesse la disparition de Françoise Héritier le jour de ses 85 ans. Grande figure de l’anthropologie française, elle avait succédé à Claude Lévi-Strauss au Collège de France.
Elle nous lègue ses travaux sur les systèmes de parenté dans le monde et sur la déconstruction de la hiérarchie entre les genres masculins et féminins, essentiels dans nos débats actuels.
Intellectuelle engagée, féministe, Françoise avait rejoint l’équipe de Martine Aubry lors de la primaire socialiste de 2011 avant de prendre résolument parti, l’année suivante, pour François Hollande dans la campagne présidentielle.
Les Socialistes qui l’ont souvent croisée se souviennent de sa vivacité d’esprit, de l’acuité de ses raisonnements tout autant que de sa modestie et de sa disponibilité.
Le Parti socialiste adresse à sa famille et à ses proches ses sincères condoléances.
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Libé - Harcèlement sexuel chez les Jeunes Socialistes : 8 femmes accusent
Huit femmes brisent la loi du silence et accusent Thierry Marchal-Beck, ancien président du MJS, d’agressions sexuelles. Un comportement répété entre 2010 et 2014, parfois en public, et que beaucoup de cadres connaissaient. Révélations.
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Le PS réclame des "suites judiciaires" contre un ex-président du MJS accusé d'agressions sexuelles
Huit femmes ont accusé Thierry Marchal-Beck, l'ancien président du Mouvement des Jeunes socialistes (MJS), d’agressions sexuelles et de harcèlement. Un comportement qui a poussé le PS à réclamer, mardi, des "suites judiciaires" à son encontre.
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François Rebsamen aimerait beaucoup que Stéphane Le Foll soit candidat à la tête du Parti socialiste
Y a-t-il un pilote pour manœuvrer le Parti socialiste ? Les candidats n’affluent pas pour le poste de Premier secrétaire d’une formation décimée après la présidentielle et les législatives, en vue du prochain congrès qui devrait avoir lieu en mars 2018. Alors, certains se chargent de pousser la candidature de leur copain.
François Rebsamen dit ainsi à quel point il trouverait super que Stéphane Le Foll propose ses services.
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Libé - Guillaume Balas quitte le PS : le chant du nouveau départ
Après vingt-six années au Parti socialiste, le député européen annonce sa sortie en compagnie de sa collègue Isabelle Thomas. Tous deux rejoignent le mouvement de Benoît Hamon.
Au bout du fil, Guillaume Balas. Il refuse de prendre la lumière tout seul. Le député européen souhaite annoncer son départ du PS avec sa collègue Isabelle Thomas, qui tourne avec lui le dos à toute une partie de son histoire politique. On négocie. Le rendez-vous est fixé : lundi matin, dans son local rue d’Enghien, dans le Xe arrondissement de Paris. L’entrée est particulière, une ancienne agence de voyages. L’attachée parlementaire de Guillaume Balas, Mila Jeudy, ouvre le rideau de fer.
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BFMTV - Aubry étrille la politique de Macron
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L'actualité des socialistes du 3 au 9 novembre
France 2 : La chanson de Craonne et les "fusillés pour l'exemple" pendant la guerre 14/18
Dans notre nouvelle série « mauvais rêve » consacrée à 14-18, « 13.15 Le Dimanche » vous raconte l’histoire d’une chanson, une valse maudite, « la chanson de Craonne ». Au Printemps 1917, elle racontait le destin de ceux qui refusaient de monter au front, ceux qu’on appellera par la suite « les mutins »…Au Chemin des Dames, ils furent près de 60 000 ! Ils ne supportaient plus l’absurdité des batailles...
A LA UNE
Le Vent se lève - Macron est un joueur de flute – Entretien avec Gaël Brustier
Gaël Brustier est conseiller politique, essayiste et politologue. Il est notamment l’auteur de Le Mai 68 conservateur : que restera-t-il de la Manif pour tous ? paru en 2014 aux éditions du Cerf et de A demain gramsci, paru en 2015 chez les mêmes éditions.....
LVSL : Comment définiriez-vous l’ « objet politique » Macron ? Certains auteurs parlent d’un populisme néolibéral, vous employez l’expression de « populisme élitaire ». Sa victoire n’est-elle pas la manifestation d’une révolution passive, sur le mode du « tout changer pour que rien ne change » ?
Emmanuel Macron, c’est l’homme qui part de 6% d’électeurs sociaux-libéraux et qui agglomère autour de lui un électorat composé des groupes sociaux les plus favorisés, et une France « optimiste » notamment ceux de l’ouest qui ressentent la situation comme meilleure qu’il y a trente ans. Il vise à adapter le pays au capitalisme californien et à une Ve République régénérée. Cela suppose de liquider le système partisan précédent pour imposer une armée de clones. Íñigo Errejón parle de populisme antipopuliste. C’est un populisme qui nie les clivages, les frontières entre les Français, qui utilise l’idéologie du rassemblement national. C’est une tentative de transformisme, un populisme des élites dans le sens où son projet va bénéficier aux groupes sociaux les plus favorisés qui essaient de reprendre le contrôle du pays. Lui, c’est le joueur de flûte qui raconte une histoire à laquelle sont supposés adhérer les Français.
PARADISE PAPERS
OXfam - ParadisePapers : ce scandale fiscal doit être le dernier
Le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a publié aujourd’hui des informations sur des entreprises et des particuliers qui soustraient aux États des milliards de dollars de recettes fiscales. En réaction, Oxfam rappelle plus que jamais l’urgence pour les responsables politiques de prendre des mesures permettant de mettre un terme aux pratiques d’évasion fiscale des grandes entreprises et des grandes fortunes.
L’économiste spécialiste des paradis fiscaux a répondu, mardi, aux questions des lecteurs du « Monde.fr ».
Deux jours après le début des révélations de l’enquête internationale « Paradise Papers », menée conjointement par Le Monde, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et 95 médias dans le monde, Gabriel Zucman, économiste spécialiste des paradis fiscaux et des inégalités, a répondu, mardi 7 novembre, aux questions des lecteurs du Monde.fr.Les schémas fiscaux que permettent d’observer les documents obtenus par Le Monde et ses partenaires de l’ICIJ montrent l’impuissance des Etats à réguler durablement les pratiques d’évitement fiscal des grandes entreprises.
« Nous nous engageons à prendre des actions pour parvenir à un système fiscal international moderne et juste à l’échelle internationale. » Le 16 novembre 2015, la déclaration du G20 avait résonné comme un coup de semonce à l’encontre des multinationales et de leurs stratégies de délocalisation des profits dans les paradis fiscaux. Les ministres de l’économie et des finances des vingt plus grandes puissantes mondiales venaient d’aboutir à un compromis politique pour entériner le fameux plan « BEPS » de lutte contre l’optimisation fiscale abusive des très grandes entreprises.INEGALITESDonnées 3 novembre 2017
Les revenus moyens progressent avec l’âge, mais comment les revenus par âge ont-ils évolué ces dix dernières années ? Pour les 60-69 ans, ils sont orientés à la hausse, avec une progression de 13 %. Chez les jeunes de 18 à 29 ans, le niveau de vie moyen stagne. Les inégalités de revenus entre groupes d’âge se creusent et se doublent d’inégalités d’accès au logement et à la propriété.
Observatoire des inégalités - Favoriser l’autonomie des jeunes
Taux de chômage et de pauvreté élevés, précarité grandissante : les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas épargnés. Lutter contre la reproduction des inégalités sociales au sein de la jeunesse nécessite d’étendre les droits sociaux dès 18 ans et de créer un dispositif universel d’accès à l’autonomie. Par Camille Peugny Sociologue, maître de conférences à l’université Paris VIII. Extrait de l’ouvrage « Que faire contre les inégalités ? ».
CHANGEMENT CLIMATIQUE
Oxfam - Les plus pauvres sont cinq fois plus victimes des déplacements climatiques
Selon Oxfam, les populations vivant dans des pays à revenu faible et à revenu intermédiaire sont en moyenne cinq fois plus susceptibles d'être déplacées à cause de catastrophes climatiques extrêmes et soudaines (comme les tempêtes ou les inondations) que les habitants de pays à revenu élevé.
Dans son rapport « Déracinés par le changement climatique »,Oxfam démontre l’extrême inégalité du changement climatique qui touche plus durement les populations les plus pauvres, celles dont les émissions de gaz à effet de serre sont à peine mesurables. Ainsi, entre 2008 et 2016, 14 millions de personnes ont été déplacées dans les pays à revenu faible et intermédiaire contre seulement 1 million dans les pays riches.
CHARLIE
Fabrice Nicolino - Cette gauche qui s’est toujours couchée devant les despotes
Deux ans déjà. Deux ans qu’il nous faut supporter leurs leçons politiques et morales. Charlie serait allé trop loin. Charlie ne respecterait rien. Charlie l’aurait peut-être bien cherché. Mais derrière les dégoûtantes vomissures de nos grands penseurs de gauche, il y a une histoire. La soumission au totalitarisme.
Vous les Pleureuses, vous les salauds qui avez craché sur Charlie tout en faisant les beaux esprits, voici votre histoire, et elle est sinistre. Elle ne commence pas avec la Russie stalinienne, mais c’est là qu’elle a déployé, pour la première fois avec tant de force, sa bassesse. Entre 1917, date de la révolution d’Octobre et 1991, année de la disparition de l’URSS, les intellectuels de gauche français se seront (presque) tous couchés.
ROBOTS
Non Fiction - Comment se répartiront à l'avenir les compétences entre nous et les robots ?
Nicholas Carr s’est rendu célèbre par sa dénonciation des effets d’Internet sur notre intelligence . Il récidive avec Remplacer l’humain, critique de l’automatisation de la société, paru aux Etats-Unis en 2014, qui vient d’être traduit en français aux éditions de L’échappée.
Une automatisation synonyme de déqualification
L’automatisation, explique-t-il, entraîne une déqualification qui se révèle particulièrement dangereuse lorsque l’homme doit reprendre la main dans des situations exceptionnelles. L’utilisation systématique du pilote automatique dans les avions prive ainsi les pilotes de la possibilité d’entretenir leurs compétences et compromet finalement la sécurité des appareils. La numérisation des dossiers médicaux se traduit par une inflation des coûts, y compris parce qu’elle favorise, semble-t-il, les considérations mercantiles, mais également une baisse de qualification des médecins et une dégradation de leur réflexion liée en particulier à la modification induite par l’automatisation de la prise de notes.
ISLAMISME RADICAL
Drôle de journée. Tu suis de loin les divagations de l’avocate de C8, appelant quasiment à euthanasier les journalistes. Et puis, finalement, tu tombes sur ça… Un éditorial de Le Boucher, qui te laisse scotché sur place, interdit, plié de rire, les bras ballants, la libido démolie pour au moins deux jours. Mais l’ancien élève de 1ère que tu es reprend vite le dessus et se dit qu’il y a un sacré commentaire de texte à faire. « Ah l’enc***, il a osé le medley ultime du journaliste économique de caniveau ? », tu te dis. « Eh ben, on y va ».
Bon, on résume brièvement les paroles de Le Boucher : le Français moyen est inculte en économie, donc il ne comprend pas le sens profondément économique des réformes d’Emmanuel Macron. Et je [Nda : pas moi, lui] vais vous expliquer pourquoi. Vous comprendrez en quoi c’est grave.
EUROPE
La Vie des idées - L’économie politique européenne
À propos de : Michel Aglietta et Nicolas Leron, La double démocratie : Une Europe politique pour la croissance, Seuil
« Euro », « budget européen », « dette commune »… Le récent ouvrage de deux économistes restaure patiemment la signification politique et sociale de ces « gros mots » de l’Union économique et monétaire, renouant avec le projet trop longtemps laissé en friche d’une économie politique européenne.
Recensé : Michel Aglietta et Nicolas Leron, La double démocratie : Une Europe politique pour la croissance, Paris, Seuil, 2017, 208 p., 20 €.Il en coûterait à chacun d’entre nous… mais il faudrait peut-être s’astreindre, avant de courir acheter l’ouvrage de Michel Aglietta et Nicola Leron, à la lecture de l’imposante littérature de rapports, feuilles de route et autres mémorandums qui forment la trame du discours réformateur en matière de gouvernement de la zone euro.
ERNESTO LACLAU
La Vie des Idées - Le peuple selon Ernesto Laclau
Du philosophe argentin récemment disparu, le lectorat français connaît la théorie du populisme de gauche, source d’inspiration pour les partis Podemos et Syriza. Mais cette théorie n’est qu’un rouage d’une réflexion plus générale sur le conflit démocratique, ouvrant de nombreuses pistes pour les sciences sociales.
Le 13 avril 2014 s’est éteint à Séville le philosophe Ernesto Laclau (1935-2014). Ce théoricien post-marxiste a marqué toute une génération de spécialistes de l’action collective et des mouvements sociaux, entre l’Amérique Latine et l’Europe. Il est connu aujourd’hui surtout pour sa théorie du populisme de gauche, qui a inspiré les renouvellements de la gauche radicale en Espagne (Podemos) et en Grèce (Syriza). Mais cette théorie ne constitue qu’un aspect d’un questionnement plus général, auquel le philosophe a consacré toute sa vie : quelle place faire au conflit populaire, à ses catégories et ses formes propres, dans les démocraties représentatives modernes ? Sa réponse, étayée à partir de l’observation de la politique latino-américaine et européenne, est double.
TARIQ RAMADAN
Atlantico - Mediapart et Tariq Ramadan : les angles morts de l’investigation impartiale
Mediapart, en enquêtant longuement sur Tariq Ramadan, avait été informé de la « vie bien remplie » de ce pourfendeur de femmes adultères. Mais ce détail était passé à l’as au nom du respect de « la vie privée ».
Pour quiconque suit un peu le travail de Caroline Fourest, pour ne citer qu’elle, Tariq Ramadan a toujours été un type dont il convenait de se méfier. Mais il s’agissait d’une méfiance de laïque modèle 1905 non-customisé à l’égard d’un prédicateur intégriste bataillant pour des piscines non-mixtes, pas spécialement du sentiment qu’on avait affaire à un prédateur sexuel en série.
Maintenant que les langues se délient, que les témoins d’immoralité se bousculent au portillon (et je parle juste du libertinage appuyé à la Donatien Alphonse, pas des viols qui devront être confirmés par la justice et pour lesquels il reste présumé innocent) le personnage prend une toute autre envergure...
PHILIPPE SEGUINSlatre, Gaël Brustier - Philippe Séguin, une autre Ve République était possible
Vingt-cinq ans après la campagne référendaire sur le traité de Maastricht, le destin de l’un de ses principaux pourfendeurs donne un éclairage passionnant sur les mutations qui ont frappé notre vie politique....
Comme le rappelle la récente biographie de l’historien Arnaud Teyssier Philippe Séguin, le remords de la droite, son destin politique est indissociable des questionnements fondamentaux que le régime de 1958 a dû affronter: qu’est ce que la politique à l’heure de la mondialisation? Quel rapport entretenir avec le processus d’intégration européenne, initiée à Messine sous la IVe République mais assumé par la Ve République.
REFORME CONSTITUTIONNELLE
Public Sénat - Réforme du Parlement : « C’est du populisme BCBG », dénonce Olivier Faure
Le président du groupe socialiste « Nouvelle Gauche » à l’Assemblée nationale a sévèrement critiqué dans Parlement Hebdo la future réforme constitutionnelle d’Emmanuel Macron.
Réforme du Parlement : « C’est du populisme BCBG », dénonce Olivier Faure
Le patron des députés socialistes ne mâche pas ses mots. Dans Parlement Hebdo, diffusé sur les chaînes parlementaires, Olivier Faure voit la réforme institutionnelle portée par Emmanuel Macron comme du « populisme BCBG ».
CATALOGNE
Libé - «Le gouvernement Puigdemont a été le pire de l'histoire de la Catalogne»
Opposée à l'indépendance, la députée du parti socialiste catalan Esther Niubó dresse un bilan sévère de la législature entamée en 2015 et dessine les enjeux des élections du 21 décembre.
Esther Niubó est porte-parole du Parti socialiste catalan (PSC), allié du PSOE, et députée régionale. Son groupe parlementaire n’a pas participé au vote proclamant l’indépendance vendredi dernier et a quitté l’hémicycle pour protester contre une démarche qu’il jugeait illégale. Nous l’avons rencontrée au siège du PSC à Barcelone.
PS
Marianne - "On est allé au bout de la social-démocratie", juge le coordinateur du PS
Rachid Temal est un rouage central de l'organisation du prochain congrès des socialistes, prévu pour février 2018. Ce proche de Jean-Christophe Cambadélis se défend d'être un apparatchik, et plaide pour un PS axé sur le fond plutôt que les ambitions personnelles.
Le Figaro - Les quadras du PS se serrent les coudes pour prendre le contrôle du Parti
Élus ou ex-ministres, ils ont grandi sous Hollande et pensent que c'est désormais à leur génération d'être aux manettes.
Peu à peu, le casting du prochain congrès du PS se dessine. Si le carré des hollandais peut compter sur Stéphane Le Foll, la génération des quadras a décidé de faire valoir ses droits. Un petit groupe s'évertue, de manière très méthodique, à prendre le contrôle du Parti socialiste. Face aux vieux éléphants, ils sont une dizaine à s'être soudés. Tous des quadras.
Tout a commencé au crépuscule du précédent quinquennat. Au ministère de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem réunit quelques personnalités pour des déjeuners ou des dîners.
Public Sénat - Olivier Faure veut une femme à la tête du Parti socialiste
Le président du groupe Nouvelle Gauche à l’Assemblée nationale ne souhaite pas devenir le prochain premier secrétaire du PS. Il espère plutôt une femme à ce rôle.
Quel(le) socialiste pour prendre la succession de Jean-Christophe Cambadélis au Parti socialiste ? Invité de Parlement Hebdo sur LCP-AN et Public Sénat, le député Nouvelle Gauche Olivier Faure ne s’imagine pas vraiment à cette place. « Je sais que mon nom est cité », reconnaît-il.
Président de groupe parlementaire à l’Assemblée, le député de Seine-et-Marne ne se voit pas « cumuler » une autre fonction. « Je ne souhaite pas accaparer tous les pouvoirs, je ne suis pas Jupiter », a-t-il lancé, exprimant sa préférence pour une femme
Europe 1 - Pour Faure (PS), Juppé et Fillon ont "bien gagné" la présidentielle
Selon le chef de file des députés socialistes, Macron applique des mesures qu'Alain Juppé ou François Fillon auraient pu aussi lancer s'ils avaient été élus.
Le chef de file des députés PS, Olivier Faure, a dénoncé lundi la politique du gouvernement, jugée trop à droite, et estimé que "contrairement à tous les pronostics, Alain Juppé et François Fillon ont bien gagné l'élection présidentielle".
BFMTV - PS: Boris Vallaud tacle DSK et ses commentaires "d'outre-tombe"
Le porte-parole du groupe Nouvelle Gauche n'a que peu goûté les critiques de DSK, ce week-end, depuis Marrakech.
Le porte-parole du groupe Nouvelle Gauche (PS) à l'Assemblée, Boris Vallaud, a traité ce lundi l'ancien ministre Dominique Strauss-Kahn et ses "commentaires" de "voix d'outre tombe", après que l'ancien patron du FMI a affirmé samedi qu'il était "temps que le PS disparaisse".
Libé - Aurélie Filippetti : «Il faut savoir qui on veut défendre»
Chaque lundi d’octobre, un élu PS s’allonge sur le divan de «Libé». Cette semaine, l’ex-ministre souhaite une analyse de l’échec du quinquennat et une refonte collective de la gauche.
Un pied à l’intérieur, un autre à l’extérieur : Aurélie Filippetti, qui vient d’être exclue de sa section (Moselle), regarde le PS de loin. A l’entendre, ce n’est pas une mauvaise chose. L’ancienne députée et ministre de la Culture profite de sa nouvelle vie sans mandat pour chercher des solutions afin que la «gauche se relève collectivement». Elle s’oppose à Emmanuel Macron, «l’incarnation triomphante du néolibéralisme».
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Dimanche en politique en régions France 3 Luc Carvounas