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PS : pour dénoncer le plan social, les salariés envahissent le bureau national
"Pendant toute notre intervention, ils sont restés de marbre et regardaient attentivement leur téléphone". Les salariés du siège de Parti socialiste rue de Solférino n'ont pas hésité longtemps avant de faire irruption mardi 28 novembre au soir au bureau national du parti. L'objectif était simple : interpeller les membres du BN, dont la mission est d'"assurer l’administration et la direction du parti", sur l'avancée des "négociations" du plan social. -
L'actualité des socialistes du 17 au 23 novembre
POPULISME
Slate, Fabien Escalona - Populisme et radicalité: la confusion souveraine
Dans son nouvel ouvrage «Peuple souverain», l'historien Pascal Ory se livre à une réflexion autour des notions de populisme et de radicalité. Peu confrontée aux travaux les plus récents sur le sujet, elle aboutit à des rapprochements douteux et n’évite pas certains poncifs.
Vendredi 20 octobre, beaucoup d’auditeurs de la matinale de France Inter ont sursauté, tout comme Nicolas Demorand, le journaliste animateur de la tranche, face aux propos de son invité. En cause, une analogie douteuse de l’historien Pascal Ory, qui n’a pas hésité à qualifier Mussolini, le dirigeant fasciste ayant commencé sa carrière au sein du Parti socialiste italien, de «Mélenchon de 1914». Venu défendre son nouvel essai publié par Gallimard, Peuple souverain, Ory n’appartient pourtant pas à la tribu des polémistes médiatiques n’existant que par ce genre de saillies.
PS
POLITIQUE Le député socialiste doit annoncer sa candidature au poste de Premier secrétaire jeudi dans son fief d’Alfortville
Lorsqu’on l’interroge sur sa volonté d’être le futur patron du Parti socialiste, Luc Carvounas évacue la question d’une pirouette : « Je ne suis pas candidat pour l’instant, mais ça ne saurait tarder, à lire ce qui en est dit dans la presse… ».
Le député Nouvelle gauche du Val-de-Marne se concentre pour l’instant, dit-il, sur son « tour de France » des fédérations. Du moins, pour quelques heures encore, car jeudi soir, le socialiste se lancera dans la course lors d’une réunion publique à Alfortville, son ancien fief du Val-de-Marne. « On devrait y voir un peu plus clair dans les jours qui viennent », glisse-t-il, avec malice.
Libé - Au PS à l’heure du PSE, les futurs limogés sortent du silence
Un plan de sauvegarde de l’emploi prévoit la suppression de 67 des 97 postes de permanents au siège du parti, ruiné par ses revers électoraux. Des salariés dénoncent son ampleur.
Ouest France - Le Congrès du PS pourrait finalement être organisé les 7 et 8 avril
Le Congrès du PS, initialement annoncé pour février/mars, pourrait finalement être organisé les 7 et 8 avril, selon des membres de la commission statutaire chargée de réfléchir à son organisation interrogés par l’AFP.
La commission présidée par l’ancien ministre François Lamy va proposer ce calendrier au Bureau national du PS mardi, selon des membres de la commission statutaire chargée de réfléchir à son organisations, confirmant des informations du Figaro. Il devra encore être approuvé par le Conseil national du PS le 9 décembre.
Libé - PS : Najat Vallaud-Belkacem, candidate malgré elle ?
Après juin et sa débâcle aux législatives, la figure socialiste a pris du recul vis-à-vis de la politique. Au sein de son parti, en déroute depuis la fin du quinquennat Hollande, plusieurs cadres l’imaginent en première secrétaire. Au risque de lui brûler les ailes.
Stéphane Le Foll devrait être candidat pour diriger le PS. L'ancienne ministre de l'Education envisagerait d'y aller aussi.
Elle n'est même pas encore candidate qu'elle fait déjà l'objet d'un tir de barrage. Retirée de la scène médiatique depuis sa défaite aux législatives, Najat Vallaud-Belkacem serait dans les starting-blocks pour annoncer sa candidature au poste de premier secrétaire du Parti socialiste.
Le Figaro - Patrick Kanner : «Stéphane Le Foll peut être l'homme de la situation au PS»
INTERVIEW - L'ancien ministre socialiste s'intéresse de près au congrès socialiste qui doit désigner l'année prochaine le prochain premier secrétaire. La démarche de Stéphane Le Foll lui semble pertinente.
Le blog de Stéphane Le Foll - Pour l’avenir du Parti Socialiste, je choisis Jaurès
Le Parti socialiste, après sa défaite, est condamné à se repenser dans son action, son organisation et son identité.
Je choisis Jaurès à un moment où on se rappelle à juste titre Clémenceau. Il a été le père la victoire, il a gagné la guerre, Jaurès est mort assassiné pour gagner la paix;
Je choisis Jaurès parce que quand Dreyfus était accusé, il a choisi "l'humanité" plus que la lutte des classes;
Je choisis Jaurès car il voulait faire l'Europe, celle qui "libérera les vaincus des servitudes et des douleurs";
Le Point - Filoche attaque son exclusion du PS en justice
Selon ses avocats, en excluant du PS Gérard Filoche en raison de son tweet antisémite, le Bureau national du parti a outrepassé son pouvoir.
Gérard Filoche contre-attaque. Après la décision du PS de l'exclure du parti, ses avocats estiment que la procédure n'est pas conforme aux statuts du parti et qu'elle "sera dénoncée devant le tribunal de Paris". "Le Bureau national du Parti socialiste dispose (...) d'un pouvoir d'exclusion limité aux membres ne soutenant pas un candidat du parti lors d'une élection (...) La décision du Bureau national est donc de nul effet et sera dénoncée devant le tribunal de Paris", écrit plus précisément le cabinet Tricaud Avocats.
Le Monde - Gérard Filoche exclu du Parti socialiste après un tweet antisémite
Cette figure de l’aile gauche avait publié vendredi soir un tweet visant Emmanuel Macron qui reprenait des codes de l’imaginaire antisémite.
Le Parti socialiste avait prévenu : le cas Gérard Filoche serait réglé rapidement. Cela n’a pas tardé. Cette figure de l’aile gauche du PS a été exclue par sa formation mardi 21 novembre, soit quatre jours après la publication d’un tweet antisémite. Cette décision a été approuvée à l’unanimité par le bureau national du PS, en l’absence de M. Filoche.L'association anticorruption Cicero29 poursuit Jean-Jacques Urvoas pour «détournements de bien public». Elle lui reproche l'acquisition de sa permanence parlementaire, achetée via son indemnité de parlementaire, et sa mise en location depuis que l'ancien garde des Sceaux n'est plus parlementaire. -
Question au Gouvernement de Valérie Rabault - 29/11/2017
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Sud Radio - François Kalfon (PS) : "Emmanuel Macron a détruit les partis politiques façon puzzle"
Conseiller régional d’Île-de-France et membre de la direction collégiale du PS, François Kalfon était l’invité politique du Grand Matin Sud Radio ce lundi. Défection d’Olivier Dussopt, avenir du PS et profil du prochain leader étaient notamment au programme. Interview.
C’est une nouvelle défection au sein du Parti socialiste. Pas la première, et peut-être pas la dernière, alors que le parti entame une douloureuse phase de reconstruction après le fiasco des élections du printemps dernier. Ce week-end, le député de l’Ardèche Olivier Dussopt a officiellement rejoint les rangs du gouvernement en acceptant le poste de secrétaire d’État à la Fonction publique. Conseiller régional d’Île-de-France et membre de la direction collégiale du PS, François Kalfon était l’invité politique du Grand Matin Sud Radio. Il réagit avec ironie à ce départ.
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Europe 1 - Confusion dans les partis : maintenant c’est le PS !
Chaque matin, Aurélie Marcireau du Lab d'Europe 1 nous dévoile les coulisses de la politique.
Didier Guillaume, le patron des sénateurs socialistes, a tweeté son soutien à Olivier Dussopt, député socialiste jusqu’alors, qui a rejoint le gouvernement. Un soutien qui a ouvert une crise au sein du Parti socialiste.
Le PS avait-il vraiment besoin de cela ? Avec cette nomination, le président sème le désordre au PS comme il l’a fait à droite. Didier guillaume a donc salué l’entrée de "son ami" au gouvernement, "un élu de terrain de grande qualité. Profondément de gauche".
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Le Parisien - Qui peut encore sauver le Parti socialiste ?
Miné par la défaite, en proie aux dissensions internes et lâché par ses troupes, le vieux parti cherche à rebondir. Et la bataille pour le fauteuil de premier secrétaire a commencé.
« D'abord des soupçons de harcèlement sexuel portant sur un ex-leader des Jeunes socialistes, ensuite les diatribes antisémites d'un cadre du parti et, maintenant, un des nôtres qui devient ministre. C'est novembre noir ! » Ce constat désabusé tenu par un membre du bureau national du PS en dit long sur la vague de découragement qui déferle sur ce parti.
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L'Obs - Carvounas, Le Foll, Vallaud-Belkacem... Qui pour reprendre le PS ?
Plusieurs socialistes envisagent de briguer le poste de Premier secrétaire, et s'activent en coulisses..... Si aucun membre du parti n'a pour le moment déclaré officiellement sa candidature au poste de Premier secrétaire, en coulisses, nombreux sont les socialistes qui convoitent la direction de la formation politique et s'activent déjà en vue du Congrès du parti, qui devrait avoir lieu les 7 et 8 avril 2018, et dont les modalités pourraient être tranchées le 9 décembre prochain, lors d'un Conseil national.
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Entretien de la Refondation : « Les partis politiques, et notamment le PS, peuvent-ils survivre à la crise démocratique ? »
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Le Lab - Najat Vallaud-Belkacem prête à être candidate à la tête du PS si le poste est rémunéré (et qu’elle est tête de liste aux européennes)
Elle n’est plus ministre, n’a pas réussi à se faire élire députée en juin, subissant la débâcle socialiste, et cherche du taf, envisageant de lancer une maison d’édition tout en apprenant à conduire. Voilà pour l’actualité post-législatives de Najat Vallaud-Belkacem. Mais ce n’est pas tout. Car elle prépare la suite de sa carrière politique.
L’ancienne ministre de l’Education nationale de François Hollande lorgnerait sur le poste de Premier secrétaire du Parti socialiste, laissé vacant par la démission de Jean-Christophe Cambadélis et qui va être l’un des enjeux du prochain congrès du PS. Selon Le Figaro de ce jeudi 23 novembre, "NVB" est poussée en ce sens par le groupe des "quadras" du PS.
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Ouest France - Le Congrès du PS pourrait finalement être organisé les 7 et 8 avril
Le Congrès du PS, initialement annoncé pour février/mars, pourrait finalement être organisé les 7 et 8 avril, selon des membres de la commission statutaire chargée de réfléchir à son organisation interrogés par l’AFP.
La commission présidée par l’ancien ministre François Lamy va proposer ce calendrier au Bureau national du PS mardi, selon des membres de la commission statutaire chargée de réfléchir à son organisations, confirmant des informations du Figaro. Il devra encore être approuvé par le Conseil national du PS le 9 décembre.
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L'actualité des socialistes du 10 au 16 novembre
L'Obs - Tweet antisémite : Gérard Filoche est exclu du Parti socialiste
La sanction, attendue, est tombée : Gérard Filoche est exclu du Parti socialiste, après la publication d'une image antisémite sur son compte Twitter.
A LA UNE
15 000 scientifiques de 184 pays signent un appel contre la dégradation de l’environnement. Cet appel d'une ampleur sans précédent se base sur l'analyse de 9 indicateurs mondiaux, dont l'évolution est suivie depuis 1960 jusqu'à 2016.
Dans la revue Bio Science, ce lundi 13 novembre, 15 000 scientifiques du monde entier alertent sur la dégradation sans précédent de l’environnement. Cet appel se fonde sur l'analyse de neuf indicateurs mondiaux, dont l'évolution est suivie depuis 1960 jusqu'à 2016. Cet appel scientifique fait suite à celui de 1992, dans le contexte du Sommet de la Terre de Rio. Les indicateurs d'aujourd'hui reprennent ceux d'il y a 25 ans en poursuivant leur évolution jusqu'en 2016.
CENTRALES NUCLEAIRES
Alain Grandjean est un avocat efficace et depuis longtemps de la lutte contre le dérèglement climatique mais aussi contre le dérèglement… de la finance. Il fait d’ailleurs partie comme moi des « économistes atterrés » qui se sont constitués initialement contre les dérives destructrices de la finance libéralisée. Je l’ai rencontré à diverses reprises, y compris dans le cadre de ce qui était alors la Fondation Nicolas Hulot dont il était un acteur important, et j’ai eu l’occasion de débattre longuement avec lui sur France Culture en 2013 sur le thème « écologie et capitalisme ». Nous convergeons sur l’essentiel, bien que je sois nettement plus « capitalo-sceptique » que lui…
MJS
Libé - Au MJS, des années d’omerta et de duplicité
En pointe dans les combats féministes, le mouvement a pourtant occulté, sinon couvert, les agissements de son ancien président. Symbole d’un système où la parole des femmes était (auto)censurée pour «ne pas nuire à l’orga».
Personne n’a été surpris. Samedi 21 octobre, Mathilde M., dirigeante nationale du MJS sur le départ, lâche une petite bombe dans son discours d’adieu. Au sous-sol de La Maison, un bar parisien, une centaine d’amis et de militants l’écoutent retracer ses dix ans au service de la cause socialiste. En plein scandale Weinstein, elle transforme son allocution en plaidoyer pour la parole libérée et réclame des comptes à son organisation.
EVASIONS FISCALES
La formidable enquête du consortium international de journalistes fait beaucoup parler d’elle et j’espère que cela va durer plus de quelques jours. Mais il faut admettre qu’en lisant la presse, on s’y perd dans les estimations globales des déficits de recettes publiques liées à l’évasion fiscale sous toutes ses formes.
Or dans ce domaine un ordre de grandeur, même grossier, est très important. Selon que cette perte est de 10 milliards/an ou de 100 voire 200 milliards, il est clair que ce qu’on pourrait faire en récupérant à court terme ne serait-ce que la moitié de ces montants est très différent. Est-il sérieux d’affirmer, comme les altermondialistes dont je fais partie, qu’on pourrait financer une ambitieuse transition écologique, énergétique et climatique et créer un million d’emplois utiles en quelques années (voir la fin de ce billet) rien qu’avec le « recyclage » de l’évasion fiscale ? Certainement pas si elle se situe autour de 10 à 20 milliards de manque à gagner.
POLITIQUE DE LA VILLE
Le sociologue Renaud Epstein revient sur les annonces faites, mardi, par le président de la République en matière de politique de la ville.
Pas d’énième « plan Marshall » pour les banlieues. Emmanuel Macron s’est montré ferme dans son discours sur la politique de ville, mardi 14 novembre, à Tourcoing. Le chef de l’Etat s’est surtout contenté de rappeler des réformes déjà lancées, pour améliorer la sécurité au quotidien, lutter contre la radicalisation, l’enfermement des territoires ou encore réduire les discriminations.
Maître de conférences en science politique à l’université de Saint-Germain-en-Laye, Renaud Epstein revient sur le discours du chef de l’Etat, à la lumière des quarante années de politique de la ville menées en France.
POLOGNE
Le journaliste polonais Tomasz Piatek vient de recevoir le prix TV5-Reporters sans frontière pour la liberté de la presse, signe de leur inquiétude pour les médias polonais depuis l’arrivée au pouvoir en 2015 du parti ultraconservateur Droit et justice (PiS). Journaliste au quotidien Gazeta Wyborcza, il a consacré un livre aux liens de l’entourage du ministre de la défense, Antoni Macierewicz, avec la Russie, ce qui lui vaut d’être poursuivi devant un procureur militaire. De passage à Paris, il a répondu lundi 13 novembre aux questions du Monde.CHARLIE/PLENEL
Libé - «Charlie» vs «Mediapart» Chapelles ardentes
La bataille clanique qui fait rage depuis deux semaines entre Edwy Plenel et les «laïcards», réunis derrière l’hebdo satirique, révèle la tension latente entre deux gauches irréconciliables sur les questions liées à l’islam.
Le Monde - « Charlie »-« Mediapart » : halte à l’escalade
Editorial. L’hebdomadaire satirique et le site Internet aggravent le mal qu’elles prétendent soigner. Un apaisement est une absolue nécessité.
Editorial du « Monde ». Rien de plus périlleux que de s’interposer au milieu d’une rixe. L’imprudent qui s’y risque a tôt fait de voir les protagonistes se retourner contre lui et le sommer de choisir son camp. Quelle autre attitude, pourtant, est concevable face à la furieuse empoignade qui met aux prises, depuis une quinzaine de jours, l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo et le site Mediapart ? Car c’est une ahurissante éruption de haine qui oppose désormais deux rédactions – et au-delà, deux camps et deux gauches – à propos de la laïcité et de la place de l’islam en France.Blog Mediapart - Tariq Ramadan : quelle mouche les pique? Par Roger Evano
Que se passe t-il? Quelle agitation, soudain! François Bonnet commet un article sur "la croisade des imbéciles". La rédaction de Médiapart semble en ébullition. Il est vrai qu'à travers les révélations sur le producteur Weinstein, Denis Baupin ou Tariq Ramadan les bouches s'ouvrent: les lieux de pouvoir sont aussi ceux d'agressions sexuelles. Une révolution des moeurs est en coursQue se passe t-il? Quelle agitation, soudain! François Bonnet commet un article sur "la croisade des imbéciles". La rédaction de Médiapart semble en ébullition. Il est vrai qu'à travers les révélations sur le producteur Weinstein, Denis Baupin ou Tariq Ramadan les bouches s'ouvrent: les lieux de pouvoir sont aussi ceux d'agressions sexuelles. Une révolution des moeurs est en cours et je m'en félicite. Médiapart y joue son rôle et je m'en félicite également.Dans son éditorial diffusé ce mardi 14 novembre, le directeur de la rédaction de Charlie Hebdo affirme que son journal ne "pardonnera jamais" une phrase d'Edwy Plenel : la semaine dernière, le fondateur de Mediapart avait jugé que la une du journal satirique faisait partie d'une "campagne générale de guerre aux musulmans".ESPAGNELe Vent se lève - Entretien avec Omar Anguita, nouveau dirigeant des Jeunesses Socialistes d’EspagneLVSL : Que pensez-vous de l’élection de Pedro Sánchez à la tête du PSOE ? Croyez-vous que cela représente un tournant à gauche pour le parti ?
L’impression que j’ai est qu’il ne s’agit pas d’une question de virage à gauche ou non : le Parti Socialiste a pris une décision, celle d’appuyer majoritairement Pedro Sánchez. A partir du soir des résultats, le 21 mai, nous sommes tous dans le même bateau, comme nous l’avons toujours été. Nous sommes surtout unis pour gagner les élections, c’est la raison pour laquelle nous sommes là.
ASSURANCE CHOMAGE
Ce rapport propose une évolution de la gouvernance de l'assurance chômage cohérente avec la volonté actuelle de réviser la place du « paritarisme de gestion » dans son organisation. Après avoir souligné les limites, mais aussi les réussites de cette organisation, ses auteurs écartent la piste d'une simple étatisation et envisagent deux chemins de réforme.
Synthèse
Le présent rapport propose une évolution de la gouvernance de l'assurance chômage cohérente avec la volonté du chef de l'État de réviser la place du « paritarisme de gestion » dans son organisation. Après avoir souligné les limites, mais aussi les réussites de cette organisation, nous écartons la piste d'une simple étatisation et nous envisageons deux chemins de réforme. Le premier consiste à maintenir le rôle des partenaires sociaux dans la définition des règles de l’assurance-chômage, mais en complétant le système actuel de l’agrément par un cadrage préalable par le gouvernement. Celui-ci pourrait ainsi définir les objectifs ou les grands principes qui devraient, selon lui, guider la convention et poser le cadre financier de la négociation, avec l’appui d’un comité d’experts.
DEMOCRATIE
Paul Alliès - La question démocratique au cœur de la reconstruction de la gauche
Dans le champ de ruines qu’est présentement et globalement la gauche en général, quel peut-être l’élément fédérateur de ses bilans et perspectives ? Quel sujet peut la rassembler et la relancer ? La question démocratique peut et doit remplir ce rôle.
La gauche a ceci en commun que le bilan de ses différentes composantes est au moins lacunaire si ce n’est calamiteux dans le domaine de la révolution démocratique qu’appelle la troisième révolution du capitalisme. Au cours de ces derniers mois d’élections, se sont conjugués sous des formes diverses la défense de l’ordre existant (le présidentialisme de la V° République) et l’appel à son dépassement (par une assemblée constituante), la mise en cause du « système des partis » (au profit des « rassemblements » autour d’un leader) et du dépassement des clivages (politiques ou sociaux) au profit de « mouvements populaires ». C’est peu de dire que l’opinion ou le peuple de gauche n’ont pas trouvé dans ces registres la voie d’une mobilisation citoyenne significative.
PS
Libé - Filoche menacé d'exclusion du PS après un tweet jugé antisémite
Le parti socialiste a lancé une procédure d'exclusion contre ce membre du bureau national qui a posté puis effacé vendredi un message anti-Macron montrant le président de la République portant un brassard nazi.
Boursorama - PS : qui pour prendre la tête d'un parti moribond ?
Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas, Emmanuel Maurel... À quatre mois du congrès, les candidats potentiels avancent discrètement leurs pions, mais les ténors ne se bousculent pas pour reprendre un parti en piteux état après sa double défaite historique.
Annoncé pour février/mars, le congrès devrait finalement avoir lieu la deuxième quinzaine de mars, selon le coordinateur du parti Rachid Temal. Alors qu'une commission statutaire doit dévoiler en décembre des pistes de réforme concernant ses modalités, les candidats devraient se faire connaître "avant la fin de l'année", selon un autre cacique.
Le Point - "Y a-t-il quelque chose à reprendre au PS ?"
Les candidatures ne se bousculent pas pour briguer la tête du parti, sonné après sa double défaite. Faute de ténors, les seconds couteaux s'aiguisent...
Qui pour reprendre la tête d'un PS moribond ? À quatre mois du congrès, les candidats potentiels avancent discrètement leurs pions, les ténors, eux, ne se bousculant pas pour briguer la tête d'un parti en piteux état après sa double défaite historique.
Le Point - Un PS éparpillé façon puzzle: une chance pour la gauche?
Le dynamitage du Parti socialiste a été le fait de nombreux acteurs, à commencer par les socialistes eux-mêmes. Comme un grand bloc de calcaire fissuré par l’érosion, il s’est fragmenté, effondré, dispersé. D’autres sont venus, à des titres divers, concourir à l’affaire, à commencer bien entendu par l’entreprise politique En marche! Je dis bien «l’entreprise politique En Marche!» — entreprise étant pris ici au sens neutre —, et non le seul Emmanuel Macron. Le président de la République, s’il est le personnage central sur la scène publique n’en est pas le personnage unique, de même que la France insoumise, malgré une forte identification à son leader Jean-Luc Mélenchon, ne se limite pas à celui-ci. Si Laurent Wauquiez s’apprête à devenir président de LR, le PS n’a pas de leader unique incontestable et incontesté.
MACRON
Le président Macron n’aura pas tardé à honorer plusieurs promesses emblématiques de sa campagne. Mais, au-delà de mesures phares, comme la réforme du code du travail, d’autres engagements tardent à se concrétiser. Six mois après l’élection d’Emmanuel Macron, Lui Président dresse un premier bilan.
HAMON
Libé - Dans les coulisses de la campagne Hamon : de La Rochelle à Washington
Dans «Que la campagne est belle», Mathieu Hanotin, directeur de campagne de Benoît Hamon, raconte de l'intérieur l'année électorale. Aujourd'hui, une rencontre avec Bernie Sanders.
Ancien directeur de campagne de Benoît Hamon durant la primaire et l’élection présidentielle, Mathieu Hanotin est actuellement conseiller départemental de la Seine-Saint-Denis en charge des sports et de l’organisation des Jeux olympiques et membre du bureau national du Parti socialiste. Il était également député de Saint-Denis, Pierrefitte et Villetaneuse lors du précédent mandat. Depuis le 21 avril 2002, son parcours s’est progressivement rapproché de celui de Benoît Hamon. En 2014, ils se retrouvent ensemble aux côtés des autres «frondeurs» de l’Assemblée nationale. Il fut également l’un des premiers soutiens du candidat. Il livre dans Libération le journal de cette campagne atypique vue de l’intérieur.
L'humanité se retrouve confrontée à des défis d'une ampleur qu'elle n'a sans doute jamais rencontrée au long de son Histoire.
Pour la première fois, les impacts environnementaux que nous avons nous-mêmes générés par nos modes de production et de consommation, percutent violemment les habitants de la planète: réchauffement climatique, réduction exponentielle de la biodiversité, migrations, maladies engendrées par la pollution, tensions sur l'accès à l'eau, aux sols et à la ressource halieutique. Chacun a désormais admis que ces changements, loin de ne concerner que les plus pauvres ou quelques territoires éloignés, affectent l'ensemble de la planète et par là-même, chacun d'entre nous.