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faure - Page 3

  • L'actualité des socialistes du 16 au 22 février

    A LA UNE

    Slate, Gaël Brustier - Le PS peut-il connaître un «moment Corbyn»?

    Alors que le débat s’envenime entre les trois candidats héritiers de la ligne de François Hollande et Manuel Valls, l’hypothèse d’une victoire de l’aile critique du parti, menée par Emmanuel Maurel, n’est plus inenvisageable.

    Jadis, il était de coutume que le Parti socialiste, à chaque congrès, débatte de «contributions» puis vote sur des «motions». Ces textes étaient rythmés par des concepts forgés par les différents «courants». Ainsi, chaque militant recevait un épais cahier de textes reliés, que certains annotaient religieusement. L’élection du premier secrétaire était le produit de l’alchimie du congrès et, évidemment, du jeu des rapports de forces entre fiefs, et zones d'influence des personnalités politiques. 

    LA DEMOCRATIE

    Non Fiction - Le difficile apprentissage du gouvernement des hommes par les hommes

    L'avènement de la démocratie est une quadrilogie de Marcel Gauchet, historien et philosophe, directeur d’études à l’EHESS et rédacteur en chef de la revue Le Débat. Elle a la double ambition de constituer, à la fois, une histoire philosophique du XXe siècle et une théorie de la démocratie. Elle se situe à la suite de son maître livre, intitulé le Désenchantement du monde. Une histoire politique de la religion. Dans cet essai, Gauchet relatait le processus de sortie de la religion qui nous conduit à un monde où les hommes ont comme gageure de se gouverner eux-mêmes.

    La création du monde moderne procèderait d’une substitution d’un mode de fondation à un autre : d’une fondation magico-théologique et transcendante à une fondation rationnelle et immanente. Il s’avère, en réalité, que c’est le monde le plus problématique et complexe à maîtriser qui soit. D’où l’enjeu de retracer ce chemin, parsemé d’obstacles et ponctué par des crises. In fine, la modernité se révèle un problème par rapport à elle-même.

    LE PRINTEMPS REPUBLICAIN

    Denis Maillard - De la Gauche populaire au Printemps républicain : dignité et cohérence

    Il y a deux ans, au début du mois de février 2016 naissait sous l’impulsion de Gilles Clavreul, de Valérie Maupas, de Laurent Bouvet et de moi-même, le Printemps républicain (PR). Ses fondateurs étaient tous issus de la gauche et, pour la plupart d’entre nous, du collectif Gauche populaire (GP) que nous avions fondé avec Laurent, Philippe Guibert, Gaël Brustier et quelques autres en 2010-2011. A l’occasion d’un portrait peu flatteur de Laurent Bouvet (peu flatteur tant il hésite entre le démontage en règle du PR, la critique du débat politique sur les réseaux sociaux et l’ironie sur l’itinéraire intellectuel d’un homme), Le Monde magazine de ce week-end a raté l’occasion de dessiner le tableau d’une génération intellectuelle et de dresser la carte des débats qui agitent la gauche après la mort du PS. Le PR a-t-il trahit les promesses de la GP d’empêcher la gauche de gouvernement d’oublier le peuple ? S’est-il abîmé dans des débats sur l’identité au mépris d’une analyse des conditions sociales et économiques des phénomènes politiques ? Fantasme-t-il une République qui n’existe que dans les esprits nostalgiques ?

    LE CONGE DE PATERNITE

    OFCE - Pourquoi rendre le congé de paternité obligatoire ? par Hélène Périvier

    Le gouvernement engage une réflexion sur une réforme du congé de paternité. Un rapport vient d’être demandé à l’Inspection générale des affaires sociales. Aujourd’hui, les pères salariés[1] ont droit à 11 jours calendaires consécutifs au titre du congé de paternité. Indemnisé par la Sécurité sociale dans les mêmes conditions que celles du congé de maternité, le congé de paternité est optionnel. Un allongement de la durée de ce congé est envisagé alors que l’idée de le rendre obligatoire semble être écartée, au vu des déclarations de Marlène Schiappa, Secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de Muriel Pénicaud, Ministre du Travail.

    LE POPULISME

    Non Fiction - Le populisme contre la politique

    La question du populisme est arrivée au cœur des débats politiques et conceptuels, globalement depuis les années 1990, à l’occasion de faits explicitement problématiques : appels au « peuple » durant des campagnes électorales, confusion entretenue entre le « peuple » et la « population », dénonciation du « populisme » des uns ou des autres par les uns (« populisme de droite », dit-on) ou les autres (« populisme de gauche », rétorque-t-on). Sur ce terreau, des intellectuels de toutes sortes se sont alors attachés, avec plus ou moins de bonheur, à rectifier les usages du terme « populisme », par l’intermédiaire de l’histoire ou de la théorie politique.

    Dans le Dictionnaire des concepts nomades en sciences humaines (dir. O. Christin), Damir Skenderovic a proposé une rubrique « Populisme » qui s’ouvre par une citation de Margaret Canovan : « Le terme est bien trop ambigu pour être pertinent ». Flou sémantique, polysémie, plasticité : autant de caractéristiques qui laissent planer le doute sur son potentiel heuristique et explicatif.

    L'EUROPE

    Le Point - Cambadélis : « Sans harmonie fiscale, pas d'Europe solidaire »

    Le vice-président du Parti socialiste européen analyse la double crise européenne et propose une méthode pour relancer l'Europe.

    À Bruxelles, les élections européennes de mai 2019 sont déjà dans toutes les têtes. Et la stratégie d'Emmanuel Macron en vue de ce premier rendez-vous électoral alimente de nombreuses spéculations. Le PPE – les conservateurs – se voit arriver en tête sans être majoritaire. Mais les inconnues sont encore très nombreuses : quel sera le paysage politique italien après les élections de mars ? avec qui Macron fera-t-il alliance ? le PSE (Parti socialiste européen) va-t-il exploser ? et l'Europe retrouvera-t-elle du souffle à cette occasion ? Jean-Christophe Cambadélis, vice-président du PSE, analyse les crises européennes. Il publie, ces jours-ci, La Gauche de demain sera girondine (81 pages, Fondation Jean Jaurès).

    LE TRAVAIL

    OFCE - Quel nouveau sentier de croissance de la productivité du travail ? par Bruno Ducoudré et Eric Heyer

    Les pays industrialisés connaissent un ralentissement apparent et persistant des gains de productivité du travail depuis le second choc pétrolier. Celui-ci a fait l’objet d’un grand nombre d’analyses dans la littérature économique[1] s’interrogeant sur la disparition possible du potentiel de croissance de ces économies développées et donc sur leur incapacité à renouer avec un niveau d’activité conforme à la trajectoire d’avant-crise. Autrement dit, les pays industrialisés seraient entrés dans une phase de « stagnation séculaire » rendant plus difficile la résorption de l’endettement public et privé. Mais cet épuisement des gains de productivité modifie également le diagnostic que l’on pose sur leur situation conjoncturelle et tout particulièrement sur celui de leur marché du travail.

    BLANQUER

    France Inter - François Dubet, "Blanquer bénéficie du conservatisme des Français en matière d'école"

    François Dubet, sociologue, professeur émérite à l’université de Bordeaux et directeur d’études à l’EHESS, est l'invité de Nicolas Demorand à 8h20. Il répond aux questions des auditeurs à partir de 8h40.

    Au lendemain de la présentation par le ministre de l'Education Nationale, du projet de réforme du bac, François Dubet, sociologue spécialiste de l'école et de la marginalité juvénile, répond aux questions de Nicolas Demorand sur la philosophie de la réforme proposée par Jean-Michel Blanquer et de sa politique éducative en générale. Ils reviennent également sur les moyens de faire la liaison entre lycée, enseignement supérieur et monde du travail. 

    MARX

    Non Fiction - Marx entre dans l’Histoire

    Avant de devenir une icône intemporelle de la théorie politique et économique, Marx a d’abord été un homme : qui plus est, un homme de son temps. Tel est le point de départ qui unit les deux dernières biographies de Karl Marx. Publié aux Etats-Unis en 2013, Karl Marx. Homme du XIXe siècle par l’américain Jonathan Sperber, historien spécialiste de l’Allemagne du XIXe siècle, a été traduit en 2017 par les éditions Piranha. Karl Marx. Greatness and Illusion date de 2016 et est l’œuvre de l’anglais Gareth Stedman Jones, historien des idées .

    Inactuel Marx

    La « forte polarisation des opinions sur Marx », rappelée par Jonathan Sperber, relève de l’évidence et reflète la lutte entre communisme, capitalisme et fascisme au cours du XXe siècle. A notre siècle, Marx reste considéré comme un contemporain par des observateurs de bords aussi opposés que le magazine The Economist, lors de la crise financière de 2008, ou que feu l’historien britannique marxiste Eric Hobsbawm.

    LES UTOPIES

    Non Fiction - Le retour des utopies locales ? Entretien avec Mathieu Rivat

    Dans Ces maires qui changent tout. Le génie créatif des communes  , Mathieu Rivat propose une mise en récit des initiatives écologiques et sociales de plusieurs maires de différentes communes françaises, de tailles et de régions diverses : Puy-Saint-André (Hautes-Alpes), Trémargat (Côtes d’Armor), Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais), Ungersheim (Haut-Rhin), Grenoble (Isère) et Paris (en particulier dans les quartiers du XVIIIe arrondissement). Ces exemples de « maires courage », allant souvent contre les tendances « naturelles » de l’économie mondialisée, même s’il ne s’agit pas à proprement parler de « modèles » à suivre, proposent, selon l’auteur, des solutions, à des échelles très variables, pour des innovations sociales et écologiques, laissant davantage de place à la pratique démocratique et à des dynamiques de changement local, dans un contexte de paralysie institutionnelle des Etats, voire de fatalisme face aux puissances économiques globales.

    L'INVESTISSEMENT

    OFCE - La reprise de – et par – l’investissement par Hervé Péléraux

    Les comptes nationaux du quatrième trimestre, publiés le 30 janvier dernier, confirment la reprise de l’investissement en France en 2017, avec une hausse des dépenses de +5,3 % en valeur et de +4,3 % en volume sur l’ensemble de l’année, après des résultats déjà largement positifs en 2016. Ce résultat pouvait être anticipé, au moins de manière qualitative, par l’analyse de l’enquête sur les investissements dans l’industrie qui est un des indicateurs conjoncturels infra-annuels produit par l’INSEE. Selon ses résultats préliminaires pour 2018, elle laisse augurer la poursuite de ce mouvement cette année.

    L’information fournie par cette enquête auprès des entreprises est une prévision périodique, ou une réalisation pour l’année précédente, du taux de croissance en valeur de l’investissement dans l’industrie, qui représente 25 % de l’investissement productif en France. Pour une même année, on dispose de 8 évaluations : une première en octobre de l’année précédente, puis en janvier, en avril, en juillet et en octobre de l’année en cours, puis enfin des réalisations constatées en janvier, en avril et en juillet de l’année suivante et qui peuvent différer des données de comptabilité nationale.

    MAURICE AUDIN

    L'Humanité - Emmanuel Macron doit reconnaître le crime d’État

    Les députés Sébastien Jumel et Cédric Villani tiennent, aujourd’hui, une conférence de presse pour exiger la reconnaissance officielle de l’assassinat de Maurice Audin par l’armée française.

    Maurice Audin aurait pu avoir 86 ans aujourd’hui, si, dans la nuit du 11 au 12 juin 1957, l’assistant à la Faculté des sciences d’Alger, membre du Parti communiste algérien, n’avait pas été arrêté par une unité de parachutistes pour disparaître à jamais. C’est la date qu’ont choisie les députés Sébastien Jumel (PCF) et Cédric Villani (LREM), mais aussi la famille et l’Association Maurice-Audin, pour exiger que la vérité soit faite, et enfin assumée par l’État, sur l’assassinat, par l’armée française, du jeune mathématicien.

    LES REFUGIES

    JC Cambadelis - Ce que les mots utilisés par Gérard Collomb disent de sa vision des réfugiés

    Petit à petit, la langue de la politique migratoire – ta langue, Gérard – gomme tout ce qu'il y a d'humain dans l'exil.

    Mon cher Gérard,

    Les mots sont des traîtres – ou des lanceurs d'alerte, c'est selon. Pour peu qu'on sache leur prêter attention, ils recèlent ce que l'on ne saurait avouer sans se perdre. J'écoute souvent tes mots, par les temps qui courent. Notamment ceux que tu emploies pour justifier la politique migratoire que tu conduis. Tu conviendras avec moi qu'ils sont édifiants.

    TODD

    Non Fiction - Le déterminisme anthropo-géographique d'Emmanuel Todd

    Dans Où en sommes-nous ?, Emmanuel Todd, décrit, en s’appuyant sur son analyse des structures familiales , les grandes périodes de l’histoire humaine dans les principales régions du monde, étudie de manière approfondie les évolutions récentes et cherche à évaluer les forces et faiblesses des pays les plus riches. Selon Emmanuel Todd, les structures anthropologiques et les systèmes de croyance sont les fondements des sociétés humaines et permettent de comprendre leurs évolutions. Par son ambition, la clarté de sa démonstration et son apparente cohérence, la théorie de Todd ne peut laisser indifférent et provoque des débats. Néanmoins, cette approche, qui se veut globale et irréfutable, est sujette à certaines interrogations, notamment à cause de la tendance de Todd à faire certaines simplifications.

    LE MJS

    Le Point - Le MJS, nouveau frondeur du Parti socialiste

    Après l'élection controversée de l'éco-socialiste Roxane Lundy à la tête du MJS, la menace d'un divorce avec l'organisation de jeunesse plane sur le PS.

    Avis de tempête au MJS. La nouvelle présidente de l'organisation, Roxane Lundy, doit faire face à deux fronts. D'un côté, des divisions internes, qui menacent l'unité du mouvement au bord de l'implosion. De l'autre, des désaccords avec la direction du PS, qui remet en cause l'autonomie de l'organisation. Retour sur une situation explosive.

    OLIVIER FAURE

    Le Figaro - Olivier Faure : «Je ne veux pas d'un “congrès réalité” où les polémiques remplacent la politique»

    Alors que le climat se tend rue de Solférino, le député de Seine-et-Marne ne veut pas que l'élection du premier secrétaire du PS se transforme en «congrès-réalité».

    Olivier Faure met en garde ses camarades. La tournure que prend le congrès socialiste inquiète celui qui brigue le poste de premier secrétaire. «L'unité est le bien le plus précieux des socialistes. Ne pas l'entendre serait ne pas comprendre ce qui nous est collectivement arrivé. Il n'y a pas d'avenir dans les guerres de tranchées», écrit-il dans une lettre destinée aux militants.

    MAUREL

    Le JDD - Emmanuel Maurel : "Les militants du PS ont envie de tourner la page du hollando-vallsisme"

    Candidat à la tête du Parti socialiste, Emmanuel Maurel, représentant de l'aile gauche, veut remettre l'opposition en ordre de bataille contre Emmanuel Macron et les "détenteurs du capital".

    "Vous allez voir, la motion que je porte va créer la surprise." Emmanuel Maurel veut croire qu'il déjouera les pronostics au prochain congrès du PS. Face à Olivier Faure - le grand favori de la course pour prendre la tête du parti -, Stéphane Le Foll et Luc Carvounas, cet eurodéputé incarne l'aile gauche du parti. Un créneau qu'il est désormais seul à occuper depuis le départ de Benoît Hamon. Dans ce "congrès de survie", Emmanuel Maurel propose une "opposition claire" à Emmanuel Macron et tend la main à toutes les forces de gauche, de Jean-Luc Mélenchon aux radicaux. Il explique son projet au JDD.

    Marianne - Socialisme, la flamme sous la cendre : Emmanuel Maurel dans les débats de Marianne

    Retour aux fondamentaux. Face au naufrage électoral du PS français, Emmanuel Maurel se penche sur le berceau du socialisme pour en rappeler la raison d’être et la place qu’il doit prendre aujourd’hui.

    Dans un paysage politique compliqué, tâchons d’entrer avec quelques idées simples. En France, la donne électorale est profondément bouleversée. Il est trop tôt pour dire si les résultats de la présidentielle et des législatives marquent le début d’une ère nouvelle, ou s’il s’agit d’une simple parenthèse comme la vie publique en a parfois connu. Reste que le président de la République peut se targuer d’avoir réussi son pari : il est à la tête d’un bloc central dominant, qui rassemble ceux qui, venant de la droite comme de la gauche, ont été séduits par un message « optimiste » et « moderne » (la « Start-up nation).

    LE FOLL

    Le Figaro - Pour Stéphane Le Foll, la baisse du chômage est le résultat de la politique de Hollande

    Sur Europe 1, l'ancien ministre de l'Agriculture, aujourd'hui candidat au poste de premier secrétaire du PS, a regretté que les résultats du quinquennat de François Hollande soient arrivés trop tard.

    Il ne veut pas être le candidat des «hollandais» et pourtant... Encore jeudi, sur Europe 1, l'ancien ministre Stéphane Le Foll, en lice pour le Congrès du PS, a une nouvelle fois défendu le bilan du quinquennat de François Hollande. Interrogé sur la baisse du taux de chômage revenant à son plus bas niveau depuis 2009, comme l'a annoncé l'Insee jeudi matin, le socialiste a assuré que ce bon résultat provenait des mesures prises lors du précédent mandat.

    CARVOUNAS

    France Inter - Luc Carvounas : "Le Parti Socialiste doit être clair sur ses valeurs"

    Luc Carvounas, député "Nouvelle gauche" du Val-de-Marne et candidat à la tête du PS, est l'invité de Léa Salamé à 7h50.

    Le 29 mars prochain, les militants socialistes devront désigner le premier secrétaire du parti. Qui est Luc Carvounas? Quelles sont ses propositions? 

    A propos du scandale d'abus sexuels révélés au sein de l'Unef par le journal Libération : "Les langues se délient et c'est très bien (...) J'appelle à une révolution féministe forte et puissante, sans retour en arrière."   

    CAMBADELIS

    Huffington Post - Mélenchon ne sera jamais président", et autres confessions de Cambadélis sur l'avenir de la politique

    Encore ébranlé par la mise en vente du siège de la rue Solférino pour équilibrer les comptes, l'ex secrétaire du PS publie La gauche de demain sera girondine.

    Jean-Christophe Cambadelis, ex-Premier secrétaire du Parti Socialiste, vice-président du Parti Socialiste Européen, encore ébranlé par la mise en vente du siège emblématique de la rue Solférino qu'il a dû ordonner pour équilibrer les comptes, publie La gauche de demain sera girondine (Ed. De la Fondation Jean Jaurès). Un essai dans lequel il analyse la situation politique quelques mois après l'accession d'Emmanuel Macron à l'Elysée. Il y livre en 21 points les clefs d'une reconstruction de la gauche. Il est face aux "Enfants de la Politique", le premier talk show politique pour et par les jeunes, avec VL, le media jeune, et le HuffPost.

  • Challenges - Congrès du PS: qui soutient qui?

    Avec trois candidats issus de l'ancienne majorité et une aile gauche qui s'éparpille, il n'est pas évident de savoir qui soutient qui en vue de l'élection du premier secrétaire du PS, les 15 et 29 mars. Petit tour d'horizon:

    OLIVIER FAURE

    Le président du groupe PS à l'Assemblée, qui a tenté à plusieurs reprises lors du quinquennat Hollande de recoller les morceaux d'une majorité fracturée, est celui qui rassemble le plus largement.

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  • L'actualite des socialistes du 9 au 15 février

    POPULISME

    Le Vent se lève - Le populisme est-il l’avenir de la gauche ?

    Le 16 décembre 2017 avait lieu au Lieu-Dit un débat sur le populisme avec Charlotte Girard (LFI), Chantal Mouffe, Lenny Benbara (LVSL), Christophe Ventura et Jorge Lago (Podemos). Retrouvez le débat sur notre chaîne Youtube et n’oubliez pas de vous abonner.

    Le Figaro - «La gauche ou le peuple ? Le dilemme de La France Insoumise»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Pour Lenny Benbara, La France Insoumise avait sous-estimé le talent d'Emmanuel Macron, au point de s'être fait damer le pion depuis plusieurs mois. Si le mouvement veut remporter de nouvelles victoires, toute la difficulté sera d'incarner à la fois la colère et l'espoir, le changement et l'ordre.

    Lenny Benbara est diplômé de l'ENS de Lyon où il a suivi un cursus en Sciences économiques et sociales, il est par ailleurs directeur de la publication et cofondateur du média en ligne Le Vent Se Lève.

    PS

    Le JDD - Congrès du Parti socialiste : la peur d'une abstention massive des militants

    À un mois du vote pour le congrès du PS, les candidats à la tête du parti redoutent une abstention massive des militants.

    Comme neige au soleil. Ainsi fond le nombre d'adhérents au Parti socialiste… Alors qu'un premier vote doit avoir lieu, le 15 mars, pour départager les quatre candidats à la direction du parti - Olivier Faure, Stéphane Le Foll, Emmanuel Maurel et Luc Carvounas - avant un congrès qui se tiendra les 7 et 8 avril, la participation s'annonce historiquement basse. Très officiellement, le parti à la rose compte 102.000 adhérents. Un chiffre que beaucoup jugent gonflé. "Nous sommes la seule organisation à donner des chiffres, se défend Rachid Temal, le coordinateur national du PS. Chez nous, les adhérents paient une cotisation. Il ne suffit pas de cliquer sur une newsletter", lance-t-il dans une allusion à La République en marche et à La France insoumise.

    Le Figaro - Congrès du PS : Emmanuel Maurel dénonce «les boules puantes indignes»

    Candidat au poste de premier secrétaire du PS, l'eurodéputé Emmanuel Maurel espère 30 à 40.000 votants.

    A défaut de captiver les foules, la campagne interne au Parti socialiste pour désigner le prochain premier secrétaire, vire à l'aigre. Le favori, Olivier Faure, est régulièrement visé par ses rivaux. Quand il n'est pas accusé par les proches de Stéphane Le Foll d'être le «symbole d'un parcours et d'une candidature parisienne», c'est l'emploi de sa femme -membre du cabinet d'Emmanuel Macron à l'Elysée avant d'avoir démissionné récemment - qui devient un sujet de campagne... Quant à Stéphane Le Foll et Olivier Faure, ils sont «les frères jumeaux du Hollandisme», dixit le député Luc Carvounas...

    Huffington Post - Luc Carvounas - Ces mesures concrètes que le PS doit défendre en faveur des classes populaires

    Défendre les classes populaires, ce n'est pas être dans une mystique passée de l'ouvrier, c'est lutter contre le "précariat" et pour le "progrès partagé".

    En 2012, Terra Nova publiait la note "Gauche: quelle majorité électorale pour 2012". Elle a été dévastatrice politiquement pour le PS, tout en étant révélatrice d'un état d'esprit "boboïsé" d'une élite socialiste au plus haut niveau de nos instances.

    Le Figaro - À Nanterre, Hamon ouvre la voie à une alliance avec les Insoumis aux européennes

    Lors d'une conférence mardi soir à l'université de Paris-Nanterre, Benoît Hamon s'est dit prêt à s'allier avec La France Insoumise en vue des européennes à condition qu'elle abandonne l'idée d'une sortie de l'Union.

    «C'est complet!» Difficile de trouver une place assise mardi soir sur les bancs en bois usés de cet amphithéâtre de la faculté de Nanterre. Les 650 places - capacité maximale de la salle - sont occupées. «C'est pareil dans toutes les facs où Benoît Hamon va. Il y a du monde partout», se réjouit un membre de Génération·s. Bordeaux, Lille, Rouen, Metz, Clermont... L'ancien socialiste multiplie les conférences dans les universités pour donner de l'impulsion à son nouveau mouvement.

    Paris Match - L'ex-frondeur Christian Paul lance "Monde commun" pour "réinventer la gauche"

    Christian Paul a lancé samedi le mouvement "Monde commun". 

    L'ancien député "frondeur" Christian Paul a lancé samedi le mouvement "Monde commun", qu'il a décrit sur son site internet comme un centre de réflexions et une "pépinière de projets" destinée à "réinventer la gauche et irriguer ses programmes".

    Ouest-France - Les Jeunes socialistes au bord de l'implosion

    Le Mouvement des jeunes socialistes (MJS) a élu, samedi, sa nouvelle présidente, Roxane Lundy, proche des idées de Benoît Hamon. Mais le scrutin ne s’est pas passé comme prévu : plusieurs courants minoritaires ont refusé de participer à l’élection et contestent le résultat, tout comme une partie de la sensibilité majoritaire. À tel point que le MJS est, aujourd’hui, tout proche de la scission.

    La classe biberon du Parti socialiste se déchire. Samedi, le MJS (Mouvement des jeunes socialistes) était réuni en congrès à Bondy (Seine-Saint-Denis) pour désigner le successeur de Benjamin Lucas, le président sortant après deux ans de mandat. Sans surprise, Roxane Lundy, qui appartient à la sensibilité majoritaire « Transformer à gauche », proche de Benoît Hamon, a été largement élue par 146 voix sur 166 exprimées.

    LAICITE

    Revue Politique et Parlementaire - La laïcité comme question politique

    La France a-t-elle un « problème » avec la laïcité ? Sans doute, si l’on en croit l’actualité de ces dernières années, rendue plus aigue encore avec les attentats islamistes depuis 2012. Pour autant, la laïcité en elle-même n’est pas « le problème » comme tend à le montrer une analyse de ce que contient la loi de 1905 et de ce qu’elle implique en termes de vie en commun et de liberté notamment dans cet espace particulier qu’est l’entreprise.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - « Si on laisse les inégalités se poursuivre, il y a un risque de rupture du pacte républicain ». Entretien avec Louis Maurin de l’Observatoire des inégalités

    La montée des inégalités attise les tensions sociales. Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, défend l’importance d’avoir un acteur indépendant pour donner l’image la plus juste des inégalités sur les territoires, loin des discours partisans. Entretien extrait du site de laGazette.fr.

    Pourquoi une collectivité locale [1], aurait-elle recours à l’Observatoire des inégalités ?

    Pour les collectivités locales, qui sont des acteurs de la société tout comme les associations, les entreprises ou les citoyens en général, pour pouvoir comprendre et intervenir dans la société d’aujourd’hui, il y a un besoin de connaissance sur la mise en œuvre des politiques publiques. Pas seulement en ce qui concerne les inégalités, bien sûr, mais c’est au niveau des inégalités, aujourd’hui, que « cela coince », que les tensions sont alimentées.

    Oxfam - Revenus, patrimoine, richesses, pauvreté : quelques repères pour mieux comprendre les inégalités

    Pourquoi les inégalités de richesses sont un problème dans la lutte contre la pauvreté ?

    C’est un constat unanimement partagé aujourd’hui, à commencer par les grandes institutions internationales comme le Fonds Mondial International (FMI) et la Banque Mondiale : les inégalités extrêmes ont des impacts économiques, politiques et sociaux très négatifs.

    Les inégalités sont non seulement un frein à la croissance mais surtout elles empêchent les personnes pauvres d’améliorer leurs conditions de vie.

    LICRA

    Racisme, antisémitisme et dérives dans le sport

    La LICRA publie son enquête annuelle. 

    Partout en France, des milliers de clubs sportifs mènent un travail d’éducation et de transmission des valeurs de la République. Chacun d’entre eux participe à son niveau au développement de la citoyenneté et de la laïcité auprès de la jeunesse. Alors que le sport est une source d’intégration, d’émancipation et d’ouverture à l’autre, il se transforme, dans certains quartiers, en machine identitaire à produire du racisme, de l’antisémitisme et du repli communautaire. 

    HOPITAL

    Slate, JY Nau - Notre système hospitalier est à bout de souffle et personne ne fait rien

    La révolte dans les Ehpad n’est pas un symptôme: depuis des années, tous les indicateurs hospitaliers virent progressivement au rouge. Des solutions existent. Elles réclament une politique courageuse –que personne, pour l’heure, ne voit venir.

    Les «maisons de retraites» ont vécu. Elles sont devenues des Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Un acronyme incompréhensible devenu depuis peu le synonyme d’un mouvement de révolte unitaire et sans précédent. Avec lui, la France, qui l’ignorait encore, commence à découvrir une réalité plus que douloureuse et, assez souvent, tragique. C’est là un phénomène de grande ampleur, aux frontières du sanitaire, du politique et de l’éthique.

    LA CHINE

    OFCE - Haro sur les investisseurs chinois ! Par Sarah Guillou

    Dans son discours de vœux du 15 Janvier 2017, le ministre de l’Economie et des finances, Bruno Le Maire, parle « d’investissements de pillage » suspectant les investisseurs chinois de vouloir « piller » les technologies françaises. Ces déclarations inscrivent le ministre de l’Economie français dans la filiation du patriotisme économique de Colbert à Montebourg, mais cette fois, elles se situent dans un mouvement plus large de méfiance et de résistance aux investissements en provenance de Chine qui parcourt tous les pays occidentaux. Et si le gouvernement français projette d’élargir le champ du décret qui permet de contrôler les investissements étrangers, de nombreux pays en font de même.

    La France n’est pas le seul pays à vouloir modifier sa législation pour renforcer les motifs de contrôle des investisseurs étrangers. L’entrée de capitaux étrangers était avant tout perçue comme un apport de moyens financiers et le signe de l’attractivité du territoire. La France a toujours été bien située dans les classements internationaux en termes de terre d’accueil.

    GRAMSCI

    Le Vent se lève - Antonio Gramsci et ses ennemis

    Politique et morale ne font pas toujours bon ménage. La stérilité d’un journalisme enclin à l’indignation plus qu’à l’analyse en témoigne. Antonio Gramsci, qui maîtrisait cet art, ne se croyait pas tenu d’exprimer son déplaisir moral. L’indignation, à son sens, émousse le sens critique et dévoile la pruderie des militants enclins aux vœux de pureté idéologique et attachés aux programmes monolithiques.

    Le cofondateur du parti communiste italien reprochait à beaucoup de ses camarades de lutte leur ignorance satisfaite, plus encline à l’indignation qu’à l’interrogation, et leur dédain à l’égard de toute culture associée au camp adverse, réactionnaire ou religieux. Il ne suffit pas, estimait Gramsci, de vouer les curés et les intellectuels réactionnaires à l’enfer obscurantiste pour qu’ils cessent d’exercer une influence tenace. Il ne suffit pas de mimer l’écoeurement à l’approche d’idées jugées « nauséabondes » pour éviter qu’elles ne se répandent.

    CIUDADANOS

    Le vent se lève - En Espagne, Albert Rivera se rêve en Emmanuel Macron

    Ciudadanos a le vent en poupe. La formation de centre-droit dirigée par Albert Rivera a su tirer parti de la crise catalane et se hisse désormais au premier plan dans les enquêtes d’opinion. L’occasion pour son leader de réaffirmer la nature de son projet politique national, qu’il définit lui-même comme « libéral progressiste », et de placer ses pas dans ceux du nouveau président de la République française.

    « Pour la première fois en Catalogne, un parti constitutionnaliste a remporté les élections (…) La majorité sociale en Catalogne se sent catalane, espagnole et européenne, et elle le restera », scande en castillan Ines Arrimadas, la candidate victorieuse de Ciudadanos aux élections catalanes du 21 décembre 2017. A ses côtés, Albert Rivera arbore un sourire triomphal et salue une foule de plusieurs centaines de supporters galvanisés, avant de lui succéder à la tribune : « la victoire d’aujourd’hui n’est pas celle de Ciudadanos, c’est la victoire de la Catalogne, de l’Espagne unie et du futur de l’Europe ».

     

  • Le JDD - Congrès du Parti socialiste : la peur d'une abstention massive des militants

    À un mois du vote pour le congrès du PS, les candidats à la tête du parti redoutent une abstention massive des militants.

    Comme neige au soleil. Ainsi fond le nombre d'adhérents au Parti socialiste… Alors qu'un premier vote doit avoir lieu, le 15 mars, pour départager les quatre candidats à la direction du parti - Olivier Faure, Stéphane Le Foll, Emmanuel Maurel et Luc Carvounas - avant un congrès qui se tiendra les 7 et 8 avril, la participation s'annonce historiquement basse. Très officiellement, le parti à la rose compte 102.000 adhérents. Un chiffre que beaucoup jugent gonflé. "Nous sommes la seule organisation à donner des chiffres, se défend Rachid Temal, le coordinateur national du PS. Chez nous, les adhérents paient une cotisation. Il ne suffit pas de cliquer sur une newsletter", lance-t-il dans une allusion à La République en marche et à La France insoumise.

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  • L'Express - PS: la campagne pour le poste de premier secrétaire s'envenime

    Paris - A un peu plus d'un mois du premier tour du scrutin, la campagne pour le poste de premier secrétaire du Parti socialiste se tend, particulièrement entre les trois candidats issus de l'ancienne majorité, Stéphane Le Foll, Olivier Faure et Luc Carvounas.

    A l'heure où le PS se dit dans l'opposition à Emmanuel Macron, et aspire à tourner la page du hollandisme, les trois hommes ou leurs entourages ne manquent pas une occasion de s'envoyer à la figure leurs supposées ambiguïtés vis-à-vis du chef de l'Etat, et leur capacité ou non à incarner le renouvellement

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  • Le Parisien - Présidence du Parti socialiste : l'idée d'un débat télévisé fait débat

    Quatre candidats se disputeront la direction, début avril, du Parti socialiste. Pour se départager, certains militent pour la tenue d’une confrontation télévisée… quand d’autres sont plus tièdes.

    Depuis quelques jours, ça discute ferme dans les couloirs du PS sur la confrontation qui doit être organisée entre Luc Carvounas, Olivier Faure, Stéphane Le Foll et Emmanuel Maurel, les quatre candidats au poste de premier secrétaire, en vue du congrès prévu les 7 et 8 avril. Plusieurs médias audiovisuels ont démarché la direction provisoire des socialistes pour organiser cet événement.

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  • L'actualité des socialistes : revue de presse hebdomadaire du 26 janvier au 1er février

    A LA UNE

    Le Point - Parti socialiste : quatre hommes pour un destin

    Faure, Le Foll, Carvounas et Maurel s'opposent pour prendre la tête du Parti socialiste. Tour d'horizon de leurs soutiens et de leurs propositions.

    Ils sont finalement quatre sur la ligne de départ. Quatre hommes à avoir obtenu le nombre suffisant de parrainages lors du conseil national du 27 janvier pour se présenter à l'élection du douzième premier secrétaire du Parti socialiste : Olivier Faure, Stéphane Le Foll, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel. Textes d'orientation et listes des soutiens sous le bras, ils feront campagne au moins jusqu'au 15 mars dans la plupart des fédérations et sections du pays, date à laquelle les militants du parti à la rose (environ 40 000 espérés) voteront pour les départager et ainsi refonder les instances du parti.

    MARK LILLA

    Libé, Laurent Joffrin - Quand l’identité a fait sombrer la gauche américaine

    Contempteur de la politique démocrate «versus» Clinton et Obama, l’historien Mark Lilla reproche aux progressistes d’avoir abandonné les classes populaires au profit des minorités. Un essai qui fait polémique outre-Atlantique.

    Voilà un Américain de gauche (un «liberal», dit-on aux Etats-Unis) qui énerve autant la gauche que la droite. Mark Lilla est un professeur d’histoire des idées à l’université Columbia qui est soudain devenu le centre d’une furieuse polémique. Né à Detroit, habitant aujourd’hui Brooklyn, il écrit régulièrement dans la New York Review of Books et dans le New York Times. Son petit livre, The Once and Future Liberal («l’homme de gauche d’hier et de demain»), a suscité un tumulte du diable dans les cercles de la gauche américaine, universitaire ou militante.

    Le Figaro - Mark Lilla : «L'idéologie de la diversité a effacé le grand récit de l'histoire américaine»

    L'historien américain des idées a accordé un entretien fleuve au FigaroVox. Pour le professeur de Colombia, l'élection de Donald Trump à la Maison-Blanche a mis en lumière les limites et les dangers de la politique des identités particulières.

    Mark Lilla est un politiste, historien des idées et journaliste américain né en 1956. Professeur d'Humanités à l'Université de Colombia, spécialiste de l'héritage des Lumières, il vient de publier The Shipwrecked Mind (éd. New York Review Books, 2016).

    LAICITE

    Le Monde - Les signe religieux « ostensibles » interdits dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale

    Le texte adopté recommande aux députés une tenue vestimentaire « neutre » et une « expression exclusivement orale ». Une mesure qui va contre la liberté d’expression pour certains élus.

    De 1945 à 1951, l’abbé Pierre, député (apparenté MRP, c’est-à-dire démocrate-chrétien) de Meurthe-et-Moselle, siégeait en soutane dans l’hémicycle. Une telle situation ne pourra plus se reproduire. Le bureau de l’Assemblée nationale a adopté, mercredi 24 janvier, une mesure interdisant le port de signes religieux « ostensibles » et contraignant les députés à avoir une tenue vestimentaire « neutre ».

    GAFA

    Le Vent se lève - Comment les multinationales sont en train de reprendre le pouvoir sur internet – Entretien avec Juan Branco

    Le monde de l’information traverse une période de mutations dont l’issue est incertaine. Face à l’influence déclinante des médias traditionnels, les réseaux sociaux s’imposent comme des plateformes incontournables ; longtemps considérés comme des îlots de liberté face aux médias officiels, ils sont pourtant investis par une logique de marchandisation et de contrôle de plus en plus étroit de la part des multinationales… Juan Branco est avocat de Wikileaks. Docteur en droit, il analyse les bouleversements auxquels est sujette l’information (et, plus largement, la politique) dans le monde de Facebook et Google.

    TEMPS DE TRAVAIL

    Libé - Temps de travail: France-Allemagne à fronts renversés

    Malgré un chômage au plus bas, la réduction du temps de travail a le vent en poupe outre-Rhin, alors que dans l’Hexagone, pourtant en moins bonne posture, la question est passée de mode.

    C’est le paradoxe France-Allemagne. Du moins en apparence. Alors qu’outre-Rhin, le taux de chômage est au plus bas depuis la réunification, provoquant, notamment dans l’industrie, des difficultés de recrutement, le mouvement syndical revendique une nouvelle baisse du temps de travail. Or qui dit RTT dit embauches supplémentaires, donc accroissement des difficultés de recrutement pour les employeurs. A l’inverse, dans l’Hexagone, où le chômage peine à descendre franchement en dessous des 10 %, plus personne ou presque n’évoque la question.

    ALSTOM

    Le Monde - Alstom-Siemens : une plainte pour « négligence » qui vise l’Etat

    L’association anticorruption Anticor reproche au ministère de l’économie et des finances d’avoir renoncé à un gain financier d’au moins 350 millions d’euros lors de la prise de contrôle du français Alstom par l’allemand Siemens.

    Dans le mariage du groupe ferroviaire français Alstom avec l’allemand Siemens, l’Etat a-t-il perdu 350 millions d’euros ? C’est la certitude de l’association anticorruption Anticor. Son président, Jean-Christophe Picard, a déposé au parquet national financier, mardi 30 janvier, une plainte « contre X » pour « négligence par personne dépositaire de l’autorité publique », confirmant une information du Canard enchaîné du mercredi 31 janvier. Elle réclame l’ouverture d’une enquête.

    REVENU UNIVERSEL

    OFCE - L’expérimentation du revenu universel est-elle possible ?

    Dans une tribune intitulée « Revenu universel, l’impossible expérimentation », je souligne les limites des expérimentations en cours et à venir du revenu universel[1] : échantillons trop petits et non représentatifs, limites inhérentes au tirage au sort (absence des effets d’équilibre sur le marché du travail ; absence d’« effets de pair »[2]). Clément Cayol a répondu à ma tribune sur le site du Mouvement Français pour un Revenu de Base (« M Allègre : les expérimentations de revenu de base sont un chemin possible vers l’instauration »). Il propose d’expérimenter le revenu universel sur des « sites de saturation » (par exemple un bassin d’emploi). L’idée serait de choisir certains bassins d’emploi comme groupe de traitement (par exemple Toulouse et Montbéliard) et d’utiliser des bassins d’emploi qui ont des caractéristiques proches comme groupe de contrôle (Bordeaux et Besançon ?). En comparant les différences de comportement entre les deux groupes (en termes d’emploi, de temps partiel, de salaires…), on pourrait connaitre l’impact du revenu universel. Une telle expérimentation a lieu dans un village kényan.

    TRANSPORTS

    Le Monde - Transport : les trois scénarios d’investissement de la commission Duron

    Le rapport de l’ancien député socialiste et maire PS de Caen propose à l’exécutif d’investir de 48 milliards à 80 milliards d’euros dans les infrastructures de transport d’ici à 2037.

    « Tout n’est donc pas possible. Il faut choisir. » Ainsi commence le rapport du Conseil d’orientation des infrastructures, soit 212 pages remises à la ministre des transports, Elisabeth Borne, jeudi 1er février par son président, Philippe Duron, ancien député socialiste, ex-maire PS de Caen et figure éminente du transport. Au bout de cinq mois de travail, le gouvernement dispose d’un outil censé lui permettre de décider quels grands travaux d’infrastructures – autoroutes, lignes à grande vitesse, canaux de grand gabarit, travaux ferroviaires d’envergure – seront possibles au cours des vingt prochaines années.

    LEGISLATIVES

    Slate - Gauche éclatée et FN en berne, les leçons des premières législatives partielles du quinquennat

    DECODAGE

    Le Monde - 35 heures contre CICE : les arguments réducteurs d’Adrien Quatennens

    Une affirmation péremptoire du député du Nord fait ressurgir la question du chiffrage de l’efficacité des deux dispositifs en termes de créations d’emploi.

    Invité de l’émission « Politiquement show » sur LCI, mardi 23 janvier, le député de La France insoumise Adrien Quatennens a commenté les dernières annonces de création et de suppression d’emplois en jugeant que « dans ce pays, on supprime plus d’emplois que l’on en crée avec les effets de la politique d’Emmanuel Macron ».

    Le député du Nord a ensuite ajouté que la réforme des 35 heures avait été la mesure la plus créatrice d’emplois des dernières décennies, quand le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) n’aurait eu à l’inverse qu’« un impact très limité ». Sa sortie a provoqué de nombreuses réactions, notamment sur les réseaux sociaux.

    HOLLANDE

    Slate - Et si la politique de François Hollande avait finalement relancé l'économie française?

    Il a fini à 4% d'opinions favorables. Et pourtant, son action est peut-être plus bénéfique pour le pays que sa cote de popularité ne le laisse penser.

    Dans l’inconscient collectif, François Hollande restera l’un des –si ce n’est le– présidents le plus haï de la Ve République. Les sondages d’opinion publiés sur la toute fin de son mandat (2016-2017) faisaient état d’une cote de popularité de 4%, une détestation encore jamais vue dans l’histoire politique française.

    Pour les observateurs, cette dégringolade était due à une absence totale de bilan, à un reniement du programme de gauche qui l’avait porté au pouvoir en 2012 et à une incapacité à faire consensus au sein de son propre camp.

    PS

    TV5monde - PS: Faure veut en finir avec la primaire ouverte

    Olivier Faure entend, s'il prend la tête du PS, en finir avec la primaire ouverte pour désigner le candidat du parti à la présidentielle, en restreignant le corps électoral à ceux qui auront pris part à la construction du projet du PS d'ici-là.

    "Je souhaite que le corps électoral, que ceux qui participent au vote des primaires, ce soit ceux qui pendant trois ans auront accompagné la reconstruction de la gauche", a affirmé dimanche à Pantin (Seine-Saint-Denis) le président du groupe PS à l'Assemblée, au lendemain du lancement de la campagne pour le poste de premier secrétaire.

    Le Figaro - Les parlementaires PS éludent les résultats «calamiteux» des partielles

    Une chape de plomb. Au Sénat comme à l'Assemblée, les parlementaires socialistes ne se sont pas étendus sur les très mauvais scores de leur parti lors des législatives partielles de dimanche. Le PS pourtant, dans le Val d'Oise comme dans le territoire de Belfort, a été relégué au rang de petit parti. En 6e position à Belfort, le PS n'a réuni que... 2,6% des voix. Un score à peine meilleur dans le Val d'Oise avec 6,88%.

    Le Figaro - Congrès PS : Emmanuel Maurel, candidat favori... de la France Insoumise

    Même s'ils ne sont - évidemment - pas invités à voter pour le futur Premier secrétaire du PS, les Insoumis ont déjà trouvé leur candidat. Sans surprise, il s'agit d'Emmanuel Maurel, seul représentant de l'aile gauche du parti dans la course. «S'il gagne, ça change l'orientation du PS et ça poserait la question d'un travail commun», a déclaré lundi Manuel Bompard, le coordinateur des campagnes de La France insoumise devant plusieurs journalistes et rapporté par l'AFP. Emmanuel Maurel «respecte et tient compte de la force politique que nous sommes», a-t-il également estimé.

    Le JDD - Carvounas, Faure, Le Foll, Maurel… Qui sera le prochain patron du PS?

    Quatre hommes - Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel - sont officiellement candidats au poste de premier secrétaire du PS, Julien Dray n'ayant finalement pas présenté de candidature et celle de Delphine Batho ayant été rejetée.

    Le Monde - Congrès du PS : quatre hommes en lice, le texte de Delphine Batho recalé

    Quatre hommes brigueront la tête du Parti socialiste lors du 78e congrès : Emmanuel Maurel, Luc Carvounas, Olivier Faure et Stéphane Le Foll.

    Pas de surprise. Le Conseil national (CN) du Parti socialiste (PS), réuni à Paris samedi 27 janvier, a validé quatre textes d’orientation dans le cadre de son 78e congrès qui devra désigner le nouveau premier secrétaire. Il s’agit de ceux de Luc Carvounas (« Un progrès partagé pour faire gagner la gauche ») ; de Stéphane Le Foll (« Cher.e.s camarades ») ; d’Olivier Faure (« Socialistes, le chemin de la renaissance ») et celui d’Emmanuel Maurel (« L’Union et l’espoir »).

    Libé - Au PS, quatre hommes, un baron et un contre-congrès

    Un samedi après-midi à deux ambiances. La première sans suspense : comme prévu, Luc Carvounas, Stéphane Le Foll, Olivier Faure et Emmanuel Maurel postulent officiellement au poste de premier secrétaire du PS. Quatre hommes. Ils étaient présents lors du conseil national du parti à la Maison de la chimie, à Paris. La direction a validé leur dossier. Face à la presse, les uns et les autres ont étalé leurs forces. Une manière de se tester avant de partir en campagne, pour présenter leur programme aux militants, enfin ceux qui restent, à travers le pays.

    Le Figaro - Quatre candidats pour diriger le Parti socialiste

    Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Olivier Faure, aura face à lui l'ex-ministre Stéphane Le Foll, le député Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, représentant de l'aile gauche.

    Quatre hommes en lice pour un parti en miettes. Le Parti socialiste, rassemblé samedi pour un conseil national, a lancé le top départ de son congrès qui aboutira les 7 et 8 avril prochains par l'installation d'un nouveau premier secrétaire. Tous les postulants se sont rendus à la maison de la Chimie (VIIe arrondissement) pour y déposer leur texte d'orientation (ex-motion).

    Libé - Quatre candidats pour prendre la tête d’un PS à la dérive

    Quatre hommes -Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel- vont être déclarés officiellement candidats samedi pour briguer la tête du PS et tenter de lui redonner vie après les débâcles électorales de 2017....

    En tout état de cause, l’aile gauche apparaît très divisée, entre Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, son représentant naturel.

    Chantre de l’union de la gauche, l’un des rares députés à ne pas avoir voté la confiance au gouvernement en juillet, M. Carvounas a obtenu samedi matin le soutien des amis de Benoît Hamon restés au PS, selon le député Régis Juanico.

  • Francetvinfo - Le brief politique. Les candidats à la direction du Parti socialiste veulent bien débattre à la télévision

    Les quatre candidats à la direction du Parti socialiste, Olivier Faure, Luc Carvounas, Stéphane Le Foll et Emmanuel Maurel acceptent de débattre sur BFMTV le 5 mars. Il s'agit de discuter plus précisément des sujets qui les divisent.

    Les socialistes se sont mis d’accord pour participer à un débat télévisé. Les quatre candidats à la direction du Parti socialiste vont s’affronter sur BFMTV lundi 5 mars 2018. Ce ne sera pas un débat comme ceux de la primaire. Les sujets seront plus pointus. Olivier Faure, Luc Carvounas, Stéphane Le Foll, et Emmanuel Maurel vont débattre sur des thèmes qui les divisent, par exemple la question des services publics, du bilan du dernier quinquennat, ou encore des alliances et de l’ouverture du Parti socialiste.

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  • PS - Textes d’orientation du congrès d’Aubervilliers

    Après le Conseil national du Parti Socialiste du 27 janvier et à l’issue de la commission nationale d’organisation du congrès, vous trouverez ici les quatre textes d’orientation retenus pour le congrès d’Aubervilliers les 7 et 8 avril.

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  • Libé - Parti socialiste: le château de quatre

    Luc Carvounas, Olivier Faure, Stéphane Le Foll et Emmanuel Maurel doivent être ce samedi les candidats officiels à la tête d’un parti hautement fragilisé depuis la défaite à la présidentielle. «Libération» a pu consulter leurs motions respectives.

    Une entrée par le fond. Ce samedi, chacun des prétendants au poste de premier secrétaire du PS déposera son texte d’orientations (avec des passages obligés : Europe, inégalité, écologie, République et démocratie) sur le bureau de la direction lors du conseil national à la Maison de la chimie, à Paris. Libération a pu les consulter en exclusivité afin de les comparer. Les différences entre Luc Carvounas, Olivier Faure, Stéphane Le Foll et Emmanuel Maurel existent. Les ressemblances aussi.

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