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Réflexions - Page 83

  • Terra Nova - Business inclusif : quand les entreprises mettent l’inclusion au cœur de leur développement

    Business inclusif : le thème pourrait paraître à la mode. Avec quatre milliards d’individus qui vivent avec moins de 3000 dollars par an, il promeut pourtant un renouvellement des approches commerciales. C'est à cette observation, plus complexe et nuancée, que convie le rapport de Terra Nova, issu d'un groupe de travail présidé par Frédéric Massé. L'objectif est de présenter aux décideurs publics des initiatives qui ont fait la preuve de leur efficacité économique et de leur impact social, sans omettre les points de blocage qui limitent le changement d’échelle souhaité par les entrepreneurs et les autres acteurs de ce secteur.

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  • Jean Gadrey - La transition écologique sera sociale ou ne sera pas… et réciproquement

    C’est l’une de mes marottes depuis longtemps, et j’ai été d’autant plus heureux de la voir développée et enrichie par Eloi Laurent dans des articles en anglais reprenant en partie une note qu’il avait faite pour la Fondation Nicolas Hulot (« Pour une approche social-écologique », téléchargeable, 6 pages).

     

    Les deux articles en anglais sont : « Inequality as pollution, pollution as inequality » (septembre 2013, téléchargeable) et « Social-ecology, exploring the missing link in sustainable dévelopment (OCDE, mars 2014, diapos téléchargeables).

     

    Je vais m’appuyer sur ces contributions et y ajouter mon grain de sel. J’aurai l’occasion très prochainement de commenter le livre sur l’Etat providence que vient de publier cet économiste « écolo et social ». Une espèce en voie d’apparition, mais encore trop peu présente.

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  • Christian Chavagneux - Optimisation fiscale agressive des firmes : qui influence l’OCDE ?

    L’OCDE vient de rendre compte des résultats des consultations publiques menées sur les sujets visant à remettre en cause les pratiques fiscales douteuses des multinationales. Devinez qui a le plus contribué ?

    Dans le cadre de son plan d’action BEPS (Base Erosion and Profit Shifting) en 15 points, mené au nom du G20, pour remettre en cause les pratiques d’optimisation fiscale agressive des multinationales, l’OCDE a ouvert une période de consultation publique. En toute transparence, l’institution fournit les résultats de cette consultation : qui est intervenu et sur quels sujets ?

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  • Jean Gadrey - En Italie, la prostitution et la drogue vont gonfler le PIB. L’INSEE résiste.

    Pour soutenir la croissance, rien ne vaut les souteneurs. Pour la doper : la drogue. On savait d’ailleurs que la croissance était une drogue dure, cela se confirme dans son mode de calcul. Cela dit, le titre de ce billet, qui reprend plus ou moins ceux des médias qui ont relayé l’affaire, ne permet pas de comprendre les raisons qui ont bien pu justifier cette réforme du PIB, poussée par Eurostat, mais à laquelle les comptables nationaux français résistent, sans pouvoir s’y opposer totalement.

    Le principe (prétendument) « amoral » du PIB est de tenir compte, dans la sphère marchande, de tous les échanges économiques et de toutes les valeurs ajoutées monétaires, que les activités correspondantes soient jugées utiles ou nuisibles selon des critères éthiques, pourvu que l’échange ait lieu entre parties considérées comme mutuellement consentantes. Je ne parle pas ici des activités des administrations publiques, comptées dans le PIB mais essentiellement comme coûts de production, sans échange marchand.

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  • Observatoire des inégalités : La France populaire décroche, qui s’en soucie ?

    26 mai 2014 - Depuis 2008, le niveau de vie des plus démunis diminue. Une crise qui alimente les tensions sociales, mais n’inquiète pas plus que ça les couches favorisées, dont les revenus continuent à augmenter. Par Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.


    + 1 800 euros annuels pour les 10 % les plus riches, - 400 euros pour les 10 % les plus pauvres. Le bilan de l’évolution des revenus sur la période 2008-2011 [1] est sombre pour les milieux populaires. La « baisse généralisée du pouvoir d’achat » [2], tant médiatisée, est une imposture : le pouvoir d’achat augmente pour les plus riches et diminue pour les plus pauvres.

    Bien des catégories sont à l’abri de la crise. Elle ne frappe qu’une partie de la population : les plus modestes, déjà fragilisés par des décennies de chômage. Les jeunes, les ouvriers et les employés, la main d’œuvre peu qualifiée travaillant dans les petites entreprises du secteur privé et les immigrés sont en première ligne. Et pourtant, on entend essentiellement le bruit des couches aisées qui continuent d’oser se plaindre d’être matraquées par les impôts. Le gouvernement, dont l’action est formatée par les sondages, a entendu le « ras-le-bol-fiscal ». Il a perdu le sens de la réalité sociale. Les politiques mises en œuvre sont totalement décalées par rapport à la hauteur de l’enjeu.

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  • Huffington Pst, Laurent Baumel - La gauche sait-elle tirer les leçons de son Histoire?

    "Peuples et gouvernements n'ont jamais rien appris de l'Histoire" a écrit Hegel. S'il n'est pas toujours aisé, en effet, de tirer des leçons réelles du passé, chaque génération devrait au moins être capable de tirer les leçons de sa propre histoire.

    Alors la gauche au pouvoir vient de subir une nouvelle défaite cuisante, on peut se demander si ce n'est pas précisément cette capacité-là qui lui manque.

    Au fur et à mesure que se dessine "la vérité" de ce quinquennat, ce dernier semble en effet reproduire les choix politiques les plus problématiques des deux expériences précédentes de la gauche au pouvoir, celle du deuxième septennat de François Mitterrand (1988-1993) et celle du "quinquennat" de Lionel Jospin (1997-2002), toutes les deux conclues -faut-il le rappeler- par des désastres humiliants: un groupe socialiste réduit à cinquante députés en 1993, un candidat éliminé au premier tour de la présidentielle en 2002.

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  • Mediapart, Paul Alliès - Rompre

    Le résultat des élections européennes mais surtout les réactions de François Hollande et Manuel Valls qui les ont suivies amènent à une conclusion: l'exécutif n'entend plus rien et n'est plus à même de reconstruire une quelconque histoire de la gauche d'ici 2017. Il faut donc rompre avec une politique comme avec un système politique qui peuvent nous conduire à un "désastre obscur".

    Rompre avec une politique, c'est rompre avec l'austérité qui est devenue la règle ordolibérale,  à nouveau majoritaire dans les instances de l'Union Européenne. On ne voit pas comment cette politique serait aujourd'hui "redressée" tant elle s'est lovée dans les traités et la jurisprudence de la Cour de justice (véritable Cour suprême qui aggrave encore un peu plus la distance entre la politique des Etats et la contrainte normative de l'Union). Pour ce qui est de la France, la promesse d'un Pacte de croissance faite par F. Hollande en 2012 a été suivie par un alignement sur le Traité budgétaire en janvier 2013 qui empêche tout espoir de relance comme de retour à un quelconque "volontarisme patriotique" (que s'efforce d'incarner A. Montebourg de plus en plus isolé dans un gouvernement néo-libéral). La rupture avec l'euro-austérité passe par la rupture avec l'irresponsabilité politique qui est au principe de la V° République.

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  • Le Monde - Le PS doit changer s’il veut éviter un « 21 avril » en 2017 Par Nicolas Brien (Conseiller municipal (PS) de Montluçon)

    Ce quinquennat ressemble à l’un de ces films catastrophe dont, à peine arrivé au milieu, on entrevoit déjà la scène finale. Pour les Français, le scénario paraît écrit d’avance. La tentation est forte de projeter les résultats de dimanche sur la prochaine élection présidentielle en 2017.

    Un 21 avril 2017 aura lieu, car la coupure des acteurs politiques avec nos concitoyens est trop large pour être résorbée en trois ans. Deux ans après sa victoire, 82 % des Français se déclarent mécontents de François Hollande. Plus grave, le rejet dépasse le président et l’abstention est là pour rappeler à tous les fanfarons que le premier parti de France est avant tout celui du dédain. Personne n’échappe à ce rejet et aucun commentateur n’a voulu constater que le nombre de Français ayant choisi le FN dimanche est en très net recul par rapport à la présidentielle de 2012.

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  • Thomas Coutrot : « 59% de la dette publique est illégitime » par Marianne


    Thomas Coutrot : « 59% de la dette publique est... par Marianne2fr

  • Observatoire des inégalités : Les seuils de pauvreté en Europe

    16 mai 2014 - L’écart entre les seuils de pauvreté mensuels à 60 % du revenu médian en Europe va de 1 286 euros en Norvège à 180 euros en Roumanie. Ce seuil est de 950 euros en Allemagne contre 500 euros en Grèce, soit près de deux fois plus.


    On n’utilise pas un seuil de pauvreté identique pour mesurer la pauvreté en Europe, mais un seuil par pays, calculé en proportion du revenu médian. Le plus souvent, c’est le seuil à 60 % du revenu médian qui est utilisé. Les seuils varient donc en fonction du niveau de vie de chaque pays et sont calculés en parité du pouvoir d’achat [1]. Le Royaume-Uni par exemple enregistre 16,2 % de pauvres au seuil à 60 % du revenu médian et le seuil de pauvreté est de 882 euros par mois et par personne contre 180 euros en Roumanie qui compte, à ce seuil, 22,6 % de pauvres.

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  • Non Fiction : Les enjeux urbains de la métropole du XXIe siècle

    Résumé : À l'heure de la métropolisation, différents experts (urbanistes, anthropologues, sociologues, chercheurs) questionnent la ville (principalement celle du Sud) du XXIe siècle.

    Le monde ne cesse de s’urbaniser (5 milliards d’urbains en 2030), les mégalopoles de se multiplier et le nombre de citadins dans les pays du Sud d’augmenter. Alors que la métropolisation devient toujours plus galopante dans le monde, des experts (urbanistes, anthropologues, sociologues) ont voulu appréhender les nouveaux défis urbains qui secouent notre planète. 

    Cet ouvrage - écrit sous la houlette de Françoise Lieberherr-Gardiol, anthropologue qui travaille sur les thématiques de développement urbain et German Solinis, architecte et urbaniste fonctionnaire à l’UNESCO - privilégie la transversalité puisque des auteurs comme Daniel Biau, ingénieur civil ou Isabelle Milbert, professeur à l’IHEID ont également été sollicités pour écrire ce recueil.

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