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Jean Gadrey - En Italie, la prostitution et la drogue vont gonfler le PIB. L’INSEE résiste.

Pour soutenir la croissance, rien ne vaut les souteneurs. Pour la doper : la drogue. On savait d’ailleurs que la croissance était une drogue dure, cela se confirme dans son mode de calcul. Cela dit, le titre de ce billet, qui reprend plus ou moins ceux des médias qui ont relayé l’affaire, ne permet pas de comprendre les raisons qui ont bien pu justifier cette réforme du PIB, poussée par Eurostat, mais à laquelle les comptables nationaux français résistent, sans pouvoir s’y opposer totalement.

Le principe (prétendument) « amoral » du PIB est de tenir compte, dans la sphère marchande, de tous les échanges économiques et de toutes les valeurs ajoutées monétaires, que les activités correspondantes soient jugées utiles ou nuisibles selon des critères éthiques, pourvu que l’échange ait lieu entre parties considérées comme mutuellement consentantes. Je ne parle pas ici des activités des administrations publiques, comptées dans le PIB mais essentiellement comme coûts de production, sans échange marchand.

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