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Réflexions - Page 87

  • OFCE : Quelles réformes pour l’Europe ?

    6 mai 2014

    par Christophe Blot [1], Olivier Rozenberg [2], Francesco Saraceno [3] et Imola Streho [4]

    Du 22 au 25 mai prochain, les Européens se rendront aux urnes pour élire les 751 députés du Parlement européen. Ces élections vont se dérouler dans un climat de forte défiance à l’égard des institutions européennes. Si cette crise de confiance n’est pas propre à l’Europe, elle se conjugue à une crise économique, la plus grave depuis la Grande Dépression, et à une crise politique que traduit la difficulté des institutions européennes à légiférer. Les enjeux des prochaines élections recoupent donc de multiples aspects qui doivent être abordés sous un angle pluridisciplinaire. Le numéro 134 de la collection « Débats et Politiques » de la Revue de l’OFCE (publié en français et en anglais)  réunit des chercheurs – économistes, juristes ou politistes – spécialistes des questions européennes, qui partant des développements et des débats propres à leur discipline, partagent leur vision des réformes nécessaires pour améliorer le fonctionnement de l’Europe. L’objectif est ainsi d’alimenter le débat public, en amont des élections européennes et au-delà, au travers d’articles courts synthétisant les débats et proposant quelques recommandations à l’attention des candidats à l’élection, bien entendu, mais aussi au-delà des partis politiques, des syndicats, des entreprises, des associations et surtout de l’ensemble des citoyens intéressés par les questions européennes.

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  • OFCE Revue n°134 mai 2014 - Réformer l’Europe

    n°134 mai 2014 - Réformer l’Europe
    sous la direction de Christophe Blot, Olivier Rozenberg, Francesco Saraceno et Imola Streho

    PDF (2 101Ko)

    Christophe Blot, Olivier Rozenberg,
    Francesco Saraceno et Imola Streho

    Réformer l’Europe ? Économistes, juristes et politistes se penchent sur l’avenir de l’Union européenne : Introduction

       
     

    Démocratie et citoyenneté européenne

    Bruno Cautrès

    Un effondrement de la confiance dans l’UE ?
    Les attitudes des Européens vis-à-vis de l’Europe au cours de la Grande Récession

    Anastasia Iliopoulou-Penot

    Citoyenneté de l’Union, mobilité et intégration dans l’espace européen

    Selma Bendjaballah, Stéphanie Novak et Olivier Rozenberg

    Comment doutent les institutions
    Réformer la procédure législative de l’Union européenne

    Cesar Garcia Perez de Leon

    Dynamiques de blocage dans le processus décisionnel de l’UE
    Comment réformer la procédure de codécision

    Delphine Dero-Bugny

    La dilution de la méthode communautaire et la diversification des pratiques intergouvernementales

    Imola Streho

    La bonne administration dans l’Union européenne
    Vers une culture de service pour les institutions européennes

    Antoine Bailleux

    Les droits fondamentaux face à la crise

     

     
     

    Gouvernance européenne

    Laure Clément-Wilz

    Les mesures « anti-crise » et la transformation des compétences
    de l’Union en matière économique

    Frédéric Allemand et Francesco Martucci

    La légitimité démocratique de la gouvernance économique
    européenne : la mutation de la fonction parlementaire

    Catherine Mathieu et Henri Sterdyniak

    Quelle gouvernance de la zone euro ?

    Alexandre Maitrot de la Motte

    L’impôt européen enjeux juridiques et politiques

    Jean-Paul Pollin

    Au-delà de l’Union bancaire européenne

    Christophe Blot, Jérôme Creel, Paul Hubert et Fabien Labondance

    Les enjeux du triple mandat de la BCE

       
     

    Les grands enjeux des politiques publiques européennes

    Francesco Saraceno

    L’impact économique des fortes inégalités
    Problèmes et solutions

    Françoise Milewski et Réjane Séna

    L’égalité femmes-hommes un défi européen au croisement
    de l’économique, du juridique et du politique

    Gérard Cornilleau

    Le(s) marché(s) du travail européen(s)

    Bruno Palier

    Passer de l’austérité à l’investissement social, c’est à l’Europe de montrer la voie

    Xavier Timbeau

    Un « new deal » vert pour relancer l’Europe

    Jean-Luc Gaffard et Lionel Nesta

    Concurrence et innovation: un défi pour l’Union européenne

    Marie-Laure Basilien-Gainche

    Les politiques européennes d’immigration et d’asile
    Nécessité de changer l’approche

    Pierre Boulanger et Patrick Messerlin

    La politique commerciale européenne entre recherche de stabilité politique et de croissance économique

  • OFCE - Election et dérivée du chômage : la stratégie du retournement

     

    7 mai 2014

    par Guillaume Allègre, g_allegre

    Un conseiller ministériel m’a récemment expliqué ce qu’il pense être la stratégie du Président de la République concernant la gestion macroéconomique et le chômage, qu’on pourrait appeler stratégie du retournement : « Par rapport à la présidentielle, l’objectif est de faire baisser le chômage en 2016-2017. Les électeurs ne votent qu’en fonction de l’évolution du chômage dans la dernière année, voire les 6 derniers mois. Comme pour Jospin en 2002 ». La croyance qu’en ce qui concerne le chômage et l’économie en général, c’est la dérivée qui compte, l’évolution récente et non le niveau, est assez ancrée dans le milieu technocratico-politique : « it’s the derivative, stupid ! » est le nouveau « it’s the economy, stupid !» (maxime du stratégiste de campagne de Bill Clinton en 1992).

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  • Le Monde - François Hollande : « L'Europe que je veux »

    Le 8 mai 1945, au terme de six années d'un conflit sanguinaire et barbare, la paix était proclamée.

    Cette victoire fut celle de la liberté. Elle a conjuré l'un des plus grands dangers qui aient jamais menacé l'humanité. A cause des pertes effroyables liées aux combats, aux bombardements et au martyre des civils, qui ont culminé dans la Shoah, les pays européens sortaient de la guerre décimés, leur jeunesse sacrifiée et leur économie ruinée.

    Et pourtant, le même continent, les mêmes peuples, les mêmes nations se sont relevés et connaissent depuis lors la plus longue période de paix jamais vue dans leur histoire. Les villes ont été rebâties, le niveau de vie a décuplé, la disparition des frontières a assuré la libre circulation des personnes, et la multiplication des échanges a favorisé le retour à la prospérité.

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  • OFCE - La java des fréquences : une explication du « krach éclair »

     

    29 avril 2014

    par Sandrine Jacob Leal[1], Mauro Napoletano[2], Andrea Roventini[3],  Giorgio Fagiolo[4]

     

    Le 6 mai 2010, conjointement à la chute sans précédent du cours de l’E-Mini S&P 500[5], de nombreux indices boursiers américains, y compris l’indice Dow Jones, se sont effondrés en quelques minutes (les baisses enregistrées ont été de plus de 5%), et ont rebondi tout aussi rapidement, jusqu’à récupérer une grande partie des pertes observées. Au cours de ce « krach éclair », la plupart des prix des actifs ont perdu tout rôle informationnel. En particulier, plus de 20 000 transactions, portant sur plus de 300 titres, ont été exécutées à des prix bien au-delà de leur valeur avant le krach (des écarts de plus de 60% ont été notés). Certains contrats ont par exemple été exécutés à 0,01$ ou en de-deçà, ou à plus de 100 000$, avant que le prix de ces titres reviennent à leurs niveaux d’avant le krach (CFTC et SEC, 2010). Ces anomalies excessives des prix ont été associées à une évaporation soudaine de la liquidité sur le marché, à une volatilité accrue du prix des actifs et à une crise de confiance prolongée sur ces marchés (les volumes journaliers moyens sont restés à des niveaux faibles pendant plusieurs mois après cet épisode). En outre, de tels incidents peuvent être à l’origine de crises systémiques notamment du fait de pratiques de comptabilité financière basées sur la valeur de marché. Dès lors, les actifs des banques et autres institutions financières sont évalués à leur prix de marché.
     
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  • Non Fiction : Union sacrée du social et de l’écologie?

    Résumé :  Après le mot d’ordre : « concilier économie et écologie c’est possible ! », voici que « concilier social et environnemental ne peuvent qu’aller de pair »…

    Alors que bon nombre des environnementalistes en France accueille l’arrivée de Ségolène Royal au ministère du développement durable avec, au mieux, un air dubitatif, ou sinon un soupir las, voire narquois, le Think Tank « Terra Nova » publie ce 14 avril une note qui semble dire : vite, conjurons le recul de la cause écologique subordonnée au traitement social de la crise.

    Dans cette note, la sociale-écologie arrive à point nommé pour tenter d’opérer, en 16 pages, un reversement de la perspective la plus communément admise : l’écologie placée au sommet de la pyramide des besoins est un luxe de riches. Une cerise sur leur gâteau?

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  • OFCE - Banques centrales : le dernier rempart ?

     

    28 avril 2014

    par Xavier Timbeau, @XTimbeau

     

    Ce texte résume les perspectives 2014-2015 de l’OFCE pour l’économie mondiale

     

    La croissance du PIB est à nouveau positive dans la plupart des pays développés ! Faut-il s’en réjouir et crier victoire parce que nous sommes sortis de la pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale ? Les sacrifices consentis et les sueurs froides, tout ceci a-t-il finalement payé ?

    Et bien non. La croissance est positive, mais insuffisante pour induire une baisse du chômage. Y compris aux Etats-Unis, où pourtant le chômage a baissé, le taux d’emploi ne se redresse pas (graphique 1). C’est qu’on peut sortir du chômage vers l’emploi mais aussi vers l’inactivité, c’est-à-dire le retrait du marché du travail. Et c’est ce découragement des chômeurs qui domine aux Etats-Unis.

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  • Non Fiction : Comparer les carrières et les emplois des femmes et des hommes.

    Résumé : Les inégalités de salaires qui persistent entre les femmes et les hommes tiennent pour une part à la dévalorisation des emplois à prédominance féminine.

    Le salaire des femmes reste inférieur d’un quart à celui des hommes. Une plus faible durée du travail en explique une partie. L’idée que leur salaire ne constitue qu’un salaire d’appoint, dont l’auteure, économiste à l’université de Paris X, retrace l’histoire dans les deux premiers chapitres, continue de produire ses effets, notamment dans l’acceptation du temps partiel féminin.

    Les difficultés d’accès aux emplois les mieux rémunérés en expliquent une autre. Car leur parcours professionnel demeure dans l’ensemble beaucoup moins valorisant que celui des hommes, en lien notamment avec la maternité. Contre cela, des femmes, certes encore peu nombreuses, ont entrepris de faire reconnaître leurs retards de carrière. L’auteure présente dans les deux chapitres suivants les cas d’une demi-douzaine d’entre elles. Utilisant les mêmes outils que ceux mis au point pour démontrer la discrimination syndicale, consistant à comparer l’évolution des rémunérations de salariés entrés dans l’entreprise à la même période avec un même niveau de qualification, elles ont pu obtenir gain de cause devant les tribunaux, comme cette analyste financière qui a ainsi obtenu une compensation représentant un montant important pour discrimination de salaire et de carrière en raison de congés de maternité, parental et conventionnel.

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