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Analyses - Page 94

  • Christophe Bouillaud -(Ir)responsables et (In)compétents

    La division du travail politique, autrement dit le fait qu’il y ait des personnes spécialement désignées dans la société pour la gouverner et que le gouvernement ne soit pas au jour le jour l’affaire de tous à tout moment, suppose l’existence au sein de la société de personnes qui soient à la fois plus responsables et plus compétentes pour le faire que n’importe quel quidam de cette même société choisi au hasard. C’est le postulat fondamental de tout ordre politique dans les sociétés de grande taille. La méthode de choix (qu’elle s’appuie sur la raison humaine ou sur un choix d’une puissance supérieure) importe finalement peu de ce point de vue tant qu’elle suppose une qualité spécifique des personnes désignées pour gouverner.

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  • The Conversation - La France en pénurie de masques : aux origines des décisions d’État

    À l’heure de la polémique sanitaire interne à la pandémie – l’absence de masques de protection efficaces pour les soignants et pour le personnel indispensable afin de faire fonctionner l’économie du pays même en temps de crise –, il est essentiel de rétablir la chronologie des faits qui a conduit notre pays à se désarmer face au risque de pandémie.

    Sans doute qu’après le retour à une ère de sécurité sanitaire, des commissions d’enquête vont se créer pour faire toute la lumière sur les faits. Avec des moyens d’investigation autres que les nôtres aujourd’hui. Mais déjà, la lecture complète de nombreux documents officiels publiés permet de rétablir une archéologie des choix de politique publique.

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  • Le vent se lève - Entretien croisé – Grossetti VS Faburel : Les Métropoles, traductions territoriales de la mondialisation ?

    Michel Grossetti, sociologue, professeur à l’Université Jean Jaurès et directeur de recherche au CNRS à Toulouse et Guillaume Faburel, géographe et politiste, professeur à l’Institut d’urbanisme et l’IEP à Lyon, nous ont accordé un entretien croisé passionnant à propos des dynamiques et politiques territoriales, notamment urbaines. La métropolisation y est ici questionnée à l’aune de ces argumentions politiques, économiques, sociales et environnementales. Si les deux intellectuels semblent converger sur la critique d’une vision mythologisée et dangereuse d’un développement urbain inconséquent, ils varient quant à l’analyse des causes et des configurations à l’œuvre. Mondialisation, croissance, France périphérique, classes créatives, municipales, voici leurs réponses. Un entretien réalisé par Lauric Sophie & Nicolas Vrignaud.

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  • Blog Alternatives Economiques - Capitalovirus, Jean-Marie Harribey, 16/03/2020

    « Ils n’en mouraient pas tous, mais tous étaient frappés […] / voyons sans négligence/ L’état de notre conscience ». [1]

    Ce qu’il y a d’amusant ou de terrifiant avec les crises, c’est qu’elles surviennent toujours d’un point inattendu. Regardons quelques décennies en arrière. En 1973, c’était, disait-on, une crise pétrolière, c’est-à-dire la faute aux producteurs de pétrole pour signifier, xénophobie oblige, la faute aux Arabes. Mais on laissait dans l’ombre l’éclatement du système monétaire international deux ans auparavant et la crise de rentabilité du capital depuis le milieu des années 1960, d’abord aux États-Unis, puis partout ailleurs.

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  • OFCE - La dépendance aux intrants chinois et italiens des industries françaises, 19 mars 2020

    La crise sanitaire déclenchée par le coronavirus va constituer un choc récessif majeur dont l’impact est à ce jour difficile à chiffrer puisqu’il s’agit d’un choc sans précédent (voir Xavier Timbeau (L’économie au temps du COVID-19, 9 Mars 2020, Blog OFCE) et Pierre-Olivier Gourinchas (Flattening the Pandemic and Recession Curves, 13 Mars 2020). Entre autres préoccupations, cette crise provoque une large prise de conscience des interdépendances productives, aussi appelée, chaîne de valeurs ajoutée mondiale (CVM).

    Proprement ignorée voire niée par l’administration de Donald Trump ou encore par les défenseurs du Brexit, il va apparaître fatalement que la méconnaissance de ces interdépendances productives est une carence pour la définition des politiques commerciales et industrielles et aujourd’hui pour la mesure des vulnérabilités de certains secteurs.

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  • Basta - Qu’est-ce que le Green New Deal, cette ambitieuse politique qui pourrait radicalement changer les États-Unis ?

    Bernie Sanders comme Joe Biden, les deux principaux candidats démocrates à l’investiture pour affronter Donald Trump en novembre, soutiennent le « Green New Deal ». Avec cependant quelques nuances. Décryptage d’un plan qui pourrait changer en profondeur les États-Unis et... contribuer à sauver la planète.

    C’est l’une des propositions phares de la gauche américaine. Le Green New Deal place l’écologie et la crise climatique au cœur des débats de la primaire démocrate. Suite au Super Tuesday – quatorze États américains ont voté ce 3 mars –, les enjeux sont encore plus élevés. Le plus fervent partisan de ce Green New Deal, Bernie Sanders, talonne le favori, l’ancien vice-président Joe Biden, dans la quête à l’investiture pour affronter Donald Trump à l’élection présidentielle de novembre. Si le Sénateur du Vermont parvient à devancer son rival dans les semaines qui viennent – 60 % des délégués sont toujours en jeu –, ce Green New Deal pourrait constituer l’armature du programme politique démocrate.

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  • La Vie des idées, le 12 mars - L’action publique en campagne

    Le transfert de compétences aux communes et aux établissements intercommunaux a donné une acuité aux enjeux d’action publique locale. Mais comment en débattre dans le cadre d’une campagne municipale ?

    Les élections municipales, comme tout scrutin, voient se confronter différents programmes, portés par chacune des listes en course. Le contenu de cette offre programmatique peut cependant être très variable, de l’affichage de grandes valeurs aux propositions d’action concrète en passant par des engagements chiffrés. Le renforcement des responsabilités des communes et groupements intercommunaux, au gré des différents « actes » de décentralisation, donne en tout cas matière à une mise en débat des orientations à prendre et des actions à mener, que ce soit en matière de services de proximité, d’aménagement urbain, de logement ou de transports mais aussi d’action sociale, d’éducation, de culture... A priori, les sujets de controverses et de disputes ne manquent pas

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  • La Vie des idées le 10 mars - Tristes campagnes municipales

    De quelques évolutions inquiétantes de la démocratie locale

    Alors que la représentation démocratique connaît une grave crise de confiance au niveau national et que se développe l’intercommunalité qui prive les maires d’une partie de leur pouvoir, la démocratie locale pâtit des lois de décentralisation.

    Le grand débat national, en réponse à une mobilisation des gilets jaunes aux allures de crise de régime, a donné l’occasion de réactiver une vieille antienne. En confiant aux maires les cahiers de doléances et les débats locaux, c’est la figure de la commune comme (dernier ?) bastion de notre démocratie qui semblait appelée à la rescousse. Le président du Sénat, qui ne cessait de faire des maires l’ultime « corps intermédiaire », l’a encore martelé lors de ses vœux récents à la presse : « Aujourd’hui, la défiance se manifeste vis-à-vis tant des élites, des politiques que des médias. Seuls les maires échappent à cette grande interrogation de la confiance »

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  • 5 idées dominantes en économie totalement invalidées par les faits [Olivier Passet]

    Revisitons quelques crédos économiques dominants qui prévalaient à la veille de la crise de 2008. On prend alors toute la mesure de la fragilité des dogmes qui sous-tendent la distribution de blâmes et de satisfécits de la part des grands organismes internationaux. [...]

  • Premier tour des municipales: stop ou encore? 16 mars 2020 Le blog de Paul Cassia

    S’il était juridiquement impossible au Conseil des ministres de reporter le premier tour des élections municipales, l’aggravation annoncée de la situation sanitaire rend indispensable l’adoption, dans la semaine du 16 mars, d'une loi reportant la tenue du second tour.

    La séquence nationale de 72 heures ouverte à compter de l’allocution télévisée du président de la République le jeudi 12 mars à 20 heures jusqu’à la clôture le 15 mars à 20 heures en métropole du scrutin du premier tour des élections municipales, a été dramatique. Le double discours de l’exécutif, consistant à dire que les élections peuvent être maintenues mais que le reste de la vie sociale doit être suspendu en raison de l’expansion de l’épidémie de coronavirus, est la cause unique de cette catastrophe démocratique et républicaine ; il a hélas été réitéré au soir du 15 mars par un communiqué du ministre de la Santé intitulé « Rester chez soi pour freiner la propagation de l'épidémie », où l'on peut lire qu'il « faut impérativement (...) limiter les déplacements, les rassemblements, sauf ceux essentiels à la vie sociale et démocratique ».

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  • OFCE - Pourquoi la Fed n’a-t-elle pas réussi à rassurer les marchés ?

    Face au risque croissant d’un fort coût économique de l’épidémie de coronavirus, la Réserve fédérale a décidé, le 3 mars, de baisser son taux directeur d’un demi-point. Cette décision a été prise lors d’une réunion extraordinaire du Comité de politique monétaire (FOMC). Au-delà de l’effet escompté sur les conditions de financement, la décision de la banque centrale envoie aux marchés le signal de sa détermination à mettre en œuvre tous les moyens dont elle dispose pour amortir la baisse prévisible de la croissance américaine. La Réserve fédérale espérait également sans doute calmer la tempête boursière ; l’indice Dow Jones ayant baissé de 13 % la semaine précédant la décision. Sous l’hypothèse que le prix des actifs financiers cotés reflète toute l’information disponible, la variation de l’indice Dow Jones, à la suite de l’annonce de la Réserve fédérale, nous renseigne sur l’interprétation que les marchés ont faite de cette annonce de baisse des taux.

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