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Analyses - Page 98

  • La Tribune - "Les forces populistes ne sont pas juste un accident de l'histoire"

    La détérioration des conditions d'existence des classes moyennes et populaires explique la montée en puissance des forces antisystèmes, c'est la thèse défendue par Yann Algan, Elisabeth Beasley, Daniel Cohen et Martial Foucault dans l'ouvrage paru ce jeudi 29 août intitulé, "Les Origines du populisme". Pour "La Tribune", l'économiste Yann Algan revient sur les mouvements populistes qui ont émergé un peu partout dans le monde ces dernières années et sur leurs ressorts particuliers.

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  • Fondation Jean Jaurès - Municipales : quelles perspectives de victoire pour le Rassemblement national ?

    À quelques mois des élections municipales, quelles sont les perspectives de victoire pour le Rassemblement national ? S’appuyant sur un certain nombre de scrutins précédents, Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach montrent que les villes petites et moyennes apparaissent comme des cibles prioritaires, avec des perspectives de victoire dans le Nord-Pas-de-Calais et sur le pourtour méditerranéen.

    Comme lors d’autres scrutins, le score du Rassemblement national (RN) aux dernières élections européennes a été très variable selon la taille des communes. Comme le montre le graphique suivant, le résultat de la liste Jordan Bardella décroît linéairement en fonction du nombre d’habitants que compte la commune. En tendance, plus une ville est peuplée et moins le RN performe. Ainsi, dans la strate des communes de 100 000 habitants et plus, le score moyen du RN s’est établi à seulement 14 %. Inversement, c’est dans les plus petites communes que le parti lepéniste a enregistré ses meilleurs résultats : 27,5 % en moyenne dans les communes de moins de 3 500 habitants et 25,8 % dans celles de 3 500 à 5 000 habitants.

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  • La Vie des Idées - Algorithmes et régulation des territoires, par Dominique Cardon & Maxime Crépel , le 27 août

     
    Uber, Waze, Airbnb… Les algorithmes qui régissent ces plateformes sont fondés sur l’optimisation du service rendu à l’usager, et non sur une norme collective, politique ou morale. Leurs mises en accusation mettent à nu la gouvernance implicite des architectures techniques.
     
    Cet essai est un extrait du livre de la collection Puf/Vie des idées, paru le mercredi 28 août 2019 : Gouverner la ville numérique, dirigé par Antoine Courmont et Patrick Le Galès.
     
    Des journalistes en Angleterre, en Italie et en France [1] créent de faux profils de restaurants qu’ils parviennent à faire monter dans les classements de Tripadvisor à l’aide de commentaires élogieux et de bonnes notes, afin de dénoncer les calculs artificiels de réputation qui favorisent une concurrence déloyale entre les restaurants et trompent les clients. Des chercheurs dénoncent la présence de « voitures fantômes » sur l’application Uber [2], prouvant que la société de VTC simule le marché de l’offre et de la demande dont elle prétend rendre compte en tant que simple intermédiaire, de manière à maîtriser les tarifs et donner l’impression d’une offre abondante aux utilisateurs. Ces deux mises en accusation des calculs numériques sont typiques des initiatives visant à auditer et critiquer les plateformes numériques et leurs algorithmes.
     
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  • Fondation Jean Jaurès - Revenir à l’idée d’émancipation

    À l’occasion du IIe Congrès international de l’Institut du genre qui se tient à l’université d’Angers du 27 au 30 août 2019 et auquel la Fondation Jean-Jaurès apporte son soutien, Estelle Ferrarese, directrice-adjointe de l’Institut du genre, professeure de philosophie morale et politique à l’université de Picardie-Jules Verne, revient sur la notion d’émancipation à l’aune de l’histoire des féminismes et de l’actualité plus récente de #MeToo. Elle nous rappelle aussi combien ce concept est maintenant particulièrement utilisé par les mouvements antigenre pour mieux s’en extraire.

    L’idée d’émancipation est encore lourde de promesses, malgré les critiques et les oublis dont elle a fait l’objet tout au long du XXsiècle. C’est particulièrement vrai pour l’ordre du genre, comme nous l’indiquent le mouvement #MeToo, la vigueur retrouvée des féminismes et des études sur le genre et les sexualités depuis quelques années, l’enthousiasme – parfois suspect – avec lequel des acteurs politiques très divers s’emparent de « l’égalité » femmes-hommes, ou encore le regain d’intérêt pour Marx au sein et hors de l’Université

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  • Le meilleur de 2018/19 - Fondation jean Jaurès - Le jour d’après : la fin de l’État islamique au Levant ?

    Matthieu Rey, chargé de recherche au CNRS et chercheur associé à l’IFAS-recherche (Johannesburg), revient sur le processus de conquête territoriale de Daech et sur la stratégie et les alliances organisées en vue de la reconquête de ces territoires, et s’interroge, une fois la guerre « gagnée », sur la réponse politique apportée – si réponse politique il y a eu.

    Alors que le dernier réduit syrien appartenant à l’État islamique vient de tomber aux mains des Forces démocratiques syriennes[1], il convient de revenir sur ce que peut signifier pour l’Irak et la Syrie, le jour d’après. De prime abord, une conclusion s’impose. Si une vaste coalition s’était formée en vue de détruire cette entité politique, nul but de guerre ni surtout d’après-guerre n’avait été énoncé laissant donc aux dirigeants locaux et étrangers une grande latitude dans l’interprétation de leur possibilité d’agir. Plus encore, cette « victoire » révèle plus que jamais comment la lutte contre l’État islamique se résume à un « plein guerrier » et un « vide politique ». Finalement, ce fut le choix des armes, des dispositifs techniques terrestres et aériens et des acteurs répondant aux schémas militaires qui ont primé sur toute autre considération écrasant en retour toute expression du politique. Aussi, le jour d’après se décline de part et d’autre par la mise à jour de contradictions fortes. Quelques repères permettent peut-être de mieux comprendre les défis de cet après-Daech pour les deux pays.

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  • Le meilleur de 2018/19 - La Vie des idées - Les professionnels de la catastrophe

    À propos de : Sandrine Revet, Les coulisses du monde des catastrophes « naturelles », EMSH

    En quelques décennies, les catastrophes dites « naturelles » sont devenues un véritable enjeu pour les professionnels de l’international. Une longue enquête de terrain dévoile le fonctionnement concret de la gestion des désastres environnementaux, des bureaux de l’ONU aux pays concernés.

    Après avoir analysé localement, à l’aide de méthodes ethnographiques, la construction sociale d’une catastrophe dans Anthropologie d’une catastrophe. Les coulées de boue de 1999 au Venezuela, en 2009, Sandrine Revet, anthropologue et chercheuse au Centre de Recherches Internationales de Sciences Po, s’intéresse dans ce nouvel ouvrage à l’émergence d’un « gouvernement international des catastrophes “naturelles” ». Son ouvrage s’appuie sur une enquête menée entre 2008 et 2015 qui l’a conduite des bureaux de l’ONU à Genève spécialisés dans la gestion des catastrophes à plusieurs pays d’Amérique latine où elle a observé la mise en place de séances de formation ou des exercices de simulation de catastrophes. L’observation des négociations entre des délégués du monde entier lors d’une conférence internationale en 2015 à Sendai, au Japon, ouvre l’ouvrage et clôt son enquête, sur la gestion internationale des catastrophes « naturelles ».

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  • Le meilleur de 2018/19 - Centre d'observation de la société - Les trois quarts des élèves défavorisés étudient hors de l’éducation prioritaire

    Un peu moins de six millions d’écoliers étudient dans l’enseignement public primaire (élémentaire ou pré-élémentaire), selon les données 2017 du ministère de l’Education. Parmi eux, 20 % (soit 1,2 million) sont scolarisés dans un établissement de l’éducation dite « prioritaire » et 4,6 millions dans une école qui n’appartient à aucun réseau prioritaire. L’éducation prioritaire se fixe pour objectif de compenser les difficultés économiques et sociales des habitants de certains quartiers en attribuant davantage de moyens aux établissements qui s’y trouvent. Elle se divise en deux : les « Réseaux d’éducation prioritaire » (REP, 12 % du total des élèves) et les « Réseaux d’éducation prioritaire Plus » (REP+, 8 % de l’ensemble) qui sont le plus en difficulté et disposent de moyens encore renforcés.

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  • Le meilleur de 2018/19 - Fondation Jean Jaurès - Les Français et la laïcité : état des lieux

    Socle de notre cohésion nationale, la laïcité est pourtant un sujet qui suscite des controverses parfois explosives dans le pays, et des remous au sein même des familles politiques. Petit état des lieux de ce que pensent les Français, et plus spécifiquement les sympathisants de La République en marche, quand on leur parle de laïcité et d’une éventuelle modification de la loi de 1905.

    La laïcité est l’un des socles de notre cohésion nationale, mais aussi un point de repère important pour les citoyens français, dans une époque où ces points de repère ont tendance à manquer, une époque où le « bougisme » permanent et l’individualisme créent des troubles, des questionnements, des tâtonnements.

    Retrouvez l’enquête complète PDF, 2.15M

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  • Le meilleur de 2018/19 - Observatoire des inégalités - Qui profite de la croissance des revenus dans le monde ?

    Qui a profité de la croissance depuis une quarantaine d’années dans le monde ? L’évolution des revenus, du plus pauvre au plus riche, prend graphiquement la forme d’un « éléphant ». Avec de bonnes et de mauvaises nouvelles pour les inégalités de revenus à l’échelle mondiale.

    De 1980 à 2016, l’ensemble des revenus dans le monde a connu une croissance cumulée de 60 %, inflation déduite, selon les travaux de la World Income Database (WID) [1]. Selon le pays et le niveau de revenus où l’on se situe, cette croissance moyenne n’a pas bénéficié à tous de façon homogène. La représentation graphique de l’évolution des revenus des individus, classés des plus pauvres aux plus riches, décrit une courbe en forme de tête d’éléphant. L’équipe du WID a redessiné, en l’actualisant, « la courbe de l’éléphant » des économistes Christoph Lakner et Branco Milanovic [2] : le corps et la trompe de l’éléphant montrent qu’à l’échelle mondiale, certaines catégories de revenus ont mieux tiré leur épingle du jeu que d’autres. Qui sont les « gagnants » et les « perdants » de la croissance mondiale ?

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  • Le meilleur de 2018/19 - Terra Nova - Le Référendum d'Initiative Citoyenne Délibératif Par Loïc Blondiaux , Marie-Anne Cohendet, Marine Fleury, Bastien François, Jérôme Lang, Jean-François Laslier, Thierry Pech, Quentin Sauzay, Frédéric Sawicki

    le 18/02/2019

    Le Référendum d'Initiative Citoyenne (RIC) répond au désir des citoyens d'être plus souvent consultés en leur donnant non seulement le choix des réponses, mais aussi celui des questions. Les risques associés à cette procédure sont cependant nombreux : affaiblissement des élus, manque de délibération, forte exposition aux manoeuvres démagogiques... Pour tirer les bénéfices démocratique du Ric et en maîtriser autant que possible les risques, Terra Nova a exploré les solutions adaptées à l'étranger par les pays qui pratiquent ce type de procédures. Parmi les nombreux enseignements de cette exploration, nous mettons en exergue une proposition inédite en France : un RIC "délibératif" combinant étroitement démocratie directe et démocratie participative.

    Synthèse

    Le Référendum d'Initiative Citoyenne (RIC) répond au désir des citoyens d'être plus souvent consultés en leur donnant non seulement le choix des réponses, mais aussi celui des questions. Les risques associés à cette procédure sont cependant nombreux : affaiblissement des élus, manque de délibération, forte exposition aux manoeuvres démagogiques... Pour tirer les bénéfices démocratique du Ric et en maîtriser autant que possible les risques, Terra Nova a exploré les solutions adaptées à l'étranger par les pays qui pratiquent ce type de procédures.

    Parmi les nombreux enseignements de cette exploration, nous mettons en exergue une proposition inédite en France : un RIC "délibératif" combinant étroitement démocratie directe et démocratie participative. 

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  • Le meilleur de 2018/19 - Les Economistes atterrés - Dépense publique : Sortons du débat tronqué

    Cette note Gambetta de Christophe Ramaux explique le caractère fallacieux de l’insistance sur les 56% du PIB de dépenses publiques. Cela laisserait à penser qu’il ne resterait plus que 44 % pour le privé, alors que c’est complètement faux : si’on calcule la dépense privée comme on calcule la dépense publique, elle atteint environ 200 % du PIB.

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