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Analyses - Page 100

  • Observatoire des inégalités - Comment évolue la part des revenus captée par les riches ?

    Données 22 novembre 2019

    Les 10 % les plus aisés reçoivent un tiers de l’ensemble des revenus avant impôt. Le 1 % le plus riche en touche 11 %. Une part qui augmente depuis le début des années 1980.

    Les 10 % les plus riches reçoivent près d’un tiers du total des revenus en France [1], avant impôts et prestations sociales (données 2014). C’est beaucoup moins qu’au début du XXe siècle, quand ils en recevaient la moitié. Leur part s’est érodée lors des deux grandes guerres mondiales et sous l’effet de la crise des années 1930. Elle est remontée au cours des vingt premières années des Trente Glorieuses : la très forte croissance des revenus de cette période a d’abord profité aux plus aisés.

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  • Fondation Jean Jaurès - Élections municipales : la fin du nouveau monde, Jean-Philippe Derosier

    Le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille, auteur du blog La Constitution décodée, revient dans sa contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie sur les enjeux « des plus locales » des élections. 

    Les plus locales des élections présentent un enjeu éminemment national. Tel est le cas des élections municipales et celles des 15 et 22 mars 2020 ne dérogent pas à la règle.

    Le président de la République ne s’y est d’ailleurs pas trompé, en cherchant à cajoler les maires lors de leur Congrès la semaine dernière, alors qu’il les avait ignorés l’an passé, dans un contexte de crise faisant que son absence avait été particulièrement remarquée.

    L’enjeu politique de ces élections est fondamental, pour toutes les forces politiques en présence.

    Il s’agit d’abord des véritables élections de mi-mandat, temporellement et politiquement. Au regard du calendrier, elles interviennent trois ans après l’élection de la nouvelle majorité et deux ans avant la fin de son mandat. Suffisamment de temps est passé pour juger efficacement d’éventuels résultats et il en reste encore assez pour tenir compte du message qui pourrait être envoyé par les électeurs.

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  • Observatoire des inégalités - Les milliardaires représentent un millionième de l’humanité

    Combien de milliardaires dans le monde ? Statistique malaisée, mais ordre de grandeur simple : moins d’une personne sur un million. Une analyse de Julien Damon, sociologue, extraite d’une chronique du magazine Le Point.

    Les milliardaires fascinent ou agacent. C’est selon. La connaissance de leurs situations passe par des bases de données et des classements qui font souvent la couverture des journaux. Ces informations ne captent pourtant qu’une partie de la réalité. Protection de la vie privée et, surtout, opacité dans de nombreux pays, empêchent d’établir un indiscutable tableau.

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  • La flambée de la bourse mène-elle au krach inéluctable ? [Olivier Passet]

    Dans un contexte de taux d'intérêt atypiquement bas, conforté par l'orientation récente des politiques monétaires, peut-on connaître une nouvelle vague de hausse des prix d'actifs ? Je me focaliserai ici sur la Bourse, même si l'immobilier mérite également attention. [...]

  • Le vent se lève - Gaël Giraud : « Nous sommes probablement à la veille d’une nouvelle crise financière majeure »

    Tandis que les signes de fragilité de notre économie se multiplient, le système financier fait régulièrement preuve de son instabilité. Ancien évaluateur de risques bancaires, ex-chef économiste de l’Agence française du développement, Gaël Giraud en connaît parfaitement les ressorts et les points faibles. Alors que la finance occupe une place toujours croissante de notre économie, est-il possible de la réguler et de financer une réindustrialisation verte ? Deuxième partie. Retrouvez la première partie de l’entretien ici. Réalisé par Pierre Gilbert et Lenny Benbara.

    LVSL – Vous étiez il y a peu chef économiste de l’Agence française de développement. Vous aviez donc un poste d’observation idéal sur les activités financières et ses dérives. Selon vous, une nouvelle crise financière est imminente, et serait potentiellement plus violente que celle de 2008. Pourquoi donc ?

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  • Le vent se lève - Gaël Giraud : « Les banques sont intrinsèquement hostiles à la transition écologique »

    Gaël Giraud est économiste, directeur de recherche au CNRS, professeur à l’École nationale des Ponts et Chaussées et auteur. Spécialisé sur les interactions entre économie et écologie, il est également l’ancien chef économiste de l’Agence française de développement (AFD). Dans la première partie de cet entretien-fleuve, nous revenons notamment sur l’incapacité pour Emmanuel Macron de conduire une véritable transition écologique, sur le financement de celle-ci et la nécessaire réforme des traités européens qui la conditionne. Nouvelle économie des communs, dérive illibérale du gouvernement… Nous abordons également des questions relatives aux rapports entre foi chrétienne, laïcité et écologie. Gaël Giraud est, en plus de tout le reste, prêtre jésuite. Première partie. Retrouvez la seconde partie de l’entretien ici. Réalisé par Pierre Gilbert et Lenny Benbara.

    LVSL – Vous travaillez sur les interactions entre changement climatique et économie. Vous avez par ailleurs soutenu la liste Urgence Écologie aux élections européennes. Pourquoi, selon vous, Emmanuel Macron ne conduit-il pas le pays vers une transition écologique ?

    Gaël Giraud – Je pense que l’erreur de fond d’Emmanuel Macron, en termes de transition écologique, est de croire qu’il peut la mener dans le respect de l’interprétation actuelle des traités promue par la Commission européenne et par Bercy.

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  • Fondation Jean Jaurès - Jeunes des villes, jeunes des champs : la lutte des classes n’est pas finie

    Afin d’objectiver une situation encore peu connue, Chemins d’avenirs, la Fondation Jean-Jaurès et l’Ifop ont interrogé les jeunes Français de 17 à 23 ans sur leurs choix d’orientation et leur rapport à l’avenir. Résultat ? Les origines géographiques et sociales continuent d’influer fortement sur la projection de ces jeunes vers l’avenir, sur leur degré d’ambition et sur l’autocensure qu’ils développent, de manière plus ou moins consciente, en fonction de leur milieu d’origine et de leur lieu de résidence.

    Il y a un an, naissait une révolte sociale inédite qui allait bousculer l’agenda politique et médiatique et laisser des traces profondes dans le pays.

    Beaucoup a été dit et écrit sur la fracture que révélait la crise des « gilets jaunes » entre grandes métropoles et territoires périphériques. Nombre d’analyses sociologiques ont notamment montré que les manifestants étaient, au moins lors des « premiers actes », en grande partie issus de cette France des villes moyennes et des petites villes

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  • France Info - Temps de travail, niveau de vie, immigration... Comment la société française a évolué depuis quarante ans

    L'Insee brosse un "portrait social" de la France basé sur une série de statistiques concernant la qualité de vie, la répartition du travail ou encore l'évolution de l'immigration. 

    Une étude d'une ampleur impressionnante. L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a dévoilé mardi 19 novembre son rapport annuel "France, portrait social", qui se penche sur l'évolution de la société depuis le milieu des années 1970. 

    Ce document de 290 pages se penche sur quarante ans d'évolution de la population française en termes de démographie, de temps de travail, d'inégalités ou encore de niveau de vie. 

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  • Observatoire des inégalités - Jeux d’argent : un impôt sur la fortune du pauvre

    Analyses 14 novembre 2019

    Les dépenses en jeux d’argent pèsent sur les plus pauvres et les moins diplômés. L’État, autorité de tutelle du secteur et principal actionnaire de la Française des Jeux, exploite l’espoir illusoire d’un gros lot. L’analyse et les propositions de Quentin Duroy et Jon D. Wisman, économistes.

    Les recettes publiques issues des produits de la Française des Jeux (FDJ), du Pari Mutuel Urbain (PMU), des jeux en ligne et des casinos s’apparentent à un impôt « régressif » [1]. Les ménages les plus démunis y laissent en effet à l’État un pourcentage de leurs revenus supérieur à celui des catégories aisées. Les plus défavorisés jouent davantage et, de fait, payent cet impôt sur la base d’une promesse illusoire d’un futur meilleur. Le développement incontrôlé des jeux d’argent nourrit les recettes fiscales de l’État censé réguler ces activités, mais pèse toujours plus lourd sur les revenus des moins favorisés.

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  • Fondation Jean Jaurès - Répondre à la crise démocratique

    Le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille, auteur du blog La Constitution décodée, analyse, dans sa sixième contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie, les propositions institutionnelles de François Hollande.

    C’est ce que François Hollande, président de la République de 2012 à 2017, propose d’aborder dans un ouvrage paru le 23 octobre, chez Fayard. Il a accepté de venir en débattre avec les étudiants, à la faculté de droit de l’université de Lille, ce mardi 12 novembre 2019.

    Dans le cadre d’entretiens, l’ancien président de la République répond aux questions posées par Marc-Olivier Padis, directeur des études de Terra Nova, à partir de son expérience : « J’ai pu moi-même faire le constat des ambiguïtés et des contradictions de notre Constitution. Elle tente de plus en plus mal de conjuguer le régime parlementaire avec une dérive présidentialiste qu’amplifie le quinquennat. Loin d’ajouter les avantages de l’autorité et de la responsabilité, ce mélange des genres aboutit à une confusion au sein de l’exécutif, avec la dyarchie président-Premier ministre, et à une concentration excessive des pouvoirs au détriment du Parlement. Elle conduit la majorité à l’Assemblée nationale à un dilemme impossible : la loyauté jusqu’au bout ou la fronde jusqu’à sa perte » (page 14).

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  • Observatoire des inégalités - Le parcours d’une génération à l’école selon l’origine sociale

    Données 12 novembre 2019

    Au collège, les enfants d’employés et d’ouvriers sont presque trois fois plus nombreux que les enfants de cadres supérieurs. À bac + 5, c’est l’inverse. Que s’est-il passé ?

    Au collège, les enfants d’employés et d’ouvriers sont presque trois fois plus nombreux que les enfants de cadres supérieurs. Au sommet des études supérieures, à bac + 6 ou plus, les enfants de cadres supérieurs sont sept fois plus représentés. Une étude du ministère de l’Enseignement supérieur [1] décrit la trajectoire d’une génération, celle qui a obtenu le bac en 2008, tout au long de ses études. Elle met en lumière la façon dont les écarts entre milieux sociaux se creusent au fil du temps.

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