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Analyses - Page 102

  • Observatoire des inégalités - Observatoire des Les Français sont-ils de plus en plus racistes ?

    Analyses 29 octobre 2019

    Alors que les discours de rejet des étrangers prennent toujours plus de place sur la scène médiatique, qu’en est-il du ressenti des Français ? Deviennent-ils de plus en plus racistes et xénophobes, comme on peut le lire souvent ? Extrait du Centre d’observation de la société.

    À la question « Pensez-vous qu’une lutte vigoureuse contre le racisme est nécessaire en France ? », les Français répondent « oui » à 78 %, selon un sondage réalisé en 2018 dans le cadre du rapport de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) [1]. Seuls 7 % affirment « pas du tout ».  Ces réponses obtenues à un moment donné ont le mérite d’être tranchées, mais en matière de valeurs, ce sont surtout les évolutions qui comptent.

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  • Kaizen - Thomas Porcher : "La France pourraît être la première puissance écologique mondiale"

    La croissance serait la seule clef de sortie de la crise économique qui nous suit depuis le choc pétrolier de 1974… Selon Thomas Porcher, « économiste atterré », il est plus que temps de penser autrement et d’imaginer d’autres clefs.

    Croissance et écologie sont-elles compatibles ?

    Quand on regarde la croissance au niveau mondial ces soixante dernières années, la réponse est non. Pas du tout même. L’évolution du PIB reste fortement corrélée à celle des émissions de CO2, car notre modèle économique est encore trop basé sur des énergies polluantes. Or le défi, c’est que ces émissions de CO2 diminuent à partir de 2020 ! Nous devons soit changer radicalement nos modes de production et de consommation, soit décroître. Or dans le contexte actuel, aucune de ces options n’est réellement envisagée. On nous répète que les émissions doivent décroître sans toucher au modèle économique.

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  • Bilan 2018 des actes racistes, antisémites, antimusulmans et antichrétiens

    Après deux années de baisse en 2016 et 2017, le nombre de faits à caractère antisémite a fortement augmenté en 2018 (+74%). S’agissant des faits à caractère raciste et xénophobe, une baisse de 4,2% a été constatée. Les actes antimusulmans atteignent cette année leur plus bas niveau depuis 2010. Chacun de ces actes est une atteinte aux valeurs de la République et un coup grave porté aux libertés de tous les Français. Le Gouvernement agit donc pour faire cesser les discours de haine et lutter contre toutes les atteintes racistes, xénophobes ou visant un culte.

    Après deux années de baisse en 2016 et 2017, le nombre de faits à caractère antisémite a fortement augmenté en 2018. 541 faits ont été constatés l’an dernier contre 311 en 2017, soit une augmentation de 74%........

    Les actes antimusulmans atteignent cette année, avec 100 faits, leur plus bas niveau depuis 2010.

    Enfin, le nombre d’actes antichrétiens est stable sur l’année avec 1063 actes recensés (1038 en 2017).

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  • Observatoire des inégalités - « On ne réglera pas le problème des inégalités en s’en prenant uniquement aux 1 % les plus riches », Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités

    Entretiens 7 novembre 2019

    Dans un entretien accordé au quotidien Le Monde, Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, estime que les catégories aisées se focalisent sur les 1 % les plus riches pour éviter de participer à la solidarité nationale.

    Dans leurs promesses en faveur du pouvoir d’achat, La République en Marche comme Les Républicains affirment viser les classes moyennes. En quoi est-ce révélateur ?
    C’est un enjeu classique du débat public. Traditionnellement, il y a deux facettes dans le discours politique sur ce sujet. D’une part, s’accaparer les classes moyennes permet de montrer du doigt, à l’inverse, les plus pauvres, les « assistés », les immigrés. C’est une tendance que l’on trouve à droite, mais aussi dans une partie de la gauche, avec l’opposition entre les Blancs pauvres de la France périphérique, « moyenne », qui seraient à l’abandon, et les Noirs ou les Arabes des cités qui profiteraient de la vie dans les métropoles.

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  • L'Observatoire des inégalités - L’enseignement supérieur se démocratise-t-il ?

    Données 6 novembre 2019

    L’origine sociale des étudiants a peu évolué depuis dix ans. Pour autant, les enfants d’ouvriers et d’employés sont aujourd’hui bien plus souvent diplômés que leurs parents.

    La part des enfants de cadres et d’ouvriers parmi les étudiants a peu évolué ces dix dernières années (2007-2017). Les enfants d’ouvriers sont un peu plus présents parmi les élèves de BTS (ils passent de 21,3 % à 24,1 %) et ceux de classes préparatoires (de 5,3 % à 7,2 %), mais globalement, la composition sociale de l’enseignement supérieur a très peu été modifiée au cours de la période. Certaines grandes écoles ont mis en place des politiques dites « d’ouverture sociale », qui consistent à réserver quelques places aux élèves venant d’établissements défavorisés. Elles n’ont pas eu d’effet significatif.

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  • Observatoire des inégalités - Quelle est la différence entre inégalité et discrimination ?

    En pratique, il est souvent difficile de démêler ce qui relève de la discrimination entre des individus du fait de certaines de leurs caractéristiques et ce qui relève des inégalités.

    Une inégalité désigne un accès différent à des ressources (l’éducation, les revenus, le patrimoine, etc.) ou à des pratiques (logement, consommation, santé, etc.) que la société classe et hiérarchise [1]. Une discrimination est, quant à elle, une différence de traitement interdite par la loi selon un certain nombre de critères (l’âge, le sexe, l’origine, l’état de santé, l’orientation sexuelle, les opinions politiques, etc.).

    Toutes les inégalités ne sont pas illégales et ne sont donc pas des discriminations, mais toute discrimination constitue une forme d’inégalité. Il est illégal de refuser de louer un appartement à une personne du fait de sa couleur de peau (cas de discrimination), mais pas parce que ses revenus ne sont pas suffisants (inégalité). On peut être condamné par la justice pour discrimination, pas pour un traitement inégalitaire.

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  • Le vent se lève - David Djaiz : « La nation est la seule forme politique qui permette de réunir la liberté civile, la démocratie et la solidarité sociale »

    David Djaiz est haut-fonctionnaire. Il vient de publier Slow Démocratie, un essai dans lequel il essaie de réhabiliter le cadre national comme cadre essentiel de la démocratie et levier fondamental pour maîtriser la mondialisation. Il y décrit avec minutie les effets de la mondialisation sur la cohésion territoriale, l’urgence climatique et les processus démocratiques. Entretien par Lenny Benbara. Retranscription par Brigitte Ago et Dany Meyniel.

    LVSL – Votre ouvrage explique comment la mondialisation a fracturé les nations et mis en péril le fondement des démocraties. Pouvez-vous revenir sur les logiques qui conduisent à l’affaiblissement du cadre national ?

    David Djaiz – Ce que l’on appelle un peu improprement mondialisation est en réalité un mot-valise qui sert à désigner tout un faisceau de transformations économiques et sociales qui depuis 40 ans ont fracturé les nations en plusieurs étapes. Cela a été un processus continu, que les nations elles-mêmes ont enclenché.

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  • Huffington Post - Le PS ne sera pas à la marche contre l'islamophobie

    Le parti socialiste dit ne pas se reconnaître dans les mots d'ordre de la manifestation, "qui présentent les lois laïques en vigueur comme ‘liberticides’".

    “Nous ne voulons pas nous associer à certains des initiateurs de l’appel”. Lors de la réunion de son bureau national ce mardi 5 novembre, le parti socialiste a décidé de ne pas se joindre à la marche contre l’islamophobie prévue dimanche à Paris. 

    Dans un communiqué diffusé mercredi 6 novembre, le PS explique cette décision. “Nous ne voulons pas nous associer à certains des initiateurs de l’appel. Nous ne nous reconnaissons pas dans ses mots d’ordre qui présentent les lois laïques en vigueur comme ‘liberticides’”, écrit le parti dirigé par Olivier Faure, sans mentionner le terme “islamophobie”. 

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  • La vie des idées - Pourquoi l’hôpital n’est pas une entreprise

    À propos de : Pierre-André Juven, Frédéric Pierru, Fanny Vincent, La casse du siècle, Raisons d’agir

    Comment appréhender la crise hospitalière ? Un livre écrit à trois mains examine les effets des contraintes organisationnelles et budgétaires au sein de l’hôpital, à travers les réformes qui, depuis les années 1980, visent à y rationnaliser l’activité.

    Ce n’est pas d’un braquage qu’il s’agit dans ce livre sur « la casse du siècle » mais d’un grand gâchis : P. A. Juven, F. Pierru et F. Vincent utilisent un jeu de mot pour caractériser la situation de l’hôpital public français. Ils analysent les réformes de l’hôpital pour comprendre comment il pâtit aujourd’hui de deux crises bien différentes mais qui se recouvrent en partie. La première, organisationnelle et gestionnaire, prône le fameux « virage ambulatoire » et conduit à l’option « moins d’hôpital ». La seconde, budgétaire, dénoncée par les soignants, se penche sur les difficultés des professionnels de santé (débordements chroniques, accès aux soins qui n’est plus garanti pour les patients) et conduit à la revendication « plus de moyens ». L’objectif du livre est de « plaider simultanément pour une augmentation des moyens accordés à l’hôpital public et pour la nécessité de le délester de certaines tâches, à condition que le report vers la ville soit correctement financé et organisé, ce qui est aujourd’hui loin d’être le cas » (p. 15). Les enquêtes qualitatives menées par chacun des trois auteurs entremêlent l’analyse des deux crises évoquées, qui amènent l’hôpital à se centrer davantage sur des soins techniques et à perdre peu à peu sa dimension d’accueil historiquement universaliste.

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  • France Culture - PAC 2020 : aides à l'emploi contre aides à l’hectare

    Un rapport de France Stratégie vient irriguer un débat riche autour de la future PAC, premier budget européen, dont la France est le premier bénéficiaire. Idée maîtresse : des subventions à l'Unité de Travail Agricole et non plus à l'hectare.

    La PAC, Politique Agricole Commune, de 2020 se négocie en ce moment à Bruxelles et les propositions pour la réorienter fleurissent. Dernière en date, celle de France Stratégie, organisme de prospectives et d'évaluation des politiques publiques sous l'autorité de Matignon, mais indépendante. Le groupe d'expert réunis par France Stratégie, parmi lesquels Pierre Dupraz, Charlotte Emlinger, Samuel Féret, Alexandre Gohin, Hervé Guyomard, Sébastien Jean et Jean-Luc Pujol,  (INRA, CEPII) a tenté d'imaginer une "PAC idéale" qui pourrait faire passer l'agriculture européenne du statut de coupable et victime du réchauffement climatique, à celui de solution et d'outil de lutte contre ce même réchauffement. 

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  • Fondation Jean Jaurès - La désintermédiation ou le péril de la société blockchain, Maxime des Gayets

    La désintermédiation s’est imposée dans toutes nos dimensions sociales et sociétales, les agents intermédiaires étant effacés au nom de leur manque d’efficacité économique. Pour Maxime des Gayets, il serait temps de s’interroger sur leur utilité sociale, au risque d’un péril promis par la société blockchain.

    Les dénonciations de la société bloquée les avaient délégitimés. L’horizon d’une société « liquide » va les achever. Les intermédiaires n’auraient plus de raison d’être. Il en va des professions réglementées bien sûr, des notaires aux chauffeurs de taxi. Mais aussi de tout ce qui est fait œuvre de médiation entre le consommateur et le produit, voire de moyen d’expression entre l’opinion et le pouvoir. Car la désintermédiation s’est imposée dans toutes nos dimensions sociales et sociétales. L’efficacité de la relation directe prévaut aujourd’hui à tout type de filtre, qui ne peut être vu que comme une entrave. Lui qui fut pendant si longtemps une protection.

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