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Analyses - Page 105

  • Observatoire des inégalités - Pour la création d’un revenu minimum unique

    Éradiquer la pauvreté, c’est possible, grâce à l’instauration d’un revenu minimum unique (RMU), dès 18 ans, de 860 euros par mois, soit l’équivalent du seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian. Une proposition de Noam Leandri et Louis Maurin, respectivement président et directeur de l’Observatoire des inégalités.

    La proposition [1] d’un revenu minimum unique garantit un niveau de vie mensuel de 860 euros pour une personne seule, de 1 810 euros pour un couple avec deux enfants. Il inclut d’éventuelles autres allocations perçues par ailleurs (famille ou logement notamment). Les personnes qui touchent déjà des allocations dont le total est supérieur à celui du RMU, ne verront pas baisser leurs allocations. Fixé au seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian, le RMU élimine la pauvreté à ce niveau.

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  • Fondation Jean Jaurès - Fractures françaises 2019 : focus sur les « anti-démocrates » par Gilles Finchelstein

    La Fondation Jean-Jaurès, en partenariat avec Ipsos Sopra Steria, Le Monde et l’Institut Montaigne, publie cette semaine la septième vague de l’enquête « Fractures françaises ». Une photographie de l’état de l’opinion française toujours riche d’enseignements. Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, s’est notamment intéressé à ceux qu’il nomme les « anti-démocrates ».

    Bonne nouvelle : alors que, année après année, le pourcentage de Français considérant que « d’autres systèmes politiques peuvent être aussi bons que la démocratie » n’avait cessé d’augmenter, il s’est stabilisé en 2019. Mauvaise nouvelle : il demeure à un niveau élevé et préoccupant puisque 36 % des personnes interrogées partagent cette conviction – appelons-les les « anti-démocrates » – contre 63 % qui estiment que « la démocratie est le meilleur des systèmes » – appelons-les les « démocrates ».

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  • Observatoire des inégalités - Les inégalités de niveau de vie n’augmentent plus depuis cinq ans

    Après avoir fortement augmenté, les inégalités de niveau de vie se stabilisent ces dernières années. Pour autant, elles demeurent plus élevées qu’il y a vingt ans. Notre synthèse sur l’évolution des inégalités de revenus.

    Allons-nous enfin vers du mieux en matière d’inégalités de revenus ? En 2012 et 2013, les écarts de revenus ont diminué. Ensuite, entre 2013 et 2017, ils se sont stabilisés. Les données 2017 de l’Insee se situent au même niveau qu’il y a dix ans. Il est bien trop tôt pour crier victoire : les inégalités demeurent à un niveau supérieur à ce qu’elles étaient au milieu des années 1980. Voyons ce qu’en disent les principaux instruments de mesure.

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  • Observatoire des inégalités - Depuis cinq ans, la pauvreté stagne à un niveau élevé

    La France compte cinq ou neuf millions de pauvres selon la définition adoptée. Depuis cinq ans, la pauvreté stagne à un niveau élevé. Les dix années d’extension de la pauvreté de la période 2002-2012 ne se résorbent pas.

    La France compte cinq millions de pauvres si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian [1] et neuf millions si l’on utilise le seuil à 60 %, selon les données 2017 (dernière année disponible) de l’Insee. Dans le premier cas, le taux de pauvreté (la part de personnes pauvres dans la population) est de 8,0 % et dans le second de 14,1 %. Au cours des cinq dernières années (20012-2017), le nombre de pauvres s’est stabilisé à un niveau élevé.

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  • Observatoire des inégalités - Comment justifier (ou non) les inégalités de salaires ?

    Les inégalités de salaires sont largement acceptées. Mais jusqu’où ? À partir de quel niveau deviennent-elles injustes et nous choquent-elles ?

    Les inégalités de salaires sont importantes en France. Les cadres supérieurs touchent en moyenne 2,5 fois plus que ce que perçoivent les employés (renvoyer à l’article). Ces moyennes masquent des inégalités bien plus grandes : les cadres dirigeants touchent dix ou vingt fois plus que les salariés de base, parfois beaucoup plus.

    Le principe des inégalités de salaires est très largement accepté dans notre société. Ces écarts sont-ils justes ? Il n’existe aucune définition objective pour cela, il s’agit toujours d’une question de jugement de valeur. Et ce jugement repose en grande partie sur l’idée que l’on se fait du mérite et de la récompense de l’effort personnel.

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  • Observatoire des inégalités - Professions : qui gagne combien ?

    Avec un salaire mensuel net de 4 000 euros en moyenne, les cadres supérieurs gagnent 2,5 fois plus que les employés et les ouvriers. Chaque mois, ils disposent de 2 400 euros de plus à dépenser que les catégories populaires : de quoi vivre mieux et épargner.

    Les cadres supérieurs, avec un salaire mensuel moyen net de 4 060 euros en équivalent temps plein, touchent un peu moins de deux fois plus que la moyenne des salariés, 2,5 fois plus que les employés et les ouvriers, selon les données 2016 de l’Insee.

    Chaque mois, un cadre supérieur dispose de 2 500 euros de plus à dépenser qu’un employé. Il faut bien se représenter ce que cela signifie : c’est l’équivalent de près de deux mois complets de travail d’une personne payée au Smic. Les écarts sont encore plus importants chez les hommes, parce que les cadres supérieurs masculins touchent en moyenne des salaires beaucoup plus élevés que leurs collègues féminines : 4 377 euros contre 3 477 euros.

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  • Observatoire des inégalités - Les inégalités de salaire restent fortes en France

    Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent au mieux 1 200 euros par mois, les 10 % les mieux payés au moins 3 600 euros, soit trois fois plus. On entre dans le club du 1 % des plus hauts salaires à partir de 8 600 euros.

    Le salaire net mensuel médian s’élève à 1 800 euros [1] selon l’Insee (données 2016) [2]. Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent moins de 1 200 euros par mois, les 10 % aux salaires les plus élevés, au minimum 3 600 euros. Ces derniers touchent donc au moins 2 400 euros de plus, soit trois fois plus que les moins bien payés. Tout en haut de l’échelle, le 1 % le mieux rémunéré perçoit au minimum un salaire mensuel de 8 600 euros, plus que ce que les 10 % les moins bien payés touchent en sept mois.

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  • Fondation Jean Jaurès - Lettres sur la laïcité, Alain Bergounioux, Laurent Bouvet

    Cet essai, qui prolonge l’échange épistolaire que Alain Bergounioux et Laurent Bouvet avaient entamé sur le site de Telos, est né d’une conviction : s’il est vain de tenter trouver un « compromis » sur ce qu’est la laïcité, il reste d’une criante utilité d’en parler. La Fondation Jean-Jaurès fait ainsi le pari que le débat public s’enrichira en montrant les points d’accord comme les pierres d’achoppement sur ce sujet brûlant.

    .... La liberté est en effet le fil rouge de ce dialogue, qui pose en filigrane une question centrale face à la montée de l’individualisme : comment choisir, et peut-on choisir, en somme, entre la liberté du citoyen et la liberté de l’individu ?

    Ce qui est passionnant et enrichissant dans cet échange épistolaire, c’est que les deux auteurs semblent d’accord sur le fait que les conflits d’interprétation sur la laïcité ne se refermeront pas. Par ailleurs, ils se rejoignent sur le fait qu’il y a un choix à opérer entre deux conceptions de la liberté s’agissant de la laïcité, libérale ou républicaine, et qu’il est de la liberté de chacun de privilégier l’une ou l’autre pour construire l’espace commun politique.

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  • Les Echos - « Les populistes n'ont pas encore gagné la bataille »

    Série d'été l'avenir du libéralisme

    Marc Lazar, spécialiste de l'Italie contemporaine, dirige le Centre d'histoire de Sciences Po à Paris. Avec le sociologue italien Ilvo Diamanti, il vient de publier « Peuplecratie La métamorphose de nos démocraties » (Gallimard 2019) pour se pencher sur la dynamique des populismes de cette deuxième décennie du XXIe siècle.

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  • La Vie des idées - La loi Blanquer : une révolution conservatrice ?

    Quelles sont les finalités réelles de “l’école de la confiance” que prône la loi Blanquer, élaborée hors de toute consultation des personnels de l’Éducation ? Selon P. Merle, cette loi obéit à une quadruple logique conservatrice.

    Adoptée début juillet, la loi Blanquer, « Pour une école de la confiance », a pour objet de créer un consensus éducatif susceptible de mobiliser les principaux acteurs de l’institution scolaire. Cet objectif est difficile à atteindre, tant l’école est un lieu privilégié de polémiques récurrentes (Merle, 2019). De surcroît, les organisations professionnelles représentatives des personnels de l’éducation n’ont pas été consultées lors de l’élaboration de la loi. Celle-ci n’a également pas fait l’objet ni de débats ni de vote au Conseil Supérieur de l’Éducation en octobre 2018. En affichant un objectif non poursuivi lors de son élaboration, le titre de cette loi occulte ses finalités effectives. Celles-ci sont difficiles à définir, tant la loi est composée de dispositions législatives éparses dont la logique d’ensemble échappe. L’analyse des articles de loi les plus significatifs permet de dégager des logiques d’action cohérentes susceptibles de défendre la thèse d’une révolution conservatrice.

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  • Olivier Blanchard : Les Echos - « Un dépassement du déficit public prévu de la France n'empêchera pas les marchés de dormir »

    L'ex-chef économiste du FMI juge que les taux d'intérêt vont rester bas pendant au moins une décennie, ce qui justifie des politiques budgétaires plus agressives. 

    Dans son récent rapport sur la situation des finances publiques françaises, la Cour des comptes vous cite expressément pour mieux vous démentir, en affirmant que le niveau de la dette française reste un problème même en période de taux bas. Que leur répondez-vous ?

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