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  • Idées d'été - Telos - L’imaginaire politique de la gauche culturelle, Monique Dagnaud

    Face au virage droitier de l’électorat, demeure un bastion de gauche désespéré de se voir marginalisé en regard des intentions de votes – l’initiative passablement chaotique de la primaire populaire l’atteste. Cette déception est d’autant plus vive qu’elle touche des individus hautement diplômés habitués à être du côté des gagnants. On peut décrypter ce « bloc de gauche » version 2022, son imaginaire et son socle de valeurs grâce à l’enquête Et maintenant.

    Cette enquête que j’ai coordonnée et qui a été menée dans le cadre d’un partenariat Arte et France Culture a permis de recueillir les opinions politiques de 60 000 internautes de tous âges (avec une nette surreprésentation des 18-34 ans[1]), pour une immense majorité des urbains, bien diplômés[2], y compris pour les plus âgés.

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  • Telos - COVID-19, le premier ennemi déclaré de la génération inoxydable, Monique Dagnaud

    24 avril 2020
    Emmanuel Macron, sans doute sous l’influence du comité scientifique consultatif, a cru bon d’annoncer le prolongement du confinement des plus âgés au-delà du 11 mai : avant de réaliser sa bévue et de retirer prestement sa proposition, suite à la houle de protestations émises par les membres de la génération inoxydable – d’Axel Kahn à Daniel Cohn-Bendit, de Pascal Bruckner à Alain Minc. Comment imposer une discrimination d’âge à une génération qui impulsa le mouvement de rupture contre les discriminations de tous ordres ? Comment retirer de la liberté à une classe d’âge qui fit de ce principe une boussole ? L’argument est implacable.
    #Covid #MoniqueDagnaud
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  • Telos - L’économie collaborative ou la confiance à tous les étages, Monique Dagnaud

    Rachel Bostman, égérie de l’économie collaborative, affirme à son propos : « La confiance sera la nouvelle monnaie de XXIe siècle ». Ce faisant, elle désigne une singularité des sociétés occidentales. Alors que celles-ci sont confrontées à une défiance majeure à l’égard des institutions et des entreprises, alors que les individus inclinent à n’accorder leur confiance qu’à des proches, un nombre croissant d’entre eux donne tout crédit à de parfaits inconnus rencontrés sur des plateformes numériques. En 2014, selon une enquête de 60 millions de consommateurs, 41% des Français ont recours, souvent ou assez souvent, à de la consommation collaborative : par exemple 41% connaissent le site Blablacar et 14% l’ont déjà pratiqué. Ce modèle économique a le vent en poupe. Quel sens donner à cet engouement?

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  • Telos - L’imprévoyance générationnelle : question taboue, Monique Dagnaud

    En France, l’idée des inégalités entre générations figure comme un non-dit. La raison en est simple : mettant en cause plusieurs choix politiques opérés par les générations vieillissantes, les dettes publiques sans cesse reportées ou les invraisemblables ratés du système d’enseignement français, sans parler du patinage artistique autour de la réforme des retraites, elle est quasiment taboue. En fait, personne n’a envie d’endosser le fiasco d’un égoïsme générationnel.
     
    On renvoie alors la responsabilité aux élites politiques qui nous gouvernent, oubliant que celles-ci ont été démocratiquement élues et que l’opinion publique est plus que jamais une boussole qui oriente leurs choix. De surcroit, (presque) toutes les familles éprouvent une solidarité face aux difficultés potentielles d’insertion de leur progéniture et déploient la panoplie du parent responsable : encouragement pour conduire au plus haut niveau scolaire, aide matérielle  et morale pour accompagner au mieux vers l’autonomie, accueil lors des différents « pépins » qui peuvent survenir dans la vie du jeune adulte. Cet effort est évidemment indexé sur les revenus de chaque famille - 54 % des 18-24 ans et 34 % des 25-34 ans reçoivent une aide financière de leurs parents (BVA 2014, Les Français et leur budget). Ainsi, les parents se posant en premier amortisseur de la crise de la reproduction sociale, la perception du conflit de génération existe à peine. Cette question objective n’est pas perçue subjectivement.

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