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Analyses - Page 110

  • Le meilleur de 2018/2019 - OFCE - Les impacts de la fiscalité carbone sur les ménages : les Français, pas tous égaux devant les coups de pompe

    La fiscalité des carburants ne peut expliquer à elle seule le mouvement social des gilets jaunes. Mais elle a fédéré le ressentiment d’une partie de la population française sur la question du pouvoir d’achat et a finalement conduit le gouvernement à renoncer à la hausse programmée de la composante carbone de la taxe intérieure sur la consommation sur les produits énergétiques (Contribution climat énergie, CCE) tout comme le rattrapage de la fiscalité du diesel sur celle de l’essence pour l’année 2019.

    Nous ne reviendrons pas ici sur la question de l’évolution du pouvoir d’achat, (un article récemment paru dans le Portrait social de l’INSEE par des chercheurs de l’OFCE en fournit une analyse suffisamment détaillée), mais nous attacherons plutôt à déterminer l’hétérogénéité des situations et de leur exposition à la fiscalité carbone.

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  • Le meilleur de 2018/2019 - Alternatives Economiques - Prix des carburants : des contradictions sociales surmontables

     On a, avec les débats actuels souvent vifs sur le prix des carburants, un bon exemple des ravages de la « pensée simple » (Edgar Morin)1. En résumé : « on n’a pas le choix » (Édouard Philippe), si on veut sauver le climat, il faut taxer de plus en plus les carburants fossiles pour en freiner l’usage. C’est l’arme unique de la pensée simple.

    Et si nombre de nos concitoyens râlent ou manifestent, ils seront accusés d’être des « Gaulois réfractaires au changement nécessaire ». Le « signal prix » serait l’outil dissuasif essentiel pour aboutir au résultat : réduire nos émissions, ce qu’exige l’accord de Paris et surtout la préservation d’un avenir vivable.

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  • Le meilleur de 2018/2019 - Jean Gadrey - Le PIB et sa croissance, c’est un truc de mecs, on le sait. Mais… la décroissance aussi !

    L’idée de ce billet m’est venue en discutant avec deux amies de longue date, Florence et Dominique, de l’article du Monde sur la décroissance (30 novembre), signé de Frédéric Cazenave et Marie Charrel : « Les théories de la décroissance sont-elles vraiment applicables ? ». A priori, c’est invisible en lisant ce texte, tout comme c’est invisible quand on débat avec des « décroissants ». Il faut chausser des lunettes spéciales pour le voir. Voir quoi ? Voir que les hommes sont ultra-majoritaires dans ce récit (neuf sur douze personnes citées). Ce sont les « grands hommes » de la décroissance, comme si pour penser ce concept et écrire de belles choses sur le sujet, il valait mieux avoir un max de testostérone.

    Je me suis dit : c’est peut-être un biais involontaire et accidentel de ce reportage en terre décroissante. Du coup, je suis allé sur Wikipedia, car on y trouve un très long article, bien documenté, sur la décroissance. Et surtout une longue bibliographie, le tout remontant aux années 1970. Et là, c’est pire : sur les 58 spécialistes ou auteurs cités, on ne trouve que 5 femmes.

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  • Le meilleur de 2018/2019 - Observatoire des inégalités - Comment mesurer les inégalités de revenus au niveau mondial ?

    Il n’est pas simple de mesurer les inégalités de revenus au niveau mondial. Doit-on comparer les pays entre eux ? Les inégalités au sein de chaque pays ? Les inégalités entre l’ensemble des habitants de la planète sans tenir compte du pays où ils vivent ? Les explications d’Anne Brunner de l’Observatoire des inégalités.

    Mesurer les inégalités de revenus au niveau mondial n’est pas une mince affaire. Il faut d’abord connaître les revenus de pays parfois mal outillés statistiquement, mais il faut aussi choisir le bon indicateur. Faut-il comparer les pays entre eux ? Observer ce qui se passe à l’intérieur de chaque pays ? Comparer les niveaux de vie de tous les habitants de la planète sans tenir compte du pays où ils vivent ? Les trois méthodes sont utiles et se complètent. Essayons d’y voir plus clair.

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  • Le meilleur de 2018/2019 - Le Vent se lève - Arnaud Montebourg : « Les sociaux-démocrates ne servent à rien »

    Nous avons retrouvé Arnaud Montebourg rue de l’Opéra, dans les locaux parisiens de son entreprise Bleu Blanc Ruche. D’abord réticent à l’idée de parler politique, nous avons finalement passé en revue avec lui les principaux thèmes qui ont structuré son engagement, du Made in France à la démondialisation, jusqu’au sujet lourd qu’est la politique industrielle. Ministre de l’économie et du redressement productif de 2012 à 2014, nous avons pu aborder le poids de la haute administration et les contraintes de l’exercice du pouvoir. « L’Union européenne s’est retournée contre les peuples » déplore-t-il en constatant la fin de l’utopie fédéraliste et le déclin accéléré de la social-démocratie partout sur le continent. Entretien réalisé par Antoine Cargoet, Marion Beauvalet et Matis Brasca.

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  • Le meilleur de 2018/2019 - La vie des idées - Dix ans après la crise financière

    Dix ans après le déclenchement de la crise financière, ce dossier rassemble l’ensemble des textes qui lui ont été consacrés sur la Vie des idées. Des outils pour comprendre comment elle s’est étendue au monde, en la resituant dans le contexte global des mutations du capitalisme.

    La Vie des Idées est née en même temps que la crise financière qui connut ses premiers soubresauts à l’été 2007 avant de devenir véritablement systémique à la fin de l’été 2008. Au delà de cette coïncidence historique, nous n’avons pas cessé de nous interroger depuis sur les causes de cette crise et les errements des marchés financiers, mais aussi sur ses conséquences plus profondes en termes politiques et économiques.

    Un dossier de 2010 rassemblait les principales contributions de la Vie des Idées sur ces enjeux. Huit ans plus tard, il est temps de rassembler un certain nombre de textes parus plus récemment, qui éclairent les différentes dimensions de la crise, de ses aspects financiers les plus techniques aux enjeux les plus généraux sur la régulation politique des marchés ou la nature de la dette.

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  • La lente agonie de la pensée libérale en économie [Christian Chavagneux]

    Le libéralisme des années 1920 a fini dans le mur de la crise financière, de la récession et du chômage. Celui de notre époque connaîtra-t-il le même sort ? On doit aux chercheurs Jean-François Ponsot et Michel Rocca d’avoir montré que pour cela, trois conditions doivent être réunies : que les économistes dominants reconnaissent leurs erreurs, que les politiques économiques changent et qu’une alternative théorique se développe. [...]

  • Le meilleur de 2018/2019 - Non Fiction - " Entretien avec Luc Rouban à propos du « Paradoxe du macronisme »

    Luc Rouban est politologue, directeur de recherches au CNRS et rattaché au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof). Il vient de publier Le paradoxe du marcronisme dans lequel il s'attache à décrypter ce qu'est réellement ce mouvement. Il a accepté de répondre à quelques questions pour présenter son livre.

    Nonfiction : Vous venez de publier un ouvrage où vous expliquez, en mobilisant les outils de l’analyse électorale, ce qu’est le macronisme ou, tout au moins, ce qu’il n’est pas. Ainsi, ce serait une erreur, expliquez-vous, d’y voir un mouvement qui aurait réussi à rassembler les socio-libéraux en dépassant le clivage gauche-droite. Pourriez-vous expliciter ce point pour nos lecteurs ?

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  • Reporterre - Le plan secret d’Amazon en France

    Enquête 1/3 - Amazon rêve d’un monde où ses clients seraient livrés en un jour. Pour y parvenir, la multinationale multiplie les hangars démesurés où se succèdent les camions. Ce développement, en France, suit une stratégie de mise en concurrence de territoires souvent sinistrés. Reporterre la détaille et publie la carte exclusive des implantations d’Amazon.

    Derrière la facilité d’un clic et l’interface lisse d’un site internet se cache parfois un monstre. Amazon, le géant du commerce électronique, se bâtit en France un empire. Poussée par l’explosion de la vente en ligne, la multinationale multiplie la construction de ses immenses plateformes logistiques, alimente un flux incessant de camions et courtise les élus locaux pour devenir hégémonique. C’est l’envers du numérique. Un horizon de béton, de pollution et de chantage fiscal dont Reporterre dévoile les coulisses.

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  • Le meilleur de 2018/2019 - Le Figaro - «La psychiatrisation de l'adversaire ouvre les portes au totalitarisme»

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Sur Twitter, la présidente du Rassemblement national s'est plainte d'une décision de justice la soumettant à un examen psychiatrique, pour avoir publié la photo d'une exécution commise par Daech. Jean-Yves Camus regrette que le débat politique en soit réduit à des accusations de démence.


    Jean-Yves Camus est chercheur associé à l'IRIS et Directeur de l'Observatoire des radicalités politiques (ORAP) à la Fondation Jean Jaurès.


    FIGAROVOX.- Marine Le Pen s'est énervée sur Twitter à la suite d'une décision de justice la soumettant à un examen psychiatrique, pour avoir publié la photo d'une décapitation de Daech sur Twitter. Quoi qu'on pense des idées qu'elle défend, n'est-ce pas décevant de déplacer la politique sur le champ psychiatrique?

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  • La Vie des Idées - Qui se sent riche en France ?

    À propos de : Rapport 2019 sur les inégalités, Observatoire des inégalités, 2019.

    Dans son introduction au rapport 2019 de l’Observatoire des Inégalités, Louis Maurin reproche aux bourgeoisies économiques et culturelles de cacher leurs privilèges en incriminant qui les super-riches, qui les assistés. Le rapport est d’une grande richesse mais ce point de vue pose question.

    Le rapport 2019 de l’Observatoire des inégalités, organisme indépendant créé il y a une quinzaine d’années, conserve les qualités d’objectivité et d’accessibilité qui lui ont permis d’imposer le thème dans le débat public. Conformément à la coutume, Louis Maurin, qui dirige cet Observatoire, ouvre le rapport par une prise de position et c’est essentiellement sur celle-ci que le présent texte se concentre, car c’est elle qui a retenu l’attention médiatique et donné le « la » de cette livraison. Louis Maurin critique le discours et la représentation de la société qui exonèrent les « classes moyennes supérieures » de leur responsabilité pour stigmatiser tantôt les « super-riches », tantôt les « assistés » et les immigrés. Une contribution bienvenue au débat public, malgré sa tonalité moralisatrice. Les catégories dominantes, selon L. Maurin, se travestiraient en « classes moyennes supérieures » pour atténuer leur position.

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