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  • Jancovici : Le nucléaire pour sauver le climat ? - Mediapart - 11/12/2023

    13 déc. 2023

    Mathieu Magnaudeix et Jade Lindgaard de Mediapart reçoivent Jean-Marc Jancovici, cofondateur de Carbone 4, fondateur et président du Shift Project. "La COP28 de Dubaï se termine. Au cœur de ce sommet organisé sous l’égide de l’ONU, la question des énergies fossiles et de la façon de les remplacer. L’énergie nucléaire pourrait-elle faire partie de la solution ? Ou est-ce au contraire une fausse piste trop dangereuse ? "

  • LVSL - Crise du logement : la difficile mobilisation contre les gestionnaires d’actifs

    La spéculation foncière n’a rien de neuf. Mais ces dernières décennies, de nouveaux acteurs richissimes se sont engouffrés sur le marché immobilier : les gestionnaires d’actifs. Ces mastodontes financiers investissent à tour de bras dans les grandes métropoles, souvent via des sociétés sous-traitantes, pour réaliser de belles plus-values sur les logements, bureaux, entrepôts, ou commerces qu’ils achètent. Face à l’explosion des coûts du logement, les contestations se font néanmoins de plus en plus fortes. Pourtant, le mouvement social français autour de cet enjeu reste encore peu développé par rapport à nos voisins. Extrait de L’empire urbain de la finance. Pouvoir et inégalités dans le capitalisme de gestion d’actifs, ouvrage d’Antoine Guironnet et Ludovic Halbert aux Editions d’Amsterdam.

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  • PS - Conclusion de la convention « Le temps des femmes »

    Diffusée en direct le 9 déc. 2023 Samedi 9 décembre, à partir de 17h30, suivez la conclusion de l'événement de la convention « Le temps des femmes » en direct depuis Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

    Avec : - Cécilia Gondard, co-pilote de la convention « Le temps des femmes », secrétaire nationale adjointe au Nouveau modèle de développement et aux Droits humains ; - Marie Le Vern, co-pilote de la convention « Le temps des femmes », secrétaire nationale aux Droits des femmes ; - Olivier Faure, Premier secrétaire.

  • Valérie Masson-Delmotte et François Gemenne, Accord à la COP28 : "Ce qu'on acte, c'est quand même la sortie des énergies fossiles"

    13 déc. 2023

    Valérie Masson-Delmotte, climatologue et membre du Haut Conseil pour le Climat et François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l’Observatoire Hugo à l’université de Liège, enseignant à HEC Paris, sont les invités du Grand Entretien.

  • Slate - Enquête PISA 2022: comment expliquer la baisse de niveau des élèves français? Olivier Galland et Telos — 10 décembre 2023

    Les résultats de la vague 2022 du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), la fameuse enquête de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur les compétences scolaires des enfants de 15 ans, ont été publiés le 5 décembre 2023. À nouveau, ils ne sont pas encourageants pour la France. Petite consolation: le niveau a baissé à peu près partout dans le monde. Un effet, sans doute au moins partiellement, de la crise sanitaire et de la fermeture des classes qui l'a accompagnée.

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  • Observatoire des inégalités - Comment comprendre la hausse des inégalités de revenus en France ?

    Pour comprendre l’évolution des inégalités de revenus, il faut choisir le bon indicateur et surtout prendre du recul. Les explications de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Les inégalités de revenus augmentent-elles en France ? La réponse à cette question est centrale. Tous les ans à l’automne, la publication des données de l’Insee sur le sujet donne lieu à de nombreux commentaires. Beaucoup utilisent les chiffres publiés pour confirmer leurs convictions politiques. À gauche, on se focalise sur la hausse de 2021 (dernière année connue) constatée par l’institut par rapport à 2020 ; à droite, sur le fait qu’en 2021, on est au niveau de 2018. Qui a raison, qui a tort ? Essayons d’y voir plus clair.

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  • PS : COP28 : une mention historique, mais pas un accord historique autour des « énergies fossiles »

    COP28 : une mention historique, mais pas un accord historique autour des « énergies fossiles »

    – Jeudi 14 décembre 2023

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Nathalie Sarrabezolles, secrétaire nationale à l’Environnement et la Protection des communs

    Bertrand Cavalerie, secrétaire national adjoint aux Biens communs

    Le Parti socialiste a pris connaissance du nouveau projet de décision présenté par la présidence de la COP28. S’il considère que ce texte comporte une avancée historique par rapport à la COP26 en mentionnant explicitement les « énergies fossiles », il ne le considère pas pour autant comme un « accord historique » puisque la mention de leur sortie n’y figure pas.

    Pourtant, les rapports scientifiques se succèdent pour nous indiquer que la limitation du réchauffement climatique à 1,5°C ne sera possible qu’à condition de sortir de l’ère des combustibles fossiles. Pour les socialistes, celle-ci devra s’organiser dans la justice et l’équité, notamment à l’égard des pays du Sud.

    La première version du texte de compromis était très faible et semblait surtout répondre aux exigences de l’Opep. C’est à l’initiative de Teresa Ribera, la ministre de la transition écologique espagnole, dont le pays assure la présidence tournante du conseil européen, et de John Kerry, l’envoyé spécial américain, qui ont su regrouper de nombreux États, qu’un nouveau texte a été présenté par la président de la COP28. Celui-ci fait notamment référence aux travaux du GIEC et mentionne la réduction de 43 % des émissions en 2030 par rapport au niveau de 2019, un objectif ambitieux.

    Nous pouvons également nous féliciter à ce titre que de plus en plus d’États partagent ces objectifs et que le texte issu de la COP28 réaffirme clairement la nécessité de limiter l'augmentation de la température mondiale à 1,5°C et que cela nécessite des réductions drastiques des émissions au cours de cette décennie.

    Pour la première fois, on reconnaît la nécessité de s’éloigner des combustibles fossiles – après de nombreuses années pendant lesquelles le débat sur cette question a été bloqué. On peut également se satisfaire de l’objectif annoncé de tripler la capacité de production d'énergies renouvelables et augmenter leur efficacité d'ici 2030.

    Mais alors que la COP28 a fait le premier bilan de l’accord de Paris sur le climat, pointant le décalage entre les engagements des États et ce qui serait nécessaire pour limiter le réchauffement climatique sous 2° et proche des 1,5, le texte ne va pas assez loin. Il appelle seulement les États à contribuer à des « efforts » et « chacun à sa manière ». Une incitation mais pas d’objectifs, des efforts mais sans contrainte, chacun pourra faire ce qu’il veut.

    Il ne retient pas non plus l’idée de « sortir » des énergies fossiles, comme nous pouvions l’espérer, mais seulement de « s’en éloigner ». Aucun objectif quantitatif, aucun calendrier, aucun critère contraignant n’est mentionné pour mettre un terme à la production et à la consommation de ces énergies fossiles.

    Elles pourront donc continuer à être utilisées, notamment pour fabriquer du plastique. Rappelons que la France d’Emmanuel Macron, qui appelle officiellement à ne plus financier les centrales au charbon, consacre en 2023 plus de 15 milliards d’euros de la dépense publique aux énergies fossiles selon les estimations du Réseau Action Climat. Faites ce que je dis, pas ce que je fais…

    Enfin, les financements ne sont pas à la hauteur des besoins, que ce soit pour le déploiement d’alternatives aux énergies fossiles, pour l’adaptation, pour les pertes et dommages qui permettent dans les pays fragiles de reconstruire post-catastrophe. En tout, 400 millions de dollars, soit le montant des salaires des « trois footballeurs les mieux payés au monde » comme le rappelait ce matin sur France inter Valérie Masson-Delmotte, la spécialiste du climat.

    Au final, la décision issue de la COP 28 apparaît surtout comme un exercice d’acrobatie diplomatique pour obtenir un consensus autour de la mention des énergies fossiles, non pas pour programmer leur fin, mais pour les conserver encore un peu. Comme le rappelait António Guterres, le secrétaire général de l’ONU, « que cela vous plaise ou non, l’élimination progressive des combustibles fossiles est inévitable. Espérons que cela n'arrive pas trop tard ».

  • Euractiv - Walter Baier, chef de file du parti de La Gauche (The Left) au Parlement européen, a vivement critiqué la fragmentation croissante des partis de gauche dans plusieurs pays

    Face à la montée de l’extrême droite en Europe, Walter Baier, chef de file du parti de La Gauche (The Left) au Parlement européen, a vivement critiqué la fragmentation croissante des partis de gauche dans plusieurs pays, tout en accusant les Verts d’adopter une approche « élitiste » de la transition écologique concernant les intérêts de la classe ouvrière, lors d’un entretien avec Euractiv.

    Face à une montée sans précédent de l’extrême droite dans l’ensemble du bloc et au groupe politique d’extrême droite Identité et Démocratie, qui devrait devenir la quatrième force au Parlement européen avec 87 sièges, les forces de gauche nationales sont de plus en plus fragmentées.

    En Espagne, en Allemagne et en Grèce, les partis de gauche se sont heurtés à des luttes internes et à des scissions, et les électeurs de gauche sont de plus en plus divisés.

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  • L'Argentine et Javier Milei

    LVSL - Javier Milei, le dollar et les BRICS : le vrai tournant dans la politique argentine

    Propos outranciers, style débraillé, slogans fantaisistes, propositions délirantes : la presse occidentale a dépeint le président argentin Javier Milei comme un OVNI. Pourtant, par bien des aspects, le « Trump argentin » s’inscrit dans la parfaite continuité de la « caste » qu’il a conspué durant sa campagne. Coupes dans les aides sociales et libéralisation du droit du travail, mais aussi allégeance au dollar et alignement sur les États-Unis contre les BRICS : autant d’orientations programmatiques que réclament une fraction des élites. Derrière sa rhétorique incendiaire et ses provocations multiples, Javier Milei est plus classique qu’il n’y paraît. Moins qu’une plongée dans l’inconnu, sa présidence semble préfigurer un retour aux années 1990…

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    The Conversation - Le dilemme Milei et l’avenir incertain de l’Argentine

    Ce 10 décembre, Javier Milei est investi président de l’Argentine. Cet économiste rendu célèbre par sa participation à de nombreuses émissions télévisées avait été élu le 19 novembre, avec 56 % des voix, contre 44 % pour Sergio Massa, ministre de l’Économie et candidat du parti péroniste du président sortant Alberto Fernandez.

    Sa victoire fut une grande surprise. Milei était un « outsider », un libertarien de droite qui s’identifie avec les idées anarchocapitalistes et minarchistes (une idéologie qui appelle à réduire le rôle de l’État au minimum, spécialement dans la vie économique) et qui flirte parfois avec la droite nationaliste en minimisant le nombre de personnes disparues pendant la dictature militaire ou en suggérant l’annulation de la loi sur l’avortement.