France Info - COP28 : un nouveau projet d'accord appelle à "réduire" les énergies fossiles sans en sortir, la France dénonce un texte "insuffisant"
Ce texte préparé par les Emirats arabes unis ne fait pas mention d'une sortie des énergies fossiles, alors que plusieurs pays et organisations militent pour cette formulation plus ambitieuse.
Un dernier brouillon avant la copie finale ? Un nouveau projet d'accord à la COP28 sur le climat, préparé par les Emirats arabes unis, a été rendu public, lundi 11 décembre, à la veille de la clôture prévue de la conférence de l'ONU. Il appelle notamment à la
"réduction à la fois de la consommation et de la production des énergies fossiles", mais ne mentionne pas le mot de
"sortie" des énergies fossiles, qui est
au cœur des négociations à Dubaï.
La Tribune - Climat : déluge de critiques contre l'Arabie Saoudite à la COP 28, Al Jaber fait pression
Le président de la COP 28 Sultan Al Jaber, a tapé du poing sur la table à quelques jours de la fin du sommet international. "L'échec n'est pas une option", a-t-il clamé devant les caméras du monde entier. Pressée de toutes parts, l'Arabie Saoudite est sous le feu de critiques. De nombreux Etats plaident pour l'inscription des énergies fossiles dans l'accord final. Mais le royaume, premier exportateur de pétrole au monde, fait tout pour mobiliser les membres de l'OPEP contre cette volonté.
Si la première semaine de la COP 28 démarre sous de bons auspices, quelques dossiers particulièrement complexes restent au programme, à commencer par celui de la sortie des énergies fossiles.
Public Sénat - COP 28 : « Jusqu’où ira le curseur sur la fin des énergies fossiles ? », s’interroge Ronan Dantec
Alors que la COP 28 sur le climat à Dubaï doit se terminer demain à 11 heures, l’accord final est toujours en cours de négociation. Pour Ronan Dantec, présent aux Emirats arabes unis, l’accord doit aller plus loin que le symbole de la fin des énergies fossiles.
IDDRI - Renforcer l'alignement de l’action en faveur de la biodiversité et du climat à la COP 28 et au-delà
La présidence émiratie a mis l'accent sur la « nature » lors de la COP 28, en organisant une série d'événements et par des annonces de haut niveau. Cet accent s’inscrit dans la lignée de l'élan croissant en faveur de la biodiversité et des écosystèmes dans le cadre des négociations sur le climat . Cependant, de nombreux défis restent à relever pour répondre à l'impératif scientifique de protéger et de restaurer les écosystèmes et la biodiversité tout en poursuivant des réductions fortes, rapides et durables des émissions de gaz à effet de serre, sans lesquelles les objectifs de l'Accord de Paris sur le climat et du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal (KMGBF) seront compromis. Avant la Journée de la nature, de l'utilisation des terres et des océans de la COP 28, le 9 décembre, ce billet de blog s’appuie sur les travaux de l'Iddri sur le lien entre climat et biodiversité pour proposer quelques idées sur les domaines d'action prioritaires à la COP 28 et au-delà.
France Info - Cop 28 : passer de 85 à 0% des énergies fossiles dans le mix énergétique, "ça va être très compliqué", reconnaît François Gemenne, président du conseil scientifique de la Fondation pour la nature et le vivant
Alors que se tient la Cop 28, François Gemenne, président du conseil scientifique de la Fondation pour la nature et le vivant, est sur le plateau du 12/13 info pour aborder cette actualité.
François Gemenne, président du conseil scientifique de la Fondation pour la nature et le vivant, est sur le plateau du 12/13 Info pour revenir sur une actualité brûlante : l’année 2023 est la plus chaude jamais enregistrée, mercredi 6 décembre. Le nerf de la guerre de la Cop 28 est la sortie des énergies fossiles. "Très clairement, aujourd’hui, les énergies fossiles dans le mix énergétique mondial représentent encore 85%. Donc passer de 85% à 0%, ça va être très compliqué", reconnaît-il. L’enjeu est donc de "fixer quelques dates" en vue de l’arrêt de l’utilisation des énergies fossiles.
Euronews - COP 28 : les rapports sur l'état du climat de plus en plus pessimistes
Plusieurs rapports sur l'état du climat ont été présentés ce mardi à la COP 28 à Dubaï. D'après les analyses, aucun pays ne pourra respecter les objectifs fixés par l'accord de Paris.
"Le Climate Action Tracker montre qu'aucun pays au monde n'est réellement sur la bonne voie pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Afin d'atteindre l'objectif de 1,5 degré de l'Accord de Paris. Nous avons également eu le Global Carbon Project, qui a révélé que les émissions en 2023 a augmenté de 1,1 % à l'échelle mondiale, de plus de 8 % en Inde. Et nous avons eu la revue décennale de l'Organisation météorologique mondiale, qui égalise tous les changements que vous pourriez constater à cause de La Niña ou d'El Nino. Et c'est une perspective assez sombre pour notre planète" explique notre correspondant à Dubaï Jeremy Wilks.
Le Monde - COP28 : à Dubaï, présence massive des lobbyistes des énergies fossiles
D’après une coalition de 450 organisations, près de 2 500 lobbyistes des énergies fossiles ont été accrédités pour la conférence sur le climat qui se tient actuellement à Dubaï.
Leur présence n’a jamais été aussi importante lors d’une conférence sur le climat (COP). Près de 2 500 lobbyistes des énergies fossiles ont obtenu une accréditation pour la COP28 organisée depuis le 30 novembre à Dubaï, a déploré mardi 5 décembre une coalition d’ONG, Kick Big Polluters Out, dans un communiqué.
Ce samedi 2 décembre, durant la 28ème édition de la COP 28, à Dubaï, 116 pays se sont engagés à tripler la capacité des énergies renouvelables, dans le monde. L'Union Européenne va contribuer à hauteur de 2,3 milliards d’euros pour soutenir une transition mondiale vers une énergie propre.
Ce samedi, durant la 28ème édition de la Conférence des parties ( COP 28), organisée aux émirats Arabes Unies, à Dubaï, un accord à été signé par 116 pays afin de tripler les capacités d’énergies renouvelables dans le monde, à l'horizon 2030, a annoncé la présidence de la Cop 28. Parmi les signataires figurent les États-Unis, le Canada, le Japon et l'Union européenne. Parmi les absents, la Chine, l'Inde et la Russie.